Archives de catégorie : ACTUALITES

Pandoravirus : découverte de deux nouveaux virus géants

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Après Mimivirus, découvert il y a dix ans, et plus récemment Megavirus chilensis, les chercheurs français viennent de découvrir deux nouveaux virus géants : Pandoravirus salinus et Pandoravirus dulcis.

Il y a dix ans, les chercheurs de l’IGS participaient à la découverte et à l’analyse du génome du plus grand virus jamais décrit, Mimivirus. Avec plus de 1 000 gènes, le premier des virus géants surpassait en complexité de nombreuses bactéries. Mais les records sont faits pour être battus ! Le même laboratoire vient tout juste d’isoler un nouveau virus, baptisé Megavirus chilensis, encore plus gros et génétiquement plus complexe que Mimivirus, devant la station biologique marine de Las Cruces au Chili.

Tout comme Mimivirus, Megavirus chilensis est capable d’infecter par phagocytose de nombreuses souches de l’amibe Acanthamoeba, en se faisant passer pour une bactérie, proie habituelle des amibes. Il présente également une capside semblable à celle de Mimivirus, recouverte d’une couche de fibres qui lui donne une apparence « chevelue ». En outre, Mimivirus et Megavirus chilensis possèdent 594 gènes en commun, ou « gènes orthologues », pour la plupart localisés dans la partie centrale de leur génome, dont les extrémités sont curieusement beaucoup plus variables. Cette propriété découle probablement d’un mécanisme de réplication similaire à celui des Poxvirus responsables de la variole. Selon les chercheurs, Mimivirus et Megavirus chilensis pourraient constituer l’ébauche d’une nouvelle famille, celle des Megaviridae, qui regrouperait les virus dont le génome, ou celui de leur ancêtre, est d’une taille supérieure à un million de paires de bases.

La découverte la plus remarquable de cette étude est l’existence chez Megavirus chilensis de sept enzymes-clés de l’appareil de traduction, des aminoacyl tRNA synthétases, dont la fonction est de charger les bons acides aminés sur les bons ARNs de transfert, assurant ainsi le respect absolu du code génétique. La présence supplémentaire de trois de ces enzymes, par rapport aux quatre autres déjà identifiées chez Mimivirus, confirme l’hypothèse précédemment émise par les chercheurs, selon laquelle les gènes correspondants ont été hérités d’un ancêtre commun aux Megaviridae, qui devait donc posséder un appareil de traduction. Ce scénario évolutif est en rupture totale avec la vision traditionnelle qui attribue la présence de ces fonctions de type cellulaire chez les virus géants à leur « kleptomanie génétique », c’est-à-dire à une capacité particulière à voler des gènes au hasard dans les cellules qu’ils infectent. Les scientifiques précisent que leur nouveau scénario pourrait s’étendre aux grands virus à ADN plus traditionnels comme Poxvirus, Iridovirus, Phycodnavirus, Asfarvirus ou Herpesvirus, puisqu’il est largement admis qu’ils partagent une origine commune avec Mimivirus et par extension, avec les Megaviridae.

L’ensemble de ces résultats renforcent l’intérêt fondamental de l’analyse détaillée des virus géants, vus comme des fossiles vivants d’organismes cellulaires ancestraux qui ne sont peut-être plus représentés aujourd’hui. Megavirus chilensis pourrait ainsi avoir conservé certains des processus moléculaires fondamentaux à l’œuvre dans les toutes premières cellules eucaryotes.

Pandoravirus salinus et Pandoravirus dulcis, découverts respectivement sur les côtes chiliennes et dans une mare d’eau douce à Melbourne (Australie), ont un diamètre proche du micron et un génome contenant plus de 1 100 gènes.

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BIOLOGIE MÉDICALE : Agir sur la tarification des actes

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La politique de maîtrise des dépenses nécessite un pilotage fort et déterminé de manière à agir sur la tarification des actes comme sur leur volume.
Au regard de l’évolution des dépenses de biologie au cours des années 2000, les efforts consentis en vue de les freiner ont été tardifs : ce n’est qu’à partir de 2006 que des mesures annuelles de baisse de la tarification de certains actes ont été prises, pour une économie totale chiffrée par la CNAMTS de 697 M€ entre 2006 et 2012. Ces mesures correspondent toutefois plus à un souci d’ajustement conjoncturel récurrent qu’à une vision de moyen terme des gains de productivité que dégagent l’évolution technique très rapide du secteur et sa réorganisation en lien avec les évolutions de la profession.

Une importante révision de la nomenclature des actes de biologie médicale est à mener pour optimiser le bon usage des soins. Cette révision doit se faire en parallèle à la remise à plat des actes hors nomenclature, dont la vocation initiale, limitée aux actes innovants en cours de validation, a été dénaturée. Ces travaux nécessitent de sortir du blocage actuel de la commission de hiérarchisation des actes de biologie, ainsi qu’une concertation entre le ministère de la santé, la CNAMTS et la Haute Autorité de santé pour déterminer les modalités selon lesquelles cette dernière pourra rendre plus rapidement les avis requis.

Les actions sur le volume des actes sont essentielles pour la maîtrise des dépenses. Elles ont été jusqu’alors très peu nombreuses et d’un impact plus que limité. Les actions de gestion du risque apparaissent indigentes. La production de référentiels et de recommandations de bonne pratique, dont le nombre est faible, doit être accélérée. Sur la base de ces référentiels, les indications portées à la nomenclature méritent d’être plus strictement encadrées. De même, la politique conventionnelle avec les médecins prescripteurs devrait à l’avenir viser à mieux maîtriser le nombre d’actes de biologie médicale alors qu’elle tend plutôt à les multiplier.

ChercheurUn pilotage cohérent, fort et déterminé est ainsi indispensable pour agir tant sur les tarifs des actes que sur leur volume, tant de la part de la CNAMTS que du ministère chargé de la santé.et des ARS.

À l’hôpital, les actions visant à une plus grande efficience doivent être soutenues plus activement. La prescription connectée, qui suppose un chaînage informatique facilitant le dialogue entre cliniciens, biologistes et gestionnaires, devrait être développée de façon plus volontariste dans le cadre du programme « Hôpital numérique ». Les initiatives visant à une meilleure maîtrise des prescriptions, encore trop éparses, doivent être amplifiées par l’administration centrale, les ARS et au sein de chaque établissement. Une réduction de 10 à 15 % du nombre d’actes est un objectif possible, qui permettrait une économie de 200 à 300 M€.

Pour la biologie libérale, au regard du blocage actuel des relations conventionnelles et de l’ensemble des initiatives à engager sur les tarifs et sur la gestion du risque, la convention liant les caisses d’assurance-maladie aux directeurs de laboratoires privés, qui arrive à échéance en juillet 2014, ne devrait pas être renouvelée par tacite reconduction mais dénoncée dans les délais conventionnels, c’est-à-dire au plus tard en janvier 2014, et renégociée pour une période de cinq ans. Cette renégociation permettrait d’intégrer dans la nouvelle convention les conséquences de la réforme de la biologie médicale récemment ratifiée, de mettre en oeuvre la révision en profondeur de la nomenclature et d’instaurer une véritable gestion du risque en matière de biologie médicale.

Elle doit aussi avoir pour objectif une intensification des adaptations tarifaires, en intégrant une diminution du prix du B : une baisse de deux centimes d’euros au moins, le ramenant de 0,27 à 0,25 € permettrait une économie annuelle pour l’assurance-maladie de l’ordre de 220 M€.

La place grandissante qu’occupe la biologie médicale dans le parcours de soins justifie les efforts importants qui restent à consentir pour que, dans un contexte de retour indispensable à l’équilibre des comptes sociaux, elle s’exerce dans les conditions les plus efficientes pour les assurés et les plus économes pour l’assurance-maladie.

Source : rapport de la Cour des Comptes

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Recherches sur l’embryon : ce que la loi va changer

Il va falloir attendre les décrets d’application pour savoir exactement ce que recouvre la notion «d’encadrement» qui remplace celle «d’interdiction avec dérogations».

En adoptant un texte des radicaux de gauche sur la recherche sur l’embryon et les cellules souches, les députés font évoluer la loi. Elle passe d’un système d’interdiction avec dérogations, en vigueur depuis 2004 et renouvelé en 2011, à une autorisation encadrée.

Concrètement, «cela va donner de la confiance, de la crédibilité et de la sécurité juridique aux chercheurs», assure Geneviève Fioraso, la ministre de la Recherche. Jusqu’à présent, les autorisations étaient données dès lors qu’il y avait un intérêt thérapeutique. «Mais la difficulté tenait dans le fait que cet intérêt thérapeutique ne peut être démontré qu’a posteriori», souligne Paul Atlan, chef de la consultation éthique et religion de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris). La nouvelle loi donne donc une possibilité d’agir a priori.

Toutefois, il va falloir attendre les décrets d’application pour savoir exactement ce que recouvre la notion «d’encadrement». On peut d’ores et déjà supposer qu’il sera comme c’est le cas aujourd’hui toujours strictement interdit de fabriquer des embryons uniquement pour la recherche et que l’on se servira de ceux congelés suite aux fécondations in vitro. Des embryons âgés de cinq jours et demi à sept jours et demi. Ce sont des embryons surnuméraires qui ne font plus l’objet d’un projet parental et qui étaient détruits ou «donnés» à un autre couple. Si les parents acceptent de les donner à la recherche, «cela devra être reconfirmé au bout de trois mois», précise la ministre.

Les embryons donnés à la science par un couple permettent en particulier la recherche sur les cellules souches. Les cellules souches embryonnaires humaines (CSEH) ont la particularité d’être pluripotentes, c’est-à-dire de pouvoir se transformer en tout type de cellules du corps humain (peau, cerveau, cœur, etc.). Depuis (…)

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Obésité : Les Etats-Unis détrônés par le Mexique et l’Egypte

Longtemps considéré comme le pays abritant le plus fort taux d’obésité, les États-Unis se voient aujourd’hui détrônés en matière de problèmes de poids par des pays émergents comme la République arabe d’Égypte ou encore le Mexique. Un problème inquiétant dû en partie à la malnutrition!

Selon un nouveau rapport émanant de la Food and Agriculture Organization (Fao), les États-Unis ne seraient plus désormais le premier pays au monde à posséder le taux d’obésité le plus élevé. Selon cette même organisation, dans un pays comme le Mexique, près d’un tiers des mexicains adultes pourraient aujourd’hui êtres considérés obèses. Un taux qui frôlerait les 70% chez les adultes alors que dans un autre pays comme l’Égypte, selon des chiffres datant de 2008, ce taux d’obésité dépassait déjà à l’époque les 34,6%.

Des pays émergents qui copient de mauvaises habitude alimentaires

La cause de ce nouveau fléau? Toujours selon la Food and Agriculture Organization, celle-ci explique ces nouveaux déséquilibres alimentaires par le fait que ces pays en voie de développement s’inspireraient du modèle occidental et industrialisé américain en copiant également ses mauvaises habitudes alimentaires. Comme le note la FAO dans son rapport datant du mois dernier, le Mexique a atteint un taux d’obésité adulte de 32,8%, juste un peu au-dessus des États-Unis (qui pour leur part se retrouve avec un taux de 31,8%). Une augmentation de l’obésité que la Food and Agriculture Organization met sur le compte d’une production agricole de plus en plus industrielle au service d’une épidémie mondiale d’obésité et de malnutrition.

Le Mexique, le plus grand consommateur de sodas au monde

« Nous sommes le pays qui boit le plus de litres de soda au monde », s’inquiète Alejandro Calvillo Unna de l’organisation Elpoderdelconsumidor.org. « 163 litres par personne et par an », poursuit-il. « Mais il y a aussi l’abandon progressif de (…)

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Médicaments en ligne : c’est le jour J

© Fotolia

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Révolution du côté de la vente des médicaments en France.

C’est en effet à partir d’aujourd’hui, vendredi 12 juillet 2013, que la vente en ligne de certains médicaments est officiellement autorisée.

Au total ce sont désormais 4 000 médicaments sans ordonnance qui sont accessibles en ligne. Attention toutefois, seuls les sites adossés à des pharmacies physiques ont le droit de vendre des médicaments sur internet et uniquement après avoir reçu l’autorisation de l’Agence régionale de Santé.

Histoire d’aider les consommateurs à y voir un peu plus clair, l’Ordre National des Pharmaciens met à votre disposition une liste des sites effectivement autorisés à effectuer cette vente en ligne. Pour la consulter, il vous suffit de cliquer ici

Une recherche par régions, par départements et même par communes y est possible. N’hésitez pas à vous y connecter pour éviter de tomber sur un site qui ne serait pas autorisé.

Car, et comme vous vous en doutez, les sites qui n’ont pas reçu l’aval des ARS sont susceptibles de vendre des produits contrefaits et donc non contrôlés.

Une vente en ligne qui n’est pas du goût de tout le monde d’autant qu’elle débute quelques heures seulement après que l’Autorité de la Concurrence se soit prononcée en faveur d’une vente en dehors des officines et donc dans les grandes surfaces.


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Un état des lieux du cancer en France

INFOGRAPHIE – Basé sur des indices standardisés, un rapport sur les cancers en France depuis 1980 montre que l’augmentation des cas est notamment liée au vieillissement et à l’augmentation de la population française.

Au premier regard, les résultats semblent décourageants. Le nombre de cancers a explosé en France au cours de ces trente dernières années: + 107,6 % pour les hommes et + 111,4 % pour les femmes. Pour la seule année 2012, le nombre de nouveaux cas de cancers en France métropolitaine est ainsi estimé à 355 000 dont 200 000 pour les hommes et 155 000 pour les femmes.

Mauvaise nouvelle à l’échelle de la population mais qui doit être nuancée au niveau individuel. Pas moins de quatre institutions publiques ont justement mis leurs expertises en commun pour analyser en détail l’évolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France depuis 1980: l’Institut national du cancer, l’Institut de veille sanitaire, le service de biostatistique des Hospices civils de Lyon et le registre des cancers Francim.

Première remarque, d’importance, la population française a non seulement augmenté depuis trente ans mais elle a aussi vieilli. Or, le cancer est une maladie dont l’incidence (survenue de nouveaux cas sur une période donnée) augmente avec l’âge, à l’exception de certains cancers plus fréquents chez les enfants. C’est pourquoi la hausse du nombre de cas observés est trompeuse. Ainsi les statisticiens ont-ils pu calculer que deux tiers de la hausse constatée, pour les hommes, et un peu plus de la moitié de celle-ci pour les femmes s’expliquait d’abord par ces deux paramètres démographiques.

Deuxième indicateur important: la mortalité, c’est-à-dire le nombre de décès par cancer rapporté à la population. Là encore, les chiffres bruts montrent que le nombre de décès par cancer a augmenté de 11 % pour les hommes et de 20,3 % pour les femmes entre 1980 et 2012. Mais si l’on enlève statistiquement l’augmentation et le vieillissement de la population (…)

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Vente de médicaments par internet et dans les grandes surfaces

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A partir de ce vendredi 12 juillet 2013, les Français peuvent acheter des médicaments sans ordonnance sur des sites autorisés. L’Autorité de la concurrence envisage l’autorisation de la vente de certains médicaments hors des pharmacies pour faire casser les prix.

Les Français peuvent désormais acheter des médicaments sans ordonnance sur des sites web autorisés. A la veille de cet élargissement du e-commerce, l’Autorité de la concurrence dénonce la « disparité très forte des prix des médicaments non remboursables » et se dit favorable à la vente des médicaments dans les grandes surfaces.

Plus de 80 % des Français ont peur d’acheter des médicaments sur internet à cause du risque de contrefaçon, selon un sondage téléphonique commandé par le groupe Pasteur Mutualité. Ils sont également 40 % à penser que ce mode de vente ne fera pas baisser les prix.

La plupart des Etats membres de l’UE ont déjà autorisé la vente de médicaments par internet. Toutefois, la réglementation de cette activité diffère fortement d’un Etat membre à l’autre.

Ainsi, le Royaume-Uni et les Pays-Bas autorisent la vente en ligne de tous les médicaments, qu’ils soient ou non soumis à prescription. De plus, le site Internet n’est pas tenu d’être adossé à une pharmacie physique, ce qui permet la création d’acteurs dit « pure players ». L’Allemagne, la Finlande, la Suède et le Danemark permettent également la vente en ligne de tous les médicaments, mais imposent la détention d’une officine physique. La Grèce ne permet la vente en ligne que des médicaments non soumis à prescription, mais autorise les « pure players ».

Enfin, la Belgique, le Portugal, la Bulgarie, la Slovaquie, la Hongrie, la Lettonie, l’Irlande, la Slovénie, la Pologne, la République Tchèque et la Lituanie limitent la vente en ligne aux médicaments non soumis à prescription et imposent la condition de détention d’une pharmacie physique.

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L’activité physique modifierait l’activité des gènes des cellules adipeuses

L’activité physique modifierait l’activité des gènes des cellules adipeuses

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Pratiquer une activité physique régulière pendant six mois modifierait favorablement l’expression des gènes dans les cellules adipeuses du corps, permettant ainsi de diminuer les risques de diabète, d’obésité et de mortalité, selon une étude suédoise publiée en ligne sur le site internet de la revue PLoS Genetics.

Faire du sport modifie l’activité des gènes des cellules adipeuses qui jouent un rôle important dans l’apparition de certaines pathologies (obésité, diabète, …).
Pour parvenir à cette conclusion, Charlotte Ling et ses collaborateurs de l’Université de Lund en Suède ont mené une vaste étude sur une trentaine d’hommes ayant près de 40 ans. Lire la suite

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Des Japonais réussissent à créer un foie humain

Des Japonais réussissent à créer un foie humain

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Des chercheurs japonais de Takanori Tabeke sont parvenus à faire « pousser » in vitro des foies humains, rapportent les sites Sénégal Actu et Cote-Ivoire.

Ce travail, réalisé par Takanori Takebe, de l’université de Yokohama et ses collègues, et publié dans Nature, a consisté à mettre en culture commune trois types différents de cellules permettant de fabriquer des « embryons » de foie, également appelés bourgeons.

Le quotidien explique que « des cellules humaines hépatiques dérivées de cellules souches, des cellules de cordon ombilical et des cellules issues de la moelle osseuse disposées dans un même récipient se sont spontanément assemblées dans des structures 3D de foie de 4 à 5 mm de diamètre en quelques jours ».

Les chercheurs « ont transplanté ces organes miniatures chez des souris dans des zones anatomiques facilement observables – le crâne et l’abdomen », ajoute le journal. Ils ont alors constaté que le greffon avait pris et remplissait les fonctions de l’organe.

Selon le journal, ce travail permet d’espérer « disposer à moyen terme d’une alternative aux transplantations de foie grâce au don d’organe ». En attendant, ces greffons pourraient servir à l’évaluation de la toxicité hépatique des médicaments.

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Réduire le nombre de cigarettes ne diminue pas les risques de mortalité

Réduire le nombre de cigarettes ne diminue pas les risques de mortalité

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Une étude écossaise vient de montrer que le fait de réduire la cigarette ne diminuait pas pour autant ni la mortalité ni la qualité de vie. Une bien mauvaise nouvelle pour les fumeurs qui pensaient bien que réduire le tabac suffirait à les protéger des effets néfastes de la cigarette.

Seul arrêter définitivement de fumer serait efficace selon cette nouvelle étude réalisée auprès de 5200 fumeurs ayant une addiction à la cigarette et publiée dans le Journal of epidemiology par l’équipe de Linda Bauld de l’Université de Stirling.

Le sevrage progressif de la cigarette n’a d’intérêt que s’il conduit à arrêter totalement et définitivement le tabac. Un an à peine après l’arrêt de la cigarette, les risques d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral baisse significativement, ce qui n’est pas le cas même pour 5 cigarettes fumées par jour.

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