Archives de catégorie : ACTUALITES

Pourquoi les graisses saturées ne représentent pas forcément le danger pour notre santé qu’on a longtemps redouté

Une nouvelle étude publiée lundi dans la très sérieuse revue Annals of Internal Medicine n’est pas parvenue à établir de lien entre consommation de graisses saturées et problèmes cardiaques. L’équipe du Dr Rajiv Chowdhury de l’université de Cambridge met en revanche en garde contre les graisses hydrogénées.

Plus des trois quarts  des patients  consultant pour cette pathologie sont demandeurs  de conseils d’alimentation spécifiques à la prévention des MCV.

C’est d’ailleurs un phénomène croissant. Pour autant il est fréquent d’entendre :

« Je sais d’accord je vais éviter le gras mais après ? »

C’est logique car la majorité d’entre nous se sentent coupable  de  manger du gras. Les plus informés sur la foi de ce qu’ils lisent évitent plus particulièrement les graisses saturées. Les patients sont au départ persuadés que l’essentiel est de manger maigre. C’est, on va le découvrir, infondé. Mais ces comportements conduisent aussi  à de grossières erreurs par substitution. Par exemple si on mange le même nombre de calories mais que l’on substitue le gras par des sucres (sucrés ou non sucrés comme les amidons) ou bien par d’autres graisses n’ayant pas un profil d’acides gras plus approprié (remplacement de l’huile d palme par l’huile de coco encore plus riche en acides gras saturés ou bien par de l’huile d e tournesol trop riche en acides gras polyinsaturés oméga 6).

Ce qu’il faut souligner c’est qu’on dispose aujourd’hui d’éléments concordants permettant d’affirmer que  la consommation de gras n’est pas un facteur prédictif de la survenue de maladies cardiovasculaires.

Alors pourquoi les scientifiques ont-ils vilipendé le gras dans le passé ?

Les liens entre alimentation et maladies sont complexes et très difficiles à analyser. Les corrélations ne sont pas des preuves de liens de causalité. Par ailleurs le gras ingéré ne se retrouve pas dans le sang mais est traité dans le foie et le cholestérol des LDL comme les triglycérides (…)lire la suite sur Atlantico

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Trouble bipolaire : rien à voir avec de simples sautes d’humeur

Le trouble bipolaire est une vraie maladie, qui toucherait 1 à 2 % des personnes adultes. Par quoi se caractérise t-il vraiment et comme le traiter ? Zoom sur une affection médicale à ne pas prendre à la légère.

Qu’est-ce que le trouble bipolaire ?

Le trouble bipolaire, aussi appelé maladie affective bipolaire, est une affection psychiatrique sérieuse. Les personnes atteintes, souvent qualifiées de maniacodépressives, présentent des sautes d’humeur extrêmes et oscillent entre une excitation intense, appelée manie, et une profonde dépression, chacune de ces phases étant sans aucun rapport avec les événements réellement vécus. En moyenne, le trouble bipolaire apparaît chez le jeune adulte, vers l’âge de 30 ans. Les troubles peuvent durer quelques semaines ou quelques mois puis se stabiliser durant plusieurs années.

Quelle est la différence avec les sautes d’humeur ?

La vie est faite de hauts et de bas. Il est tout à fait normal, et même psychologiquement sain, de se sentir parfois triste ou irrité. Mais dans le cas du trouble bipolaire, les hauts sont très hauts et les bas très bas. L’épisode maniaque se définit par une humeur euphorique exagérée, associée à une hyperactivité physique et psychique. L’épisode dépressifse caractérise par une humeur triste souvent associée à une perte d’intérêt ou de plaisir pour toutes les activités, des perturbations du sommeil, voire des idées ou tentatives de suicide. Il s’agit donc d’une vraie maladie, parfois très invalidante et qui doit être traitée.

Les symptômes du trouble bipolaire

Outre l’alternance extrême de l’humeur, le trouble bipolaire peut être associé à d’autres signes qui, s’ils sont cumulés, doivent alerter et encourager le diagnostique :

– Jugement erroné de la réalité,

– Crises de violence ou d’agressivité,

– Alcoolisme,

– Problèmes avec la justice

– Conduite à risque ou vitesse excessive,

– Modification du caractère,

– Sensibilité excessive,

– Problèmes de sommeil,

– Incapacité à pleurer et ou à exprimer ses émotions,

– Antécédents familiaux.

Les causes du trouble bipolaire

L’origine du trouble bipolaire est complexe mais des facteurs de vulnérabilité génétique et (…) Lire la suite sur Topsanté

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La première carte de France du surpoids !

Quelle est selon-vous la ville de France qui souffre le plus de surcharge pondérale (surpoids et obésité) ? Où a-t’on le plus de chances d’être dans une forme athlétique ? Qu’est-ce qui explique ces disparités ? Comment les candidats aux municipales vont-ils aborder ce dossier de santé publique en cas de victoire ?

Il est aujourd’hui possible de le savoir grâce aux données recueillies par l’entreprise Withings par le biais des pèse-personnes connectés qu’elle commercialise. Ces données ont permis d’établir la première carte de France du surpoids.

Au final ce sont 37 villes de plus 100 000 habitants qui ont été passées au crible.

© Fotolia

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Et il en ressort qu’Argenteuil est la ville de France où le taux de surpoids et d’obésité est le plus important de France avec 55.1%

A contrario Aix en Provence est la ville où il est plus faible avec 35.8%.

On retiendra de ce classement que les villes les plus riches et les plus diplômées sont aussi celles où le taux d’obésité et du surpoids est le plus faible.

Ce n’est pas la première fois qu’une étude permet ainsi d’établir un lien entre le niveau de vie des habitants d’une commune et leur poids.

Par cette démarche, l’entreprise Withings souhaite offrir aux habitants des communes concernées la possibilité d’interpeller chaque candidat aux municipales sur un sujet finalement assez peu abordé durant les campagnes électorales et qui a pourtant toute son importance.

Car quand on y regarde de plus près, on constate que surpoids et obésité peuvent aussi dépendre du nombre de médecins implantés sur la commune.

Cela se vérifie aussi en ce qui concerne le taux de la taxe d’habitation. Les communes où il est plus élevé sont un peu plus touchées par le phénomène de surpoids et d’obésité que les autres.

Pour plus de détails, et pour connaître les résultats précis de votre ville, rendez-vous sur le site dédié en cliquant ici


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Alcool: boire un petit peu trop, c’est quoi?

Dans l’imaginaire collectif, l’alcool reste associé à des mots et des sensations positives alors que l’alcoolisme à des mots et des situations négatives. Et pourtant l’un se nourrit de l’autre.

L’alcool, une drogue dure

Culturellement intégré à notre mode de vie et totalement légale, l‘alcool est pourtant classé en drogue dure par les experts en toxicologie et addictions.
S’il est très difficile de placer des curseurs dans la dépendance, et que chacun d’entre nous est inégal devant ce problème, il peut être intéressant de se poser quelques questions avant de passer « de l’autre coté ».
L’OMS recommande, pour une consommation d’alcool sans dommages ni physiques ni psychiques, de ne pas dépasser plus deux verres par jour pour une femme. Pas plus de trois pour un homme (les femmes sont plus sensibles à l’alcool que les hommes) avec au moins un jour sans alcool par semaine. On évite également de consommer plus de quatre verres en une seule occasion. En n’oubliant pas qu’il y a la même quantité d’alcool dans un demi de bière, une coupe de champagne, un verre de vin ou de vodka…

L’alcool, une perte de liberté

D’après le docteur Béatrice Lapierre, médecin au CCAA (Centre de cure ambulatoire en alcoologie) du Creuzot depuis 20 ans, la définition la plus simple et la plus parlante de l’alcoolisme est la suivante « est alcoolique celui ou celle qui a perdu la liberté de s’abstenir de l’alcool ». Est alcoolique celui qui a besoin de l’alcool pour accomplir des tâches particulières ou supporter des moments spécifiques (aussi ordinaire que de parler dans une fête, se relaxer, appréhender un moment nouveau ou difficile).
Il est d’ailleurs fortement recommandé de e jamais utiliser l’alcool comme un psychotrope ou comme un remède ou une béquille car, l’alcool est « l’antidépresseur qui déprime le plus ».

De l’alcool à l’alcoolisme : où est la limite ?

La dépendance à l’alcool se crée en deux temps. La première étape est d’ordre psychologique, ce pourquoi il faut s’interroger sur le rôle que joue l’alcool dans votre vie. Et toujours se méfier (…) Lire la suite sur Topsanté

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Infertilité : et si le faible poids de naissance était en cause ?

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Une étude réalisée par l’université de Linköping en Suède vient de révéler pour la première fois que les femmes qui avaient un petit poids de naissance ou étaient très petites avaient deux fois plus de risques de souffrir de problèmes de fertilité à l’âge adulte.

Pour parvenir à ces conclusions, les scientifiques ont analysé sur dossier les données de 1206 femmes nées entre 1973 et 1987. Ils ont ainsi recueilli scrupuleusement certains éléments comme leur taille et leur poids de naissance, mais aussi leur âge gestationnel au moment de leur venue au monde. Ils ont ensuite comparé ces chiffres avec les données de couples qui avaient des problèmes d’infertilité entre 2005 et 2010. Pour chacune de ces femmes, les chercheurs ont enfin notifié l’origine de l’infertilité qu’elle soit féminine, masculine, mixte, ou encore inexpliquée.

Les résultats, publiés en ligne dans le British Medical Journal (BMJ Open) sont sans appel : dans 38,5 % des cas, le problème de fertilité venait de la femme, 27 % de causes masculines, 7 % en raison de causes tant masculines que féminines et 28 % pour des causes inexpliquées. Sur le panel des femmes observées, 4 % étaient nées prématurément, 4 % avaient un faible poids à la naissance et 6 % étaient très petites au moment de venir au monde (faible poids par rapport à l’âge gestationnel réel).

Pour les scientifiques, en fonction des pourcentages ainsi obtenus, il est possible de déduire que les femmes infertiles avaient 2,5 fois plus de probabilité d’avoir un faible poids à la naissance comparé aux cas d’infertilité qui pouvaient être attribués à un facteur masculin ou à des facteurs inexpliqués. Pour expliquer cette association entre l’infertilité féminine et le faible poids de naissance, les auteurs de cette étude ont émis l’hypothèse que le retard de croissance utérine ou la prématurité pouvaient impacter négativement la croissance des organes reproducteurs en développement chez le foetus féminin.

En raison cependant du faible pourcentage de femmes observées pour cette étude, de nouvelles recherches seront nécessaires ou confirmer ou infirmer ces résultats.

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Alcoolisme : vers une recommandation temporaire d’utilisation du baclofène ?

Le baclofène pourra-t-il bientôt être autorisé pour lutter contre l’alcoolisme et permettre aux malades de rompre avec leur addiction à l’alcool ? L’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM) est en tout cas en passe de donner à ce médicament une Recommandation Temporaire d’Utilisation, à condition cependant que la Commission nationale de l’informatique et des libertés donne le feu vert pour créer un fichier de suivi des malades qui bénéficieraient de ce traitement. La décision de la CNIL qui devrait être prise jeudi lèvera le dernier obstacle à sa mise sur le marché.

Le baclofène a obtenu il y a près de 50 ans une autorisation de mise sur le marché comme décontractant musculaire. C’est en raison de la sortie, en 2008, du livre d’un cardiologue qui y évoquait comme il avait réussi à se sevrer de l’alcoolisme en s’administrant de fortes doses de baclofène, que les médecins commencent à s’intéresser à ce médicament qui obtiendra un succès croissant. Malgré le fait qu’il ne soit pas autorisé dans cette indication, de nombreux addictologues commencent à le prescrire à leur patient. Au point qu’aujourd’hui, près de 50 000 buveurs excessifs en utiliseraient, et 7000 médecins en prescriraient régulièrement sans aucune autorisation.

Face au succès croissant de ce traitement, les autorités se penchent sur ce médicament. Le rapport bénéfice-risque est finalement jugé positif, les effets secondaires étant mineurs par rapport aux bénéfices du traitement qui permet aux personnes alcoolo-dépendantes d’être totalement sevrées de l’alcool. Ce traitement est d’autant plus utile qu’il est à l’heure actuel celui qui a fait le plus ses preuves dans la lutte contre l’alcoolisme.

Il ne reste qu’une étape pour que l’ANSM puisse définitivement mettre en place pendant trois ans, une Recommandation temporaire d’utilisation pour le baclofène. Afin d’établir un suivi des patients grâce à un fichier et mieux cerner les enjeux de ce traitement encore mal connu, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) doit donner son aval. La réponse très attendue sera connue jeudi, date à laquelle la CNIL se réunira.

Cœur artificiel : la société Carmat maintient son programme d’essais

La mort du premier patient à avoir reçu un cœur artificiel n’interrompt pas le processus. La société Carmat a maintenu son programme d’essais et mis en garde, mardi 4 mars, contre toute conclusion hâtive après le décès du premier patient ayant bénéficié de l’implantation de son cœur artificiel, 75 jours après sa greffe.

« Cela reste un grand succès puisque cela permet de valider le concept de cette prothèse », a commenté le chirurgien cardiaque de l’hôpital Georges-Pompidou, Christian Latrémouille, qui avait pratiqué l’intervention. Le cœur Carmat « a parfaitement bien fonctionné (…) chez un organisme qui était très fatigué », a-t-il souligné.

« Rôle pionnier » du patient

« Il est bien sûr prématuré de tirer des conclusions à partir d’un seul patient », a déclaré pour sa part Carmat dans un courriel à l’AFP. Cette société de biotechnologie cotée en Bourse à Paris a mis en avant le fait que la première phase d’essais cliniques avait comme objectif la survie du patient au moins 30 jours après l’implantation. Carmat a dans la foulée confirmé prévoir d’opérer un total de quatre patients « n’ayant pas d’alternative à l’implantation d’un cœur artificiel » dans cette première phase d’essais.

Daniel Duveau (CHU de Nantes), qui a participé à l’implantation en décembre avec Christian Latrémouille, a expliqué sur le site internet du journal La Dépêche que le patient avait « souffert de difficultés sur le plan respiratoire ». « Je pense que tout cela a malheureusement abouti au décès », a déclaré le spécialiste, suggérant que le cœur artificiel n’était pas la cause directe du décès du patient.

La société Carmat, dont le titre a été suspendu de la cotation mardi, s’est abstenue de tout commentaire à ce sujet et a souligné qu’elle ne prévoyait « pas de communiquer sur les résultats de l’étude tant que l’implantation et le suivi à 30 jours des quatre patients prévus ne seront pas finalisés ». La société a tenu cependant mardi à « saluer le courage et le rôle pionnier de ce patient et de sa famille et le dévouement de l’équipe médicale ».

Thionville : une étudiante meurt des suites d’une méningite

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La méningite à méningocoque vient de faire une nouvelle victime. Après avoir provoqué le décès de trois jeunes hommes à Nice, c’est une étudiante en droit de 19 ans qui est morte à l’hôpital de Thionville des suites d’une méningite dimanche dans un hôpital de Thionville (Moselle). Telles sont les informations données par l’Agence régionale de santé de Lorraine dans un communiqué.

La méningite à méningocoques est une maladie rare qui touche près de 600 personnes par an en France. Survenant principalement en hiver et au printemps, chez des sujets jeunes âgés de moins de 25 ans, elle se développe assez souvent lors de périodes de grande fatigue. Liée au méningocoque, une bactérie présente dans l’arrière-gorge d’environ 10 % de la population sans poser de problème, elle passe quelquefois dans le sang, et provoque à ce moment là une inflammation des méninges, les membranes fines qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. C’est en raison de ce passage dans le sang qu’il peut y avoir des complications graves, voire mortelles.

Si plusieurs types de méningites à méningocoques, classés en « sérogroupes », A, B, C, Y ou encore W135 existent, ce sont les sérogroupes B (73%) puis C (16%) qui représentent le plus de cas en France. Cette maladie grave est heureusement peu contagieuse en raison du fait que la bactérie ne survit pas hors du corps humain, ni dans l’air, ni sur les objets. La bactérie peut cependant se transmettre par l’intermédiaire de postillons et lors de contacts directs, proches, prolongés ou répétés.

C’est la raison pour laquelle les personnes qui ont eu un contact rapproché avec la victime ont été identifiées par l’ARS qui a délivré un traitement antibiotique de prévention. Par contre, aucune mesure sanitaire n’a été prise au niveau de la Faculté de droit où la jeune femme étudiait.

Les signes qui doivent alerter concernant une méningite à méningocoques sont une forte fièvre, de violents maux de tête, une gêne à la lumière, une très mauvaise mine, des vomissements en jets, des courbatures, une raideur de la nuque. A l’inverse, le nourrisson qui est atteint par cette maladie peut être à l’inverse tout mou.

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Minceur : je veux perdre des cuisses et des fesses

Un buste plutôt mince, mais un bas du corps volumineux, en « bouteille d’Orangina » avec trop de hanches, de cuisses et de fesses, et souvent de la cellulite et de la rétention d’eau. L’excès de poids n’est pas forcément flagrant, mais l’excès de volume est visible.

L’assiette pour mincir du bas

Le diagnostic

Vous mangez trop de gras, mais aussi trop de sucres, y compris les féculents comme les pommes de terre, et trop de sel : ces derniers accentuent la rétention d’eau et la cellulite. Et, généralement, trop peu de protéines, animales et surtout végétales. « Dans certains cas, des doses trop importantes de légumes « pour maigrir » font prendre du volume, surtout au niveau des cuisses, pour des raisons biochimiques liées aux sels minéraux, avec une sensation de gonflement peu plaisante », explique le Dr Bernard-Philippe Bulidon, médecin nutritionniste. Il faut tout à la fois alléger, drainer et détoxifier.

Les solutions du nutritionniste

– On consomme plus de protéines (qui luttent contre la rétention d’eau et entretiennent le capital musculaire), mais en limitant les viandes rouges qui acidifient fortement l’organisme (ce qui trouble l’amincissement), et en privilégiant plutôt les protéines animales maigres (poulet, poisson) et végétales (légumineuses, céréales complètes).

– On mise sur les épices (poivre, curry, safran, etc…) et les herbes aromatiques pour limiter le sel.

– On réduit les graisses, particulièrement celles saturées (fritures, sauces, viandes grasses, charcuteries…) et les fromages très salés. « Enfin, conseille Bernard-Philippe Bulidon, on boit de l’eau, mais modérément sans « hyper-hydrater » le corps qui, déjà a tendance à la rétention d’eau (1 litre par jour en hiver, 1,5 litre en été, pas besoin de plus surtout quand on mange des fruits et légumes ».

– On préserve le plaisir de manger, avec des petites recettes conviviales, de la couleur et du goût : pas question de manger toujours la même chose, on choisit des aliments de saisons, toujours meilleurs, et on se fait plaisir y compris avec une jolie assiette pleine de saveurs.

La journée-type

– Petit déjeuner :

Au réveil, un jus de citron dilué dans un verre d’eau tiède, pour détoxifier et relancer le système digestif

Un café (ou thé vert) sans sucre ni lait

50 g de pain complet ou de galette de sarrasin

90 g de fromage peu salé (fromage frais ou chèvre) ou 60 g de fromage + 1 œuf à la coque ou dur

– Déjeuner :

100 g de blanc de volaille ou lapin ou escalope de veau (cuisiné par exemple avec curry + lait de coco)

4 c. à s. de boulgour ou autre céréale (quinoa, blé…)

4 c. à s. de germes de soja ou autre légume cru ou cuit + 1 c. à s. d’huile d’olive, colza ou noix

Salade verte + 2 c. à s. de vinaigre de cidre (qui aide à réguler le taux de sucre sanguin) + 1 c. à s. d’huile

– Collation :

Un thé vert non sucré (ou à la stévia)

Salade de 3 fruits de saison (1 pomme + 1 poire + 1 kiwi, ou 1 orange + 1 clémentine + ½ pamplemousse ou 1 pêche + 150 g de fruits rouges…)

30 g de bon chocolat noir

– Dîner :

2 tranches de jambon blanc découenné/dégraissé ou 60-80 g de saumon (fumé ou frais) ou un petit blanc de poulet (sauce moutarde émulsionnée avec un peu d’eau + curry ou safran)

Ratatouille ou légumes verts mélangés, en privilégiant les plus détoxifiants : courgette, aubergine, céleri, épinard, poireaux, artichaut, asperge, fenouil, chou et chou-fleur…

Le comportement à adopter pour mincir du bas

Le profil

On retrouve souvent des carences affectives, parfois très anciennes, qui sont compensées par la nourriture, essentiellement du sucre et gras consolateurs, et parfois de vraies compulsions alimentaires, diurnes ou nocturnes, qui mettent la ligne et la santé en danger. « Mais celles-ci ne sont pas toujours reconnues, voire niées, malgré le mal-être engendré par le surpoids. Et ce dernier tire souvent le moral et l’estime de soi vers le bas », estime le spécialiste.

Les bons réflexes au quotidien

– Sortir, voir des amis, se promener, téléphoner à une bonne copine pour sortir de l’alimentation pulsionnelle et trouver des dérivatifs pour ne plus « craquer » et grignoter au moindre stress. Aller discuter avec une collègue sympathique au lieu de se ruer sur la tablette de chocolat ou le distributeur à côté du bureau, c’est toujours bénéfique, et cela permet de passer le moment difficile !

Booster sa confiance en soi et apaiser son mental et avec des pratiques individuelles comme le yoga ou les disciplines orientales (arts martiaux par exemple), « Bon choix également, des activités physiques collectives, qui ne sont pas synonymes de performance et de progression à tout crin, mais plutôt de moment convivial et sympathique, comme la zumba (accessible à toutes les femmes quels que soient leur morphologie et leur âge), et le fitness », conseille le médecin. On en ressort fatiguée mais joyeuse, et bizarrement, après, on a moins envie de se lâcher sur des « cochonneries » !

– Se focaliser sur ses victoires, même petites, et non ses échecs, de façon à chasser la dévalorisation permanente, de retrouver progressivement confiance en soi et donc, de mieux s’ouvrir sur les autres.

– Noter par écrit tous ses petits progrès, même minimes, pour ne pas les oublier et pouvoir s’y raccrocher quand on en a besoin.

Le « plus » forme

Associer à ce programme des séances régulières de vélo ou natation, deux sports d’endurance doux recommandés pour leur effet direct sur le bas du corps (et la cellulite), qu’ils musclent et affinent, ainsi bien sûr que tous les sports aquatiques comme l’aquagym, l’aquarunning ou l’aquabiking, qui, par effet de massage et de drainage, agissent favorablement contre la cellulite et la rétention d’eau, calment et détendent, et sculptent quasi sans douleur…

Les étudiants infirmiers « pris en otage » entre gouvernement et cliniques

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La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) veut faire pression sur le gouvernement pour empêcher toute tentative de baisse des tarifs des hôpitaux privés en menaçant de ne plus accueillir les étudiants infirmiers en stage à compter du premier mars. Première victime de cette décision, les infirmiers « pris en otage » entre les autorités de l’Etat et les hôpitaux privés qui sont inquiets de cette situation qui pèse sur leurs études.

L’inquiétude est palpable pour les étudiants qui font des études pour devenir infirmiers. Mardi, plusieurs rassemblements ont eu lieu, à Lille, 200 élèves ont manifesté spontanément pour dénoncer les difficultés (risque de ne pas trouver de stage, report des diplômes de plusieurs mois) auxquelles ils se trouvent confrontés contre leur gré en raison du bras de fer qui oppose le gouvernement et les hôpitaux privés. Les cliniques sont en effet pourvoyeuses de stage puisqu’elles accueillent chaque année 35.000 élèves infirmiers en première, deuxième ou troisième année, sur un total de 90.000.

Si les Agences régionales de santé et le ministère ont permis que certains étudiants retrouvent des stages ailleurs que dans le secteur privé, il y aurait près de 2000 étudiants (et ce chiffre pourrait doubler) sans solution selon la Fnesi. La Fédération hospitalière de France (FHF) a proposé pour faire face que les hôpitaux publics accueillent des stagiaires. Marisol Touraine, la ministre de la santé, s’est également voulue rassurante et s’est engagée à ce que les 7000 étudiants en soins infirmiers concernés par un risque de « privation » de stage puissent néanmoins l’effectuer.

Du côté de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers, l’optimisme ne prévaut pourtant pas, au point d’envisager des actions « fortes » comme une manifestation nationale à Paris. La présidente, Karina Durand, a exprimé les craintes que certains élèves ne soient privés de stages, ou que les stages se fassent dans de mauvaises conditions (nombre de stagiaires excessif dans certains hôpitaux au détriment de la qualité pédagogique.

L’union nationale des étudiants de France (Unef) a dénoncé le fait que les étudiants infirmiers étaient « pris en otages » et que certains aménagements étaient nécessaires dans leur cursus, en raison de l’obligation pour les étudiants d’effectuer des stages pour valider le diplôme d’infirmier.
De son côté, le ministère des Affaires sociales et de la Santé a reconnu que la situation était « problématique », déplorant « fermement » une « prise en otage » des élèves infirmiers.

Les étudiants infirmiers pris dans le bras de fer entre le gouvernement et les cliniques

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