Archives de catégorie : ACTUALITES

Gastro et grippe se rappellent à notre bon souvenir…

Réseau Sentinelles/Inserm

Réseau Sentinelles/Inserm

Les « joies » de l’hiver font malheureusement leur retour. Alors que les Français se préparent à fêter Noël, voilà que nos amis les virus se rappellent à notre bon souvenir. La gastro tout d’abord dont l’activité est en nette augmentation et qui pourrait atteindre le seul épidémique dès la semaine prochaine. Même topo pour la grippe dont l’activité reste faible certes mais en augmentation.

Dans le détail sachez qu’en ce qui concerne la gastro, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé la semaine dernière à 253 cas pour 100 000 habitants soit 160 000 nouveaux cas (France Métropolitaine).

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont ont été notés dans les régions Limousin (361 cas pour 100 000 habitants), Provence-Alpes-Côte-d’Azur (342) et Ile-de-France (338).

Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 23 ans (de 3 mois à 100 ans). Les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de
signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,9%.

Attentionle le modèle de prévision basé sur les données historiques montre que le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer à augmenter, et pourrait dépasser le seuil épidémique la semaine prochaine.

Pour info : Les médecins Sentinelles surveillent le nombre de cas de diarrhées aiguës vus en consultation (défini par au moins 3 selles liquides ou molles par jour datant de moins de 14 jours motivant la consultation).

Pour la grippe, on est encore loin de l’épidémie mais les chiffres sont bel et bien orientés à la hausse.

Ainsi la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 77 cas pour 100 000 habitants , soit 49 000 nouveaux cas par rapport à la semaine précédente. On reste très en dessous du seuil épidémique fixé à 168 cas pour 100 000 habitants.

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Nord- Pas-de-Calais (230 cas pour 100 000 habitants), Bourgogne (218) et Franche-Comté (188).

Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 32 ans (22 mois à 97 ans), les hommes représentaient 53% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité. D’autre part aucune hospitalisation pour syndrome grippal n’a été rapportée.

Pour info, les médecins Sentinelles surveillent le nombre de cas de syndromes grippaux vus en consultation (définis par une fièvre supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires).


News Santé

VIDEO. Pourquoi les médecins se lancent dans une grève ?

« La médecine générale est l’enfant pauvre de toutes les spécialités médicales. MG France a demandé à mettre en place ce mouvement parce que nous sommes exaspérés et nous sommes inquiets pour notre avenir » explique François Wilthien.

La médecine générale se bat depuis des années pour être reconnue comme spécialité médicale. Le spécialiste pointe également un problème majeur de rémunération. « Nous sommes la dernière profession au niveau de la rémunération en Europe » explique-t-il.

La médecine générale « va mal »

Les revendications sont multiples et vont dans tous les sens dans ce mouvement de grève.« Actuellement, il y a une réaction générale avec une mosaïque d’arguments.Tout se cristallise sur la stratégie nationale de santé » confie François Wilthien.

Selon le spécialiste, il faut faire bouger les choses pour la survie de la profession. « La médecine générale continuera à aller mal en France si nous ne faisons rien » déclare le vice-président de MG France.

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VIDEO. Les médecins s’opposent au projet de loi de Marisol Touraine
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VIDEO. Grève des urgentistes : au cœur de l’hôpital de Bobigny
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L’espérance de vie est passée de 65,3 à 71,5 ans depuis 1990

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La population mondiale a gagné six années d’espérance de vie depuis 1990. Selon une étude appuyée sur les données statistiques de 188 pays et publiée jeudi dans le journal britannique The Lancet, l’espérance de vie moyenne serait ainsi passée de 65,3 ans en 1990 à 71,5 ans en 2013. A l’origine de cette augmentation, les progrès réalisés entre autre dans le traitement de certaines maladies qui permettent de faire baisser les décès liés à des pathologies comme les cancers ou les maladies cardiovasculaires.

Comme souvent, l’évolution de l’espérance de vie est différente entre les hommes et les femmes : si elle a progressé en moyenne de 5,8 ans entre 1990 et 2013 chez les hommes, chez les femmes, on constate une augmentation de 6,6 ans en moyenne, soit presque 1 année de vie en plus que leur homologue masculin.

C’est le recul des décès chez les nouveaux-nés et les enfants par diarrhée ou maladies respiratoires qui permet d’expliquer ce progrès de l’espérance de vie dans les pays pauvres. Un bilan à nuancer puisque ces maladies associées au paludisme continuent à tuer près de 2 millions d’enfants âgés de 1 mois à 5 ans chaque année.

Dans les pays riches, l’augmentation de l’espérance de vie est principalement liée à la baisse des décès par cancers et par maladies cardiovasculaires. Cette tendance à la hausse cache cependant une réalité plus sombre : certaines pathologies qui causent des décès comme les cancers du foie provoqués par les hépatites C, des troubles graves du rythme cardiaque marquent une courbe fortement ascendante, de = 125 % et =100 % respectivement. D’autres maladies sont également très eh hausse comme les maladies liées à la consommation de drogues (+63%), l’insuffisance rénale chronique (+37%) ou encore le diabète (+9%).

On peut se réjouir de l’augmentation de l’espérance de vie dans le monde même s’il reste encore beaucoup à faire : le Dr Christopher Murray, auteur principal de l’étude, rappelle en effet que face aux progrès réalisés dans le traitement des maladies et la prise en charge de blessures, il convient de faire encore mieux. A constater le nombre de décès de jeunes enfants, on ne peut qu’être en accord complet avec ses conclusions.

L'espérance de vie augmente de 6 ans dans le monde

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Manger du chocolat n’améliore pas le moral, c’est prouvé !

Une nouvelle étude de chercheurs de l’université du Minnesota vient de montrer que le fait de se précipiter sur des mets sucrés comme du chocolat, de la malbouffe ou des petits plats préparés par sa maman ne permettraient pas d’avantage d’améliorer le moral que de ne rien manger : selon les scientifiques américains, le moral s’améliorerait tout seul, avec ou sans nourriture.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont dans un premier temps questionné 100 personnes sur leurs nourritures préférées en cas de baisse de moral. Les volontaires à l’étude, répartis sur deux groupes, ont ensuite été invités à visionner 18 minutes déprimantes d’un film et à répondre à un deuxième questionnaire sur leur humeur après le film.

Alors que le premier groupe a ensuite reçu un choix d’aliments anti-déprime, le deuxième groupe a eu le choix entre un aliment apprécié mais sans plus, une barre granola ou pas de nourriture du tout. Ces derniers aliments étaient présentés comme « remerciement pour avoir participé à l’étude. L’évolution du moral a enfin été mesurée à l’aide d’un dernier questionnaire.

Les conclusions sont formelles : les personnes ayant participé à cette expérimentation ont vu une amélioration de leur moral, qu’elles aient mangé ou non. La croyance selon laquelle l’humeur s’améliorerait en mangeant une nourriture appréciée serait donc un « mythe ».

Pas d'effet du chocolat sur le coup de blues

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VIDEO. Un Américain, double amputé, arrive à contrôlée ses bras bioniques par l’esprit

Le Laboratoire de physique appliquée de l’Université Johns Hopkins de Baltimore, dans le Maryland (Etats-Unis) a fait une percée technologique importante en permettant à un Américain du Colorado, amputé des deux bras jusqu’aux épaules de pouvoir contrôler simultanément deux prothèses modulaires à la place des bras.

Les Baugh a perdu ses deux bras dans un accident il y a 40 ans, il arrive aujourd’hui à faire fonctionner les deux prothèses simplement avec la pensée. Il arrive à effectuer des tâches impensables jusque-là comme prendre un gobelet surtout coordonner ses deux « membres » artificiels

La technologie des prothèses a fait des pas de géants au cours de ces dernières années. Les chirurgiens de Johns Hopkins ont essentiellement réveillé les nerfs morts du patient et les ont réaffecter dans la poitrine de Les Baugh, de sorte qu’il puisse contrôler les membres artificiels par ses nerfs. Voici le résultat dans une vidéo postée sur Youtube relevée par le site Mashable

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Reconnaissance du grade master pour les sages-femmes, infirmiers-anesthésistes et orthophonistes

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Un décret paru au Journal officiel ce mercredi vient de donner le feu vert pour que les formations d’infirmiers-anesthésistes, sages-femmes et orthophonistes soient reconnues au grade de master, ceci afin de permettre une harmonisation des niveaux reconnus dans l’espace européen.

Le décret, signé par la secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur, les ministres de l’Éducation nationale et des Affaires sociales permet donc aux sages-gemmes et aux infirmiers-anesthésistes dès l’année universitaire 2014-2015 de voir leur diplôme reconnu au niveau master. Cette reconnaissance interviendra plus tardivement pour les orthophonistes (année universitaire 2017-2018).

Un autre décret, qui sera négocié au printemps, devrait permettre de définir les termes de la revalorisation salariale ainsi que le nouveau statut médical des sages-femmes hospitalières.

La formation des infirmiers anesthésistes reconnues au grade master

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Dépression de l’adolescent : 4 à 8 % de jeunes concernés

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Il y aurait près de 8 % des adolescents entre 12 et 18 ans qui souffriraient de dépression, un chiffre inquiétant qui a poussé la Haute autorité de Santé à publier ce mardi matin, des recommandations aux médecins pour améliorer l’identification de cette pathologie chez les adolescents et permettre ainsi une meilleure prise en charge.

La dépression chez l’adolescent est complexe parce qu’il n’existe pas de symptôme spécifique de cette maladie dans cette période de vie. On peut déceler des difficultés dans l’expression des sentiments, mais la frontière est difficile à établir pour les jeunes car elle s’exprime de façon différente par rapport aux adultes. Pourtant, il ne faut pas la prendre à la légère puisqu’un tiers des adolescents dépressifs feraient une tentative de suicide.

Selon la HAS, quelques symptômes permettent de définir une dépression à cet âge fragile de la vie. Dans les recommandations adressées aux médecins, l’autorité de santé vient ainsi d’expliquer que la dépression chez le jeune se caractérise par l’apparition de 5 symptômes au moins, dont deux principaux : l’irritabilité (humeur dépressive) et la perte d’intérêt (ou de plaisir). Ces signes, doivent durer au moins 15 jours, peuvent être associés au désinvestissement scolaire, aux troubles du sommeil, au ralentissement psychomoteur ou encore aux sensations de malaise.

Lorsque les parents constatent que leur enfant ne va pas bien, il convient de l’emmener chez le médecin généraliste ou le pédiatre, qui rencontre l’adolescent avec les parents avant un entretien en face à face. L’attention et l’écoute apportée sont importante, il faut plutôt privilégier, au moins au cours de la première rencontre, le côté relationnel sans tout de suite donner un médicament.

Il faudra préférer un suivi psychothérapeutique, qui s’il est inefficace après 4 à 8 semaines, pourra être suivi d’une prise en charge médicamenteuse (avec un suivi régulier). L’hospitalisation ne sera envisagée que dans des situations très difficiles comme un cas de refus total de soins chez les adolescents souffrants de dépressions sévères, s’il n y a aucun étayage familial, un isolement social ou encore une situation de précarité affective.

Si les causes de dépression sont multiples, il y a certains facteurs qui sont positifs et empêchent l’entrée dans la dépression comme une bonne estime de soi, la confiance dans ses capacités d’adaptation, l’optimisme, la qualité du soutien familial, la possibilité pour le jeune de se ressourcer auprès dans les relations amicales ou encore la pratique sportive récréative.

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Formation des ostéopathes : une avancée majeure pour la professionnalisation !

osteopathes-de-franceLe décret et l’arrêté du 14 décembre 2014 :une avancée majeure pour la professionnalisation des ostéopathes

Renforcement du niveau de formation, amélioration des pratiques, régulation de la démographie professionnelle… le décret et l’arrêté publiés dimanche par les ministères de la Santé, de l’Enseignement supérieur et de l’Education nationale, et dont l’UFOF a été la cheville ouvrière, représentent un progrès décisif pour les ostéopathes et pour leurs patients.

De la formation à l’encadrement de la pratique, le nouveau décret et arrêté couvrent les principaux champs relatifs à la professionnalisation des ostéopathes et à l’exercice de leur métier. Parmi les principales dispositions, citons notamment :
– le renforcement de la première intention,
– un allongement du cursus de formation à 5 ans post bac (soit 4 860 h de formation),
– 1 500 h de pratique clinique,
– des critères d’agréments des écoles nettement majorés,
– un niveau des enseignants tiré vers le haut (5 ans d’expérience professionnelle requis)
– une limitation de la démographie professionnelle.

Concrètement, l’application du décret et de l’arrêté feront de l’ostéopathie une profession de haut niveau et de première intention, désormais dotée de référentiels métiers, compétences et formation, et de textes opposables.

Pour l’UFOF, artisan et cheville ouvrière du texte, ceux-ci marquent l’aboutissement d’un long processus de 7 ans de travail de conviction et de 18 mois de négociations. L’Union fédérale des ostéopathes de France s’est particulièrement impliquée pour renforcer les critères d’agrément ainsi que les processus de sélection des élèves comme des enseignants, manifestant sa volonté d’inscrire toute la profession dans une dynamique d’amélioration du niveau de qualité et d’exigence.
Très écoutée des décideurs politiques et administratifs, l’UFOF s’est aussi attachée à faciliter les liens entre les ministères, afin de faciliter la mise en œuvre du projet. Avec la signature de ce décret et de cet arrêté, elle confirme sa légitimité à défendre la profession tout entière – étudiants et praticiens – auprès des pouvoirs publics, et sa position d’acteur de référence.

L’Union Fédérale des Ostéopathes de France
Créée en 1987, l’Union Fédérale des Ostéopathes de France font partie des quatre associations officiellement reconnues représentatives par le ministère de la Santé en août 2014. Elle est la principale organisation socioprofessionnelle française d’ostéopathes avec près de 1 200 adhérents. Association très engagée dans les problématiques liées à la redéfinition de la profession d’ostéopathe, c’est elle qui a permis de nombreuses avancées : exonération de la TVA pour les ostéopathes, augmentation des heures de formation (3 520h) dans la loi HPST de 2009…


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VIDEO. La chine est-elle en train de s’éveiller à l’écologie ?

Le texte final adopté à Lima a apaisé les pays émergents, dont la Chine et l’Inde, qui craignaient que les esquisses précédentes n’imposent à leurs économies un fardeau trop lourd.

Alain de Chalvron, journaliste de France 2 à Pékin, note une vraie prise de conscience au sein de la population chinoise. Le plus grand pollueur de la planète serait en train de s’éveiller à l’écologie.

La raison ? Les Chinois étouffent dans leurs villes. « À Pékin, on est à dix ou vingt fois la norme de l’OMS. Et les conséquences sont des maux de gorge, des rhumes ou même des cancers », explique le reporter au micro de France 2. La majorité des villes chinoises sont très polluées. Donc le gouvernement prend des mesures. Ils ont annoncé une loi très sévère sur l’environnement pour l’an prochain. Sur le plan international, on observe plus de souplesse sur ces sujets.

Evolution notable, le mois dernier la Chine a signé un accord avec les Etats-Unis et s’engage à ne plus augmenter ses émissions de CO2 après 2030. Cela paraît léger mais cet accord représente beaucoup. En vertu de l’accord, les engagements des différents pays en matière de lutte contre le réchauffement climatique seront compilés dans un rapport au plus tard le 1er novembre 2015, afin d’évaluer leurs effets combinés pour freiner la hausse des températures.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Ebola : inquiétude à la Réunion
VIDEO. Communiquer avec les signes
VIDEO. Un cas suspect d’Ebola à la Réunion
Mystère aux urgences de l’hôpital : à quel organe se fier ?
VIDEO. Ebola : un premier cas suspect à la Réunion


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Phtalates : la pollution incriminée dans la baisse du QI

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Les phtalates sont dangereux pour la santé, on le savait déjà ! Une nouvelle étude réalisée par la faculté de santé publique de l’Université de Columbia à New-York vient d’ajouter un nouvel effet néfaste à la liste : ce polluant aurait un impact négatif sur le QI d’enfants de 7 ans qui y ont été exposés in-utéro.

C’est la première fois qu’une étude permet d’établir un lien direct entre une exposition prénatale à des phtalates et le QI. Selon les conclusions de travaux récents, il existerait un écart de 6 points pour les enfants de 7 ans qui bébés ont été les moins exposés à ces substances et ceux qui ont été le plus exposé.

Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont réalisé pendant le 3ème trimestre de la grossesse des tests auprès de 328 femmes d’origine modeste. La concentration urinaire du DnBP, du DiBP, du di-2-éthylhéxyle et du diéthyle, 4 phtalates très présents dans de nombreux produits de consommation courante comme le vinyle, les rouges à lèvres ou encore les savons a été mesurée. 7 années après, les enfants de cette étude ont passé un test de QI (quotient intellectuel).

Les résultats sont sans appels : il existe une association entre la forte exposition aux phtalates et une baisse significative de ce quotient : les mères le plus exposées aux DnBP et au DiBP dont les concentrations urinaires étaient les plus élevées avaient en effet des enfants dont le QI était de 6,6 et 7,6 points inférieur à la moyenne. Fait inquiétant, les niveaux urinaires moyens de phtalates chez les 328 volontaires de l’étude n’étaient pas supérieurs aux niveaux moyens retrouvés au niveau national, ce qui laisse supposer que de nombreuses femmes sont exposées aux phtalates quotidiennement.

Même si les phtalates sont interdits aux États-Unis dans les produits destinés aux enfants, les auteurs soulignent qu’il n’existe pas de mise en garde particulière faite aux femmes et que ces polluants sont rarement inscrits sur la liste des éléments constitutifs de la composition des produits.

En France, il en va de même : les phtalates sont interdits depuis des années dans les produits pour les enfants.

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