Dépression de l’adolescent : 4 à 8 % de jeunes concernés
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Il y aurait près de 8 % des adolescents entre 12 et 18 ans qui souffriraient de dépression, un chiffre inquiétant qui a poussé la Haute autorité de Santé à publier ce mardi matin, des recommandations aux médecins pour améliorer l’identification de cette pathologie chez les adolescents et permettre ainsi une meilleure prise en charge.

La dépression chez l’adolescent est complexe parce qu’il n’existe pas de symptôme spécifique de cette maladie dans cette période de vie. On peut déceler des difficultés dans l’expression des sentiments, mais la frontière est difficile à établir pour les jeunes car elle s’exprime de façon différente par rapport aux adultes. Pourtant, il ne faut pas la prendre à la légère puisqu’un tiers des adolescents dépressifs feraient une tentative de suicide.

Selon la HAS, quelques symptômes permettent de définir une dépression à cet âge fragile de la vie. Dans les recommandations adressées aux médecins, l’autorité de santé vient ainsi d’expliquer que la dépression chez le jeune se caractérise par l’apparition de 5 symptômes au moins, dont deux principaux : l’irritabilité (humeur dépressive) et la perte d’intérêt (ou de plaisir). Ces signes, doivent durer au moins 15 jours, peuvent être associés au désinvestissement scolaire, aux troubles du sommeil, au ralentissement psychomoteur ou encore aux sensations de malaise.

Lorsque les parents constatent que leur enfant ne va pas bien, il convient de l’emmener chez le médecin généraliste ou le pédiatre, qui rencontre l’adolescent avec les parents avant un entretien en face à face. L’attention et l’écoute apportée sont importante, il faut plutôt privilégier, au moins au cours de la première rencontre, le côté relationnel sans tout de suite donner un médicament.

Il faudra préférer un suivi psychothérapeutique, qui s’il est inefficace après 4 à 8 semaines, pourra être suivi d’une prise en charge médicamenteuse (avec un suivi régulier). L’hospitalisation ne sera envisagée que dans des situations très difficiles comme un cas de refus total de soins chez les adolescents souffrants de dépressions sévères, s’il n y a aucun étayage familial, un isolement social ou encore une situation de précarité affective.

Si les causes de dépression sont multiples, il y a certains facteurs qui sont positifs et empêchent l’entrée dans la dépression comme une bonne estime de soi, la confiance dans ses capacités d’adaptation, l’optimisme, la qualité du soutien familial, la possibilité pour le jeune de se ressourcer auprès dans les relations amicales ou encore la pratique sportive récréative.

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