Archives de catégorie : ACTUALITES

Secret médical : une législation bien précise

Un médecin peut-il dévoiler des éléments sur la vie privée de son patient dans des cas de force majeure ? C’est la question que soulève la révélation des tendances suicidaires d’

Andreas Lubitz dans son dossier médical, qui pourrait expliquer sa décision de provoquer le crash d’un A320 dans les Alpes françaises le 24 mars.

En France la loi est claire : « Dès l’instant que vous entrez dans le cabinet d’un médecin, le secret est général et absolu, le médecin ne peut rien révéler de la consultation », rappelle Raphaële Schapira sur le plateau de France 2.

Il existe pourtant des cas particuliers qui justifient de passer outre cette règle : « Lorsqu’il y a des sévices sur des enfants ou des personnes vulnérables, ou lorsqu’un parent connu comme être dangereux détient une arme ou dit vouloir s’en procurer une », précise la journaliste.

Dans le cas d’Andreas Lubitz, la législation française n’aurait pas permis de connaître ses antécédents médicaux.

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Changement d’heure, la dernière année ?

Comme dans toute l’Europe, nous avons avancé nos montres d’une heure hier soir. Mais aujourd’hui, le passage à l’heure d’été est au coeur des débats. La ministre de l’Écologie, Ségolène a commandé un rapport sur l’efficacité de cette mesure adopté en 1976. À l’époque, en plein choc pétrolier, l’état français souhaitait faire des économies d’énergie
Aujourd’hui, le gain de ce changement d’heure porte principalement sur l’éclairage, mais avec l’arrivée des ampoules à faible consommation, il s’est considérablement réduit. En outre, son impact est jugé marginal par certains experts. « L’impact du changement d’heure est faible, globalement c’est moins d’un millième de l’ensemble de notre consommation d’énergie. Aujourd’hui,c’est beaucoup moins que ce que l’on peut faire par exemple en éteignant des appareils qui ne servent à rien » explique Yves Marignac, expert de l’énergie au micro de France 2.

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Dormir plus favoriserait le désir sexuel chez la femme

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Une étude américaine vient de montrer que le manque de sommeil diminuerait le désir sexuel mais aussi l’excitation chez les femmes. Cette recherche, menée auprès de 171 femmes, montre que chaque heure de sommeil supplémentaire augmenterait de 14 % la probabilité de rapports avec un partenaire au lendemain… à condition de rester dans une certaine fourchette. Trop de sommeil aurait tendance, en effet à atténuer la sensibilité génitale le jour suivant.

Jusqu’à présent, peu d’études se sont intéressées à l’influence du sommeil sur le désir sexuel et l’excitation. Le Docteur David Kalmbach et ses collègues ont donc décidé d’explorer l’impact du sommeil sur le désir sexuel de 171 femmes recrutées sur le campus d’une université américaine et suivies sur une période de 14 jours. Les volontaires, qui ne prenaient pas de médicaments antidépresseurs, ont été invitées à répondre à certaines questions sur l’excitation issue des seules pensées sexuelles en l’absence de stimulation génitale (les excitations subjectives) mais également sur leur réponse sexuelle individuelle au niveau de l’excitation génitale génitale et du fonctionnement orgasmique. Elles ont enfin été interrogées sur ce qui les a motivé à s’engager dans une activité sexuelle.

Publiés dans le Journal of Sexual Medicine, les résultats montrent que les femmes ayant dormi plus pendant une nuit donnée ont rapporté avoir eu un désir sexuel plus élevé le lendemain (augmentation de 14 % à chaque heure supplémentaire). A contrario, un sommeil trop important semble plutôt atténuer la sensibilité génitale (même si celles qui ont dormi plus ont en moyenne rapporté une meilleure sensibilité en moyenne).

De nouvelles études seront nécessaires pour évaluer le rapport entre troubles du sommeil et dysfonctionnement sexuel.

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Le sommeil : gage d’une bonne santé

Pour vivre en bonne santé, il est fondamental de bien dormir. La 15e journée du sommeil qui a eu lieu le 27 mars a été l’occasion de le rappeler une nouvelle fois. La plupart des insomniaques ont en fait perdu l’habitude de dormir. Il leur faut donc réapprendre à dormir dans des centres spécialisés, souvent très prisés, comme celui de l’Hôtel Dieu à Paris. Les patients participent à un atelier sophrologie pour apprendre à lâcher prise. « C’est souvent lié au trop plein de stress accumulé, on apprend les techniques pour évacuer les tensions », explique Caroline Rome, sophrologue.

Thomas a été confronté à l’insomnie pendant de nombreuses années. Il ne dormait que quelques heures par nuit. « Je devenais irritable, associable, j’avais des problèmes de relation avec les autres. Je ne tenais pas, je me faisais licencier au bout de quelques mois », se souvient-il. Un entrepreneur a eu l’idée de lancer un service de coaching en ligne pour aider ceux qui ont des difficultés à dormir. Un Français sur trois dit souffrir d’insomnie.

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Ebola : MSF pointe la lenteur de la réponse de l’OMS face à l’épidémie

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Ebola, c’est au moins 24 000 personnes infectées, et 10 000 personnes décédées depuis la notification officielle par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) il y a un an. Un bilan qui aurait pu être moins lourd selon Médecins sans frontières qui accuse l’OMS de n’avoir agit que tardivement, ne décrétant un état d’urgence de santé publique mondiale qu’en août 2014, alors que des milliers de personnes étaient déjà mortes.

« Poussés au-delà de nos limites » tel est le titre du rapport publié ce lundi par Médecins Sans Frontières (MSF). Dans ce document qui fait près de 20 pages, MSF fait une analyse critique de la réponse apportée depuis un an à l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Et ses conclusions sont loin d’être positive : selon cette organisation, en effet, l’OMS n’aurait pas agit assez rapidement, et seulement lorsqu’ Ebola est devenue une menace pour la sécurité internationale.

Dans ce rapport, l’organisation médicale internationale retrace la chronologie de son intervention depuis mars 2014 mais également tous les obstacles qui l’ont empêcher d’agir efficacement sur le terrain. Le manque de réponse à ses nombreux appels à l’aide des organisations internationales et des autorités locales a été l’un de ces freins, mais pas seulement…

MSF elle-même fait le bilan de ses propres interventions au Liberia, en Guinée ou encore en Sierra Leone. Sur le terrain, malgré les moyens colossaux déployés par l’ONG, le constat sur le terrain était alarmant. Un camp, celui d’Elwa 3 de Monrovia par exemple avait été fermé pratiquement toute la journée, ne laissant rentrer que les patients venus remplacer les morts pendant la nuit… des choix très difficiles pour les équipes.

Le peu de moyen en traitement pour lutter (soins palliatifs de base), et le peu de personnel face aux nombres de malades infectés dont beaucoup mourraient (1 sur deux) était également très difficile à vivre pour le personnel sur place. Et pour cause : dans les pays les plus touchés, l’aide a mis du temps à arriver, laissant les 1.300 expatriés et 4.000 employés locaux de MSF gérer la crise.

Au plus fort de l’épidémie, alors qu’Ebola gagnait du terrain et s’étendait sur plusieurs zones géographique, le personnel a été poussé « au delà de ses limites ». Ce sont les soignants locaux qui ont alors payé le plus lourd tribu, puisque contraitement aux occidentaux qui étaient renvoyés dans leur pays en cas de contamination. Chez MSF, ce sont ainsi 28 membres qui ont été contaminés, et 14 sont décédés.

L’OMS a réagit aux critiques de MSF, reconnaissant n’avoir pas eu une réponse suffisante mais s’être mobilisée dès le début à tous les niveaux.

Ebola : MSF critique la gestion de l'épidémie par l'OMS

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Top Actus Santé

Un sommeil de qualité pour une meilleure libido ?

Crédits photo : © Fotolia

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Une solution pour booster votre libido ? Dormez mieux et plus longtemps ! Voilà la conclusion d’une étude américaine menée durant 14 jours sur 171 femmes.

Elle révèle que la qualité et la durée du sommeil peuvent influer sur le désir féminin du lendemain.

«Dans le domaine de la recherche, peu d’attention a été portée sur l’influence du sommeil sur le désir sexuel et l’excitation. Mais ces résultats indiquent qu’un manque de sommeil peut diminuer le désir sexuel et l’excitation chez les femmes» a déclaré le Docteur David Kalmbach, principal auteur de l’étude.

Les chercheurs ont ainsi constaté que, pendant une nuit donnée, les femmes ayant dormi un peu plus avaient un désir sexuel plus élevé le lendemain. Pour chaque heure de sommeil supplémentaire, la probabilité d’avoir des rapports intimes le lendemain serait supérieure de 14%.

Les scientifiques ont toutefois préciser que trop de sommeil pouvait aussi atténuer la sensibilité génitale au lendemain.


News Santé

Don d’organes: «Il ne faut pas prendre par surprise les gens dans le deuil»

INTERVIEW – Le député PS Jean-Louis Touraine a déposé un amendement destié à renforcé le consentement présumé au don d’organes…

Quelque 19.000 personnes sont à ce jour en attente d’une greffe en France. Une liste qui s’allonge chaque jour alors que la pénurie d’organes s’aggrave. Pour y faire face, le député PS et médecin de formation Jean-Louis Touraine a déposé, avec sa consœur Michèle Delaunay, un amendement au projet de loi santé  pour renforcer le consentement présumé au don d’organes. Il répond répond aux questions de 20 Minutes.

Pourquoi la législation actuelle en matière de dons d’organes doit-elle être revue ?

En France, chacun décide pour soi-même s’il veut ou non que ses organes soient prélevés après sa mort à des fins de transplantation. Mais si aucune opinion n’est exprimée, le principe du consentement présumé prévaut, conformément à la loi Cavaillet de 1976, qui fait de chacun un donneur potentiel. Depuis 1994, un nouveau dispositif a été introduit pour recueillir auprès des proches l’opinion du défunt sur le don d’organes.

En pratique, on voit souvent les familles endeuillées se diviser parce qu’elles ignorent ce que pensait le défunt ou parfois parce que chacun projette ses propres peurs et opinions. Submergés par l’émotion, certains refusent les prélèvements, par réflexe, et reviennent deux ou trois jours après nous dire qu’ils regrettent leur choix, lorsque c’est trop tard. D’autres nous disent que ce serait plus simple si cette décision ne reposait pas sur eux. Il ne faut pas prendre par surprise les gens dans le deuil et leur demander, «alors c’est oui ou non?» Le dispositif actuel ne fonctionne pas.

Que va changer cet amendement?

Ce texte insiste sur la responsabilité individuelle d’exprimer de son vivant ses volontés en matière de don d’organes, qu’on y soit favorable ou non. Il va permettre d’assurer à chacun ce droit au respect de ce qu’il (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

Loi santé: Ce que va changer l’amendement sur le don d’organes
Vaccination: Un «inquiétant» recul en France
Liberia: Après Ebola, la menace de la rougeole
Comment réagissez-vous à la pénurie de vaccins?
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L’homéopathie inefficace selon plusieurs études

L’homéopathie serait inefficace pour nos petits maux du quotidien, selon l’agence nationale de santé australienne qui a compilé les résultats de pas moins de 225 études sur l’homéopathie.

En effet, l’agence nationale de santé australienne (National Health and Medical Research Council) rapporte qu’il n’y a « aucune preuve fiable » d’une quelconque efficacité de l’homéopathie.

Crédits : Céline S./Santenews.eu

Crédits : Céline S./Santenews.eu

Et elle va plus loin en mettant en garde les personnes qui préfèrent utiliser l’homéopathie que de consulter un médecin et de recevoir rapidement un traitement efficace.

« Les personnes qui choisissent l’homéopathie peuvent mettre leur santé en danger si elles rejettent ou retardent les traitements qui ont prouvé leur sécurité et leur efficacité. » affirme la NHMRC.

« Il va y avoir plusieurs personnes qui vont affirmer que ce rapport est le fruit d’une conspiration » a déclaré le professeur Paul Glasziou, qui a supervisé cette étude. « Mais nous espérons qu’il il y aura une quantité importante de personnes raisonnables qui réexamineront l’utilisation de ces substances. »

L’agence nationale de santé australienne affirme également que les médecins qui décident de recevoir une formation en homéopathie « perdent leur temps et leur argent ». Elle espère que le résultat de leur étude les dissuadera de le faire.

A noter que selon un sondage réalisé par Ipsos pour les laboratoires Boiron, plus de 56% des français affirment avoir recours à l’homéopathie pour leurs petits maux du quotidien.


News Santé

Et si les mannequins anorexiques étaient privées de podium?

regime-balanceHier, lundi 16 mars 2015, Marisol Touraine s’est exprimée sur BFM TV à propos des amendements qui vont être déposées dans le cadre du projet de loi Santé. Ils visent à lutter contre certaines images de maigreur trop souvent véhiculées par le milieu de la mode. Des amendements dont le but ultime est d’interdire purement et simplement le recours aux mannequins dénutris et l’apologie de l’anorexie.

C’est notamment le cas de celui du député PS de l’Isère Olivier Véran. S’il est adopté, les agences de mannequinat se verront interdire le recours à des mannequins s’ils sont diagnostiqués en état de dénutrition.

Même si elle a avoué ne pas avoir encore examiné ces textes dans le détail,  la ministre de la santé a déclaré «Je vais les soutenir (…) Je trouve que quand on est mannequin, on doit s’alimenter et prendre soin de sa santé. C’est un message important en direction des jeunes femmes, des jeunes filles qui voient en ces mannequins des modèles esthétiques».

Sur le même sujet : Anorexie / boulimie : une protéine bactérienne est mise en cause

Les TCA (troubles du comportement alimentaire) tels que l’anorexie mentale, la boulimie, l’hyperphagie touchent environ 5% à 10% de la population générale sans que l’on connaisse les mécanismes biologiques en cause. Des chercheurs de l’Unité Inserm 1073 « Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau » (Inserm/Université de Rouen) ont récemment révélé l’implication d’une protéine produite par certaines bactéries intestinales qui serait à l’origine de ces troubles. Les anticorps produits par l’organisme contre cette protéine réagissent aussi avec la principale hormone de la satiété en raison d’analogies de structures. Selon les chercheurs, ce mécanisme qui induit des variations de la prise alimentaire pourrait à terme être corrigé. Ces résultats sont publiés dans la revue Translational Psychiatry.

L’anorexie mentale, la boulimie et l’hyperphagie sont des troubles du comportement alimentaire (TCA). Si l’on ajoute les formes moins bien définies ou atypiques, les TCA concernent 15-20% de la population, en particulier chez l’adolescent et l’adulte jeune. Malgré différentes études psychiatriques, génétiques ou neurobiologiques, le mécanisme moléculaire à l’origine de ces troubles reste mystérieux. La caractéristique commune aux différentes formes de TCA est la dérégulation de la prise alimentaire, diminuée ou augmentée selon les cas.

L’équipe de Sergueï Fetissov au sein de l’unité mixte de recherche 1073 « Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau » (Inserm/Université de Rouen) dirigée par Pierre Déchelotte, étudie les liens entre l’intestin et le cerveau qui pourraient expliquer ce dérèglement.

Le sosie de l’hormone de la satiété

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont identifié une protéine qui s’avère être le sosie de l’hormone de la satiété (mélanotropine). Cette protéine (ClpB) est fabriquée par certaines bactéries telles qu’Escherichia coli présentes naturellement dans la flore intestinale. En présence de la protéine, des anticorps sont produits par l’organisme et dirigés contre celle-ci. Ils vont aussi se lier à l’hormone de la satiété du fait de son homologie de structure et donc modifier l’effet satiétogène de l’hormone. La sensation de satiété est atteinte (anorexie) ou n’est plus atteinte (boulimie – hyperphagie). Par ailleurs, la protéine bactérienne apparait elle-même avoir des propriétés anorexigènes.

Des variations de la prise alimentaire en présence de la protéine bactérienne

Pour aboutir à ces résultats, les chercheurs ont modifié la composition de la flore intestinale de souris pour étudier leur réponse immunologique et comportementale. La prise alimentaire et le taux d’anticorps contre la melanotropine du 1er groupe de souris, ayant reçu des bactéries E.coli mutées (pas de production de ClpB), n’ont pas changé. Au contraire, le taux d’anticorps et la prise alimentaire varient pour le 2ème groupe d’animaux ayant reçu des E. coli produisant des protéines ClpB.

L’implication probable de cette protéine bactérienne dans les troubles du comportement alimentaire chez l’homme a été établie grâce à l’analyse des données de 60 patients.

L’échelle standardisée « Eating disorders inventory-2 » a permis le diagnostic des patients et l’évaluation de la sévérité de leurs troubles à partir d’un questionnaire sur leurs comportements et leurs émotions (envie de maigrir, boulimie, peur de la maturité…). Les taux plasmatiques d’anticorps dirigés contre ClpB et la mélanotropine sont plus élevés chez ces patients. De plus, leur réponse immunologique va déterminer le développement des troubles alimentaires vers l’anorexie ou la boulimie.

Ces données valident ainsi l’implication de la protéine bactérienne dans la régulation de l’appétit et ouvre de nouvelles perspectives de diagnostic et de traitement spécifique des troubles du comportement alimentaire.

Corriger l’action du sosie de l’hormone de la satiété

« Nous travaillons actuellement au développement d’un test sanguin basé sur la détection de la protéine bactérienne ClpB. Si nous y arrivons, il permettrait la mise en place de thérapies spécifiques et individualisées des troubles du comportement alimentaire » soulignent Pierre Déchelotte et Sergueï Fetissov, auteurs de cette étude.

En parallèle, les chercheurs étudient chez la souris comment corriger l’action de la protéine bactérienne pour empêcher la dérégulation de la prise alimentaire qu’elle engendre. « D’après nos premières observations, il serait en effet possible de neutraliser cette protéine bactérienne par des anticorps spécifiques sans affecter l’hormone de la satiété » concluent-ils.

Cette étude a été réalisée en collaboration avec d’autres équipes et plateformes de l’Institut de Recherche et de l’Innovation de Normandie (IRIB) à Rouen et avec l’Université de Tartu (Estonie). Elle étude prolonge d’autres travaux de l’équipe de recherche publiés en 2013 qui révélaient des mécanismes moléculaires d’augmentation de l’appétit par des immunoglobulines protégeant l’hormone de la faim (ghréline) au cours de l’obésité.

Ces travaux ont fait l’objet de deux demandes de brevets déposés par Inserm Transfert.

Communiqué Salle de presse de l’Inserm – Anorexie / boulimie : une protéine bactérienne mise en cause


News Santé

La santé menacée par la pollution

La santé, première conséquence du

nuage de pollution qui touche une large moitié nord de la France. Les piétons en ressentent les effets. Le mélange est terrifiant : de l’ozone, des particules fines, de l’oxyde d’azote et du monoxyde de carbone. « Ça ressemble beaucoup à de l’allergie, nez bouché, mal au crâne, ça fait quelque jours que c’est comme ça« , détaille un piéton à Paris, au micro de France 3. Ce sont les bronches qui sont les plus sensibles aux particules fines.

« On va avoir une augmentation des décès et des hospitalisations pour maladies cardiovasculaires, que ce soit des maladies coronariennes ou des accidents vasculaires cérébraux« , explique le professeur Gilles Dixsaut, spécialiste des maladies respiratoires.
Il est déconseillé de sortir et de s’exposer, mais peu de personnes suivent cette recommandation.

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Les abords de l’autoroute A1, une décharge à ciel ouvert
Que penser de la mode du jeûne ?
VIDEO. Regardez en avant-première le documentaire « Homo ou hétéro, est-ce un choix ? »
VIDEO. « 13h15 le dimanche » : Les petits patients de l’hôpital Robert-Debré
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