Archives de catégorie : ACTUALITES

Schizophrénie : la psychothérapie aide à la gestion des symptômes et à la réduction des médicaments

Pour le traitement de la schizophrénie, la psychothérapie cognitivo-comportementale et le soutien aux familles, avec des doses réduites de médicaments antipsychotiques (neuroleptiques), donnent de meilleurs résultats que le traitement habituel qui se limite à de fortes doses de médicaments, selon une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry (AJP).

L’étude, menée par le psychiatre John M. Kane de la North Shore University Hospital et ses collègues, a été financée par le National Institute of Mental Health américain.

34 cliniques dans 21 États étaient assignées au hasard à offrir ce programme ou les soins habituels à un total de 440 participants. Ces derniers étaient âgés en moyenne de 23 ans, étaient atteints de schizophrénie ou d’autres troubles psychotiques et avaient reçu des médicaments antipsychotiques pendant moins de 6 mois. Ils ont été suivis pendant 2 ans.

L’efficacité des traitements était évaluée avec l’Échelle de qualité de vie de Heinrichs-Carpenter qui mesure le sentiment d’avoir une raison d’être, la motivation, les interactions émotionnelles et sociales, le fonctionnement lié au rôle et l’engagement dans des activités régulières. Les évaluations étaient réalisées, au moyen de la vidéo bidirectionnelle, par des évaluateurs qui ne savaient pas quels participants bénéficiaient du programme.

Les participants bénéficiant du programme recevaient de l’aide par rapport à l’école ou au travail tel qu’une assistance pour décider quelles classes ou opportunités étaient appropriées. Les membres de leur famille recevaient de l’information pour les aider à comprendre la maladie. Et, une psychothérapie individuelle aidait les participants à apprendre à construire des relations sociales, à réduire leur utilisation de substances d’abus et à gérer leurs symptômes, qui incluaient des problèmes d’humeur ainsi que des hallucinations et des délires.

Les 223 bénéficiaires du programme ont adhéré plus longtemps à leur traitement, ont connu une plus grande amélioration de la qualité de vie et de leur psychopathologie ainsi qu’une plus grande implication dans le travail et l’école que ceux ayant reçu les soins habituels.

En raison des effets secondaires graves (prise de poids, tremblements invalidants…) des médicaments antipsychotiques (neuroleptiques), près de 3/4 des schizophrènes cessent de les prendre, ont montré des études.

Psychomédia avec sources : NIMH, New York Times, AJP.
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Sclérose en plaques : le rôle du système immunitaire se précise

Selon les connaissances actuelles, la sclérose en plaques (SEP) est attribuable à certaines cellules immunitaires, les lymphocytes T, un type de globules blancs. « Ces cellules s’attaquent par erreur à la myéline, la gaine protectrice des fibres nerveuses du système nerveux central, l’exposant ainsi à une dégénérescence. »

« Selon de nouvelles études, les lymphocytes B, un autre type de globules blancs auparavant négligés en ce qui a trait à la SEP, contribuent fortement à la maladie. De récents essais cliniques ont révélé qu’un traitement de déplétion de lymphocytes B (TDLB) chez des personnes atteintes de SEP rémittente diminue considérablement un regain de l’activité de la maladie. »

« Mais il reste à élucider comment les lymphocytes B contribuent à la maladie et aux mécanismes moléculaires associés aux effets bénéfiques du TDLB. »

Le Dr Amit Bar-Or, et ses collègues de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal, de l’Université McGill et du CUSM, ont découvert l’existence de différents types de lymphocytes B humains : certains favorisent l’inflammation, d’autres la freinent.

L’étude a mis en cause un sous-ensemble de lymphocytes B, produisant du GM-CSF, qui contribuent aux réactions pro-inflammatoires des cellules immunitaires dans la SEP, a expliqué le chercheur.

« En comparant des échantillons provenant de patients atteints de SEP et de personnes en santé, les chercheurs ont constaté que les lymphocytes B produisant du GM-CSF sont plus fréquents et plus sujets à l’activation chez les personnes atteintes de SP. »

« Ce sous-ensemble de lymphocytes B pouvait activer des réactions pro-inflammatoires des cellules myéloïdes du système immunitaire. Après avoir confirmé ces résultats chez les patients, les chercheurs ont observé que le traitement de déplétion de lymphocytes B (TDLB) diminuait les réactions pro-inflammatoires des cellules myéloïdes. Il semble donc que le TDLB aide en partie à diminuer le nombre de lymphocytes B produisant du GM-CSF et à limiter la contribution des cellules myéloïdes et de lymphocytes T à un regain de l’activité de la maladie. »

« L’importance de la présente étude est de révéler le rôle des lymphocytes B dans les réactions immunitaires anormales associées à la SEP et d’ainsi renforcer le recours à la déplétion de ce type de globules blancs. Par ailleurs, une meilleure identification du sous-ensemble particulier de lymphocytes B responsables d’un regain d’activité de la maladie nous permettra de cibler de façon plus sélective les « mauvais » lymphocytes B et de laisser intacts les « bons » lymphocytes B. Étant donné le rôle clé de ces cellules du système immunitaire, l’intérêt de traitements plus sélectifs est de diminuer le risque d’affaiblir le système immunitaire de patients à long terme. »

Psychomédia avec source : Université McGill.
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Allaitement maternel : moins de 40% des bébés de 6 mois nourris au sein

Photo : ©stock.xchng

Le lait maternel est le premier aliment naturel pour les nourrissons. Il fournit au nouveau-né toutes les calories et les nutriments dont il a besoin pendant les premiers mois de la vie et continue de couvrir la moitié ou plus des besoins nutritionnels pendant le second semestre de vie, et jusqu’à un tiers de ces besoins pendant la deuxième année.

L’allaitement maternel optimal allié à une alimentation d’appoint aide également à prévenir la malnutrition et peut sauver près d’un million de vies d’enfants.

Il contient aussi des anticorps qui aident à le protéger contre les maladies courantes de l’enfance.

Oui mais même si l’allaitement maternel est l’un des moyens les plus efficaces de préserver la santé et d’assurer la survie de l’enfant, moins de 40% des nourrissons de moins de six mois sont allaités exclusivement au sein.

C’est pourquoi l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) veut continuer de promouvoir activement l’allaitement maternel, considéré comme la meilleure alimentation pour les nourrissons et les jeunes enfants.

« Si les mères étaient encouragées à allaiter et soutenues par leurs familles et les services médicaux, de nombreuses vies pourraient être sauvées » a plusieurs rappelé  l’organisation dans un communiqué.

Rappelons que l’OMS recommande l’allaitement au sein exclusif du nourrisson jusqu’à l’âge de six mois et réitère cette année encore son appel aux personnels de santé afin qu’ils mettent en œuvre des mesures pour aider les mères à réussir à allaiter leur enfant et améliorer ainsi la santé et les chances de survie de l’enfant. Ensuite elle recommande d’introduire d’autres aliments, en plus du lait maternel, à partir de l’âge de six mois (180 jours).

Ces aliments seront donnés deux à trois fois par jour entre 6 et 8 mois, puis systématiquement trois à quatre fois fois par jour entre 9 et 11 mois. Entre 12 et 24 mois, on donne aux enfants trois à quatre repas et deux encas nutritifs à la demande entre les repas. L’apport nutritif doit être suffisant, ce qui veut dire comporter suffisamment de calories, de protéines et de nutriments pour couvrir les besoins nutritionnels d’un enfant qui grandit.

Les aliments doivent être préparés et donnés dans de bonnes conditions d’hygiène pour réduire le plus possible les risques de contamination. Pour nourrir un enfant, il faut s’impliquer activement et le stimuler afin de l’encourager à manger.


News Santé

Bébés nés en été, adultes en meilleure santé ?

© sonya etchison - Fotolia.com

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Les bébés nés en été seraient en meilleure santé que les autres une fois adultes. Telles sont les conclusions d’une étude britannique menée par des chercheurs de l’Université de Cambridge.

Avant cela, ils ont analysé les données de 450 000 personnes nées en Grande-Bretagne ! Première constatation : les enfants nés en juin, juillet ou août sont généralement plus grands que les autres une fois adultes.

Mais cette étude a aussi permis de démontrer que les filles nées en été démarrent plus tardivement leur puberté. Or, on sait déjà qu’une puberté précoce peut engendrer des problèmes de santé importants pour les femmes.

Les auteurs de l’étude ont également tenu à souligner que les mères accouchant en été avaient un apport en vitamines D plus important, une différence notable puisqu’elle aurait une influence directe sur la santé future de l’enfant à naître.

Les couples qui envisagent de procréer entreront donc dans quelques semaines dans la bonne période…


News Santé

Top 10 des peurs des Américains en 2015

Des chercheurs en sociologie et en science politique de l’Université Chapman (1) ont interrogé plus de 1500 personnes, choisies au hasard à travers les États-Unis pour être statistiquement représentatives de la population, sur 88 peurs dans plusieurs domaines : crime (viol, vol…), rejet romantique, réchauffement climatique, surpopulation, pollution, drones, contrôle des armes, immigration, discrimination, catastrophes causées par l’homme (guerre biologique, terrorisme, attaques nucléaires…), catastrophes naturelles, espaces restreints, parler en public, vaccins, mort, maladie, manque d’argent, chômage, intelligence artificielle, robots, cyberterrorisme…

Parmi toutes ces peurs potentielles, celles pour lesquelles le plus de répondants ont indiqué avoir peur (3) ou très peur (4) étaient :

  1. Corruption des représentants gouvernementaux : 58,0 %
  2. Cyberterrorisme : 44,8 %
  3. Collecte d’informations personnelles par les entreprises : 44,6 %
  4. Attaques terroristes : 44,4 %
  5. Collecte d’informations personnelles par le gouvernement : 41,4 %
  6. Guerre biologique : 40,9 %
  7. Vol d’identité : 39,6 %
  8. Effondrement économique : 39,2 %
  9. Manque d’argent dans l’avenir : 37,4 %
  10. Fraude de carte de crédit : 36,9 %

L’enquête incluait aussi des items sur les croyances paranormales qui peuvent être à l’origine de peurs.

  • la croyance la plus courante (41,4 % des répondants) est que les lieux peuvent être hantés par des esprits ;
  • plus du quart (26,5 %) croient que les vivants et les morts peuvent communiquer ensemble ;
  • et près d’un cinquième (20,9 %) croient que les rêves peuvent prédire l’avenir ;
  • une personne sur 7 (13,9 %) croit que les astrologues, diseurs de bonne aventure et médiums peuvent prévoir l’avenir ;
  • la moitié (49.7 %) n’avait pas de croyances paranormales.

(1) Christopher Bader, Edward Day et Ann Gordon.

Psychomédia avec source : Chapman University.
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C’est la Journée mondiale du droit à l’avortement

Une journée pour rappeler le droit des femmes

A l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, la ministre de la Santé a réaffirmé le droit des femmes à faire leur propre choix en matière d’interruption volontaire de grossesse (IVG). A cette occasion, un numéro national a été mis en place pour tous renseignements sur l’avortement.

L’IVG, un nouveau numéro d’informations

A l’occasion de la Journée mondiale du droit à l’avortement, Marisol Touraine a annoncé la mise en place d’un numéro international spécial pour informer les femmes sur l’IVG.

40 Ans après la loi Veil, pour le droit à l’avortement des femmes, il n’est toujours pas évident de faire valoir ce droit aujourd’hui. 220 000 femmes sont concernées chaque année. En 2015, des discours d’un autre temps refont surface (contre l’avortement) et plus d’une centaine de centres pratiquant les IVG auraient fermé en 10 ans.

A cette occasion, la ministre de la santé a donc lancé la campagne « Mon corps, mon choix, mon droit » qui rappelle leur droit fondamental aux femmes de décider librement de ce qu’elles font de leur corps.

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Loi ANI : les entreprises doivent être informées

Généralisation de la complémentaire santé : 3 mois pour éduquer les entreprises

Alors que la généralisation de la complémentaire santé arrive à grand pas (date butoir : 1er janvier 2016), certains pensent bon d’être pédagogues avec les entreprises, qui se retrouvent directement concernées par la souscription d’une mutuelle santé collective pour leurs salariés.

Mutuelle d’entreprise : il faut convaincre les entreprises

La Chambre de commerce et d’industrie d’Alençon et Harmonie Mutuelle ont organisé le 8 octobre dernier une conférence dont la thématique abordait la généralisation de la complémentaire santé. Une conférence qui s’adressait notamment aux entreprises afin de leur expliquer comment transformer une contrainte -puisque la loi ANI oblige les entreprises à couvrir leurs salariés –  en opportunité. Autrement dit, l’objectif était de faire découvrir aux entreprises les avantages de la généralisation de la complémentaire santé.

Et quels sont les avantages à souscrire une bonne mutuelle santé pour tous ses salariés ? Selon Harmonie Mutuelle, l’avantage principal réside dans le fait que la santé des salariés a un impact direct sur la performance de l’entreprise. L’occasion pour les dirigeants de procéder à des actions de prévention adaptée à chaque entreprise.

Loi ANI : des entreprises qui n’y connaissent pas grand-chose

Si deux études révèlent que la majorité des entreprises concernées par la loi ANI sont d’ores et déjà couvertes, il n’en reste pas moins que les entreprises perçoivent mal le  détail de cette loi. Les structures ne connaissent pas bien le caractère obligatoire de cette couverture de soins pour leurs salariés, la teneur du socle de garantie imposé par la loi et la notion de co-financement (entre le dirigeant et le salarié).

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On nourrit aussi son cerveau !

Parce que la fatigue physique est pesante, il est parfois nécessaire d’adapter notre alimentation. Mais saviez-vous que votre cerveau peut lui aussi être soumis à la fatigue ? Certains apports lui sont donc nécessaires.

C’est une réalité. Pour permettre au cerveau de donner le meilleur de lui-même, c’est-à-dire pour lui donner la capacité de doper nos performances intellectuelles (réflexion, mémorisation, concentration…), notre alimentation joue un rôle majeur. Du sucre, du fer, des oméga 3, des vitamines et minéraux…, en tout 40 substances « pro-QI » lui sont nécessaires à chaque instant. Et avec nos emplois du temps de ministre, des programmes scolaires bien chargés, nos neurones trop souvent sollicités s’épuisent vite. À moins de revoir un peu notre alimentation… Notamment, en veillant à confectionner des repas variés et équilibrés, autrement dit : pauvres en glucides simples (confiseries, biscuits, pâtisseries…) et en graisses saturées, et riches en glucides complexes, viandes maigres et poissons, fruits et légumes.

Le plus : boire de l’eau dès le réveil pour hydrater le cerveau.

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