Archives de catégorie : ACTUALITES

Antidépresseurs : même la plupart des méta-analyses sont influencées par l’industrie

Il est connu depuis longtemps que les études publiées sur les médicaments qui sont financées par l’industrie pharmaceutique ont plus tendance que les études indépendantes à avoir des résultats positifs. Pour cette raison, les chercheurs et cliniciens se fient souvent davantage aux méta-analyses, qui combinent les résultats de plusieurs études, pour se faire une idée plutôt qu’à des études individuelles.

Mais, une étude publiée dans le Journal of Clinical Epidemiology montre que 80% des méta-analyses sur les antidépresseurs ont des liens avec l’industrie, et conséquemment ont davantage tendance à ne pas tenir compte des études qui ont des résultats négatifs.

Ce qui est très troublant, soulignent les auteurs, car ces études sont considérées comme étant celles ayant le plus haut niveau d’évidence scientifique.

John Ioannidis de la Stanford University School of Medicine et ses collègues ont évalué 185 méta-analyses, qui constituaient toutes celles portant sur les antidépresseurs approuvés, publiées entre 2007 et mars 2014.

Ils ont constaté que 80 % des méta-analyses avaient des liens avec l’industrie, soit par le financement direct, soit par les conflits d’intérêts dans lesquels un ou plusieurs auteurs étaient des employés de l’industrie ou des chercheurs indépendants recevant tout type de soutien de l’industrie (honoraires de conférence ou subventions de recherche).

Un tiers des méta-analyses étaient écrites par des employés des firmes pharmaceutiques et 60 % étaient écrites par des chercheurs indépendants affiliés à des universités qui avaient des conflits d’intérêts.

Pour les 53 méta-analyses qui n’étaient pas rédigées par des employés de l’industrie et qui ne rapportaient pas de conflits d’intérêts, 25 % avaient omis de rapporter ces derniers.

Les méta-analyses réalisées par les employés de l’industrie étaient 22 fois moins susceptibles de rapporter des résultats défavorables. Quand aucun employé n’était impliqué, près de 50 % rapportaient des réserves ou des mises en garde.

Ioannidis estime que les sociétés pharmaceutiques ne devraient pas financer des méta-analyses afin de sauvegarder l’objectivité.

Psychomédia avec source : Scientific American.
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Fraude à l’Assurance Maladie : les pros de la santé dans le viseur

La Fraude à l’assurance maladie a bondit de 17,4 % entre 2013 et 2014, 63,5 % en 4 ans. Et le constat est étonnant : les fraudeurs ne seraient pas forcément les particuliers mais bien les professionnels de santé.

Fraude à l’assurance : les pros de la santé rendus coupables !

L’Assurance Malade est en alerte contre la fraude contre l’institution. En 2014, les tentatives de fraudes déjouées par les services de la Sécu ont intercepté en tout 196,2 millions d’euros, soit une hausse de 17,4 % par rapport à 2013 et + 63,5 % en 4 ans.

Dans le collimateur de la Sécu, les professionnels de santé qui représentent 37 % des fraudes identifiées, soit 73,1 millions d’euros. Juste derrière, les établissements de santé, à 27 % pour 52,6 millions d’euros et enfin les assurés à 20 % pour 38,8 millions d’euros.

Les détails des pros les plus « fraudeurs » n’est pas encore connu pour 2014, mais en 2013 les infirmiers prenaient la tête du classement avec à eux seuls 18,3 millions d’euros de fraudes, suivis des transporteurs sanitaires avec 17,6 millions de préjudices et enfin les généralistes et spécialistes à 6,1 millions d’euros.

Entre déclaration de soins plus complexes et donc plus onéreux à rembourser pour les infirmiers, gonflage du kilométrage des trajets de soins pour les transporteurs ou les visites imaginaires réellement facturées pour les médecins, l’Assurance Maladie doit veiller au grain pour ne pas se faire abusée.

Fraude des professionnels de santé : quels risques ?

Les professionnels de santé qui pratiquent la fraude à l’assurance maladie risque non seulement des sanctions financières mais également la radiation de leur ordre. En 2014, 359 professionnels ont été interdits d’exercice, 35 ont reçu un avertissement ou un blâme.

Il convient tout de même de ramener les 196,2 millions d’euros de fraude à l’échelle des 178 milliards d’euros de dépenses annuelles de l’Assurance Maladie. L’institution lutte de plus en plus de manière intensive contre les fraudeurs -professionnels comme assurés.

67 % des moins de 50 ans souffrent d’herpès selon l’OMS

L’herpès de type 1 (HSV-1) toucherait plus de 3,7 milliards de personnes de moins de 50 ans dans le monde, selon des estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui viennent d’être publiés dans la revue scientifique Plos One. Plus de la moitié des moins de 50 ans, soit 67 % serait ainsi affecté par cette maladie sexuellement transmissible qui est la plus répandue dans les pays développés.

L'herpès touche 2/3 des moins de 50 ans dans le monde

L’herpès peut être de deux types : l’herpès de type 1 et l’herpès de type 2 dont les différences se situent principalement dans le mode de transmission et la zone de contamination.

Si L’herpès de type 1, une maladie liée au virus herpes Simplex de type 1 (HSV-1),  se manifeste par des poussées de “boutons de fièvre” autour de la bouche et se transmet principalement par contact avec les muqueuses buccales, la salive, les surfaces labiales ou péri-orales, l’herpès de type 2 (HSV-2), se transmet, quant à lui, lors d’une relation sexuelle. La transmission du virus dans ce dernier cas conduit à une infection caractérisée par l’apparition de petites vésicules douloureuses sur les parties génitales. Il toucherait 417 millions de personnes de moins de 50 ans dans le monde,

Les frontières entre les deux catégories d’herpès sont cependant étroites puisque  l’OMS rappelle à juste titre que l’herpès de type 1 peut également causer des infections au niveau génital lors de rapports sexuels oraux. 140 millions de personnes entre 15 et 49 ans seraient ainsi infectées par l’herpès génital à cause du virus de type HSV 1 et ceci principalement sur le continent américain, en Europe et dans le Pacifique occidental.

Le virus de type 1 toucherait en Afrique et dans la région de la Méditerranée orientale 87 % et 75 % des moins de cinquante ans respectivement. En Amérique, 49 % des femmes et 39 % des hommes en dessous de 50 ans seraient affectés par le virus, contre 69 % des femmes et 61 % des hommes en Europe.

La maladie est très contagieuse, et particulièrement pour le cas de l’herpès génital qui peut être asymptomatique, augmentant le risque de transmission de façon importante, raison pour laquelle l’OMS a souhaité alerter sur la nécessité de communiquer à l’égard des jeunes pour les inciter à se faire dépister avant d’avoir le premier rapport sexuel non protégé.

Selon la directrice du département de santé reproductive de l’OMS : ” L’accès à l’éducation et à l’information sur l’herpès et les MST est crucial pour protéger la santé des jeunes avant qu’ils ne deviennent sexuellement actifs”.

Une préoccupation d’autant plus grande qu’aucun traitement ne permet actuellement de guérir de la maladie.Une fois affectée, une personne devra suivre un traitement antiviral, pour limiter les symptômes et éviter les poussées. Les scientifiques cherchent actuellement à développer des vaccins pour prévenir de futurs infections.

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La généralisation de la complémentaire santé pour les seniors, rejetée

Labelliser quelques contrats de mutuelle selon leur rapport qualité prix pour les seniors

Après la généralisation de la complémentaire santé des salariés, le gouvernement entend étendre le dispositif aux plus de 65 ans. Cette tranche de la population doit souvent faire face à des mutuelles santé dont les tarifs augmentent en flèche au-delà de 60 ans. Les acteurs mutualistes sont descendus dans la rue.

Petites mutuelles et assurance santé : 100 000 emplois menacés

La décision du gouvernement de généraliser la complémentaire santé aux retraités est une bonne chose dans l’absolu puisque l’idée est de faciliter l’accès à une mutuelle pour cette tranche de la population qui doit souvent faire face à des tarifs onéreux.

Or, les courtiers en assurances, agents fédéraux ou représentants de petites mutuelles se lèvent vent debout contre ce dispositif qui menacerait environ 100 000 emplois, notamment auprès des petits acteurs de l’assurance. Comment ces emplois sont-ils menacés ? Le gouvernement souhaite labelliser quelques contrats de mutuelle selon leur rapport qualité prix. Une situation qui risque de mettre à mal les petits groupes d’assurance et de mutuelle au profit des grands groupes, capables de casser les prix.

La manifestation des Abeilles

Courtiers en assurances, agents fédéraux et représentants des petites mutuelles se sont ainsi réunis devant le Sénat le 27 octobre dernier, répondant à l’appel du collectif « sauvez les Abeilles », de l’association ADPM et de l’Agéa (fédération nationale des syndicats d’agents généraux d’assurance). Ces acteurs craignent de perdre le marché des seniors.

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Les régimes pauvres en graisses inutiles ?

Une méta-analyse de 53 études scientifiques réalisée auprès de 70 000 adultes répartis sur le globe vient de montrer que les régimes pauvres en graisses ne feraient pas plus maigrir que d’autres régimes amaigrissants sur le long terme. Selon le Dr Deirdre Tobias, l’auteur principal de cette étude américaine, aucune preuve scientifique ne permettrait de recommander plus particulièrement des régimes pauvres en graisses. Des conclusions surprenantes, quant on pense à tous les conseils diététiques.

Pour parvenir à ces conclusions, le Dr Deirdre Tobias du Brigham and Women ‘s Hospital and Harvard Medical School de Boston dans le Massachusetts aux États-Unis ont analysé les résultats de 53 études scientifiques de personnes réparties à travers le monde. Les conclusions de cette étude, parues vendredi dans la revue spécialisée The Lancet Diabetes & Endocrinology montrent que sur un an, les régimes à faible teneur en glucides permettraient une perte de poids supérieure de l’ordre de un kilo à celle qui est obtenu avec des régimes pauvres en graisse (-3660 grammes).

Selon le Dr Deirdre, son étude apporte des preuves que la réduction de l’apport en graisses ne va pas naturellement conduire à une perte de poids, contrairement à ce qui a été enseigné pendant des années. La diminution des graisses a en effet été très longtemps au cœur des régimes, notamment parce que chaque gramme de graisse contient plus du double de calories qu’un gramme de glucides ou de protéines.

Pourtant, de plus en plus d’études tendent à montrer les effets “néfastes” des régimes alimentaires, qu’ils soient faibles en graisses ou en sucres, sur le long terme

Pour Tom Sanders du King College de Londres, “le message à retenir de cette étude est que l’apport énergétique détermine l’importance de la perte de poids plutôt que les proportions relatives de lipides et de glucides dans l’alimentation”.

De plus en plus d’experts dans le domaine s’accordent pour dire que le meilleur régime est de manger moins et faire plus d’exercices. Un élément à prendre en compte face au surpoids et à l’obésité augmentent de façon alarmante

Alors que le surpoids et l’obésité augmente dans le monde de façon alarmante, l’identification de stratégies efficaces pour la maîtrise du poids devient capital.

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Top Actus Santé

Santé: Les régimes pauvres en graisses ne seraient pas plus efficaces que les autres

SANTE – A long terme, les régimes pauvres en glucides feraient perdre davantage de poids, selon une étude…

Quel est le meilleur moyen de perdre ses kilos superflus? Les régimes pauvres en graisses ne seraient en tout cas pas la meilleure solution, affirme une étude.

Il n’existe «aucune preuve pour recommander des régimes pauvres en graisses», souligne l’auteur principal, le Dr Deirdre Tobias, du Brigham and Women ‘s Hospital and Harvard Medical School de Boston, sur la base de cette analyse de 53 études scientifiques, englobant près de 70.000 adultes de plusieurs pays. «La science ne soutient pas les régimes à faible teneur en matières grasses comme la stratégie de perte de poids optimale à long terme», assure-t-il.

>> A lire aussi: Les régimes ne servent à rien

En fait, les régimes à faible teneur en glucides (c’est-à-dire les sucres et autres glucides complexes comme l’amidon des féculents), permettent une perte de poids supérieure, de l’ordre de 1 kilo, à celle obtenue (360 grammes) avec des régimes pauvres en graisses au bout d’un an, d’après ce travail publié vendredi dans la revue spécialisée The Lancet Diabetes & Endocrinology.

Le meilleur régime est de manger moins et faire plus d’exercices

Alors que le surpoids et l’obésité augmente dans le monde de façon alarmante, l’identification de stratégies efficaces pour la maîtrise du poids devient capital. Les graisses alimentaires ont longtemps été la cible des régimes pour diverses raisons, mais les conseils diététiques recommandant d’éliminer les graisses reposent sur «l’idée que la simple réduction de l’apport en graisses va naturellement conduire à une perte de poids», souligne le Dr Tobias, qui estime que son étude apporte de «solides arguments» pour contredire cette thèse.

>> A lire aussi: Le régime méditerranéen en voie de disparition

«Ce qui semble clair, c’est que l’adhésion au régime alimentaire sur le long (…) Lire la suite sur 20minutes.fr

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Ce que les mouvements disent des émotions

Regarder les gens hocher, incliner ou pencher la tête lorsqu’ils parlent ou chantent, sans les entendre, suffit-il pour comprendre quelles émotions ils éprouvent ? Une étude, publiée dans la revue Emotion, montre que ces mouvements sont très efficaces pour traduire l’émotion, même en l’absence de sons ou d’expressions faciales.

Steven R. Livingstone et Caroline Palmer, du Département de psychologie de l’université McGill, ont enregistré des volontaires pendant qu’ils parlaient ou chantaient en exprimant diverses émotions. Ils ont ensuite présenté ces vidéos à des spectateurs, en coupant le son et en dissimulant les expressions faciales de sorte que seuls les mouvements de leur tête demeuraient visibles, et leur ont demandé d’identifier les émotions exprimées.

Les gens pouvaient identifier les émotions avec une remarquable précision en observant uniquement les mouvements de la tête. Alors que ces mouvements pour exprimer la joie et la tristesse étaient différents, ils étaient remarquablement similaires pour ce qui est de la parole et du chant, notent les chercheurs.

Ces résultats pourraient mener à des applications telles que des systèmes automatisés de reconnaissance des états émotionnels ou encore l’ajout de mouvements expressifs de la tête pour rendre les robots humanoïdes plus réalistes et approchables, note la professeure Palmer. Des robots expressifs pourraient assumer de nombreuses fonctions, particulièrement lorsque les communications face à face sont importantes, comme c’est le cas au comptoir d’accueil des hôtels ou pour la prestation de soins aux personnes âgées.

Psychomédia avec sources : Univerté McGill, Emotion.
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Mutuelle chien : les chiens, ces êtres sensibles

Êtes vous le maitre d'un chien ?

A l’occasion des portes ouvertes de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse, s’est tenue l’opération « CaniDay », comprendre « jour des chiens », le 10 octobre dernier. L’occasion de s’intéresser à la place du chien dans la vie quotidienne.

Nouveau maître : tout savoir sur les chiens

A l’occasion de la journée porte ouverte de l’école nationale vétérinaire de Toulouse, les visiteurs ont pu découvrir des animations, des expositions ou encore voir des confirmations canines toutes races. Les propriétaires ont pu appréhender cette situation, prévenir les morsures de chien ou même apprendre à faire obéir l’animal.

Les animaux sont des êtres sensibles

Au terme de 2 ans de débats, suite à une pétition lancée par l’association 30 Millions d’amis, les animaux ont été reconnus comme des êtres doués de sensibilité.

Concernant le chien tout particulièrement, « cet animal est un être vivant qui a des émotions, doté de surcroît d’une grande facilité d’adaptation, souvent plus rapide que chez l’humain », explique Christian Diaz, vétérinaire comportementaliste présent lors de la Journée porte ouverte.

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Légalisation de la MDMA, la petite musique qui monte

Ce débat apparemment impossible affleure depuis quelques mois face à une interdiction jugée contre-productive.

Tout le monde sait bien, au fond, que la question du cannabis est réglée. Le mouvement vers sa légalisation est enclenché et plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. Un par un, les États américains autorisent le cannabis. L’Uruguay en expérimente la vente libre. En Italie, un projet de loi est sur la table. L’Allemagne réfléchit. La France finira par s’y mettre.

Le dossier du cannabis refermé, quelle sera la nouvelle frontière? S’il y en a une, quelle sera la prochaine drogue sur la liste? Et si c’était la MDMA? Depuis sa prohibition en 1985, qui avait fait l’objet d’un vif débat médical aux Etats-Unis, la question de la légalisation de la MDMA est absolument taboue. Mais l’impossible débat affleure depuis quelques mois. 

Un shop d’ecstasy (cachets de MDMA) a ouvert à Amsterdam en mai pour porter le débat sur la légalisation sur la place publique. La drogue était factice mais le buzz mondial. L’activiste américain Emanuel Sferios a récolté plus de 50.000 dollars sur Indiegogo pour financer un documentaire sur la légalisation, MDMA The Movie. Un éminent urgentiste néo-zélandais a appelé publiquement en juin à légaliser la substance, terrorisé de voir débarquer dans son service des jeunes ayant consommé des substituts plus dangereux.

«Aucune bonne raison de criminaliser l’usage de la MDMA»

Un pharmacien australien a publié en juin un article dans le Journal of Law and Medicine réclamant aussi une légalisation. Joshua Donelly estime que l’interdiction de la MDMA est contre-productive et même irrationnelle:

«L’évaluation des risques liés aux drogues est le moyen le plus rationnel pour déterminer le statut légal d’une substance. Les éléments dont nous disposons suggèrent que, comparé aux autres drogues, la MDMA présente un niveau faible de risques pour la plupart des usagers et cause des dégâts (…) Lire la suite sur Slate.fr

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Grands prématurés : un suivi permanent après la naissance

Il y a trois ans, les équipes de France 2 avaient suivi les premiers pas de deux très grands prématurés. Ils sont retournés à leur rencontre aujourd’hui.
À trois ans, Delor semble vivre chaque jour comme une fête et ne cesse d’étonner ses parents. À sa naissance, il pesait 715 grammes, mais depuis il s’est bien rattrapé.
Hugo était son voisin de couveuse. Il est né après seulement six mois de grossesse. À quelques jours près les médecins n’auraient pas pu le maintenir en vie.
À ce terme, un enfant sur deux ne survit pas. Aujourd’hui, il ne présente aucune séquelle, mais il est suivi de près.

Un enfant sur trois a besoin d’être accompagné

Pour tous les grands prématurés, le suivi est permanent. Delor a rendez-vous avec le médecin qui l’a vu naître. Il est rentré en maternelle cette année. Tout l’enjeu de ce rendez-vous est de dépister d’éventuels désordres qui pourraient l’handicaper dans sa scolarité. Dyslexie, dyscalculie, hyperactivité, un grand prématuré sur trois aura besoin d’être accompagné dans son développement. Mais Delor n’inquiète pas son médecin.
Les deux enfants seront suivis jusqu’au CP, la dernière étape clé dans leur parcours d’enfant prématuré.

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