Archives de catégorie : ACTUALITES

Patch connecté : avancement vers un remplacement des prises de sang (Vidéo)

Des chercheurs américains ont développé un patch souple et flexible qui adhère facilement à la peau et mesure différents paramètres de santé présents dans la sueur, lesquels peuvent être lus par une application sur smartphone.

Le patch, développé par John A. Rogers de la Northwestern University et ses collègues, a été testé avec des athlètes pour mesurer comment leur corps répondait à l’exercice. Dans le futur, il pourra être utilisé plus largement pour le diagnostic de maladies.

La sueur contient plusieurs composés chimiques fournissant des informations sur la santé physiologique.

Ce dispositif permettra aux gens de surveiller leur santé sans avoir besoin d’échantillons de sang avec une électronique intégrée qui ne nécessite pas de batterie mais qui permet la connexion sans fil à un smartphone, expliquent les chercheurs.

La sueur coule à travers de minuscules canaux microscopiques jusqu’à de petits compartiments circulaires dans lesquels les réactions avec des produits chimiques entraînent des changements de couleur indiquant des changements de pH, de concentrations de glucose, de chlorure et de lactate.

L’application sur smartphone prend une photo du dispositif et analyse l’image pour obtenir les données sur les concentrations des biomarqueurs.

Ces travaux sont décrits dans la revue Science Translational Medicine.

Plusieurs équipes de recherche développent actuellement des patchs connectés mesurant différents paramètres de santé.

Psychomédia avec source : Northwestern University.
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Comment le conformisme influence l’appréciation des tableaux d’art

Une étude, publiée dans la revue Psychology of Aesthetics, Creativity, and the Arts (PACA), a vérifié si le prix d’achat, le prestige d’une galerie ou l’évaluation des autres ayant divers statuts socioéconomiques et éducatifs ont une influence sur l’appréciation des œuvres d’art.

Les psychologues Matthew Pelowski et Michael Forster ont, avec leurs collègues des universités de Copenhague et de Vienne, mené cette étude avec des étudiants qui évaluaient une série de tableaux peints selon le plaisir personnel éprouvé à les regarder.

Avant la présentation, les participants ont appris que certains groupes sociaux avaient déjà vu et évalué les tableaux. Il s’agissait soit de pairs (étudiants universitaires), d’experts (conservateurs de musée respectés), soit d’un groupe du même âge ayant abandonné leurs études universitaires et étant bénéficiaires de la sécurité sociale de longue date. Les résultats ont ensuite été comparés à un groupe témoin qui a évalué les images sans avoir reçu d’informations de contexte social.

Lorsque les participants pensaient que les experts ou leurs pairs aimaient une œuvre, ils l’aimaient plus également. Mais, quand ils pensaient que les décrocheurs sans emploi n’aimaient pas un tableau, ils allaient dans la direction opposée et l’aimaient plus.

Dans une deuxième étude, les chercheurs ont également montré qu’un prix (fictif) de vente d’un tableau aux enchères changeait considérablement la façon dont il était l’évalué.

« Ces résultats apportent un soutien empirique à la théorie de la “distinction sociale” introduite par le sociologue et philosophe français Pierre Bourdieu », explique Pelowski. Ils illustrent comment l’évaluation et l’engagement envers l’art sont utilisés pour montrer une allégeance à des groupes sociaux souhaitables ou une distance vis-à-vis de groupes indésirables ».

Elle illustre aussi un conformisme qui est manifeste dans bien d’autres domaines que l’art. Par exemple : Surprenante tendance au conformisme : l’expérience de Asch.

Psychomédia avec source : University of Vienna, PACA.
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Le scorbut de retour en raison de mauvaises habitudes alimentaires

Le scorbut, une maladie considérée comme quasi disparue, est de retour en raison de mauvaises habitudes alimentaires, rapporte une étude publiée dans la revue Diabetic Medicine.

Provoquée par des carences en vitamine C, la maladie faisait des ravages parmi les marins qui passaient des mois en mer à l’époque de la marine à voile, en raison du manque de fruits et de légumes.

La maladie a été diagnostiquée en Australie, rapporte Jenny Gunton, directrice du Centre de recherches sur le diabète, l’obésité et l’endocrinologie de l’Institut Westmead de Sydney.

La Dre Gunton s’est penchée sur la question lorsque des patients ont présenté des plaies ne guérissant pas.

Pendant deux ans, les niveaux de vitamine C étaient évalués chez toutes les personnes traitées à une clinique du diabète qui avaient une plaie ne guérissant pas ou une alimentation déficiente. 11 cas de scorbut ont été identifiés et un cas de carence en zinc. Ils ont été traités avec des compléments de la vitamine.

Des études ont montré que le problème ne se limite pas à l’Australie mais touche aussi d’autres pays développés comme la Grande-Bretagne.

La vitamine C est indispensable à la fabrication du collagène. Les carences peuvent provoquer des hématomes, des hémorragies de la peau et des gencives, des douleurs articulaires, des défauts de cicatrisation et, à terme, la mort.

« Le corps humain ne peut synthétiser la vitamine C alors nous devons manger des aliments qui en contiennent ».

Les personnes diabétiques peuvent parfois être tentées d’éviter les fruits en raison de leur apport en sucre (fructose).

Psychomédia avec source : AFP (La Presse), Diabetic Medicine.
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Film : la Fille de Brest, thriller médical avec Irène Frachon pour héroïne (bande annonce)

La « Fille de Brest » d’Emmanuelle Bercot a pour héroïne Irène Frachon, pneumologue grâce à qui la dangerosité du Mediator a été mise à jour, incarnée par la comédienne danoise Sidse Babett Knudsen (César de la meilleure actrice pour L’Hermine). Le film est sorti en salle le 23 novembre.

« J’ai eu envie de mettre en scène le film après avoir rencontré Irène Frachon qui est un personnage exceptionnel », a expliqué Emmanuelle Bercot (Allociné).

Dans son hôpital de Brest, décrit le synopsis, « une pneumologue découvre un lien direct entre des morts suspectes et la prise d’un médicament commercialisé depuis 30 ans, le Mediator. De l’isolement des débuts à l’explosion médiatique de l’affaire, l’histoire inspirée de la vie d’Irène Frachon est une bataille de David contre Goliath pour voir enfin triompher la vérité. »Emmanuelle Bercot a aussi réalisé « La tête haute ».

Sur le site Sud-ouest, Irène Frachon réagit longuement au film : « Avec La fille de Brest, personne n’oubliera le scandale du Mediator ».

Consultation médicale à 25 euros : l'Assurance Maladie met en garde

Les médecins ne veulent pas attendre la revalorisation de la consultation pour l'augmenter de 2 euros

Alors que la revalorisation du tarif de la consultation médicale est prévue pour le 1er mai 2017, l’Assurance Maladie a prévenu les praticiens « rebelles » qui tenteraient de faire passer la hausse avant l’heure.

L’Assurance Maladie prête à sanctionner les médecins

Alors que la revalorisation tarifaire des médecins doit entrer en vigueur le 1er mai 2017, certains syndicats de médecins se montrent impatients et ont menacé de pratiquer la revalorisation de 2 euros (portant la consultation à 25 euros) avant la date butoir.

L’Assurance Maladie prévient ces médecins via le site Internet pourquoidocteur.fr qu’elle engagera des sanctions à l’encontre des praticiens souhaitant anticiper la revalorisation. Les sanctions prévues correspondront à la suspension de la prise en charge des cotisations sociales des médecins et jusqu’au déconventionnement temporaire de médecin (entrainant l’absence de remboursement pour le patient).

Un délai pour contraintes juridiques

L’assurance Maladie rappelle que les revalorisations tarifaires dépendent de contraintes juridiques, freinant leur mise en œuvre. Selon l’institution, ce délai est de 6 mois, une fois le texte publié au Journal Officiel. Elle rappelle également que les syndicats de médecins « sont parfaitement au courant de cette contrainte juridique ». La CNAM rappelle ainsi que tout encouragement à revaloriser la consultation avant l’heure entrainerait le non-respect de l’accord conventionnel signé le 25 août dernier. 

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Les Français voient le système de santé se dégrader

comment les français jugent le système de santé français dans le futur ?

Le système de santé français, l’un des meilleurs au monde, est plutôt bien perçu par les Français. Cependant, un récent sondage Odoxa publié sur le Figaro révèle que ces derniers sont pessimistes pour l’avenir de ce système.

Les Français ont une bonne image de leur système de santé

Selon le sondage, les Français gardent une bonne image du système de santé. Les trois quarts des personnes interrogées pensent que notre système est meilleur que celui de nos voisins européens. 67 % estiment que la France possède le meilleur système, devant l’Allemagne (22 %), le Royaume-Uni (6 %), l’Espagne (3 %) et l’Italie (1 %).

Les corps de métier du médical ont également bonne réputation, les infirmières en tête, pour 95 % des sondés, suivis des médecins (80 %).

Une vision de l’avenir pessimiste

En revanche, si les Français se projettent, ils voient l’avenir de notre système de santé beaucoup plus sombre. Ainsi, plus des trois quarts des Français anticipent une dégradation de leur système de santé. Intéressant à savoir lorsque l’on sait que les Français souhaitent que la santé soit l’un des gros sujets débattu durant les élections, 76 % estimant que la préservation du système de santé et de l’assurance maladie français « devrait être une priorité de l’action du prochain président ».

80% des Français estiment que le système de santé sera à l’avenir « plutôt moins bon qu’il ne l’est actuellement » alors que seulement 19 % l’envisagent « plutôt meilleur ».

Mesdames et messieurs les politiques, 55 % des sondés assurent que « les propositions que feront les candidats à l’élection présidentielle 2017 en matière de santé sont susceptibles d’avoir un impact sur (leur) choix au moment du vote ».

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Mal de dos : ça coûte cher aux entreprises

Attention à ce nouveau fléau : le mal de dos

La lombagie, à savoir le mal de dos est un véritable fléau pour les salariés, alors même que les accidents du travail se sont stabilisés depuis 3 ans. Au cours des 12 derniers mois, la moitié des français en aurait souffert selon les chiffres de l’Assurance Maladie.

Le dos des Français en souffrance

En 2015, les lombagies (mal de dos) représentaient 20 % des accidents du travail selon les données de l’Assurance Maladie alors qu’en 2005, le taux n’était que de 13 %. Il s’agirait désormais du 2e motif de visite chez le médecin.

Ce mal ne donne pas automatiquement droit à un arrêt maladie, c’est d’ailleurs seulement le cas une fois sur 5. En revanche, quand arrêt maladie il y a, 30 % de ces arrêts durent plus de 6 mois. Enfin, la lombagie se soigne dans la majorité des cas.

Les secteurs les moins touchés par cette pathologie sont ceux qui tournent autour des banques, des assurances ou encore des métiers de l’administration.  En revanche, les secteurs les plus touchés sont ceux du BTP puisque la manipulation des charges lourdes est un véritable danger pour le dos, sans parler des chutes. Un nouveau secteur apparait dans les chiffres de cette pathologie : les métiers d’aide à la personne. Les actions de prévention semblent bien fonctionner, c’est pourquoi l’Assurance Maladie ouvre dans ce sens.

Le coût élevé des lombagies pour les entreprises

Le cout des lombagies est estimé à 1 milliard d’euros. L’Assurance Maladie estime ainsi à :

  • 120 millions d’euros pour le remboursement des soins
  • 580 millions versés au titre des indemnités journalières
  • entre 300 et 350 millions versées sous forme de rente ou de capital pour les séquelles.

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Troubles de l’anxiété : un trait psychologique commun

Cette étude pourrait aider à développer des traitements des troubles anxieux qui ciblent davantage leurs caractéristiques communes plutôt que les particularités spécifiques de chacun, soulignent les auteurs.

Stephanie Gorka, psychiatre et psychologue à l’Université d’Illinois à Chicago, et ses collègues ont mené des expériences qui apportent un soutien à l’hypothèse que les personnes qui souffrent d’un trouble anxieux ont une sensibilité accrue à l’incertitude ou l’inconnu.

Une menace incertaine est imprévisible dans le temps, l’intensité, la fréquence ou la durée et provoque un sentiment généralisé d’appréhension et d’hypervigilance, souligne la chercheuse. Il s’agit de l’anxiété d’anticipation. Le trouble panique est un exemple. Les personnes atteintes sont constamment anxieuses parce qu’elles pourraient avoir une attaque de panique à tout moment.

La menace prévisible, d’autre part, produit une réponse limitée dans le temps de combat ou de fuite (« fight or flight ») qui a un déclencheur clair et qui diminue une fois que la menace est résolue.

Gorka et ses collègues ont mené cette étude avec 25 participants présentant un trouble dépressif majeur ; 29 ayant un trouble d’anxiété généralisée ; 41, un trouble d’anxiété sociale ; 24, une phobie spécifique et 41 sans troubles anxieux ou autre psychopathologie.

Ils ont participé à des expériences mesurant l’intensité des réactions en réponse à de faibles chocs électriques et à des sons prévisibles et imprévisibles. L’intensité de la réponse était mesurée par la force des clignements d’yeux.

Les participants ayant un trouble d’anxiété sociale ou une phobie spécifique clignaient beaucoup plus fortement des yeux lors des chocs imprévisibles, par rapport aux participants sans diagnostic de santé mentale et à ceux ayant un trouble dépressif majeur ou un trouble d’anxiété généralisée.

Le fait que la sensibilité à la menace incertaine puisse sous-tendre tous les troubles anxieux basés sur la peur suggère que les traitements pourraient cibler spécifiquement cette sensibilité, concluent les chercheurs. « Un traitement ou un ensemble de traitements axés sur la sensibilité à la menace incertaine pourrait s’avérer plus efficace pour traiter une variété de troubles anxieux et de symptômes », ajoutent-ils.

Faites le test : Comment est votre tolérance à l’incertitude ?

Psychomédia avec source : University of Illinois.
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Santé : quand le public et le privé s'allient pour acheter un IRM très cher

quand le privé et le public s'unissent, ça donne l'achat d'un scanner super cher !

Pour la première fois en France des professionnels de la santé issus du privé et du public se sont alliés pour faire un achat plutôt onéreux : un IRM dernière génération.

S’unir pour acheter un IRM à 1,5 million d’euros

C’est la premières fois en France que des professionnels du privé et du public s’allient pour équiper une région d’un appareil d’imagerie à résonance magnétique (IRM) dernière génération. Le public et le privé ne s’associent que très rarement en France, c’est pourquoi cette association est remarquable.

Pour parvenir à cet achat très cher, 140 radiologues, 4 hôpitaux publics et 2 cliniques privées se sont unies via un groupement d’intérêt économique (GIE). Ils sont ainsi parvenus à acheter un IRM 3 Tesla, un appareil de dernière génération permettant de réaliser des diagnostics plus précis. Le coût total de l’opération s’élève en fait à près de 3 millions d’euros, 1,5 million pour l’appareil d’imagerie et 1,3 million pour l’aménagement de la clinique mutualiste de Pessac qui va accueillir l’IRM. Cette clinique ayant été choisie pour accueillir l’appareil pour sa facilité d’accès.

Une belle initiative pour équiper la région de cet appareil très peu répandu en France (seulement une vingtaine)  et dans le monde (environ un millier).

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Traiter le diabète en modulant l’absorption intestinale du glucose

Une nouvelle étude montre qu’on peut prévenir ou traiter le diabète de type 2 en modulant l’absorption intestinale du glucose par des mesures diététiques ou pharmacologiques.Ces travaux sont publiés dans la revue scientifique Cell Metabolism.

Les chercheurs du laboratoire « Recherche Translationnelle sur le Diabète », unité mixte de recherche 1190 (Université Lille 2 / Inserm / CHRU de Lille) dirigée par le Professeur François Pattou, ont découvert le mécanisme physiologique par lequel la chirurgie de l’obésité dite « bypass » gastrique améliore le diabète de type 2.

Le bypass gastrique est une chirurgie bariatrique qui permet de réduire le volume de l’estomac et à modifier le circuit alimentaire. Après l’opération, le sucre ingéré par le patient passe dans son organisme uniquement lorsqu’il entre en contact avec la bile, dans la partie basse de l’intestin. Mais le fait d’ajouter du sel aux aliments aura comme conséquence de restaurer l’absorption du sucre dans la partie haute de l’intestin.

Il est donc possible de prévenir ou de traiter le diabète en modulant l’absorption intestinale du glucose par des mesures diététiques (diminution de l’ingestion simultanée du sucre et du sel) ou pharmacologiques (à l’aide des molécules qui inhibent sélectivement le transporteur sodium-glucose intestinal). Lire l’étude détaillée ici

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