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Vous déprimez ? Allez au musée !

Vous déprimez ? Allez au musée !

Vendredi 26 octobre 2018.

Au Canada, certains médecins pourront prescrire… des visites au musée pour lutter contre la dépression ou contribuer à soigner certaines maladies chroniques ! C’est ce que le Montreal Gazette rapporte dans son édition du 11 octobre 2018.

Soigner la dépression avec l’art ? 

Concrètement, à partir du 1er novembre 2018, les médecins volontaires pourront prescrire des visites de musées à leurs patients : aussi bien les diabétiques que ceux atteints de troubles mentaux ou les patients frappés par la dépression. Même les malades en soins paliatifs pourront se voir recommander d’aller au musée par leur médecin traitant.

Bien évidemment, ces visites de musées étant prescrites par un médecin, elles seront gratuites pour le patient et son accompagnant éventuel. Tout cela grâce à un partenariat conclu entre l’association des médecins francophones du Canada et l’association du Musée des beaux-arts de Montréal, dans lequel ces « visites » d’un genre un peu particulier se dérouleront.

La contemplation d’une œuvre d’art contre l’anxieté

De nombreuses études publiées ces dernières années affirment que les promenades au bord de mer ou en montagne influent positivement sur la santé des malades comme, du reste, sur les personnes en bonne santé.

Il est donc assez logique d’extrapoler pour les œuvres d’art. Héléne Boyer, vice-présidente de l’association des médecins francophones du Canada, explique à la Montreal Gazette que la contemplation d’une œuvre d’art permet de cristaliser son attention sur l’œuvre et d’oublier ses souffrances. 

À lire aussi : Art-thérapie : les bienfaits de la création artistique

 

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La lavande calme l’anxiété en agissant sur la même cible que le Xanax et les autres benzodiazépines

L’odeur de lavande est relaxante, confirme une nouvelle étude publiée dans la revue Frontiers in Behavioral Neuroscience.

Et ce, en agissant sur le même neurotransmetteur que les médicaments de la classe des benzodiazépines (anxiolytiques, somnifères) tels que l’alprazolam (Xanax), le bromazépam (Lexomil), le diazépam (Valium)…

L’étude montre aussi, pour la première fois, qu’à la différence des benzodiazépines, le linalol, un composé odorant volatil présent dans les extraits de lavande, ainsi que de plusieurs autres plantes aromatiques, doit être senti et non absorbé, via les voies respiratoires, dans la circulation sanguine pour exercer ses effets calmants.

« De nombreuses études confirment aujourd’hui les puissants effets relaxants du linalol, un alcool parfumé présent dans les extraits de lavande », indiquent les auteurs. Cependant, la nature anxiolytique de l’odeur du linalol, c’est-à-dire ses sites d’action cérébraux, ainsi que son action potentielle sur le système olfactif n’ont pas été étudiées en profondeur.

Il est généralement considéré que l’absorption dans la circulation sanguine par les voies respiratoires entraîne des effets directs sur les récepteurs de cellules cérébrales tels que des récepteurs du neurotransmetteur GABA qui sont la cible des médicaments benzodiazépines.

Hideki Kashiwadani de l’Université Kagoshima (Japon) et ses collègues ont mené des travaux avec des souris pour vérifier si c’est l’odeur du linalol – c’est-à-dire la stimulation des neurones olfactifs qui déclenche la relaxation.

Comme dans les études précédentes, ils ont constaté, en observant le comportement des souris, que l’odeur de linalol a un effet anxiolytique. Et ce, sans perturbation de leurs mouvements. Ce qui contraste avec les benzodiazépines et les injections de linalol, dont les effets sur le mouvement sont similaires à ceux de l’alcool.

Cependant, il n’y avait pas d’effet anxiolytique chez les souris dont les neurones olfactifs avaient été détruits, ce qui indique que la relaxation était déclenchée par des signaux olfactifs évoqués par l’odeur du linalol.

De plus, l’effet anxiolytique a disparu lorsque les souris ont été prétraitées au flumazénil qui bloque les récepteurs A du GABA, ce qui indique que l’effet de l’arôme de lavande exerce son effet par le bais de ces récepteurs, tout comme les benzodiazépines. (Liste des benzodiazépines – anxiolytiques et somnifères – commercialisées en France)

« Combinés, ces résultats suggèrent que le linalol n’agit pas directement sur les récepteurs GABA-A comme le font les benzodiazépines, mais qu’il les active via les neurones olfactifs du nez afin de produire ses effets relaxants », explique Kashiwadani.

« Notre étude ouvre aussi la possibilité que la relaxation observée chez des souris nourries avec du linalol ou ayant reçu une injection puisse en fait être due à l’odeur du composé émis dans leur respiration expirée. »

« Des études similaires sont donc nécessaires pour établir les cibles, l’innocuité et l’efficacité du linalol administré par différentes voies, avant de passer à des essais chez des humains. »

« Ces résultats nous rapprochent néanmoins de l’utilisation clinique du linalol pour soulager l’anxiété – en chirurgie par exemple, où le prétraitement avec des anxiolytiques peut réduire le stress préopératoire et ainsi aider à placer les patients sous anesthésie générale plus facilement. »

Pour plus d’informations sur la lavande et la santé, sur les huiles essentielles, l’aromathérapie voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Frontiers, Frontiers in Behavioral Neuroscience.
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Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Au Québec, les médecins peuvent prescrire des visites au musée…

Dans le cadre d’un projet pilote d’un an, les médecins membres de Médecins francophones du Canada (MFDC) pourront prescrire, à compter du 1er novembre 2018, des visites gratuites au Musée des beaux-arts de Montréal à des patients souffrant de divers problèmes de santé physique et mentale.

« Adjuvant aux traitements conventionnels, ces ordonnances médicales inédites permettront aux patients et à leurs proches (famille et aidants) de profiter des bienfaits de l’art sur la santé dans le cadre de visites gratuites. »

Le nouveau programme Prescriptions muséales MBAM-MdFC « rend les visites au Musée accessibles à des milliers de patients souffrant de divers problèmes de santé physique et mentale.  »

« Les Prescriptions muséales contribuent au mieux-être et au rétablissement de ces personnes en leur offrant un accès gratuit à un lieu sécuritaire et bienveillant, une expérience enrichissante et relaxante, un moment de répit, ou encore l’occasion de resserrer les liens avec leurs proches », affirme le communiqué du MBAM.

« De plus en plus d’études le démontrent : le contact avec les œuvres d’art a un réel impact sur l’état de santé physique et mentale de la population », affirme la docteure Hélène Boyer.

« Être en contact une œuvre d’art, ça a un grand bénéfice. Souvent ça apporte un grand bien-être. Ça nous fait oublier aussi notre souffrance et notre douleur. On arrive à se concentrer sur autre chose et tout d’un coup, le moment présent évacue la souffrance », a-t-elle expliqué en entrevue à l’actualité.

Le communiqué du MBAM explique :

« Le MBAM est devenu un véritable laboratoire de recherche destiné à mesurer scientifiquement les effets de l’art sur la santé : 10 études cliniques sont en cours. Ces projets de recherche sont supervisés par le comité Art et Santé du MBAM, présidé par Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec. Créé en 2017, à l’initiative de Nathalie Bondil, il se compose de 16 experts des milieux de la santé, de l’art-thérapie, de la recherche, des arts et de la philanthropie.

Le Musée imagine de nouvelles avenues curatives alliant l’expérience artistique à une approche thérapeutique et holistique. (…) Il met en place de nombreux programmes développés in situ en collaboration avec des médecins, des chercheurs universitaires et des professionnels du milieu hospitalier.

Ces projets s’adressent, par exemple, à des personnes vivant avec des troubles alimentaires – tels que l’anorexie et la boulimie –, une déficience intellectuelle, des troubles du spectre de l’autisme (TSA), de l’arythmie cardiaque, l’épilepsie, la maladie d’Alzheimer, des troubles langagiers ou sensoriels, des problèmes de santé mentale, ainsi qu’à des victimes du cancer du sein et des personnes âgées.

Avec l’inauguration de l’Atelier international d’éducation et d’art-thérapie Michel de la Chenelière, en 2016, le Musée a amplifié ses actions engagées dans le domaine du mieux-être et de la santé. Grâce à ses espaces dédiés à l’art-thérapie et à son cabinet de consultation, ce carrefour offre un cadre de pratique inédit aux professionnels du monde médical et communautaire.

Le MBAM participe notamment à la formation de futurs médecins en offrant à des étudiants de la Faculté de médecine de l’Université McGill des ateliers d’observation d’œuvres visant à affiner leurs capacités interprétatives. »

Psychomédia avec sources : Musée des Beaux-Arts Montréal, L’actualité.
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Omega 3 : la solution idéale pour retrouver un équilibre

Les Omega 3 sont des acides gras indispensables à l’organisme pour se sentir bien, à la fois dans son corps et dans sa tête. Ils font partie des acides gras polyinsaturés bonnes pour la santé, à l’inverse des acides gras saturés qui eux sont à limiter car ils augmentent à la fois le taux de mauvais cholestérol, le risque de diabète, d’hypertension, voire d’anxiété. Indispensables au bien-être physique et mental, les Oméga 3 participent à une bonne santé cardio-vasculaire, à un bon équilibre émotionnel (en réduisant le risque de dépression) et au maintien du bon cholestérol en diminuant le taux de triglycérides dans le sang.

Pénétrant au plus profond de nos cellules, ils en assurent le bon fonctionnement et permettent ainsi aux différents organes du corps d’assurer leurs principales fonctions dans de bonnes conditions. Ils limitent en cela l’inflammation et préviendraient certaines maladies chroniques. Outre leur action anti-inflammatoire, ils sont excellents pour la vue mais aussi pour le cerveau. Ce dernier a en effet besoin d’un apport quotidien suffisant pour pouvoir exprimer tout son potentiel, gage d’un bon équilibre nerveux. Les Oméga 3 sont ainsi nécessaires à notre bien-être et font partie intégrante d’un mode de vie équilibré.  

Il existe différents types d’Oméga 3, les plus connus sont l’acide alpha linoléique (ALA, chef de file des Oméga 3) et les acides gras à longue chaîne comme le DHA (acide docosahexaénoïque) et l’EPA (acide eicosapentanénoïque). Ce sont les plus utiles au bon fonctionnement de l’organisme.

Les Omega 3 sont dits « essentiels », car le corps ne peut les synthétiser lui-même.  Ils doivent donc provenir d’aliments ou de suppléments riches en acides gras polyinsaturés. On les trouve en grande quantité dans certaines huiles végétales (huile de colza, huile de soja, huile de noix), dans les oléagineux (noix, noisettes, amandes), dans les graines (graines de lin, graines de chia, graines de tournesol) mais aussi dans les légumes verts où ils sont particulièrement riches en ALA. Les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, hareng, thon) apportent également beaucoup d’Omega 3, surtout des EPA et du DHA. L’idéal est donc d’avoir une alimentation variée pour avoir un ratio équilibré entre ALA et EPA/DHA.

En respectant un bon équilibre alimentaire, c’est-à-dire en consommant régulièrement des poissons gras, des huiles et des fruits et légumes riches en Oméga 3, la supplémentation n’est normalement pas nécessaire. Toutefois, si des carences sont mises en évidence, des compléments alimentaires à base d’Oméga-3 peuvent être consommés sous forme de cures.  

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Livre : « Apprivoiser l’hyperactivité et le déficit de l’attention »

Les Éditions du CHU Sainte-Justine viennent de publier une 2e édition, du livre « Apprivoiser l’hyperactivité et le déficit de l’attention » de Colette Sauvé, travailleuse sociale.

L’ouvrage propose « une gamme de moyens d’action aidant l’enfant à s’épanouir dans sa famille, à l’école et dans son milieu de vie ».

S’y ajoutent des chapitres portant sur la coexistence du trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) avec d’autres troubles (troubles d’apprentissage, opposition, anxiété) et sur le lien d’attachement parent-enfant.

L’auteure y présente aussi, pour chaque groupe d’âges (3-5 ans, 6-12 ans, adolescence), trois parcours destinés aux parents :

  • S’informer, comprendre et accepter ce désordre neurologique.
  • Prendre conscience de ses habiletés d’éducateur.
  • Mettre en place des stratégies nouvelles permettant d’exercer une influence constructive sur l’enfant ou l’adolescent.

Colette Sauvé est spécialisée dans la thérapie et la consultation psychosociale auprès des enfants, des adolescents et de leur famille, elle a œuvré à titre de thérapeute familiale à la Clinique de santé mentale jeunesse du Centre hospitalier régional du Suroît.

Le livre fait partie de la Collection Parlons Parents qui réunit plusieurs titres.

Pour plus d’informations sur le TDAH, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Éditions du CHU Sainte-Justine.
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Un enfant gros à 3 ans risque de le rester

Un enfant gros à 3 ans risque de le rester

Le 23 octobre 2018.

Alors qu’un bébé potelé est synonyme de bonne santé, un enfant qui garde ses plis et ses rondeurs avec l’âge inquiète les parents. D’où la nécessité de repérer l’obésité infantile.

L’obésité infantile : une prédisposition génétique

Une étude réalisée chez plus de 50.000 enfants allemands et publiée dans la revue The New England Journal of Medecine, démontre que 90% des enfants trop gros à l’âge de 3 ans restent en surpoids ou obèses à l’adolescence. Pour autant, l’étude révèle qu’il est inutile de s’inquiéter avant 2 ans, car la moitié des enfants trop gros à cet âge ne le seront plus à l’adolescence.

Selon le Pr Patrick Tounian, « ces résultats confirment que l’obésité de l’enfant est un état constitutionnel génétiquement déterminé. La courbe pondérale d’un enfant est programmée à l’avance », confie-t-il au Figaro. Mais la prédisposition génétique à l’obésité n’est pas la seule explication valable, notre mode de vie actuel est également visé. 

Repérer l’obésité par le suivi de la corpulence

Si la balance est insuffisante pour juger d’un surpoids, le suivi de la corpulence, grâce au calcul de la masse corporelle (IMC), permettra de repérer le rebond d’adiposité (phénomène où la corpulence augmente à nouveau après une stabilisation). Si le rebond d’adiposité de l’enfant a lieu avant 6 ans, le risque d’obésité est plus élevé. 

Alors, que faire face à l’obésité à partir de 3 ans ? Si certains pédiatres préconisent un repérage précoce afin de ralentir la prise de poids le plus tôt possible, avec l’objectif de se rapprocher des courbes standards, d’autres n’y voient pas d’urgence. Pour ces derniers, c’est à l’âge adulte qu’il faut perdre du poids.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Embonpoint chez les enfants : arrêtons de les stigmatiser !

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Le gouvernement lance une nouvelle enquête après plusieurs cas de bébés nés sans bras

Le gouvernement lance une nouvelle enquête après plusieurs cas de bébés nés sans bras

Le 22 octobre 2018

Après la naissance de plusieurs bébés sans bras dans plusieurs départements, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé l’ouverture d’une nouvelle enquête dimanche 21 octobre. 

Une première enquête insatisfaisante

Plusieurs cas de bébés nés sans bras ont été observés dans plusieurs départements et ont provoqué l’inquiétude dans ces zones géographiques. Dans l’Ain, 7 naissances ont été recensées entre 2009 et 2014 ; en Loire-Atlantique, 3 cas se sont produits entre 2007 et 2008 ; et en Bretagne, 4 naissances ont eu lieu entre 2011 et 2013. 

Après une première enquête menée par l’agence Santé Publique France, celle-ci avait déclaré début octobre ne pas poursuivre ses recherches, n’ayant pas « identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations ». Devant l’absence d’explications que la ministre de la Santé juge « insupportable », une nouvelle enquête sera conduite par les ministères de la Santé et de l’Environnement avec « une méthodologie différente » permettant d’obtenir des « regards croisés ». 

Les causes des malformations encore incertaines  

Avec en France « entre 80 et 100 naissances par an avec des malformations de membres », selon Agnès Buzyn, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Ces malformations peuvent provenir de causes génétiques, mais peuvent aussi être liées à des contraintes physiques ou encore être dues à des substances toxiques. 

Par ailleurs, la ministre a déclaré qu’il était « hors de question d’arrêter la subvention des registres », y compris celui du Remera basé à Lyon, actuellement au centre d’une polémique après la révélation des cas de l’Ain. « Quand il y a un registre qui cumule des cas pendant 20 ans 30 ans, si à un moment vous l’arrêtez, on ne peut plus le démarrer, vous perdez l’information. Quand on a un registre qui fonctionne, il ne faut surtout pas l’arrêter ».

Anne-Flore Renard

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Halloween : précautions à prendre avec les lentilles cornéennes à but esthétique (Santé Canada)

Les lentilles cornéennes à but esthétique présentent des risques pour la santé, rappelle Santé Canada à l’approche de l’Halloween.

  • des réactions allergiques (p. ex. picotement, larmoiement ou rougeur des yeux) ;
  • des troubles visuels ;
  • des infections ;
  • la cécité.

Le risque d’effets secondaires « est plus élevé chez les fumeurs et les personnes ayant certains problèmes de santé, comme une infection des yeux ou une sécheresse oculaire. Le risque est aussi plus grand s’il s’agit de lentilles à but esthétique qui ne sont pas homologuées ni délivrées sur ordonnance. »

« Santé Canada a commencé à réglementer ces produits à titre d’instruments médicaux en 2016. Les lentilles cornéennes à but esthétique doivent donc être homologuées par Santé Canada avant de pouvoir être vendues. La vente de produits de santé non homologués au Canada est illégale.

Les lentilles à but esthétique homologuées par Santé Canada ont fait l’objet d’une évaluation visant à en assurer l’innocuité, l’efficacité et la qualité. Utiliser des lentilles non homologuées pourrait mettre votre santé en péril. En date d’octobre 2018, les entreprises qui fabriquent des lentilles à but esthétique homologuées par Santé Canada sont les suivantes :

Alcon Laboratories Inc.
Bausch & Lomb Inc.
Ciba Vision Corporation
Coopervision Inc.
Geo Medical Co., Ltd.
Les entreprises Lesieur inc.
Neo Vision Co. Ltd.
Unicon Optical Co., Ltd. »

Les précautions suivantes sont nécessaires :

  • « Nettoyez et désinfectez adéquatement les lentilles en suivant les directives accompagnant le produit.

  • Lavez et essuyez bien vos mains avant de manipuler et de nettoyer des lentilles à but esthétique.

  • N’échangez et ne partagez jamais de lentilles à but esthétique avec quelqu’un d’autre.

  • Ne vous couchez jamais avec des lentilles à but esthétique à moins qu’elles soient conçues pour un port prolongé.

  • Consultez un professionnel de la vue si vous avez utilisé des lentilles à but esthétique et que vous êtes inquiet de votre santé. En cas de rougeur des yeux, de vision trouble, d’écoulement continu ou de sensibilité à la lumière, retirez les lentilles immédiatement et consultez un professionnel de la vue. Si le problème n’est pas traité, il pourrait entraîner la cécité. »

« Consultez un professionnel de la vue si vous songez à porter des lentilles à but esthétique pour l’Halloween ou pour toute autre raison. Il pourra vous conseiller sur le matériau, les éléments de conception et le mode d’entretien des lentilles qui conviennent le mieux à vos yeux », conseille aussi Santé Canada.

Pour plus d’informations relatives à l’Halloween, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé Canada.
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Douleur : comment faire quand on est allergique aux antalgiques ?

Douleur : comment faire quand on est allergique aux antalgiques ?

Le 15 octobre 2018.

La Journée mondiale contre la douleur permet, ce lundi 15 octobre, de faire un point sur les différentes alternatives qui peuvent être offertes aux nombreuses personnes qui sont allergiques aux produits anesthésiants et aux antalgiques.

De plus de plus de personnes sont allergiques

Dans le monde, de plus en plus de personnes souffrent d’allergies. Qu’il s’agisse du rhume des foins, d’une allergie alimentaire ou aux poils d’animaux, les allergies nous menacent tous et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en a même fait la quatrième maladie chronique mondiale. Mais si certaines permettent à ceux qui en sont victimes de vivre sans trop de difficultés, d’autres sont beaucoup plus handicapantes. C’est le cas notamment des allergies aux produits anesthésiants et aux antidouleurs.

À l’occasion de la Journée mondiale contre la douleur, lundi 15 octobre, le quotidien 20 Minutes a mené l’enquête sur ce sujet et sur les moyens qui existent pour soulager ces personnes lorsqu’elles souffrent. Fort heureusement, pour soigner la douleur, de nombreuses alternatives existent aujourd’hui. Si l’acupuncture est très efficace chez certains, d’autres pourront se tourner vers l’électrostimulation, un dispositif qui permet d’annuler le mal en stimulant les voies de la douleur.

L’hypnose, une bonne alternative à l’anesthésie

Pour certains, l’allergie ne concernera pas la molécule de l’antalgique, mais plutôt un excipient. Du lactose est notamment souvent utilisé dans certaines substances, il suffit alors de prendre un antalgique sans lactose pour se soigner sans risque.

Les allergies au curare, substance présente dans les produits utilisés pour anesthésier, peuvent être très handicapantes si le sujet doit subir une intervention chirurgicale. Dans ce type de cas, l’anesthésie loco-régionale est préconisée. Elle est en effet très peu allergisante. L’hypnose a également déjà fait ses preuves. De nombreux anesthésistes y ont recours et si, parfois, l’hypnose st accompagné d’une légère anesthésie, certaines opérations peuvent être réalisées sans aucun produit chimique.

Gaëlle Latour

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