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La paralysie flasque aiguë, de cause inconnue, touche un nombre croissant d’enfants aux États-Unis

Une maladie grave, proche de la poliomyélite et touchant principalement les enfants, connaît un pic cet automne aux États-Unis, ont annoncé les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) le 16 octobre.

Entre août 2014 et septembre 2018, 386 cas de paralysie flasque aiguë (PFA), aussi appelée myélite flasque aiguë, ont été rapportés aux États-Unis, indique le site des CDC.

Des dizaines de cas sont survenus en août et septembre de cette année. Des pics ont également été observés en 2014 et en 2016 entre août et octobre. Depuis août 2014, le nombre de personnes atteintes est en croissance.

La cause n’est pas encore identifiée pour la majorité des cas, indique le communiqué des CDC.

La maladie affecte le système nerveux, en particulier la moelle épinière, entraînant une faiblesse dans un ou plusieurs membres. Il n’existe pas de traitement spécifique à la maladie.

Les symptômes sont très semblables à ceux des complications d’une infection par certains virus, notamment le poliovirus, les entérovirus non poliomyélitiques, les adénovirus et le virus du Nil occidental, précise le communiqué. Jusqu’à présent, aucun agent pathogène n’a été détecté de façon constante dans le liquide céphalorachidien des patients.

Certains patients ayant reçu un diagnostic de PFA se sont rétablis rapidement, tandis que d’autres sont toujours paralysés et ont besoin de soins continus.

La maladie demeure très rare, touchant moins d’une personne sur un million, souligne le communiqué.

Les CDC recommandent de protéger les enfants contre les piqûres de moustiques qui peuvent notamment transmettre le virus du Nil occidental.

Un virus proche de la polio causant une paralysie sévit aux États-Unis (2014)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CDC.
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Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Le 19 octobre 2018

C’est sans doute le meilleur des remèdes et pourtant les médecins ne le prescrivent pas encore assez : le sport. La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de leur rappeler.

Les médecins doivent-ils prescrire une activité physique ?

Est-ce le rôle d’un médecin traitant de prescrire une activité physique à leurs patients ? Cela fait partie de leurs compétences mais peu d’entre eux la mettent en pratique. Et pourtant, on sait depuis longtemps maintenant qu’une activité physique régulière d’intensité variable selon les profils, permet de se maintenir en forme quel que soit son âge

Plus encore, elle serait le moyen de réduire les effets de certaines maladies et de baisser peu à peu, dans certains cas, les traitements médicamenteux associés. Voilà pourquoi la Haute Autorité de Santé a rappelé aux médecins traitants le 18 octobre de prescrire ce sport-santé sans modération à leurs patients. 

Cancers, diabète, hypertensio artérielle

Pour réduire certaines maladies comme les maladies cardio-vasculaires, les cancers du côlon, de la prostate ou du sein, la dépression et l’anxiété, réduire l’hypertension artérielle, contrôler le diabète, le sport serait la meilleure des solutions. En plus les contre-indications sont rares et les effets secondaires sont plutôt bénéfiques. Seul frein ? Le non-remboursement pas l’Assurance-maladie.

Pas besoin de courir un marathon : dix minutes d’activité par jour suffisent surtout pour les personnes âgées ou fragiles. Monter les escaliers, s’étirer, faire du vélo, marcher un peu plus au lieu de prendre sa voiture, jardiner… De son côté l’OMS recommande trente minutes d’activité d’intensité modérée pour se maintenir en forme. 

Maylis Choné

À lire aussi : L’activité physique? Tout simplement essentielle

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Nouveau livre de recettes de Josée Di Stasio : « À la soupe »

Josée Di Stasio vient de publier un nouveau livre, « À la soupe » (Flammarion Québec, 11 octobre 2018).

« Tout a commencé parce que c’est un plat que je consomme régulièrement. Ça me réconforte, et je pense que c’est le cas pour plein de monde », a-t-elle confié au quotidien Métro. « Je me suis demandé ce que j’avais envie de manger, parce que quand on fait un livre de recettes, on les mange matin, midi et soir, et même quand on reçoit. »

Le livre présente 52 recettes de soupes, mais aussi 12 recettes de bouillons, 24 de garnitures et 12 d’accompagnements. Il n’y a pas deux soupes qui se ressemblent., a-t-elle indiqué au site Métro.

« Le point fort de ce plat, c’est qu’on se colle sur les arrivages du marché et sur ce qu’on a dans le frigidaire et le garde-manger. Même si j’ai des ingrédients fétiches, comme les épinards, j’ai essayé de couvrir tous les ingrédients et toutes les saisons, avec notamment des soupes froides et des soupes-repas. Il y a des soupes qui se font en cinq minutes avec ce qu’on a. C’est une bonne façon de ne rien gaspiller. »

« Je pense que depuis longtemps, la soupe est à la base de l’alimentation ; on faisait avec ce qu’on avait et il n’y avait pas de gaspillage. »

« (…) Comme je travaille à la maison, la soupe est carrément mon dépanneur du lunch, raconte-t-elle. (…) Je ne sers jamais d’énormes bols de potage. Je trouve ça trop ennuyant, trop mou ! J’aime y ajouter des garnitures, quelque chose de croustillant, et le servir dans de petits bols. C’est facile de “pimper” nos potages en y ajoutant par exemple des pois chiches grillés, de la feta émiettée… »

La présentation de l’éditeur décrit :

« Des bases originales : bouillon de lait de coco, bouillon de tomate de septembre, bouillon de parmesan, fumet de porcinis. Puis des mélanges gagnants : des légumes, des légumineuses, des céréales, du poisson, un peu de viande… et encore des légumes introduits au fil des récoltes de nos fermiers, de la première asperge du printemps au dernier bouquet de kale de la saison ! Avec des accompagnements gourmands : scones au fromage, craquelins multigrains, grilled cheese… Et la touche finale qui change tout : huile parfumée, légume braisé, petite julienne, concassé de noix pour l’indispensable croquant. »

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Psychomédia avec sources : Métro, Flammarion Québec.
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Vaccination contre les papillomavirus : les jeunes filles auraient des relations sexuelles plus tardives

Vaccination contre les papillomavirus : les jeunes filles auraient des relations sexuelles plus tardives

Le 18 octobre 2018.

Le vaccin Gardasil, mis en circulation en 2006, et qui protège contre les papillomavirus, fait l’objet de nombreuses réticences de la part de parents qui s’inquiètent de voir leur fille avoir des rapports sexuels plus tôt. Or, une nouvelle étude canadienne prouve exactement le contraire. 

Le vaccin contre les papillomavirus inquiète les parents

Alors que des virus sexuellement transmissibles sont responsables de 4.200 nouveaux cancers ano-génitaux chaque année et de 1.450 cancers ORL en France, beaucoup de parents refusent encore de faire vacciner leurs filles. Ils craignent en effet que ces dernières aient des rapports sexuels plus tôt ou non protégés. 

Or une nouvelle étude publiée dans le Canadian Medical Association Journal, s’est basée sur la sexualité de près de 300.000 jeunes filles canadiennes en 2003, en 2008 (année où toutes les jeunes filles furent vaccinées contre le papillomavirus) et en 2013. Les résultats sont probants : les rapports sexuels avant l’âge de 14 ans sont passés de 21% en 2003 à 18% en 2013. Quant à la prise d’une contraception orale pour les filles sexuellement actives, elle a également augmenté de 9% pour la même période.

Les rapports sexuels diminuent avant 14 ans

Les conclusions de l’étude sont claires : la vaccination contre le papillomavirus (HPV) n’a pas provoqué de comportements sexuels négatifs chez les adolescentes. A contrario, ce vaccin les a incitées à se protéger et à prendre davantage conscience du risque.

« Nous pouvons affirmer que le vaccin HPV n’augmente pas les comportements à risque chez les adolescents », conclue Elizabeth Saewyc, l’un des auteurs de l’étude. « En fait, les jeunes font aujourd’hui de meilleurs choix pour leur santé qu’ils ne l’on jamais fait ». 

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Les papillomavirus

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Romarin et mémoire : une étude confirme

Une boisson d’extrait concentré de romarin peut améliorer les performances cognitives et la mémoire, selon étude publiée en octobre dans le Journal of Psychopharmacology.

Mark Moss de l’Université Northumbria (Royaume-Uni) et ses collègues ont étudié l’effet d’une boisson contenant un extrait et un hydrolat de romarin (Rosmarinus officinalis, aussi appelé Salvia rosmarinus) sur des aspects du fonctionnement cognitif ainsi que sur la réponse vasculaire cérébrale.

Ils ont mené cette étude avec 80 personnes qui ont été assignées au hasard à consommer soit 250 mL d’eau de romarin, soit de l’eau minérale ordinaire. Elles ont ensuite, 20 minutes après l’ingestion, effectué une série de tests cognitifs évaluant la capacité à retenir et à manipuler l’information (mémoire de travail).

Les niveaux cérébraux d’hémoglobine totale, oxygénée et désoxygénée au début et tout au long de la procédure de test cognitif étaient mesurés par spectroscopie.

Chez le groupe ayant bu l’eau de romarin, une amélioration de 15 % en moyenne de la capacité à se souvenir de l’information et à accomplir les tâches cognitives était constatée ainsi qu’une augmentation du taux de globules rouges désoxygénés dans le flux sanguin cérébral. Ce qui indique, estiment les chercheurs, que le cerveau puise l’énergie dont il a besoin pour accomplir la tâche plus efficacement.

Ces résultats sont concordants avec ceux observés précédemment avec l’inhalation de l’arôme d’huile essentielle de romarin.

Les effets vasculaires cérébraux observés sur les taux d’hémoglobine désoxygénée au cours de l’exécution des tâches cognitives dans la présente étude étaient significativement plus élevés avec la forme hydrique du romarin comparativement à l’arôme d’huile essentielle inhalé.

Il s’agit là d’une découverte inédite dans ce domaine, qui pourrait indiquer une facilitation de l’extraction de l’oxygène aux moments où la demande cognitive est forte.

Cette étude s’ajoute à d’autres suggérant que « le romarin offre un certain nombre d’utilisations intéressantes pour la santé, allant d’une activité antioxydante et antimicrobienne à une activité hépatoprotectrice et antitumorigène », souligne le chercheur.

L’équipe croit que la présence de 1,8-cinéole et d’acide rosmarinique pourrait être importante pour améliorer les performances cognitives.

La boisson d’extrait et hydrolat utilisée, la No 1 Rosemary Water, disponible commercialement, est élaborée à partir de romarin frais (non séché) et l’herbe est brassée à froid pour assurer que tous les composés actifs présents dans la nature sont extraits.

Depuis l’antiquité, souligne le chercheur, des propriétés relatives à l’amélioration de la mémoire sont attribuées au romarin.

Longévité dans le village italien d’Acciaroli : le romarin pourrait être le secret

Pour plus d’informations sur les bénéfices du romarin et les aliments qui améliorent la mémoire de travail, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : SAGE, Journal of Psychopharmacology.
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Opiacés : ces antidouleurs seraient la première cause de mort par overdose en France

Opiacés : ces antidouleurs seraient la première cause de mort par overdose en France

Le 17 octobre 2018

Selon les derniers chiffres publiés par le quotidien Le Monde, les antidouleurs contenant des dérivés d’opium seraient aujourd’hui la première cause de mortalité par overdose en France.

500 décès chaque année causés par les opiacés en France

Nos confrères du Monde ont publié le 15 octobre dernier des chiffres très inquiétants sur la consommation qui a explosé ces dernières années en France des opiacés, ces antidouleurs à base de dérivés d’opium, et leurs conséquences sur la santé. 88 % de hausse depuis 2004 pour les opioïdes forts et 1.950 % d’augmentation pour l’oxycodone.

Selon le Président de la commission des stupéfiants et des psychotropes de l’Agence nationale de la sécurité des médicaments (ANSM), Nicolas Authier, « avec plus de 500 décès chaque année, les médicaments opiacés constituent la première cause de morts par overdose en France. Par comparaison, l’héroïne a tué 90 personnes en 2016, la méthadone 140 », peut-on lire dans les colonnes du Monde.

Le recours aux antidouleurs doit être strictement encadré

Le problème des opiacés est l’accoutumance qu’ils créent chez les consommateurs de ces antidouleurs. Nos confrères du Monde racontent l’histoire d’une jeune femme de 34 ans, à qui les médecins avaient prescrit un traitement d’antalgiques codéinés, pour soulager ses douleurs à la suite d’une intervention chirurgicale il y a 6 ans. « Tout de suite j’ai accroché… La diminution de la douleur mais aussi un apaisement corporel, un bien-être. Mais j’ai arrêté à la fin du traitement », explique-t-elle. 

Mais la jeune femme est aujourd’hui devenue dépendante des opiacés, puisqu’elle prend, depuis 2 ans et chaque jour, la dose maximale autorisée. « C’est quelques mois plus tard, lors d’une crise de névralgie que j’ai recommencé ». « C’est devenu une béquille. Si j’avais mal quelque part, ou un coup de mou, ça me faisait du bien. D’abord de façon épisodique, puis régulière, puis tous les jours. En quelques mois, je suis devenue accro. Sans produit, j’étais en manque : des bouffées de chaleur, des douleurs musculaires, des pics de tension… ». Pour Nicolas Authier, « une vigilance extrême s’impose » pour la consommation d’opioïdes forts. 

Aurélie Giraud

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Douleurs chroniques : l’Académie de médecine s’inquiète de la prise en charge (France)

« Environ 22 millions de Français (près de 30 % de la population adulte) souffrent de douleurs chroniques rebelles aux traitements antalgiques conventionnels », selon l’Académie nationale française de médecine.

Celle-ci estime, dans un rapport présenté en conférence de presse le 15 octobre, que leur prise en charge au sein des 273 centres de la douleur (« structures spécialisées douleur chronique » – SDC) est menacée.

Les SDC, qui regroupent plusieurs spécialités (neurologues, rhumatologues, psychiatres, psychologues, infirmiers…), prennent en charge 5 000 patients par centre et par an, avec un délai moyen d’attente de trois mois. Le nombre de demandes de consultation « croît continuellement ».

« Les malades consultent essentiellement pour des lombalgies et sciatiques (26 %), des douleurs neuropathiques (19 %), des douleurs cancéreuses (17 %), des céphalées et migraines (12 %), et des fibromyalgies (10 %) », rapporte Europe 1.

« L’arsenal thérapeutique des centres de la douleur va au-delà des médicaments conventionnels et recourt parfois à l’hypnose, à la méditation en pleine conscience », rapporte l’AFP. « Le recours à petites doses à des spécialités qui ne sont pas sur le marché (hors AMM) comme la kétamine (un anesthésiant) permet parfois de soulager des douleurs rebelles à tout traitement classique. »

Mais plusieurs de ces centres sont menacés « en raison du prochain départ à la retraite des médecins qui les ont fondées » et du « risque que ceux-ci ne soient pas remplacés, faute de candidats formés à la médecine de la douleur ou du fait de non-renouvellements de postes médicaux », souligne le rapport.

Il faudrait former 30 à 35 médecins de la douleur chaque année pour permettre le seul renouvellement des effectifs des centres actuels, rapporte l’AFP.

Ils ne sont que quatre enseignants de cette spécialité en France, a indiqué Alain Serrie qui a ouvert la première SDC en France à l’hôpital Lariboisière en 1998 et qui enseigne la médecine de la douleur et les soins palliatifs.

L’Académie s’inquiète du remplacement du diplôme d’études en deux ans « médecine de la douleur et médecine palliative » par une simple formation spécialisée transversale d’un an seulement, rapporte l’AFP.

L’Académie de médecine préconise de consolider le réseau de SDC existant, mais aussi de renforcer les formations des médecins à la douleur et de développer la recherche clinique et fondamentale.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Europe 1, AFP (La Dépêche), Académie de médecine.
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Près d'un adulte sur dix souffre de dépression

Près d'un adulte sur dix souffre de dépression

Le 16 octobre 2018.

Une étude du Bulletin épidémiologique hebdomadaire vient de publier les derniers chiffres concernant la dépression en France : un adulte sur dix (9,8%) souffre de ce trouble.

Les chiffres inquiétants de la progression de la dépression en France

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) a publié,  le 16 octobre 2018, les derniers chiffres concernant la progression de la dépression en France. Résultats, près d’un adulte sur dix, âgés entre 18 et 75 ans, souffre ou a souffert de ce trouble au cours des douze derniers mois.

« C’est deux points de plus par rapport à 2010, après une période de stabilité entre 2005 et 2010 », note le BEH dans son rapport. Le plus inquiétant, c’est la progression de cette maladie qui touche de plus en plus, toujours selon l’étude du BEH, les étudiants, les femmes (13%) et les personnes à faibles revenus.

Des symptômes qui ne trompent pas

Attention, quand on parle de dépression, on est loin du simple épisode de déprime passager tout à fait normal. La dépression est caractérisée par des périodes durant au minimum quinze jours au cours desquelles la personne ressent une tristesse profonde, des angoisses, un désintérêt pour de nombreuses choses, des troubles du sommeil, des pensées morbides et des variations de poids. 

Peur de perdre son emploi, menaces physiques ou verbales, divorce… sont des facteurs potentiels du déclenchement d’une dépression. Cette dernière est d’ailleurs responsable de près de 45% des arrêts de travail. En tout, 1,3 million de patients ont été pris en charge dans un établissement autorisé en psychiatrie, soit 3,5% de plus qu’en 2010.

Maylis Choné

À lire aussi : Est-ce une déprime passagère ou une dépression ?

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Les différences entre trouble obsessionnel-compulsif et trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive sont méconnues

« Notre culture a tendance à valoriser les individus qui sont très organisés et soucieux du détail », souligne Elyse Stewart, doctorante en psychologie à l’Université de Binghamton.

« Il est courant d’entendre quelqu’un plaisanter : “Je suis tellement obsessionnel-compulsif” à cause de cette emphase culturelle. Mais ces déclarations ne reconnaissent pas que le trouble obsessionnel-compulsif et le trouble de personnalité obsessionnelle-compulsive sont tous deux des maladies invalidantes. »

Elyse Stewart et Meredith Coles, professeure de psychologie, et leurs collègues ont analysé les données de centaines d’entrevues téléphoniques afin d’étudier comment le public reconnaît et comprend ces deux troubles.

Elles ont constaté que le public n’était généralement pas certain de la différence entre les deux. Près de la moitié des participants estimaient qu’il n’y avait aucune différence entre les deux.

« Les personnes atteintes d’un trouble obsessionnel-compulsif éprouvent une détresse extrême liée à des pensées ou à des sentiments envahissants non désirés », explique Mme Stewart. « Elles s’engagent dans une compulsion (un comportement ou un acte mental) pour réduire cette détresse ».

« Celles atteintes d’un trouble de personnalité obsessionnelle-compulsive se caractérisent par un souci de perfectionnisme et d’ordre qui peut nuire à leur capacité de faire preuve de souplesse dans différentes situations. »

Le projet a confirmé ce que les recherches antérieures avaient indiqué, à savoir qu’il faut travailler davantage pour accroître les connaissances et la sensibilisation du public au trouble obsessionnel-compulsif (TOC), concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur le TOC, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Binghamton University, Community Mental Health Journal.
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Qualité de vie : les Français estiment qu’elle s’est dégradée en 20 ans

Qualité de vie : les Français estiment qu’elle s’est dégradée en 20 ans

Le 15 octobre 2018

Selon une récente étude menée de 1995 à 2016, les Français estiment que leur qualité de vie s’est dégradée en 20 ans. Des résultats à nuancer toutefois en fonction de l’âge.

Une enquête sur l’appréciation des patients de leur bien-être physique, social et psychologique

Une récente étude, publiée le 9 octobre dans le Journal of Epidemiology and Community Health et relayée par nos confrères du Figaro, révèle que les Français considèrent que leur qualité de vie s’est dégradée en 20 ans. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont utilisé le même questionnaire sur la qualité de vie 3 fois sur une période de 20 ans, en 1995, 2003 et 2016. 

La particularité de ce questionnaire est qu’il est basé sur « l’appréciation des patients et non sur des mesures purement médicales » explique au Figaro Joël Coste, professeur d’épidémiologie et de biostatistique à l’université Paris-Descartes et co-auteur de l’étude. Ce qui permet d’intégrer « des aspects physiques, psychologiques et sociaux » à cette étude basée sur la santé en général, précise-t-il. Les personnes sondées ont été interrogées sur leur état de fatigue, leur capacité à faire des mouvements physiques, les douleurs ressenties ou encore sur le fait d’être enthousiaste, nerveux ou heureux.

Les seniors seraient plus heureux que les jeunes travailleurs

Il ressort de cette étude que les travailleurs âgés de 35 à 54 ans seraient les plus touchés par cette dégradation de leur qualité de vie. Pour le professeur Coste, « On peut y voir un impact de la crise de 2008 qui a frappé de plein fouet ces catégories de la population. (…) Chez les jeunes, la dégradation déjà amorcée entre 1995 et 2003 s’accélère depuis ».

À l’inverse, les personnes âgées de 65 à 84 ans ont noté une amélioration globale de leur qualité de vie. « Chez les plus de 65 ans on voit plutôt une stagnation ou des évolutions positives selon les dimensions considérées » explique le professeur.

Aurélie Giraud

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