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Le pommeau de douche, ce nouveau fléau

Le pommeau de douche, ce nouveau fléau

Mardi 13 novembre 2018.

Des bactéries responsables d’infections pulmonaires

Si vous préférez les bains, vous avez probablement raison. Une étude réalisée par des chercheurs occidentaux vient en effet de révéler que le pommeau de douche est potentiellement notre pire ennemi.

Étant par nature inaccessible, sauf à le démonter, il abrite en son sein, loin des détergents et autres produits de nettoyage utilisés dans la salle de bain, tout un tas de bactéries ! Des bactéries qui profitent de l’humidité et de la chaleur pour se développer, avant de se diffuser dans l’air de la salle de bain ou de la cabine de douche quand vous voudrez vous en servir ! 

Or, certaines de ces bactéries sont responsables de maladies de peau ou d’infections pulmonaires. C’est ce que les chercheurs ont constaté en procédant à des prélèvements et des analyses sur plus de 650 pommeaux de douche, dans des salles de bains occidentales.

Gants et fleurs de douche doivent passer à la machine souvent

À cela s’ajoutent également les bactéries et microbes qui élisent domicile sur les gants qui traînent, toujours humides, dans la douche ou sur le rebord de la baignoire. Les fleurs de douche ne font pas meilleure figure, d’autant qu’elles ne passent jamais à la machine, contrairement aux gants de toilette qui n’y vont jamais assez souvent.

Les chercheurs recommandent donc de nettoyer l’intérieur du pommeau de douche, idéalement en le démontant et en y injectant un détergent. De même, gants et fleurs de douche doivent être régulièrement remplacés et lavés.

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La pollution atmosphérique liée à l’autisme

L’exposition aux particules fines (PM2,5) de la pollution atmosphérique est liée à un risque accru de 78 % de

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L’étude a été menée par des chercheurs australiens, chinois, britanniques et québécois (Université McGill) avec 124 enfants atteints de TSA et 1 240 enfants en bonne santé de Shanghai. Les enfants ont été suivis de la naissance à l’âge de trois ans.

Yuming Guo de l’Université Monash et ses collègues ont examiné les effets sur la santé de particules PM1, PM2,5, PM10. Ces fines particules en suspension dans l’air sont les sous-produits des émissions des usines, des véhicules, des activités de construction et de la poussière routière. Plus les particules sont petites, plus elles sont capables de pénétrer dans les poumons et d’entrer dans la circulation sanguine, ce qui cause un éventail de problèmes de santé sérieux.

Il n’y a pas de niveaux sécuritaires de pollution, estime le chercheur.

« Malgré le fait que les particules plus petites, les PM1, sont plus nocives, il n’y a pas de norme ou de politique mondiale pour la pollution atmosphérique par les PM1 », souligne-t-il.

Ces résultats s’ajoutent à ceux d’études précédentes qui ont déjà établi un lien entre l’exposition prénatale à la pollution atmosphérique et les troubles du spectre de l’autisme chez les enfants, précisent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur l’autisme et sur les liens entre la pollution et l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Monash University, Environment International.
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Des cellules souches pour soigner la maladie de Parkinson

Des cellules souches pour soigner la maladie de Parkinson

Lundi 12 novembre 2018.

La maladie de Parkison est un véritable fléau qui touche au minimum 10 millions de personnes dans le monde. Ou plus exactement, 10 millions de malades ont été dépistés, car dans les pays où le système de soins n’est pas suffisament développé, les victimes de cette dégénérescence neuronale sont tout simplement considérées comme séniles.

La thérapie génique à l’assaut de la maladie de Parkinson

Des dizaines d’équipes de par le monde tentent donc de trouver le remède miracle, capable au moins déjà de ralentir voire de stopper le développement de la maladie. D’autres s’orientent plutôt vers une autre voie : celle consistant à réparer les dommages provoqués par Parkinson. 

Au Japon, une équipe de chercheurs a initié un protocole expérimental d’un genre nouveau. Après manipulation génétique, elle est parvenue à transformer des cellules d’un patient malade en cellules souches pluripotentes. Ces cellules ont ensuite été injectées directement dans le cerveau malade d’un patient atteint de Parkinson. 

Des cellules souches pour réparer le cerveau

Le pari des chercheurs, audacieux, est que les cellules ainsi injectées vont aller directement s’installer dans les zones endommagées par la maladie et contribuer à réparer, restaurer, les fonctions cognitives détruites. 

Pour l’instant, l’équipe n’a communiqué que sur le succès de l’intervention et de la transformation des cellules du malade en cellules souches pluripotentes. Il faudra attendre plusieurs mois avant de savoir si l’injection a amélioré l’état de santé du malade. 

À lire aussi : À propos de la maladie de Parkinson

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Travail gigantesque : les œuvres des femmes artistes oubliées du 16e au 19e siècles retrouvées et rendues publiques sur une plate-forme web

Une plate-forme web, intitulée A Space of their Own, rendra bientôt publiques les œuvres (tableaux et sculptures) de plus de 600 femmes artistes d’Europe et des États-Unis des années 1500 aux années 1800.

Le projet, initié par la philanthrope américaine Jane Fortune, réunit l’organisme à but non lucratif Advancing Women Artists, l’Eskenazi Museum of Art et l’Université de l’Indiana, rapporte le New York Times.

L’organisme Advancing Women Artists a été fondé par Mme Fortune en 2005 et a pour mission de retrouver, de restaurer et de rendre publiques les œuvres d’art réalisées par les femmes entre le 16e et le 19e siècle.

« Elles auront finalement une voix et reprendront leur place dans l’histoire », a récemment déclaré Mme Fortune dans une interview.

Les femmes artistes étaient extrêmement rares à l’époque. Mme Fortune a estimé qu’il y en a peut-être eu moins de 15 à Florence pendant les années 1500 et 1600. Les femmes n’avaient pas le droit d’assister aux ateliers, alors celles qui ont appris à peindre l’ont fait en étudiant avec leurs pères, qui apposaient souvent leurs propres signatures sur la toile. Ce qui a rendu encore plus difficile la détection des travaux réellement réalisés par les femmes. Lorsqu’elle était étudiante en art à Florence, aucune femme n’a jamais été mentionnée, rapporte-t-elle.

Mme Fortune a écrit plusieurs livres sur Florence, dont « Invisible Women, Forgotten Artists of Florence » qui a été adapté dans un film documentaire de la PBS et qui a remporté un Emmy Award régional.

Advancing Women Artists a identifié plus de 2 000 œuvres oubliées, dont certaines sont en attente de restauration, indique Linda Falcone, directrice de l’organisme.

Le lancement de la plateforme A Space of their Own est prévu pour l’automne 2019.

Mme fortune est décédée en septembre 2018 à l’âge de 76 ans.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New York Times, Advancing Women Artists, Open Culture.
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Gastro-entérite : certaines régions sont déjà au-dessus du seuil épidémique

Gastro-entérite : certaines régions sont déjà au-dessus du seuil épidémique

Le 5 novembre 2018

Selon les chiffres publiés le 31 octobre dernier par le réseau Sentinelles, la gastro-entérite semble avoir fait son grand retour en France, et certaines régions seraient particulièrement touchées.

La gastro-entérite fait son grand retour en France

L’arrivée récente du froid et de l’humidité sont les conditions idéales pour le développement des épidémies hivernales, qui semblent faire leur grand retour. S’il en est une particulièrement redoutée, il s’agit bien de la gastro-entérite. Cette inflammation de la muqueuse du tube digestif se caractérise principalement par l’apparition de diarrhées, fréquemment accompagnées de vomissements et de douleurs abdominales. Si elle peut être bactérienne, elle est le plus souvent virale et très contagieuse.

Dans son dernier bulletin, publié mercredi 31 octobre, le réseau de veille sanitaire Sentinelles alerte sur le retour de la gastro-entérite en France : « le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 102 cas pour 100.000 habitants » durant la semaine du 22 au 28 octobre.

Deux régions ont dépassé le seuil épidémique de la gastro-entérite

Si ce chiffre est en-dessous du seuil épidémique défini pour cette période de l’année, qui est de 151 cas pour 100.000 habitants, il semblerait que le virus touche différemment les territoires de France. Les régions Pays de la Loire et les Hauts-de-France ont en effet dépassé ce seuil épidémique, avec respectivement 183 cas et 177 cas pour 100.000 habitants. La Normandie (150 cas pour 100.000 habitants), le Grand Est (149 cas pour 100.000 habitants) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (96 cas pour 100.000 habitants) sont également très touchées.

Afin de limiter les risques de contracter la gastro-entérite, il convient de respecter quelques conseils d’hygiène, et notamment de se laver très régulièrement et consciencieusement les mains. « Ce geste est indispensable après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre. » rappelle l’agence Santé Publique France

Aurélie Giraud

À lire aussi : Épidémie de grippe : comment vous protéger ?

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« Le poids ? Sans commentaire ! »

Les commentaires sur le poids et l’apparence physique sont partout, spécialement sur les médias sociaux.

Cette année, la Semaine « Le poids ? Sans commentaire ! » de l’organisme québécois ÉquiLibre, qui en est à sa 7e édition, cible tout particulièrement les adolescents de 13 à 17 ans, de même que les adultes qui fréquentent les médias sociaux.

La campagne invite à s’engager à commenter autre chose que le poids et l’apparence physique.

L’actrice Marie-Soleil Dion, porte-parole de l’organisme, est ambassadrice de la campagne, qui se tient du 12 au 16 novembre 2018 sur les médias sociaux ainsi que sur le site Web lepoidssanscommentaire.ca.

« Dans un univers où les photos personnelles publiées en ligne sont méticuleusement choisies, recadrées et filtrées, il n’est pas étonnant de constater que les commentaires sur le poids et l’apparence physique, même les positifs, peuvent avoir des conséquences négatives, entre autres sur l’image corporelle ! », souligne-t-elle. (Les selphies retouchés sont partout et favorisent les troubles de l’image corporelle)

Même formulés avec une bonne intention, les commentaires positifs démontrent l’importance accordée au poids et à l’apparence physique et peuvent ainsi renforcer l’insatisfaction corporelle.

L’organisme ÉquiLibre a pour mission « de prévenir et diminuer les problèmes liés au poids et à l’image corporelle par des actions encourageant et facilitant le développement d’une image corporelle positive et l’adoption de saines habitudes de vie ». Il œuvre notamment « en faveur d’une représentation saine et diversifiée du corps dans le monde de la mode, des médias et de la publicité ».

Site dédié : Semaine « Le poids ? Sans commentaire ».

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Les somnifères entraînent de très nombreux effets secondaires

Les somnifères entraînent de très nombreux effets secondaires

Le 9 novembre 2018.

Pas moins de dix millions de Français prennent des somnifères de manière régulière. Une habitude qui peut être dangereuse si l’on en croit la dernière enquête du magazine 60 millions de consommateurs publiée le 8 novembre. 

Les Français consomment leurs somnifères trop longtemps

Avant de se coucher : un somnifère et un grand verre d’eau et c’est parti pour une nuit réparatrice ! Ce geste, dix millions de Français l’effectuent de manière régulière et sur une (trop) longue durée. Le traitement devrait durer cinq jours, mais dans les faits, les prises dépassent six mois dans 70% des cas

Ces chiffres proviennent d’une enquête menée par le magazine 60 millions de consommateurs. Le but ? Alerter les Français sur les dangers réels de ces somnifères (Stilnox, le Zolpidem, Donormylet de leurs effets secondaires. La liste est longue et malheureusement encore largement méconnue.

Les effets secondaires des somnifères

Insomnies, rythme de travail décalé, conjoint qui ronfle, stress, angoisses… Les raisons qui nous poussent à la pharmacie ou chez nos médecins traitants pour s’y procurer des somnifères afin de mieux dormir sont nombreuses et justifiées. Mais attention car ce médicament est loin d’être anodin, surtout s’il est pris sur une longue durée

Et puisque le corps s’habitue après quelques jours de prise, il faut sans cesse augmenter les doses de ces traitements (et de leurs effets secondaires par la même occasion) pour qu’ils restent efficaces… Les conséquences peuvent être très graves : somnolence, confusion, troubles visuels, problèmes cardiaques, problèmes de foie, agressivité et envies suicidaires. Et si on songeait à un prochain sevrage ? 

Maylis Choné

À lire : 5 conseils pour bien dormir

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Lunettes : elles sont inadaptées pour 4 seniors sur 10

Lunettes : elles sont inadaptées pour 4 seniors sur 10

Le 9 novembre 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Inserm, 4 seniors sur 10 porteraient des lunettes inadaptées à leur vue.

Près de la moitié des seniors porteraient des lunettes inadaptées à leur vue

Près de 4 seniors sur 10 porteraient des lunettes inadaptées à leur vue. C’est la conclusion d’une étude sur la santé visuelle des personnes âgées parue dans le Journal of the American medical association (Jama), menée auprès de 707 personnes âgées de plus de 78 ans, par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Dans un communiqué datant du 8 novembre 2018, l’Inserm explique en effet que près de 40% des seniors ont un trouble visuel mal corrigé, comme la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme, et pourraient donc avec une vue améliorée par le port de lunettes mieux adaptées. Cette proportion monterait même à 50% chez les personnes évaluées à leur domicile ou en maison de retraite.

Des lunettes inadaptées à la vue, parfois pour des raisons financières 

Selon Catherine Helmer, chercheuse à l’Inserm en charge de l’étude, « les raisons sont multiples et peuvent être liées à un fatalisme laissant penser qu’il est normal que la vue décline avec l’âge ou encore à des raisons financières persistantes malgré les aides existantes. Ce n’est pas spécifiquement le prix des lunettes qui était pointé mais, de façon globale, le fait d’aller chez l’ophtalmologue. Car on sait bien que le fait d’y aller engendre un changement de lunettes et donc, une dépense ».

Cette étude est très préoccupante puisque pour les chercheurs, le port de lunettes inadaptées entraîne non seulement une plus grande dépendance au quotidien, mais peut déboucher sur une dépression liée à l’isolement de certains seniors qui renoncent à sortir de chez eux, ne pouvant notamment plus conduire. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Comment bien choisir ses lunettes ?  

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Médicaments pour dormir : mises en garde de 60 Millions de consommateurs

Dans un numéro hors-série, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation met en garde contre l’utilisation des différents types de somnifères.

Un Français sur huit a consommé au moins une fois dans l’année des médicaments benzodiazépines prescrits sur ordonnance pour dormir tels que Imovane (zopiclone), Stilnox (zolpidem…

S’ajoute à cela la consommation des antihistaminiques en vente libre et de la mélatonine.

Somnifères sur ordonnance : benzodiazépines

Les benzodiazépines et médicaments apparentés (liste) ne sont intéressants que dans les phases aiguës d’insomnies, indique le magazine. Au bout de quatre semaines, l’organisme s’habitue à leur action.

« L’augmentation des doses ne sert à rien. Au contraire. Elle ne fait qu’aggraver les nombreux effets secondaires : somnolence, difficultés d’attention ou de mémorisation, état confusionnel, chutes… »

L’efficacité de ces médicaments est relative, souligne le magazine : une méta-analyse parue dans le BMJ concluait que les somnifères benzodiazépines (zolpidem – Stilnox et zopiclone – Imovane) n’étaient que légèrement plus efficaces qu’un placebo.

En un mois, la dépendance s’installe, indique le magazine. « Quelques semaines de prise peuvent nécessiter jusqu’à un an de sevrage. » (Somnifères et calmants : très peu de temps peut suffire pour devenir dépendant)

Sevrage des benzodiazépines : symptômes et critères diagnostiques (DSM-5)

Lorsque le traitement cesse, les patients connaissent un effet rebond. « Les symptômes de l’insomnie sont décuplés et s’accompagnent de crises d’anxiété, de maux de tête, de cauchemars… Les troubles du sommeil sont alors pires qu’avant le traitement. »

Somnifères et tranquillisants : les effets secondaires amplifiés par l’interaction avec plusieurs autres médicaments

Somnifères en vente libre : antihistaminiques

« Les somnifères en vente libre à base d’antihistaminiques (type Donormyl, Phenergan…) ne doivent être pris que sur de très courtes périodes. Ils ont également des effets sédatifs de longue durée. Il faut compter dix heures pour que la concentration du produit diminue de moitié. Les risques d’accident de la route sont donc bien réels. Quant aux personnes âgées, elles sont d’autant plus sujettes aux chutes qu’elles ont une moins bonne capacité d’élimination. »

Ils présentent aussi « des risques de troubles de la cognition et peuvent provoquer des sensations de vertige. En outre, des études ont montré que ces médicaments étaient pris sur des durées beaucoup trop longues : plus de six mois au lieu des cinq jours indiqués. »

« Ces prises “longue durée” peuvent renforcer d’éventuelles insuffisances organiques (hépatiques, rénales ou respiratoires). En outre, dans les forums en ligne, de nombreux utilisateurs avouent dépasser les doses maximales quotidiennes. »

Mélatonine

La prise de mélatonine, hormone du sommeil et des rythmes circadiens, « peut dérégler les cycles du sommeil, même à de faibles doses », souligne le magazine.

Dans un avis publié en avril 2018, rappelle le magazine, l’Anses relevait les effets indésirables de la mélatonine.

« La mélatonine, précisait l’agence, est une hormone sécrétée naturellement pendant la nuit dont une des fonctions physiologiques est de favoriser l’endormissement. En plus de ses effets sur l’horloge biologique, la mélatonine possède d’autres propriétés : modulation de l’humeur et du système immunitaire, régulation de la température corporelle et de la motricité intestinale. Elle possède également une action vasodilatatrice, vasoconstrictrice et pro-inflammatoire. Ces effets physiologiques peuvent, dans certaines conditions, ou lors d’interaction avec d’autres substances, conduire à l’apparition d’effets indésirables. »

Mélatonine contre l’insomnie : manque d’efficacité et effets indésirables, selon Prescrire

Pour plus d’informations sur l’insomnie et sur les somnifères, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 millions de consommateurs.
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La prise excessive d’antibiotiques pourrait coûter la vie à 2,4 millions de personnes en 2050

La prise excessive d’antibiotiques pourrait coûter la vie à 2,4 millions de personnes en 2050

Le 8 novembre 2018.

Un rapport de l’OCDE, publié ce mercredi 7 novembre 2018, s’inquiète de la résistance des bactéries aux antibiotiques, due à leur surconsommation dans le monde.

2,4 millions de personnes vivant dans l’OCDE en danger de mort

D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient tuer 2,4 millions de personnes d’ici 2050 dans 33 des 36 pays de l’OCDE (en Europe, en Amérique du Nord et en Australie). Les premiers touchés par cette menace sont les enfants et les personnes âgées.

Les bactéries nuisent également aux systèmes de santé et sont un véritable gouffre financier. « Ces bactéries coûtent plus cher que la grippe, que le sida, que la tuberculose. Et elles coûteront encore davantage si les États n’agissent pas pour régler ce problème », a expliqué Michele Cecchini, spécialiste de la santé publique à l’OCDE, à l’AFP.

Quelles solutions ?

Des « mesures simples » et peu coûteuses peuvent pourtant être mises en place pour sauver des vies, selon les experts. D’après eux, pour éviter d’attraper des microbes, il faut « encourager une meilleure hygiène », comme par exemple se laver les mains régulièrement. 

Puisque la surconsommation d’antibiotiques rend les bactéries plus résistantes, l’OCDE appelle aussi à « mettre fin à la surprescription d’antibiotiques  ». Enfin, généraliser les tests de diagnostic rapide pour déterminer si une infection est virale ou bactérienne, pourrait également faire baisser la consommation d’antibiotique. 

Anne-Flore Renard

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