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Les sauces tomates industrielles contiennent des perturbateurs endocriniens

Les sauces tomates industrielles contiennent des perturbateurs endocriniens

Le 27 mars 2019.

Trop de sel, trop de sucre mais aussi des perturbateurs endocriniens. Voici ce que contiendraient la plupart des sauces tomates industrielles trouvées dans le commerce selon le magazine 60 millions de consommateurs.

Les sauces tomates industrielles sont trop salées et trop sucrées

Dans son numéro du mois d’avril, l’association 60 millions de consommateurs a passé à la loupe une soixantaine d’étiquettes de sauces tomates et ses conclusions sont inquiétantes : trop de sel, trop de sucre et surtout, la présence de pesticides et de perturbateurs endocriniens

Comme souvent dans les aliments industriels transformés, 60 millions de consommateurs a relevé une teneur en sel trop élevée : « La moyenne oscille entre 0,92 et 1 g/100 g ». Or, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 5 grammes de sel par jour, au risque de développer des problèmes cardio-vasculaires notamment : hypertension et AVC.

Une quantité trop importante de sucre a également été relevée : la tomate contient naturellement du sucre et pour corriger son acidité, les industriels n’hésitent pas à en rajouter. Selon les analyses de l’association, « les sucres ajoutés représentent environ la moitié des sucres mesurés ». « Une portion de 100 grammes de sauce tomate industrielle apporte en moyenne l’équivalent d’un morceau de sucre (5-6 grammes) ».

Sauces tomates industrielles : miser sur le bio 

Plus inquiétant, les analyses ont mis en avant la présence de pesticides : « Plus de la moitié de nos références présentent au moins un résidu de pesticide », alerte l’association. « La présence de molécules suspectées d’être des perturbateurs endocriniens comme le carbendazime » a par ailleurs été détectée à l’état de « trace », alors que l’Union européenne ne l’autorise qu’à l’état de « résidus ».

Le magazine a ainsi établi un classement des sauces tomates : il en ressort sans surprise que pour une sauce tomate saine, il faut y mettre le prix et miser sur le bio et l’absence de conservateurs. Les quatre sauces les mieux notées sont la sauce tomate napolitaine de chez Cora, la sauce tomate au basilic Bio Village, la sauce tomate provençale Maison Prosain et le double concentré de tomates Jardin bio.

     Aurélie Giraud

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Combien d’itinérants au Québec ?

Il y avait, au printemps 2018, près de 5800 itinérants « visibles » dans les régions du Québec, selon les résultats d’un dénombrement qui ont été présentés, le 25 mars 2019, par la ministre de la Santé et la ministre responsable de la région de Montréal.

Les 11 régions du Québec ciblées par le dénombrement comptaient 5 789 personnes en situation d’itinérance visible. Ceci correspond à environ 76 personnes par 100 000 habitants.

Ces résultats représentent une hausse de plus de 8 % entre 2015 et 2018.

L’itinérance visible est considérée comme étant l’ensemble des personnes qui ont fréquenté des services d’hébergement d’urgence ou de transition ou qui ont passé la nuit à l’extérieur, le 24 avril 2018, lors du dénombrement officiel.

Sur le nombre total de personnes en situation d’itinérance visible, environ 15 % (845) avaient passé la nuit dans des lieux extérieurs lors du dénombrement.

Le rapport ne fait pas état de l’itinérance cachée, soit ceux qui trouvent à dormir momentanément sur le canapé d’un ami, d’un parent ou dans un motel.

Les femmes sont ainsi sous-représentées, indique le chercheur Éric Latimer, chercheur à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, parce que le contexte de leur itinérance peut être différent.

Dans la région de la Capitale-Nationale, 545 personnes étaient en situation d’itinérance, contre 423 en Estrie et 297 en Mauricie–Centre-du-Québec.

Les itinérants sont majoritairement des hommes, âgés de 30 à 49 ans, et 41 % d’entre eux ont passé l’année précédente au complet en situation d’itinérance.

Les membres des Premières Nations représentent 1,2 % de l’ensemble de la population, alors qu’ils constituent 5,6 % de la population itinérante. Le phénomène est le même pour les Inuits : 0,2 % de la population en général, mais 1,6 % de la population itinérante.

Le directeur du Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal, Pierre Gaudreau, estime que la légère hausse de l’itinérance à Montréal reflète mal la réalité, rapporte Radio-Canada. « Tant dans les ressources que dans la rue, et ce, dans un nombre croissant de quartiers, l’itinérance est à la hausse à Montréal, ce que ne démontre pas le dénombrement », déplore-t-il.

Selon lui, « les femmes vivent autant de situations d’itinérance que les hommes, Statistique Canada le dit, mais on les voit moins, parce qu’elles acceptent de se retrouver dans des logements insalubres, chez des clients, chez des “ex” violents ».

La ministre de la Santé, Mme Danielle McCann, a promis, pour 2020, un portrait plus complet de l’itinérance au Québec. L’actuel plan d’action arrive à échéance en 2020 ; le prochain vaudra pour 2020-2025, a-t-elle précisé.

Dans le budget 2019-2020, une somme de 30 millions de dollars par année a été allouée pour « bonifier le Programme de soutien aux organismes communautaires » dans ce domaine, a noté la ministre.

Un résumé graphique des faits saillants pour Montréal porte sur la répartition par arrondissement, les caractéristiques démographiques des personnes itinérantes, les facteurs de risque…

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, Radio-Canada, Le Devoir.
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Tabac : baisse considérable du nombre de fumeurs en France depuis 2016

Tabac : baisse considérable du nombre de fumeurs en France depuis 2016

Le 26 mars 2019.

Depuis 2016, le nombre de fumeurs quotidiens a baissé d’1,6 million. Selon les pouvoirs publics, c’est la conséquence de la hausse constante des prix du paquet de cigarettes et des aides au sevrage du tabac mises en place ces dernières années.

1,6 million de fumeurs en moins en France depuis 2016

À l’occasion du comité interministériel sur la santé qui s’est tenu le 25 mars 2019, Matignon a annoncé la baisse d’1,6 million du nombre de fumeurs quotidiens depuis 2016. Ils seraient ainsi 600.000 à avoir arrêté le tabac au cours du premier semestre 2018, ajoutés à la baisse « historique » d’1 million de fumeurs constatée en 2017, dont le nombre était passé de 13,2 à 12,2 millions.

C’est une très bonne nouvelle, quand on sait que le tabac, responsable de maladies cardiovasculaires mais aussi de nombreux cancers, tue 78.000 personnes par an en France et serait à l’origine du décès de plus de 7 millions de personnes par an dans le monde, d’après l’Organisation mondiale de la santé.

Des mesures de lutte contre le tabac qui commencent à porter leurs fruits

Il s’agit bien, pour le gouvernement, d’une victoire remportée grâce à l’ensemble des mesures prises ces dernière années pour lutter contre le tabac : augmentation continue du prix du paquet de cigarettes, qui devrait atteindre 10 euros d’ici 2020 ; paquet neutre aux images chocs ; remboursement de certains substituts nicotiniques par l’Assurance maladie et multiplication des campagnes de sensibilisation. 

Cela dit, si cette baisse est louable et devrait se confirmer pour le second semestre de 2018 puisque, selon l’observatoire français des drogues et des toxicomanies, « 3,4 millions de personnes fumeuses ont entrepris une démarche pour arrêter en 2018 », comme on peut le lire dans les colonnes du Parisien, les fumeurs sont encore en France plus de 11 millions et il existe de fortes disparités régionales en matière de tabagisme, notamment en raison du niveau d’études et du niveau de revenus. Une récente étude publiée par l’agence Santé publique France montrait en effet que « l’Île-de-France est la région où l’on fume le moins, devant les Pays de la Loire. À l’inverse, quatre régions ont des taux de fumeurs quotidiens plus élevés que la moyenne nationale : Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Hauts-de-France, l’Occitanie et le Grand-Est ».

     Aurélie Giraud

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Très peu d’élèves des écoles secondaires publiques régulières accèdent à l’université au Québec

À peine 15 % des élèves des écoles publiques régulières vont à l’université, selon une étude de l’Université de Montréal publiée dans la revue Social Inclusion. Un élève sur deux du public régulier arrête ses études après le secondaire.

« En moyenne, 70 % des élèves québécois qui terminent leurs études secondaires accèdent aux études collégiales et, parmi eux, la moitié (35 %) se rend à l’université », indique le communiqué.

« Toutefois, le taux d’accès aux études supérieures varie grandement selon le type d’école secondaire fréquentée, ainsi que le niveau de scolarité et le revenu des parents. »

Pierre Canisius Kamanzy, professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, a analysé les données d’une étude menée avec une cohorte de 2677 élèves québécois nés en 1984 et ayant pris part à étude de Statistique Canada amorcée en 2000. L’étude a suivi le parcours de près de 30 000 enfants sur une période de 10 ans.

À l’âge de 22 ans, un élève sur deux (49 %) inscrit dans le programme public ordinaire au secondaire a atteint le cégep, en comparaison de 91 % chez ceux inscrits dans un programme public particulier (mathématiques, sciences, langues, sports par exemple) et de 94 % chez les jeunes qui ont été dans une école secondaire privée.

L’écart est encore plus marqué en ce qui concerne les études universitaires : 15 % des jeunes du programme ordinaire y accèdent, contre 51 % chez les élèves des programmes particuliers et 60 % chez ceux du privé.

« Pour constater la surreprésentation des élèves du privé à l’université, notons qu’ils sont 60 % à y poursuivre leurs études, tandis que seulement 16 % de la cohorte fréquentait le privé, illustre-t-il. Par comparaison, 51 % étaient dans le programme ordinaire au secondaire et seulement 15 % se sont rendus à l’université… »

« Le parcours scolaire et les revenus des parents ont aussi un effet direct sur le prolongement des études des enfants. »

« Ainsi, la moitié (54 %) des élèves du secondaire dont les parents ont au moins un diplôme d’études secondaires (DES) poursuivent des études collégiales. Cette proportion grimpe à 89 % lorsqu’un des parents possède un diplôme universitaire.

L’écart se creuse davantage lorsqu’on s’arrête aux études universitaires : seulement 20 % des jeunes les entreprennent quand leurs parents ont un DES, comparativement à 32 % chez les élèves dont les parents sont titulaires d’un diplôme d’études collégiales et à 60 % chez ceux dont au moins l’un des parents a un diplôme universitaire.

“Pour cette variable, on constate que le taux de jeunes qui se rendent à l’université est trois fois supérieur parmi ceux dont les parents ont fait des études universitaires, par comparaison avec ceux dont les parents ont un DES, observe Pierre Canisius Kamanzi. Cet important écart est toutefois moindre lorsqu’on se penche sur les revenus des parents.”

En effet, les élèves dont les parents ont un revenu annuel modeste (situé dans le premier quartile) sont 59 % à fréquenter le cégep et 23 % à aller à l’université. Par contre, parmi ceux dont les parents ont un revenu situé dans la catégorie supérieure (quatrième quartile), 78 % accèdent aux études collégiales et 46 % vont à l’université. »

« Selon le professeur Kamanzi, l’enseignement secondaire québécois a progressivement évolué vers un système plus élitiste à partir du milieu des années 90. »

« “Devant la compétition des écoles privées qui, pour la grande majorité, sélectionnent les élèves ayant les meilleures notes, le réseau secondaire public a voulu lui aussi retenir les plus talentueux en créant des programmes particuliers comme en sciences, en mathématiques, en arts, en sports ou en musique”, mentionne-t-il.

Selon lui, la création de ces programmes a eu l’effet pervers de “ghettoïser” davantage les jeunes des classes ordinaires, composées d’une majorité d’élèves faibles ou en difficulté.

“Nos données montrent que l’école secondaire fréquentée a une influence directe sur la suite du parcours scolaire des élèves, affirme-t-il. Or, le marché québécois de l’école secondaire perpétue les inégalités sociales au lieu de contribuer à les aplanir en offrant un enseignement de qualité identique à tous, quelle que soit leur origine sociale.”

“La vision égalitariste de l’éducation véhiculée par les politiques publiques au Québec – et promue depuis le dépôt du rapport Parent dans les années 60 – a été en partie compromise au cours des dernières décennies par l’expansion d’un marché de l’école secondaire caractérisé par une certaine forme de ségrégation sociale”, conclut M. Kamanzi. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université de Montréal, Social Inclusion.
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Voici pourquoi certaines personnes ronflent plus que d'autres

Voici pourquoi certaines personnes ronflent plus que d'autres

Le 25 mars 2019.

De nombreux critères déterminent la capacité de ronflement d’un individu. Une société d’objets connectés vient d’en faire l’inventaire à l’occasion de la Journée mondiale du sommeil.

L’âge détermine, en grande partie, la capacité à ronfler

Votre mode de vie détermine votre capacité à ronfler la nuit. Cette conclusion est le fruit de l’étude du sommeil de 25.500 personnes, toutes utilisatrices d’appareils de santé connectés conçus par la société Withing. Et selon cette étude, qui a été révélée à l’occasion de la Journée mondiale du sommeil qui s’est déroulée le 22 mars dernier, tous les Français ne sont pas égaux devant le ronflement, tant leur mode de vie influence leur capacité à ronfler.

Le sexe est un premier critère déterminant. Les hommes ronflent en effet davantage que les femmes, en tout cas lorsqu’ils sont jeunes puisque cette tendance s’inversent au cours de la vie. À 25 ans, les hommes ronflent en moyenne 2 minutes par heure, contre 1 minute pour les femmes tandis qu’à 75 ans, les femmes ronflent 7 minutes par heure contre 6 minutes pour les hommes.

On ronfle davantage à la campagne qu’en ville

Le lieu de vie paraît également être un critère déterminant et selon cette étude, les ronfleurs ne vivraient pas en ville. « La probabilité d’être un gros ronfleur augmente de 17% lorsque l’on vit dans une zone de moins de 200.000 habitants », explique ainsi l’étude.

Le mode d’alimentation et les activités physiques sont également déterminantes et se révèle dans l’indice de masse corporel du ronfleur. Withing estime ainsi que la probabilité d’être un gros ronfleur est multipliée par 2,5 voire par trois dès lors que l’IMC est supérieur à 25, soit l’IMC d’une personne considérée comme étant en surpoids. Bien que les ronflements soient en général sans conséquence, si ce n’est sur le sommeil de son conjoint, celui-ci peut s’accompagner d’apnée du sommeil, un trouble respiratoire qu’il est recommandé de traiter puisqu’il peut se traduire par une fatigue persistante et handicapante.

Gaëlle Latour

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Hausse de la dépression chez les adolescents et les jeunes adultes dans la dernière décennie

La proportion de jeunes Américains souffrant de certains types de troubles mentaux a augmenté considérablement au cours de la dernière décennie, sans augmentation correspondante chez les personnes plus âgées, selon une étude publiée dans le

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« Plus d’adolescents et de jeunes adultes américains ont connu une détresse psychologique sévère et une dépression majeure à la fin des années 2010, par rapport au milieu des années 2000 », rapporte Jean Twenge, professeur de psychologie à la San Diego State University.

« Ces tendances sont faibles ou inexistantes chez les personnes de 26 ans et plus, ce qui suggère une augmentation générationnelle des troubles de l’humeur plutôt qu’une augmentation globale à tous les âges. »

Twenge et ses collègues ont analysé les données d’une enquête représentative à l’échelle nationale qui a suivi la consommation de drogues et d’alcool, la santé mentale et d’autres problèmes de santé chez les personnes de 12 ans et plus aux États-Unis depuis 1971. Ils ont analysé les réponses de plus de 200 000 adolescents âgés de 12 à 17 ans entre 2005 et 2017, et de près de 400 000 personnes âgées de 18 ans et plus entre 2008 et 2017.

La proportion de personnes présentant des symptômes compatibles avec une dépression majeure au cours des 12 derniers mois avant l’enquête a augmenté de 52 % chez les adolescents (de 8,7 % à 13,2 %) et de 63 % chez les jeunes adultes de 18 à 25 ans (de 8,1 % à 13,2 %).

Il y a également eu une augmentation de 71 % du nombre de jeunes adultes ayant vécu une détresse psychologique sévère au cours des 30 jours précédant l’enquête (de 7,7 % à 13,1 %).

Il n’y a pas eu d’augmentation significative de la proportion de personnes plus âgées souffrant de dépression ou de détresse psychologique. Une légère diminution de la détresse chez les personnes de plus de 65 ans était observée.

Les tendances culturelles des dix dernières années ont peut-être eu un effet plus marqué sur les troubles de l’humeur chez les jeunes générations, conclut la chercheure.

Elle fait l’hypothèse que cette tendance pourrait être en partie attribuable à l’utilisation accrue des moyens de communication et médias numériques qui pourraient avoir suffisamment modifié les modes d’interaction sociale pour influer sur les troubles de l’humeur.

Elle note également que la recherche montre que les jeunes ne dorment pas autant que le faisaient les générations précédentes.

Étant donné que l’augmentation des problèmes de santé mentale a été la plus marquée après 2011, elle croit qu’il est peu probable qu’elle soit attribuable aux difficultés économiques et plus probable qu’elle soit attribuable à des changements culturels soudains, comme des changements dans la façon dont les adolescents et les jeunes adultes passent leur temps hors du travail et des études.

« Les jeunes ne peuvent pas changer leur génétique ou la situation économique du pays, mais ils peuvent choisir comment ils passent leur temps libre. Le plus important est d’abord de dormir suffisamment. Assurez-vous que l’utilisation de vos appareils n’interfère pas avec le sommeil – ne gardez pas de téléphone ou de tablette dans la chambre à coucher la nuit, et posez les appareils dans l’heure qui précède le coucher », conseille-t-elle. « Dans l’ensemble, assurez-vous que l’utilisation des médias numériques n’interfère pas avec des activités plus bénéfiques pour la santé mentale comme l’interaction sociale face à face, l’exercice et le sommeil. »

Pour plus d’informations sur la dépression, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Psychological Association, Journal of Abnormal Psychology.
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Grippe : l’épidémie se termine

Grippe : l’épidémie se termine

Le 22 mars 2019

Dans son dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’agence Santé Publique France annonce la fin de l’épidémie de grippe en France métropolitaine et confirme qu’elle a été moins meurtrière que l’année dernière.

L’épidémie de grippe est terminée dans trois régions et en phase post-épidémique dans les autres

Selon l’agence sanitaire Santé Publique France, dont le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) a été publié le 20 mars, l’épidémie de grippe sera bientôt terminée. Elle est en tout cas finie dans trois régions de France métropolitaine : la Bourgogne-France-Comté, la Corse et l’Île-de-France. « Les autres régions métropolitaines sont en phase post-épidémique » peut-on lire dans le bulletin. 

Les indicateurs de l’activité grippale durant la semaine du 11 mars, ainsi que les consultations et hospitalisations pour cause de grippe, ont en effet été en « franche diminution ». D’après l’agence, la fin de l’épidémie de grippe devrait ainsi être déclarée d’ici deux semaines en France métropolitaine. 

La grippe a causé 7.200 décès cet hiver

Entre le début de l’épidémie de grippe, qui a touché cette année plus tardivement la France, et le 3 mars dernier, 7.200 décès auraient été attribués au virus et 1.757 cas graves ont été signalés, ce qui est considérablement moins que l’année dernière, où elle a fait près de 13.000 victimes (12.982 décès recensés) et 2.770 cas graves de réanimation.

En revanche, l’épidémie de grippe se poursuit dans certaines régions d’outre-mer, notamment aux Antilles, où 14 cas graves admis en réanimation ont été signalés, dont quatre sont décédés, en Guadeloupe. L’épidémie de grippe saisonnière est en revanche terminée à la Réunion.

     Aurélie Giraud

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Polyarthrite rhumatoïde : mise en garde sur le Xeljanz – tofacitinib (ANSM)

L’Agence française du médicament (ANSM) demande aux professionnels de la santé et aux patients de bien respecter la dose autorisée lors de l’utilisation du Xeljanz (tofacitinib), un médicament immunomodulateur, dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (5 mg, deux fois par jour).

L’ANSM a été informée par l’Agence européenne du médicament d’un risque accru chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde traités à des doses élevées (10 mg, deux fois par jour).

Le communiqué de l’ANSM précise :

« Xeljanz (tofacitinib), commercialisée par le laboratoire Pfizer, est notamment indiquée en association avec le méthotrexate (MTX) dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde active, modérée à sévère chez les patients adultes ayant présenté une réponse inadéquate ou une intolérance à un ou plusieurs traitements de fond antirhumatismaux. En cas d’intolérance au MTX ou lorsque le traitement avec le MTX est inadapté, le tofacitinib peut être administré en monothérapie.

Un essai clinique sur l’innocuité du tofacitinib, réalisé par le laboratoire Pfizer à la demande des autorités sanitaires américaines, a mis en évidence une augmentation du risque d’embolie pulmonaire et de décès chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés d’au moins 50 ans, présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire et traités par Xeljanz (tofacitinib) à des doses élevées (10 mg, deux fois par jour). »

Une analyse est en cours au niveau européen afin d’évaluer si des mesures sont nécessaires.

« Les patients ne doivent pas arrêter ou modifier le dosage de leur traitement sans en avoir préalablement discuté avec leur médecin », souligne l’ANSM. Ils « doivent consulter immédiatement un médecin s’ils présentent des symptômes d’embolie pulmonaire ou d’autres symptômes inhabituels », tels que :

  • Essoufflement soudain ou difficulté à respirer
  • Douleur à la poitrine ou au dos
  • Toux sanglante
  • Transpiration excessive
  • Peau moite ou bleuâtre

« Xeljanz a également obtenu récemment une autorisation de mise sur le marché pour le traitement de la rectocolite hémorragique, mais à ce jour cette indication n’est pas prise en charge par l’Assurance Maladie », indique l’ANSM. Dans cette indication, rappelle-t-elle, « le tofacitinib est administré à la dose de 10 mg deux fois par jour pendant les 8 premières semaines de traitement. Au-delà de cette période, la dose d’entretien est de 5 mg deux fois par jour ».

Pour plus d’informations sur la polyarthrite rhumatoïde, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Complémentaires santé : résiliables à tout moment dès 2020 ?

Complémentaires santé : résiliables à tout moment dès 2020 ?

Le 21 mars 2019.

La proposition de loi autorisant la résiliation des contrats de complémentaires santé sera présentée au vote à l’Assemblée nationale le 27 mars prochain, pour une application dès le 1er décembre 2020.

La résiliation des complémentaires santé à tout moment après la première année

Emmanuel Macron l’avait annoncé en décembre dernier, en pleine crise des Gilets Jaunes : il sera possible de résilier sa complémentaire santé à tout moment, après la première année, c’est-à-dire sans devoir attendre chaque année la date anniversaire de la signature du contrat, au même titre que pour l’assurance automobile ou habitation.  

La proposition de projet de loi a été soumise le 20 mars dernier à la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale qui a émis un avis favorable. Le texte sera donc soumis au vote des députés le mercredi 27 mars prochain. Dominique Da Silva, député LREM du Val-d’Oise et rapporteur de la proposition de projet de loi, a ainsi expliqué : « Une fois voté, le texte s’appliquera à tous les types de contrats, individuels et collectifs, à partir du 1er décembre 2020 ».

Augmentation de 21% des tarifs des mutuelles depuis 2010

Selon un sondage dévoilé par nos confrères du Parisien, plus de 9 Français sur 10 (94%) sont favorables à cette nouvelle loi qui devrait, selon l’UFC-Que Choisir, entraîner un gain d’1 milliard d’euros de pouvoir d’achat par an aux assurés sociaux. Les tarifs des mutuelles ont en effet augmenté de 21% depuis 2010.

En revanche, les complémentaires santé y sont fortement opposées. Pour la Mutualité Française, « cette réforme non concertée et sans étude d’impact est une fausse bonne idée qui aura un impact négatif pour les assurés, parce qu’elle va augmenter quasi automatiquement les frais de gestion, pénaliser les assurés les plus fragiles et rendre inapplicables les engagements des mutuelles », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.                                                                                

     Aurélie Giraud

À lire aussi : 6 conseils pour bien choisir sa complémentaire santé

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Des lingettes pour bébés à éviter selon l’ANSM

L’Agence française du médicament « (ANSM) demande de faire figurer sur l’étiquetage des produits cosmétiques dits “non rincés” contenant l’agent conservateur phénoxyéthanol qu’ils ne peuvent pas être utilisés sur les fesses des enfants de 3 ans ou moins ».

« C’est le cas par exemple pour les lingettes, qui sont très habituellement utilisées pour le change du bébé. Cette décision doit prendre effet dans un délai de 9 mois. »

« Cette décision a été prise, à titre conservatoire, au vu des nouvelles données scientifiques concernant l’exposition au phénoxyéthanol, (…) dans l’attente d’une décision de la Commission européenne », indique l’ANSM.

Le communiqué de l’ANSM précise :

« Par mesure de précaution, l’ANSM recommandait dès 2012 que ce conservateur ne soit pas utilisé dans les produits cosmétiques destinés au siège des bébés et que sa teneur maximale soit fixée à 0,4 % pour les autres produits destinés aux enfants de moins de 3 ans.

Par la suite, le Comité scientifique européen pour la sécurité des consommateurs (SCCS) a considéré, dans son avis d’octobre 2016, que le phénoxyéthanol utilisé à 1 % dans les produits cosmétiques est sûr pour la santé, quel que soit le groupe d’âge. »

L’ANSM a souhaité poursuivre ses investigations et a constitué fin 2017 un comité scientifique ayant pour mission d’évaluer l’opportunité de maintenir ses recommandations de 2012.

« Les experts ont conclu que “la recommandation de 2012 pour la non-utilisation du phénoxyéthanol dans les produits cosmétiques destinés au siège doit être maintenue. Il est souhaitable de l’élargir aux lingettes, qui sont très habituellement utilisées pour nettoyer le siège des jeunes enfants. Dans tous les autres produits cosmétiques destinés aux enfants de 3 ans ou moins, la concentration maximale de phénoxyéthanol pourrait rester à 1 %”. »

« Sur la base de cet avis, l’ANSM a donc pris à titre conservatoire la présente décision. Pour les autres produits destinés aux enfants de 3 ans ou moins, la concentration de 1 % en phénoxyéthanol est applicable, conformément au règlement européen relatif aux produits cosmétiques. »

« Le phénoxyéthanol est un agent conservateur utilisé dans divers produits cosmétiques, notamment ceux utilisés lors du change des bébés. Des études toxicologiques suggèrent une toxicité du phénoxyéthanol pour la reproduction et le développement à fortes doses chez l’animal, sans que de tels effets aient été rapportés chez l’homme. »

Pour plus d’informations sur les produits pour bébés, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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