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Comment se débarrasser d’un pervers narcissique?

Comment se débarrasser d'un pervers narcissique?

Le 7 juin 2019

Se débarrasser d’un pervers narcissique est loin d’être facile. La victime a souvent du mal à partir parce qu’elle est devenue prisonnière de sa relation et que le pervers narcissique se présente comme innocent. Ce dernier accuse souvent sa victime d’exagération voire d’être dans le déni. Alors, comment se débarrasser d’un pervers narcissique ? Voici plusieurs conseils pour contrôler la rupture.  

Reconnaître le processus de manipulation  

Le pervers narcissique utilise différentes techniques de manipulation pour piéger sa victime. Il commence par repérer ses faiblesses en l’écoutant attentivement. Si vous lui racontez vos moments de doute et vos peurs, il pourra les utiliser contre vous par la suite. Il va ensuite idéaliser sa victime tout en étant conscient de ses faiblesses et de son manque d’estime de soi. Il lui fera des compliments sur son physique et répétera inlassablement à quel point la victime est une bonne personne. Il continuera ainsi jusqu’à obtenir la confiance totale de l’autre.

Une fois cette confiance acquise, il commencera lentement la destruction. Difficile pour la victime de comprendre tout de suite de quoi il s’agit. Le pervers narcissique peut débuter avec des critiques sur la personnalité ou le physique. La victime démunie va se questionner et se sentir stupide. Toutefois, elle ne remettra pas en question le pervers narcissique tout de suite, toujours admirative face à sa clairvoyance. Le pervers narcissique parvient ainsi à faire du partenaire sa marionnette, tout en s’assurant que son jeu est bien caché pour éviter que quelqu’un ne s’en rende compte.  

Rompre avec votre partenaire  

La première réaction que les victimes ont, lorsqu’elles se rendent compte que leur partenaire est un pervers narcissique, est de vouloir changer cette personne pour sauver la relation. Toutefois, même si vous êtes complètement dépendant(e) ou que vous avez peur de ses réactions, ce qui est justifié, sachez que la rupture est la meilleure solution voire la seule option de survie. Le pervers narcissique peut en effet accentuer les menaces et vous blesser davantage.  

Pour se libérer de l’emprise d’un pervers narcissique, il est essentiel de rompre tout contact. Evitez de répondre à ses messages ou à ses appels. De plus, renoncez à vous venger car la vengeance ne servirait à rien. Après la rupture, prenez du temps pour vous reposer. Même si la vie n’a plus aucun sens pour vous et que vous vous demandez si vous serez capable d’avoir de nouveau confiance en quelqu’un, évacuez et repartez de zéro avant de faire le point. Essayez de reprendre une vie sociale, que ce soit en faisant une activité ou un sport que vous aimez. Si vous vous sentez déprimé ou que vous n’arrivez pas à surmonter cette séparation, n’hésitez pas à rechercher un psychanalyste afin de vous reconstruire pas à pas.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Pervers narcissique : 10 signes qui doivent vous alerter  

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Première en France : une chirurgie laser pour traiter les tremblements

Des équipes du CHU Amiens-Picardie ont réalisé, en avril 2019, une 1ère européenne dans le traitement du tremblement sévère et pharmaco-résistant.

Cette technique est unique en France (et disponible dans seulement quelques centres en Europe).

Elle peut améliorer le quotidien de personnes atteintes de la maladie de Parkinson et d’autres maladies caractérisées par des tremblements.

Le communiqué du CHU explique :

« L’utilisation d’une technique laser (ou Laser Interstitial Thermal Therapy – LITT) couplée à un monitoring IRM en temps réel, a permis d’atteindre avec une très grande précision une petite structure du cerveau située au sein d’un noyau responsable du tremblement (le thalamus).

Cette thalamotomie a permis la disparition du tremblement du membre supérieur gauche d’une patiente de 84 ans. Elle a pu rejoindre son domicile 3 jours après l’intervention chirurgicale sans complication.

Le succès de cette chirurgie mini-invasive permet d’envisager de nouvelles perspectives dans la prise en charge de certaines pathologies du mouvement (maladie de Parkinson et autres tremblements) chez les patients ne pouvant bénéficier de la stimulation cérébrale profonde, technique de référence mais plus invasive. »

« Dans un premier temps, on a descendu une petite fibre laser à l’aide d’un robot dans une zone très précise de son cerveau », grâce aux images de l’IRM en direct, a raconté sur Europe 1 le neurochirurgien Michel Lefranc, qui a dirigé l’opération. « Avec le laser, la lésion a ensuite été brûlée. Tout cela sans même ouvrir le crâne de l’octogénaire, qui s’en est donc tirée avec… un seul point de suture », résume de site d’Europe 1.

Trois jours plus tard, elle a ainsi pu rejoindre son domicile sans complication. « Le tremblement ne reviendra plus », a indiqué le chirurgien.

Toutefois, il ne s’agit ici que de traiter les symptômes. « On ne traite pas la cause de la maladie », précise-t-il. Mais « cette technique s’adresse à tous types de tremblements ».

Psychomédia avec sources : CHU Amiens-Picardie, Europe 1.
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Les aliments ultra transformés sont dangereux pour la santé

Les aliments ultra transformés sont dangereux pour la santé

Le 3 juin 2019.

La santé passe dans nos assiettes. C’est ce que confirme une étude sur les aliments ultra transformés. Selon les chercheurs, ils augmenteraient le risque de maladies cardio-vasculaires.

Les aliments ultra transformés augmentent le risque de maladies cardio-vasculaires

Quel est le point commun entre un soda, de la soupe en sachet, du jambon vendu en barquette et des « steaks » végétaux ? Ce sont tous des aliments « ultra transformés ». Mais il ne s’agit pas de leur seul point en commun. Ils sont aussi tous mauvais pour la santé. En cause, la très longues liste d’aliments qu’ils contiennent (additifs en tous genres, sirop de glucose-fructose, graisses végétales hydrogénées, nitrites, édulcorants intenses, etc.)

Selon deux études publiées le jeudi 30 mai dans la revue médicale British Medical Journal (BMJ), les aliments « ultra transformés » augmenteraient tout particulièrement le risque cardio-vasculaire mais aussi d’obésité, de cancer et de décès. Ces études ont été menées par 20.000 chercheurs qui ont fait appel à la participation de plus de 120.000 personnes. Les scientifiques ont observé l’alimentation des participants, soit près de 3.300 aliments et boissons.

Le risque augmente en fonction de la quantité d’aliments ultra transformés que nous mangeons

Les chercheurs ont alors constaté que la consommation d’aliments transformés avait un lien étroit avec divers problèmes de santé. Elle est associée à un risque plus élevé de maladies coronariennes et cérébro-vasculaires. Ainsi, avoir une alimentation comprenant 10% et plus d’aliments ultra transformés augmente de 12% le risque de maladies cardio-vasculaires.

Cette étude permet donc de confirmer que notre santé est liée à ce que nous mangeons. L’heure est donc venue de retrouver une alimentation plus saine, riche en fruits et en légumes notamment. Faisons place dans nos assiettes aux produits « bruts » et remettons-nous à cuisiner ! Pour cela, il faudra peut-être aussi changer notre manière de faire les courses en privilégiant les marchés et les producteurs locaux.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : 25 solutions pour manger l’esprit tranquille

 

 

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Un trouble du sommeil favorisant une plus grande créativité

Une étude franco-italienne, publiée en mai dans la revue Brain, suggère un lien entre une phase du sommeil particulière, le sommeil paradoxal, et les capacités créatives.

La narcolepsie est notamment caractérisée par des attaques irrésistibles de sommeil durant la journée.

D’autres caractéristiques sont une cataplexie et des irruptions répétées d’éléments du sommeil paradoxal lors des transitions veille-sommeil. Il s’agit d’un trouble rare du sommeil qui touche environ 0,02 % de la population.

Les endormissements ont la particularité, indique le communiqué des chercheurs de l’Inserm, de débuter souvent immédiatement par une phase de sommeil paradoxal, une situation impossible à rencontrer en temps normal.

Le sommeil est composé de plusieurs phases et le sommeil paradoxal est systématiquement précédé d’une phase de sommeil profond (dit sommeil lent). Il faut donc en général dormir au moins une heure avant d’accéder au sommeil paradoxal.

« Les personnes narcoleptiques bénéficient donc d’un accès privilégié au sommeil paradoxal. Elles présentent d’ailleurs beaucoup de symptômes parallèles associés au sommeil paradoxal, comme s’il existait chez elles une barrière poreuse entre l’éveil et cette phase du sommeil. »

Par exemple, la majorité des gens atteinte de narcolepsie sont des rêveurs lucides, c’est-à-dire conscients de rêver au moment où ils rêvent et pouvant même parfois influencer le scénario du rêve. Si plus de la moitié de la population rapporte avoir fait un rêve lucide au moins une fois dans sa vie, les rêveurs lucides réguliers (plusieurs fois par semaine) sont très rares. (Comment faire des rêves lucides ?)

Les données de la littérature « suggèrent par ailleurs qu’une sieste incluant une phase de sommeil paradoxal est suivie d’une période de plus grande flexibilité mentale pour la résolution de problèmes. » Les chercheurs se sont alors demandé si les personnes narcoleptiques bénéficient d’un effet à long terme sur leur créativité.

« En rencontrant régulièrement des patients narcoleptiques au sein de mon service, j’ai remarqué qu’ils semblaient plus évoluer dans des activités créatives que la moyenne ; pas uniquement dans leur vie professionnelle mais aussi dans leurs loisirs ou leur façon de penser », explique la Pre Isabelle Arnulf.

Une étude, conduite par Célia Lacaux de la Sorbonne Université et Delphine Oudiette de l’Inserm, au sein du service des pathologies du sommeil de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière dirigé par la Pre Arnulf, en collaboration avec une équipe de l’université de Bologne en Italie, a évalué les capacités créatives de 185 personnes narcoleptiques et de 126 personnes constituant un groupe témoin.

La créativité peut être définie comme étant la capacité à produire des idées à la fois originales et adaptées à des contraintes.

Les chercheurs ont employé une mesure « subjective » à base de questionnaires de créativité et un test « d’accomplissement créatif » portant sur les réalisations personnelles des participants dans différents domaines des arts et des sciences, de l’écriture au cinéma, en passant par l’humour, la cuisine ou encore l’architecture.

Une mesure « objective » de la performance créative grâce à un test « papier crayon » a aussi été utilisée chez 30 patients et 30 contrôles. Ce test évalue les deux grandes dimensions de la créativité : la pensée divergente qui demande, à partir d’un stimulus, de générer le plus de réponses possibles ; et la pensée convergente, qui requiert d’intégrer plusieurs éléments dans une seule et même production, cohérente et originale.

Les participants narcoleptiques ont globalement obtenu des scores plus élevés que les participants contrôles, aussi bien aux mesures objectives que subjectives.

« Parmi les personnes narcoleptiques, le sous-groupe des rêveurs lucides obtenait les scores les plus élevés au test de profils créatifs, suggérant un rôle du rêve dans les capacités créatives. »

L’accès privilégié au sommeil paradoxal et aux rêves dont bénéficient les personnes narcoleptiques pourrait leur donne l’occasion « d’incuber » leurs idées lors de siestes brèves pendant la journée.

Des travaux supplémentaires seront nécessaires pour confirmer cette hypothèse, soulignent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la créativité, sur la narcolepsie et sur les rêves, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Brain.
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Les fruits et légumes qui contiennent le plus de pesticides

Les fruits et légumes qui contiennent le plus de pesticides

7 juin 2019

L’ONG Générations futures a publié le classement des fruits et des légumes qui contiennent le plus de pesticides.

Des pesticides omniprésents

71,9% des fruits et 43,3% des légumes contiennent des résidus de pesticides. C’est le chiffre clé qui ressort de l’étude, publié le 5 juin par Générations futures sur la quantité de résidus de pesticides que contiennent les aliments dans notre assiette. Parmi eux, 3% des échantillons analysés contiennent un taux de pesticides supérieur à la limite maximale en résidu (LMR) autorisée par la loi.

L’enquête a permis d’analyser 18 fruits et 32 légumes différents et de les classer selon le taux de fruits touchés par les pesticides dans les échantillons. L’ONG précise que tous les fruits sont concernés par des dépassements de LMR. Les ananas sont les plus concernés avec (9,6% des échantillons) suivis des cerises, et des kiwis. Du côté des légumes, les herbes fraîches (21,5%), le céleri-branche et le céleri-rave sont pointés du doigt, tandis que l’ail, le maïs, la pastèque ou les potirons, semblent être complètement épargnés.

Les céleris et les cerises en tête

Dans le panier de fruits, les plus mauvais élèves sont parmi les plus populaires. En tête du classement, on retrouve les cerises (89% des échantillons), les clémentines et mandarines (88,1%), le raisin (87,3%), le pamplemousse et les pomelos (86,3%), les nectarines et les pêches (83%), les fraises (82,9%) ou encore les oranges (81%). Les abricots et les pommes suivent ensuite. À l’inverse, les kiwis et les avocats sont les fruits les moins touchés par les pesticides, moins de 30% d’entre-eux ont été contaminés.

Parmi les légumes, les céleris-branches (89,4%), le céleri-rave (82,5%), les herbes fraîches (69,3%), les endives (67,2%) et les laitues (66,5%) sont parmi les mauvais élèves. Néanmoins, le maïs doux, les asperges ou les betteraves sont parmi les légumes présentant le moins de taux de résidus de pesticides.

Nicolas Boutin

À lire aussi : Tout savoir sur les fruits et légumes de saison

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Comment se protéger de la maladie de Lyme ? (Vidéo)

Le ministère français de la Santé a mis en ligne une vidéo portant sur la prévention de la maladie de Lyme. Celle-ci se transmet à l’humain par piqûre de tique.

« Les tiques sont répandues partout en France. Elles vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. »

La vidéo a été réalisée avec l’association Lympact.

Pour plus d’informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Ministère de la Santé.
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La viande blanche augmente le cholestérol autant que la viande rouge

La viande blanche augmente le cholestérol autant que la viande rouge

Le 7 juin 2019

La viande blanche, comme le poulet, fait augmenter le taux de cholestérol dans le sang autant que la viande rouge. C’est ce que conclut une nouvelle étude parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition.  

Une découverte pour les chercheurs  

Les résultats ont surpris les chercheurs qui s’attendaient à ce que la viande rouge ait un effet plus néfaste sur le taux de cholestérol sanguin que la viande blanche. Ils ont découvert que parmi les trois régimes étudiés : viande rouge, viande blanche et protéines végétales, seul le régime à base de protéines végétales était associé à des taux de cholestérol sains. Les résultats ont montré que les régimes à base de viande rouge ou blanche augmentaient de la même façon le taux de cholestérol dans le sang.  

Au cours de cette étude, les chercheurs ont examiné 113 participants en bonne santé. Ces derniers se sont vu affecter au hasard un régime alimentaire riche ou pauvre en graisses saturées. Chaque période de régime a duré quatre semaines. Les participants ont subi des tests sanguins au début et à la fin de leur régime.  

Le cholestérol joue un rôle important pour l’organisme  

Le cholestérol est un corps gras essentiel au fonctionne de l’organisme. Toutefois, il est important de discerner deux taux de cholestérol. Le cholestérol HDL, appelé « bon cholestérol », qui est chargé de nettoyer les artères et de transporter les graisses vers le foie pour ensuite les éliminer. Le cholestérol LDL, également appelé « mauvais cholestérol », correspond à l’excès de cholestérol qui se dépose sur les parois des vaisseaux sanguins.  

Une trop grande quantité de cholestérol provenant de graisses saturées peut s’accumuler dans les vaisseaux sanguins provoquant la formation de plaque et augmentant le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Les chercheurs ont constaté que les particules de LDL augmentaient davantage dans les régimes à base de viande rouge et blanche que dans les régimes à base de plantes. Pour accroître le bon cholestérol, il est important de réduire les graisses saturées présentes dans la charcuterie, les pâtisseries ou la viande grasse et privilégier davantage les acides gras mono-insaturés comme l’huile d’olive, l’avocat ou les noix.  

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Réduire sa consommation de viande: pourquoi ?  

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Alimentation : la règle simple des « 3 V » pour protéger sa santé (et la planète)

Depuis les débuts de la recherche en nutrition en 1850, les chercheurs occidentaux en nutrition ont adopté une démarche réductionniste, expliquent Anthony Fardet

, chargé de recherche à l’Université Clermont Auvergne, et Edmond Rock, directeur de recherche à l’Inra, sur le site

.

« Autrement dit, ils ont considéré chaque aliment comme une somme de nutriments sans interaction les uns avec les autres. Les aliments ont été décortiqués selon leur composition en protéines, lipides, glucides, fibres, minéraux, vitamines, antioxydants, calories, etc. ».

« Une vision différente commence à émerger, consistant à considérer les aliments dans leur entièreté, c’est-à-dire selon une approche “holistique”. »

« Il ne faut pas pour autant abandonner l’approche réductionniste au profit d’une approche exclusivement holistique », soulignent les auteurs. « Les deux approches doivent coexister harmonieusement. »

« La façon dont on conçoit les aliments a des conséquences concrètes en terme de production alimentaire. (…) Si l’aliment n’est que la somme de ses composants, pourquoi se priver de le fractionner en ses parties constitutives, pour ensuite les combiner différemment, afin de fabriquer de nouvelles “matrices alimentaires” (comme dans les barres chocolatées, les confiseries, les sodas, certains desserts lactés ou steaks végétaux) ? Ou de le raffiner, puis ensuite l’enrichir en ses micronutriments perdus ? » (Qu’est-ce que le « fractionnement » qui dénature les aliments ?)

« Cette approche réductionniste est très rentable. Elle permet de développer sans cesse de nouveaux produits, tels que des compléments alimentaires à base de micronutriments, et des régimes vantant la consommation d’une partie du tout. (…) Elle a par exemple donné naissance aux fameux aliments ultra-transformés. »

« Or on sait aujourd’hui que la consommation régulière ou excessive de ces derniers est associée à des risques significativement accrus de plusieurs maladies chroniques. »

« Cette approche réductionniste pose un autre problème : elle crée un fossé entre les “sachants” (les spécialistes réductionnistes de la nutrition) et les “non sachants” (le “grand public”, qui recherche désespérément des solutions miracles sur la base erronée de super nutriments ou super aliments). »

« En outre, l’impact environnemental de cette approche est très néfaste car ces aliments ultra-transformés sont fabriqués à partir d’une multitude d’ingrédients isolés de quelques aliments bruts sur la planète et produits de façon intensive (blé, riz, maïs, soja, pois, lait, œufs…), menant à de la pollution, une perte de biodiversité, de la déforestation… »

« Le tout est supérieur à la somme des parties. La matrice ou la structure d’un aliment résulte des interactions entre ses nutriments. Lors de la digestion, elle influe notamment sur la satiété, la vitesse d’absorption et le métabolisme des nutriments, la sécrétion des hormones, la vitesse de transit digestif… (…) Par exemple un jus de fruit transite plus vite que le fruit entier correspondant, et il est moins rassasiant. »

« Comme la transformation des aliments agit à la fois sur la matrice et la composition de l’aliment, alors l’approche holistique implique de considérer le degré de transformation des aliments en lien avec la santé.  »

« Concrètement, les résultats de la science convergent vers la définition d’un régime protecteur générique qui obéit à la “règle des 3V” » :

  1. privilégier les produits « végétaux » (85 % des calories quotidiennes) ;

  2. privilégier les produits non ultra-transformés ou « vrais aliments » (qui devraient représenter au moins 85 % des calories quotidiennes) ;

  3. au sein des vrais aliments, manger « varié ».

« Le régime qui résulte de ces trois règles est riche d’une variété de produits végétaux peu ou pas transformés (et si possible bio, locaux et de saison). »

Si on applique ces règles, « on est sûr de remplir tous nos besoins nutritionnels sans avoir à se préoccuper de la teneur de chaque aliment en tel ou tel nutriment. On peut de cette façon “bien manger” pour rester en bonne santé sans posséder de grandes connaissances en nutrition », soulignent les auteurs.

Plus d’informations sur The Conversation France : Alimentation : protégez votre santé (et la planète) grâce à la règle des « 3 V ».

Pour plus d’informations sur l’alimentation, sur les aliments ultratransformés et les comportements liés au climat, voyez les liens plus bas.

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Dons du sang : les réserves au plus bas depuis 2011

Dons du sang : les réserves au plus bas depuis 2011

Le 6 juin 2019

Les nombreux jours fériés du mois de mai et l’approche de la période estivale ont un impact sur les réserves de dons du sang, au plus bas depuis huit ans. L’Établissement français du sang (EFS) appelle les donneurs à une mobilisation générale sans attendre la journée mondiale du 14 juin.

Reconstituer les réserves de sang

L’objectif de l’EFS est désormais de sensibiliser les donneurs pour garantir que des réserves de sang soient disponibles à l’approche de la période estivale afin de répondre aux besoins des patients. Les jours fériés mettent en difficulté les centres de collecte, fermés pendant ces périodes. Les donneurs sont également moins enclins à se rendre au centre de collecte durant les jours fériés et les ponts.

Pour pallier les situations les plus critiques, 10.000 poches de sang sont nécessaires, chaque jour. Ces collectes de sang permettent de réagir face aux hémorragies mais aussi d’assurer certains traitements pour les patients atteints d’une maladie du sang ou d’un cancer. Le sang a une durée de vie limitée de 7 jours pour les plaquettes et de 42 jours pour les globules rouges.

Opération #Prenez le relais

La Journée mondiale du don du sang, célébrée le 14 juin, sera un moment-clé afin de mobiliser des milliers de personnes partout dans le monde autour du don du sang. En partenariat avec M6, l’EFS a lancé une opération #Prenez le relais, 1 mois pour tous donner ! Du 11 juin au 13 juillet 2019, les donneurs sont invités à donner leur sang mais aussi à encourager le plus grand nombre à donner également. L’EFS va organiser 7.000 collectes dans la France, à cette occasion.

Rendez-vous sur le site du Don du sang pour connaître les différents points de collecte et savoir si vous pouvez donner votre sang. Il faut avoir entre 18 et 70 ans pour donner et peser plus de 50 kilos. Les personnes ayant des infections ou des problèmes cardiaques, ne sont pas éligibles.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Tout savoir sur la circulation sanguine

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Nombreux bénéfices du yoga après 60 ans

après 60 ans apporte de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale, selon une analyse publiée en avril dans l’

(IJBNPA).

Divya Sivaramakrishnan de l’Université d’Edimbourg et ses collègues ont combiné les résultats de 22 essais cliniques randomisés dans lesquels les participants de 60 ans et plus étaient assignés au hasard à un groupe pratiquant le yoga ou à un groupe sans intervention (liste d’attente…) ou pratiquant une autre activité physique (marche, exercice aérobique sur chaise…).

Comparativement à une absence d’activité, le yoga améliorait l’équilibre, la souplesse, la force des jambes, la dépression, la qualité du sommeil, la vitalité et la santé mentale et physique perçue.

Comparativement à une autre activité physique, le yoga améliorait la force du bas du corps, la flexibilité du bas du corps et la dépression.

Pour plus d’informations sur le yoga, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Edinburgh, IJBNPA.
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