Pour ce qui est de leurs complémentaires santé, les Français ont leurs préférences. L’Argus de l’Assurance révèle quelles sont ces mutuelles qui plaisent autant aux consommateurs.
Harmonie mutuelle arrive en tête des mutuelles préférées des Français
La plupart des Français ont opté pour une complémentaire santé afin de combler ce que l’Assurance maladie ne rembourse pas de leurs diverses dépenses médicales. Et parmi les différentes mutuelles qui existent sur le marché français, certaines tiennent le haut du pavé.
Chaque année, l’Argus de l’Assurance publie un classement des complémentaires préférées par les Français. Ces dernières, qui se font remarquer pour la qualité de leurs prestations et la rapidité de leurs remboursements, attirent de nombreux consommateurs. Selon le dernier classement réalisé par l’Argus, Harmonie mutuelle est arrivée, en 2016, en tête de ce classement, suivie du Groupe MGEN et de la Mutuelle Générale.
Comment choisir une bonne mutuelle ?
Elles ne sont pas sur le podium mais obtiennent néanmoins d’assez bons résultats pour prendre place dans le top 10 : Eovi MCD Mutuelle, MNH, Viasanté Mutuelle, Adrea Mutuelle, MNT, Unéo et Maaf santé complètent ce classement des mutuelles préférées des Français.
Comment choisir parmi toutes ces mutuelles ? Le Comparateur assurance, qui a récemment commenté ces résultats, livre aux personnes qui cherchent une bonne complémentaire les clés pour ne pas se tromper. Et pour trouver le contrat le plus adapté à votre profil, plusieurs étapes sont nécessaires. Le site vous suggère de commencer par définir vos besoins en termes de dépenses de santé de manière à pouvoir les comparer avec les garanties et les services proposés par les diverses mutuelles. Le Comparateur assurance vous suggère également de ne vous tourner que vers les contrats « jouant la transparence sur les remboursements » et de porter votre attention « sur les soins non pris en charge par la Sécurité sociale ».
Sybille Latour
Pour en savoir plus : Quelle mutuelle choisir, des conseils pour bien comparer les différents contrats
Une variabilité de la température intérieure en dehors de la zone standard de confort pourrait aider à contrer les maladies métaboliques comme le diabète et l’obésité, selon une étude publiée dans la revue Building Research & Information (BRI).
L’exposition à des environnements légèrement plus froids ou chauds que 21-22 °C augmente le métabolisme et la dépense d’énergie.
Pour les personnes atteintes de diabète de type 2, l’exposition à un froid léger augmente la dépense d’énergie et le métabolisme du glucose. Après 10 jours de froid léger intermittent, la sensibilité à l’insuline est augmentée de plus de 40 %. « Ces résultats pour le traitement du diabète sont comparables aux meilleures solutions pharmaceutiques disponibles », soulignent les auteurs.
Des études suggèrent aussi que les paramètres cardiovasculaires sont affectés positivement par des variations de température.
« En raison de ces bénéfices, les conditions de vie dans les maisons et les bureaux devraient être dynamiques et incorporer des variations de température afin de constituer des environnements humains sains », font valoir Wouter van Marken Lichtenbelt de l’Université Maastricht et ses collègues.
« De telles mesures devraient aller de pair avec les facteurs de mode de vie classiques tels que le régime alimentaire et l’exercice physique. »
Des processus d’adaptation de l’organisme permettraient d’être exposés à une plus grande variabilité sans inconfort. Des études devraient préciser l’étendue et les conditions de cette variabilité qui seraient jugées acceptables, proposent les chercheurs.
« Les bénéfices pour la santé d’une courte exposition à une plage de température plus variée vont redéfinir nos attentes en matière de confort thermique », estime Richard Lorch, éditeur en chef de la revue, qui souligne les bénéfices pour l’environnement et l’économie.
Une température fraîche favorise les graisses brunes et le contrôle du diabète
Psychomédia avec sources : Taylor and Francis Group, BRI. Tous droits réservés.
Quand on parle de profiler, de bilan, d’audit, de tests, on imagine un chercheur de tueurs en série, ou un chasseur de têtes de grands patrons du CAC 40. Et si on appliquait ces termes et techniques pour mieux vivre ? Un audit nutritionnel et un profil digestif peuvent nous aider à mieux nous connaître, pour manger correctement, choisir les aliments qui nous conviennent et vous engager « ventre à terre » sur le chemin de la santé. Florence Cartier, naturopathe et énergéticienne à l’Haÿ-les-Roses et Bourg-la-Reine (92), nous met sur la voie.
Parce que la nutrition est une science d’une extrême complexité, elle met en jeu bien plus qu’un simple décompte des calories consommées ou la nécessité de manger 5 fruits et légumes par jour.
Quel type d’aliment je consomme (bio, fait maison, plats préparés, restaurant …) ? Quelle quantité´ et a` quel moment dans la journée ? Est-ce que je consomme suffisamment de graisses et lesquelles, des protéines … ? Est-ce que je ne consomme pas trop de produits sucrés ? Comment je les consomme et est-ce que je constate des désagréments digestifs après les repas (gaz, diarrhées, brûlures, ballonnements…) ?
C’est à partir d’un questionnaire très poussé et d’un entretien personnalisé que Florence Cartier, propose un audit nutritionnel destiné à esquisser votre profil digestif, métabolique et alimentaire.
Plutôt vâta ou plutôt kapha ? Version cueilleur ou version chasseur ?
L’audit nutritionnel pratiqué par Florence Cartier, est un terme proposé et développé par Taty Lauwers, nutritionniste auteure de nombreux livres et topos sur l’impact thérapeutique d’une alimentation saine et personnalisée. Après une « anamnèse » retraçant vos antécédents médicaux et comportementaux depuis votre enfance, vous déterminerez de quel type ayurvédique vous êtes en excès : Vâta (l’air, le mouvement), Pitta (le feu et le métabolisme) ou Kapha (la terre, la structure) ? Ce test ayurvédique met en avant ces éléments, qu’on appelle doshas, en excès qui seront rééquilibrés par l’alimentation. « Un profil à majorité Vâta demandera des aliments à cuisson lente, des plats mijotés, tandis qu’une tendance Kapha profitera volontiers d’aliments crus » selon la naturopathe.
Votre groupe sanguin fait également partie de ce profil : les A se ressourceront plutôt grâce aux végétaux tandis que les O sauront mieux puiser leur énergie dans les protéines par exemple. Ensuite il faudra déterminer comment votre corps se comporte par rapport à tel ou tel aliment, en bref si vous êtes plutôt cueilleur ou chasseur comme nos ancêtres les paléo-gourmets.
Par exemple le chasseur digère vite, il oxyde les aliments rapidement, il aura besoin d’aliments denses : boeuf, agneau, canard, aubergine, champignon, haricot. Le cueilleur digère plus lentement, il aura besoin d’aliments légers comme les autres légumes, la volaille, le poisson.
Les règles générales
Cet audit nutritionnel, en forme de bilan complet de votre physiologie, vous permettra d’identifier les points forts et faibles de votre métabolisme et d’en corriger les désordres quelle qu’en soit l’origine (stress, fatigue chronique, intolérances alimentaires, allergies, mauvaise digestion, mauvais fonctionnement du foie etc.). « L’idée générale est évidemment de privilégier les produits les plus « bruts » possible, des flocons d’avoine ou du riz complet par exemple, et d’éviter à tout prix le sucre blanc qui ne nourrit pas et n’apporte que des calories, qu’on remplacera par du rapadura (sucre de cannes complet) par exemple » précise Florence Cartier.
Un petit-déjeuner bien français avec un café sucré, du pain, du beurre et de la confiture est déjà un début de catastrophe selon elle. « Suite à l’apport de sucre dans l’organisme, le pancréas va être obligé de lâcher de l’insuline dans le sang pour ramener le corps à un taux de glycémie normal. Mais comme la dose sera trop élevée, au bout de quelques heures, la personne sera en étatd’hypoglycémie (fatigue, maux de tête) et aura de nouveau besoin de sucre… ».
Si au contraire on prend un English breakfast avec un morceau de pain au levain, du beurre, du jambon, du fromage ou un œuf à la coque on n’aura pas du tout cette crise d’hypoglycémie. Le chasseur y ajoutera un café, le cueilleur, lui, préférera un thé, une tisane ou un café allongé. Et ils éviteront surtout le jus d’orange, acide et sucré.
Complètement complet…
Florence Cartier ajoute une information peu connue : « S’il faut préférer les aliments complets, attention à l’acide phytique présente dans l’enveloppe des graines de céréales. Il bloque l’absorption des oligo-éléments et des minéraux. » Pour détruire cet acide dans le riz complet par exemple, elle préconise de le faire tremper durant 2 à 3 heures dans de l’eau citronnée avant de le cuire. Et pour le pain complet, assurez-vous qu’il est cuit au levain chez votre boulanger, sinon achetez-le en magasin bio. « Il y a très peu de gens intolérants au gluten, mais beaucoup à la levure ! » conclue-t-elle.
Sylvie Mahenc
Les explications en vidéo :
Florence Cartier, naturopathe et spécialiste en profilage digestif, fait partie des praticiens sélectionnés et validés du site Médoucine.com, la médecine douce en toute confiance.
Les allergies respiratoires sévères sont de plus en plus nombreuses et dans un Livre blanc publié récemment, des spécialistes du sujet s’inquiètent des conséquences dramatiques de ce qu’ils appellent des « maladies nouvelles ».
Des allergies respiratoires plus sévères aujourd’hui qu’auparavant
Aujourd’hui, entre 20 % et 25 % des Français souffrent d’une allergie et ce chiffre est en constante augmentation. L’évolution des modes de vie et l’exposition de plus en plus fréquente aux allergènes n’est pas sans expliquer cette prévalence qui inquiète aujourd’hui les allergologues. Dans un Livre blanc, publié le 21 avril 2017, ces derniers alertent les autorités sanitaires sur cette menace, qui se traduit aujourd’hui par des symptômes autrement plus inquiétants que de simples éternuements en début de printemps.
Les auteurs de ce Livre blanc constatent en effet que les allergies respiratoires dont souffrent leurs patients sont de plus en plus sévères et font de cette maladie chronique un véritable handicap pour ceux qui en souffrent.
L’allergie est devenue la 4ème maladie chronique mondiale
« Au cours des dernières décennies, les professionnels de santé et associations de patients ont manifesté une inquiétude croissante face à l’émergence de nouvelles formes d’allergies respiratoires, plus complexes et multifactorielles, au point de parler de ‘maladies nouvelles’ pour qualifier ce phénomène », peut-on lire dans le rapport qui souligne une tendance « loin d’être anodine », car ces patients poly-allergiques « ont un risque accru de développer un asthme sévère caractérisé par une aggravation des symptômes classiques ».
Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’allergie est aujourd’hui la 4ème affection chronique mondiale. Les allergies respiratoires sont également la première cause de perte de productivité dans le monde, devant les maladies cardiovasculaires. Face à ce constat, les allergologues auteurs de ce Livre Blanc encouragent les autorités à se pencher sur le sujet, en engageant la lutte contre les allergies respiratoires sévères dans le cadre d’un plan politique national.
Sybille Latour
Pour en savoir plus : Allergies : symptômes et diagnostic
« Les consommateurs ne peuvent pas se fier aux appellations rassurantes » des fabricants de lessives, met en garde l’association de consommateurs français UFC-Que Choisir après avoir testé 20 lessives.
Certaines se disent « peaux sensibles » ou « sensitive » alors qu’elles contiennent des substances allergisantes.
Les 20 lessives testées incluent les grandes marques (Ariel, Skip, Le Chat…), les marques vertes (Rainett, Biocoop, Maison verte, l’Arbre vert) et les marques de distributeur comme Auchan, Leader Price, Casino ou Intermarché.
La plupart des produits contiennent des parfums allergènes (13 sur les 20) et un certain nombre contiennent des conservateurs hautement allergisants (6 sur les 20).
Les « capsules Dash 2 en 1 fleurs de lotus et lys » contient 9 parfums allergènes qui sont tous présents à plus de 100 mg/kg, avec l’un d’eux frôlant les 700 mg/kg.
Des marques se disant « sensitive » ou « peaux sensibles » contiennent aussi des allergènes. Le liquide « Ariel sensitive » contient le conservateur le plus allergisant du marché, la MIT (méthylizothiazolinone), « une substance tellement préoccupante qu’elle est devenue l’ennemi numéro un des dermatologues et des allergologues », souligne l’association. La benzizothiazolinone (BIT) qui appartient à la même famille de conservateurs, est également présente.
La lessive liquide Tandil savon de Marseille d’Aldi qui s’affiche « peaux sensibles » contient elle aussi la MIT et la BIT. « Inadmissible », estime l’association.
Les capsules Skip sensitive contient plusieurs parfums allergisants, dont le benzyl alcool à 239 mg/kg, qui n’est pas indiqué sur l’emballage.
Selon un sondage d’UFC-Que Choisir, auprès de 5 000 internautes, le respect de la peau serait le critère jugé le plus essentiel (33 %) pour les consommateurs, devant l’efficacité (28 %).
Malgré les avertissements, trop de parents continuent d’utiliser les détergents en capsules
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir. Tous droits réservés.
Ce n’est pas la première étude qui met en lumière les effets désastreux des boissons sucrées pour la santé. En revanche, c’est la première fois que l’on apprend que ces boissons peuvent avoir un impact négatif sur notre mémoire.
Un volume cérébral inférieur à la moyenne
Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de la Boston University School of Medicine (aux États-Unis), boire régulièrement des boissons sucrées serait mauvais pour la santé de notre cerveau. Elles pourraient notamment venir perturber notre mémoire et notre capacité d’apprentissage. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont décidé de suivre pendant 10 ans plus de 4 000 personnes.
Les participants ont accepté de se soumettre à des tests cognitifs ainsi qu’à des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM). Au cours de l’expérimentation, les chercheurs ont ainsi pu observer que ceux qui buvaient au moins 2 verres de jus de fruits, de limonade ou de soda par jour, ou 3 verres de soda par semaine présentaient un volume cérébral inférieur à la moyenne.
Même un verre de soda par jour n’est pas anodin
Mais ce n’est pas tout ; les gros consommateurs de boissons sucrées avaient aussi une mémoire à court terme moins efficace et un hippocampe – l’une des zones du cerveau qui joue un rôle dans l’apprentissage – réduit. Même ceux qui ne consommaient qu’un verre par jour avaient une taille de cerveau inférieur à la moyenne. C’est pourquoi les auteurs de cette étude, publiée dans le journal scientifique Alzheimer’s & Dementia, recommandent de boire des sodas uniquement de manière exceptionnelle.
Mais qu’en est-il des boissons light ? Selon ces travaux, boire des boissons sucrées artificiellement serait aussi dangereux pour la santé : boire au moins un verre de boisson light par jour multiplie en effet par trois le risques de subir un accident vasculaire cérébral (AVC) et/ou de souffrir d’une démence sénile précoce. En bref, quand vous avez soif, buvez de l’eau, vous éviterez des maladies et aurez une meilleure mémoire.
Marine Rondot
À lire aussi : Maladies chroniques : les effets néfastes des boissons sucrées
325 millions de personnes dans le monde vivent avec une infection chronique par le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C, selon un rapport l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les hépatites B et C, les 2 principaux types parmi 5, sont responsables de 96 % de la mortalité due à cette maladie qui s’élève à 1,34 million de décès en 2015 comparativement à 1,8 million pour la tuberculose et 1,1 million pour le VIH (sida).
Alors que la tuberculose et le sida sont en baisse, l’hépatite est en augmentation.
Non traitée, l’hépatite risque d’évoluer vers une maladie chronique du foie (cirrhose) et le cancer.
La Stratégie mondiale contre l’hépatite virale de l’OMS vise à dépister 90 % et à traiter 80 % des personnes ayant une hépatite d’ici 2030.
Il n’existe aucun vaccin contre l’hépatite C, et l’accès au traitement des hépatites B et C demeure faible.
Le rapport relève que seulement 9 % des infections à hépatite B et 20 % de celles à l’hépatite C ont été diagnostiquées en 2015. Une proportion encore plus faible, 8 % de ceux ayant reçu un diagnostic d’hépatite B (1,7 million) et 7 % d’hépatite C (1,1 million) avaient commencé un traitement curatif.
L’hépatite B nécessite un traitement à vie. L’OMS recommande actuellement le ténofovir, un médicament couramment utilisé pour le traitement du VIH.
On peut guérir l’hépatite C au moyen d’un traitement relativement bref avec des antiviraux à action directe (AAD). « L’amélioration de l’accès a enregistré un coup d’accélérateur en mars 2017 » avec la préqualification par l’OMS d’un principe actif générique, le sofosbuvir. Cette mesure permettra à davantage de pays de produire des médicaments abordables contre l’hépatite.
Pour plus d’informations sur les hépatites, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec source : OMS. Tous droits réservés.
Selon nos confrères du Parisien, le ministère de l’Intérieur aurait décidé de lancer de nouveaux kits salivaires afin de mieux contrôler la consommation de drogues des automobilistes.
Détecter si un conducteur a consommé de la drogue
Afin de lutter plus efficacement contre la consommation de stupéfiants au volant, le ministère de l’Intérieur va mettre à disposition de la police et de la gendarmerie des nouveaux kits salivaires capables de détecter si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne ou des opiacés, en quelques minutes. Objectif : réduire significativement le nombre d’accidents sur les route.
En 2015, selon les derniers chiffres de la Sécurité routière, 23 % des décès survenus lors d’un accident de la route impliquaient en effet un conducteur sous l’empire de la drogue. Renforcer le contrôle était donc devenu urgent. Ces tests devraient être disponibles « dans les prochaines semaines, dans les commissariats et les brigades de gendarmerie », selon un haut responsable de la sécurité routière cité par Le Parisien.
Multiplier les contrôles de stupéfiants
Le ministère de l’Intérieur souhaite par ailleurs simplifier les procédures d’arrestations des automobilistes qui ont consommé de la drogue. Actuellement, un conducteur dont le test est positif doit être accompagné à l’hôpital par la police pour confirmer s’il a bien consommé un stupéfiant. Avec ces nouveaux kits, la police pourra faire un second test sur place pour confirmer le premier, ce qui rendra le dépistage beaucoup plus rapide.
Grâce à ce nouveau dispositif, les policiers et les gendarmes pourront augmenter la fréquence des contrôles. Aujourd’hui, seuls 100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année, contre plus de 11 millions de contrôle d’alcoolémie. Notons au passage que tout refus de se soumettre au test de détection de stupéfiants est équivalent à un test positif. Par ailleurs, ce test peut être réclamé aux automobilistes mais aussi aux cyclistes.
Marine Rondot
À lire aussi : L’alcool et les drogues de plus en plus répandus au travail
La sagesse, ont décrit des philosophes et des chercheurs en psychologie, implique certains aspects de la pensée qui permettent l’application des connaissances pour faire face aux défis de la vie.
Les recherches dans différents domaines de la psychologie (cognitive, sociale, du développement et de la personnalité) suggèrent que la capacité de raisonner avec sagesse varie considérablement dans les différents contextes rencontrés au cours de la vie, fait valoir le psychologue Igor Grossmann de l’Université de Waterloo (Canada) dans la revue Perspectives on Psychological Science.
Les contextes où la personne est centrée sur elle-même inhiberaient la capacité de penser avec sagesse.
« La sagesse n’est pas seulement une “qualité intérieure » », explique-t-il, mais se déploie en fonction des situations dans lesquelles les gens se trouvent. Certaines situations sont plus susceptibles de promouvoir la sagesse que d’autres ».
« Définir la sagesse est un défi, mais Grossmann et ses collègues ont identifié quatre caractéristiques clés d’un raisonnement sage » :
l’humilité intellectuelle ou la reconnaissance des limites de ses propres connaissances ;
l’appréciation de perspectives plus larges que le problème en cause ;
la sensibilité à la possibilité de changement dans les relations sociales ;
le compromis ou l’intégration de différentes opinions.
L’une des façons les plus fiables pour penser sagement dans les décisions quotidiennes, ont montré les études de Grossmann et ses collègues, est d’examiner les scénarios du point de vue d’un tiers, comme si l’on donnait des conseils à un ami.
« La recherche suggère que lorsque nous adoptons un point de vue personnel (« first-person viewpoint« ) nous nous concentrons sur “les caractéristiques focales de l’environnement”, et lorsque nous adoptons un point de vue de tierce personne, d’“observateur”, nous raisonnons plus largement et nous nous concentrons davantage sur les idéaux interpersonnels et moraux tels que la justice. Regarder les problèmes de ce point de vue plus large semble favoriser les processus cognitifs liés aux décisions sages. » (TEST : quelles sont vos valeurs ?)
Se décentrer de soi permet un tableau plus large, une perspective conceptuelle de l’expérience.
Nous pourrions être portés à associer la sagesse à l’intelligence ou à des traits de personnalité particuliers, dit le chercheur, mais les recherches ne montrent qu’une faible relation entre la sagesse et l’intelligence cristallisée et les traits de personnalité d’ouverture et d’amabilité.
« Il est remarquable à quel point la sagesse des gens peut varier d’une situation à l’autre et à quel point les effets contextuels sont plus forts pour comprendre la relation entre la sagesse des jugements et les résultats sociaux et affectifs que les “traits” généralisés (personnalité, intelligence…) », souligne-t-il.
« C’est-à-dire que savoir à quel point une personne se comporte sagement dans une situation donnée est plus instructif pour comprendre ses émotions ou, par exemple, sa susceptibilité de pardonner ou de se livrer à représailles, que de savoir si elle peut être sage “en général”. »
10 conseils d’experts pour aider à prendre de bonnes décisions
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, Perspectives on Psychological Science. Tous droits réservés.
Les chaînes Youtube qui donnent des conseils beauté se sont multipliées. Et ces dernières semaines, le produit qui a fait le plus parler de lui est le masque noir. Utilisé pour éliminer les points noirs, ces masques pourraient cependant s’avérer dangereux.
Utilisé contre les points noirs
Avoir une peau parfaite, purifiée et sans points noirs, c’est le rêve de nombreuses adolescentes. Alors, quand le masque noir a fait son apparition sur les réseaux sociaux et sur les chaînes Youtube, elles ont été nombreuses à se jeter sur ce nouveau produit plein de promesses. Seulement voilà, certaines ont souffert de brûlures, d’irritations ou encore d’allergie.
Pour comprendre d’où venait le problème, la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) s’est procurée « sur une plateforme de vente en ligne, les produits les plus populaires » et a étudié la composition de ces masques noirs grâce à leur étiquetage. Elle a ainsi pu constater qu’aucun de ces produits n’était conforme à la règlementation européenne. Pour éviter tout effet secondaire, la fédération recommande donc de se tourner vers des produits français.
Attention aux produits qui viennent de l’étranger
Selon la FEBEA, qui, rappelons-le, défend les intérêts de l’industrie des cosmétiques en France, « il existe une large gamme de soins cosmétiques purifiants, en prenant soin de se référer pour les masques noirs à des marques de référence sur le territoire français ». Acheter des produits étrangers, même sur des sites de ventes en ligne français, ne serait pas sans danger. En effet, dans certains cas, aucun recours n’existe.
Certains produits viendraient directement de Chine et sur certains, il existerait « des incohérences entre la liste des ingrédients et les informations portant sur la durée de vie du produit ». En clair, pour être certain qu’un produit cosmétique acheté en ligne n’est pas dangereux, il faut que figurent, en français, sur les produits la liste des ingrédients, le numéro de lot, le nom et l’adresse de la personne responsable. Si ces informations ne sont pas présentes, vous prenez des risques.
Marine Rondot
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