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Obésité : de plus en plus d’enfants touchés à travers le monde

Obésité : de plus en plus d’enfants touchés à travers le monde

Le 11 octobre 2017.

Selon une étude menée par des chercheurs de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Imperial College de Londres, le nombre d’enfants obèses a explosé ces dernières années à travers le monde.

Le nombre d’enfants obèses a été multiplié par 10

Les autorités sanitaires ont beau rappeler qu’il faut éviter les aliments trop gras, trop salés ou trop sucrés, l’obésité touche de plus en plus de personnes, et notamment les enfants. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet. Selon ces travaux, le nombre d’enfants et d’adolescents touchés par l’obésité a été multiplié par 10, en 40 ans.

Dans le détail, le nombre d’enfants et d’adolescents obèses est passé de 11 millions en 1975 à 124 millions en 2016. Par ailleurs, « 213 millions étaient considérés en surpoids en 2016 mais restaient en dessous du seuil de l’obésité », ajoutent les auteurs du rapport. Et sans surprise, ce phénomène est plus significatif dans les pays à faibles revenus. L’Asie serait particulièrement touchée.

Des conséquences de l’obésité sur la santé

Mais, en ce qui concerne les enfants et adolescents des États-Unis et d’Europe de l’Ouest, l’obésité a chuté mais reste à un niveau « inacceptable ». Et de dénoncer « des aliments sains et nutritifs trop chers pour les familles et les communautés défavorisées ». Si tous les pays sont touchés par ce fléau, c’est en Polynésie que l’on trouve le plus d’enfants obèses : plus de 30 % des 5-19 ans sont obèses sur les îles Cook, par exemple.

Pour inverser la tendance, les auteurs de ces travaux proposent que les produits trop gras, trop salés ou trop sucrés soient plus lourdement taxés et que le marketing soit plus sévèrement encadré. Car les conséquences de cette obésité sont dramatiques pour les enfants. Certains souffriront de diabète à l’âge adulte ou de maladies cardiovasculaires. En 2015, près de 4 millions de personnes sont mortes dans le monde à cause de leur surpoids. 

Marine Rondot

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Consommer plus de ce minéral protège les artères et prévient les maladies cardiovasculaires

Les bananes et les avocats peuvent aider à prévenir les maladies cardiovasculaires en protégeant contre le durcissement des artères.

Les travaux de Yabing Chen de l’Université d’Alabama à Birmingham et ses collègues ont montré, chez la souris puis avec des cellules en culture, un lien causal entre la réduction du potassium alimentaire et la calcification vasculaire dans l’athérosclérose. Ils ont aussi précisé les mécanismes pathogènes sous-jacents.

Des recherches précédentes menées par plusieurs laboratoires, dont le groupe de Chen, ont montré que la calcification de ces cellules ressemble à la différenciation des cellules osseuses, ce qui conduit à la transformation des cellules musculaires lisses en cellules osseuses.

Les chercheurs ont donc testé l’effet de la croissance des cellules des muscles lisses des vaisseaux dans un milieu à faible teneur en potassium. Cette condition favorisait l’expression de plusieurs marqueurs génétiques qui sont distinctifs des cellules osseuses, et diminuait l’expression des marqueurs des cellules des muscles lisses vasculaires.

Ces résultats soulignent la nécessité de tenir compte de l’apport alimentaire en potassium dans la prévention des complications vasculaires de l’athérosclérose, concluent les chercheurs.

Des aliments qui fournissent du potassium sont notamment les patates douces, les bananes, les avocats, les épinards et les haricots secs.

Hypertension : pourquoi consommer plus de potassium est aussi efficace que réduire le sel

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : University of Alabama
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Quand certaines idées reçues ont des effets néfastes sur la santé

Quand certaines idées reçues ont des effets néfastes sur la santé

Le 10 octobre 2017.

Dans leur ouvrage Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ? (Belin), la neurobiologiste Catherine Vidal et l’historienne Muriel Salle expliquent comment certains clichés sur les femmes et sur les hommes peuvent nuire à leur santé.

Pourquoi les femmes font moins de sport que les hommes ?  

Et si certaines idées reçues sur les hommes et les femmes mettaient en danger notre santé ? C’est ce que dénoncent Catherine Vidal et Muriel Salle dans un livre intitulé Femmes et santé, encore une affaire d’hommes ? Dans cet ouvrage, elles dénoncent, par exemple, le fait qu’on n’encourage pas assez les petites filles à faire du sport, alors qu’elles en ont autant besoin que les garçons pour ne pas souffrir d’obésité ou de diabète.

Mais ce petit exemple ne serait clairement pas le seul. « Une femme qui se plaint d’oppression dans la poitrine va recevoir des anxiolytiques alors que l’homme sera dirigé vers un cardiologue », avance Catherine Vidal, dans 20 minutes. « Or, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité des femmes ». Ces idées reçues seraient très répandues même dans le monde médical.

Les hommes aussi sont victimes de clichés

De nombreuses maladies ne seraient ainsi pas diagnostiquées assez tôt chez les filles. C’est le cas de l’autisme, car on pense plus naturellement que les petites filles sont plus discrètes et plus timides que les garçons. Mais existe-t-il également des discriminations à l’égard des garçons et des hommes ? Selon Catherine Vidal, les hommes sont aussi victimes de certaines idées reçues. La dépression serait en effet moins bien diagnostiquée chez les hommes.

Ce serait également le cas de l’ostéoporose alors que, chez les hommes, « un tiers des fractures de la hanche sont dues à cette maladie des os fragiles », ajoute la neurobiologiste. Ce sujet est pris au sérieux par le groupe « Genre et recherche en Santé » du Comité d’éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), qui lancera en novembre une campagne de sensibilisation sur les idées reçues néfastes pour la santé. 

Marine Rondot

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L’homéopathie : nuisible ou utile ?

Crédits : Céline S./Santenews.eu

Crédits : Céline S./Santenews.eu

L’homéopathie a toujours suscité de vifs débats. Il y a ceux qui l’ont toujours défendue mais aussi ceux pour qui elle serait totalement inefficace même si certains lui reconnaissent un effet placebo. Aujourd’hui son efficacité est de nouveau remis en cause par des scientifique de l’EASAC (Conseil scientifique des académies des sciences européennes). Voici d’ailleurs la traduction de leur communiqué de presse dont le texte original est disponible ICI. Cette traduction « non officielle » a été effectuée par l’Institut de France / Académie des sciences.

Dans un nouveau rapport, l’EASAC (Conseil scientifique des académies des sciences européennes) confirme l’absence de preuve solide et reproductible de l’efficacité des produits homéopathiques.

Les produits homéopathiques sont utilisés dans toute l’ Europe par un grand nombre de personnes et pour un large éventail de maladies que ces produits sont supposés soigner. En dépit de la popularité de ces produits dans certains pays, les scientifiques se demandent s’ils sont utiles ou nocifs. Dans une nouvelle déclaration, le groupe de travail de l’EASAC – un groupe composé de scientifiques européens de premier plan – déclare qu’il n’existe, pour aucune maladie, aucune preuve, scientifiquement établie et reproductible, de l’efficacité des produits homéopathiques – même s’il y a parfois un effet placebo. En outre, l’homéopathie peut avoir un effet nocif en retardant la consultation d’un médecin ou dissuadant le patient de rechercher les soins médicaux appropriés, qui seront basés sur des preuves scientifiques, et en fragilisant finalement la confiance des patients et du public envers la démarche scientifique fondée sur les preuves. Ce phénomène a des conséquences importantes en termes de politiques publiques, de santé publique et de réglementation de l’homéopathie dans l’Union européenne.

En se fondant sur une analyse approfondie des résultats disponibles, l’étude révèle que chaque cas, pour lequel une efficacité clinique d’un produit homéopathique a été revendiquée, peut s’expliquer par l’effet placebo, une mauvaise conception de l’étude, des variations aléatoires, une régression des résultats vers la moyenne ou un biais de publication. L’effet placebo peut certes être utile pour le patient, mais on ne connaît cependant aucune maladie pour laquelle l’efficacité de l’homéopathie soit établie par des preuves robustes et reproductibles. Les revendications scientifiques de l’homéopathie ne sont pas plausibles et sont incompatibles avec les concepts établis de la chimie et de la physique.

Il est certes important de laisser au malade le pouvoir de décision, et de l’enrichir. Mais le choix effectué par le patient doit être dûment informé, ce qui nécessite un cadre réglementaire normalisé, basé sur la connaissance scientifique et utilisant des pratiques sérieuses de publicité qui puissent s’appliquer équitablement à tous les médicaments, quels que soient leurs origines et quels que soient leurs mécanismes d’action.

La promotion et l’utilisation des produits homéopathiques risquent d’entraîner des dommages importants, déjà mentionnés. En outre, l’homéopathie soulève des questions relatives au consentement éclairé du patient, dans le cas où des praticiens prescrivent ou recommandent des produits qu’ils savent biologiquement inefficaces. Enfin, les préparations homéopathiques posent également, en raison du manque de contrôle de leur production, des problèmes potentiels de sécurité.

L’EASAC recommande

-une exigence réglementaire minimale et cohérente pour que les affirmations d’innocuité, de sécurité et de qualité des produits homéopathiques soient, comme pour tous les médicaments, basées sur des preuves vérifiables et objectives, en accord avec les prétentions affirmées. La nécessité de disposer de données vérifiées s’applique à la fois aux produits destinés à la médecine humaine, comme à ceux destinés à la médecine vétérinaire.

– en raison des pressions croissantes exercées sur les systèmes de santé, que ces derniers ne devraient pas offrir le remboursement des produits et des services homéopathiques, à moins que démonstration n’ait été faite, par des tests rigoureux, qu’ils étaient efficaces et sans danger.

– la composition des produits homéopathiques devrait être indiquée de manière similaire à celle utilisée pour les autres produits de santé disponibles dans les pharmacies (OTC) ou par les autres moyens de distribution. Cela implique que l’étiquetage actuellement autorisé de manière exceptionnelle pour les produits homéopathiques soit remplacé par une description simple des ingrédients et de leurs quantités présentes dans la formulation.

– la réglementation de la publicité et de la commercialisation des produits et services homéopathiques doit veiller à les rendre précises et claires : les prétentio ns publicitaires relatives à leur efficacité et à leur sécurité ne devraient pas être autorisées sans preuve démontrable et reproductible.

Les recommandations de l’EASAC concernant les essais, la réglementation, l’étiquetage, ainsi que le marketing ont des implications importantes pour la Commission européenne : en particulier, pour la Direction générale dela santé et de la sécurité alimentaire (pour la médecine humaine et vétérinaire), l’Agence européenne du médicament (EMA) et la Direction Générale pour la justice et les consommateurs. Elles ont également des implications majeures pour les services de santé des États-membres et les organismes de réglementation des médicaments. En outre, l’éducation des patients, le dialogue et la relation avec le public devraient tenir compte de ces recommandations.

Homéopathie : de précédentes études en étaient arrivées aux mêmes conclusions

Il n’y pas si longtemps, c’était en 2015, l’agence nationale de santé australienne en était également arrivée à des conclusions similaires après voir compilé les résultats de pas moins de 225 études sur l’homéopathie.

En effet, l’agence nationale de santé australienne (National Health and Medical Research Council) indiquait à l’époque qu’il n’y a « aucune preuve fiable » d’une quelconque efficacité de l’homéopathie.

Elle était même allée plus loin encore mettant carrément en garde les personnes qui préfèrent utiliser l’homéopathie que de consulter un médecin et de recevoir rapidement un traitement efficace.

« Les personnes qui choisissent l’homéopathie peuvent mettre leur santé en danger si elles rejettent ou retardent les traitements qui ont prouvé leur sécurité et leur efficacité. » affirmait alors la NHMRC.

« Il va y avoir plusieurs personnes qui vont affirmer que ce rapport est le fruit d’une conspiration » avait déclaré le professeur Paul Glasziou, superviseur de l’étude. « Mais nous espérons qu’il il y aura une quantité importante de personnes raisonnables qui réexamineront l’utilisation de ces substances. »

L’agence nationale de santé australienne avait également affirmé que les médecins qui décident de recevoir une formation en homéopathie « perdaient leur temps et leur argent ». Et d’espérer que résultat de leur étude les dissuaderait de le faire.

Un sondage réalisé à l’époque par Ipsos pour les laboratoires Boiron avait révélé que 56% des français avaient recours à l’homéopathie pour leurs petits maux du quotidien.

News Santé

Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Le 9 octobre 2017.

Selon une étude publiée dans la revue Sleep Health, les collégiens ne devraient pas se rendre trop tôt en cours pour limiter leurs risques de souffrir de troubles mentaux.

 Souffrir d’anxiété ou de dépression

Ce n’est pas toujours facile de sortir un adolescent de son lit le matin. De 11 à 16 ans, les jeunes ont besoin de beaucoup de sommeil. Les lever trop tôt serait même dangereux pour leur santé. C’est en tout cas ce que révèle une équipe de chercheurs de l’université de Rochester, aux États-Unis, dans une étude. Selon ces travaux, les adolescents qui commencent les cours avant 8h30 ont davantage de risques de souffrir de troubles mentaux.

Pour parvenir à cette conclusion, ils ont suivi près de 200 jeunes, âgés de 14 à 17 ans, pendant une semaine. Ils ont cherché à connaître quelles étaient leurs habitudes, combien d’heures il dormaient la nuit ou encore à quelle heure ils devaient se rendre au collège. Ils ont ainsi pu constater que ceux qui se levaient le plus tôt étaient aussi ceux qui avaient le plus de risques de développer des symptômes d’anxiété, voire de dépression.

L’importance d’un bon sommeil pour la santé

« L’heure de début de l’école affecte la qualité du sommeil, même lorsque les jeunes font tout ce qu’il faut pour avoir une bonne nuit de sommeil », a précisé le professeur Jack Peltz, psychiatre à l’université de Rochester qui a participé à ces travaux. Certes, d’autres facteurs entrent en ligne de compte, mais indépendamment de tous ces facteurs, l’heure du lever a une vraie incidence sur la santé mentale des jeunes.

Si on ne peut pas changer l’heure du réveil, on peut en revanche décider de se coucher plus tôt et de ne pas veiller tard devant les écrans pour améliorer la qualité de son sommeil. Les spécialistes de la question recommandent notamment de se coucher et de se réveiller à la même heure chaque jour, même le week-end. Difficile d’imposer cette règle aux adolescents, mais cela apportera de vrais changements dans leur quotidien. 

Marine Rondot

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Nouveau livre : « Méditez avec nous », de Christophe André

Dans un nouveau livre « Méditez avec nous : 21 méditants experts vous conseillent et vous guident » (Odile Jacob), le psychiatre français Christophe André a réuni une vingtaine de spécialistes qui parlent de leur façon personnelle de méditer.

« La méditation, c’est la présence, la présence à tout, à l’acte en cours et à la vie qui va », peut-on lire dans la présentation de l’éditeur.

La présentation poursuit :

« La méditation n’a pas pour but de nous couper de la réalité, mais de nous relier à elle avec plus de force, de lucidité, d’équilibre, de bienveillance.

Elle nourrit notre intériorité pour nous aider à mieux affronter la violence du monde, à mieux admirer et savourer sa beauté, à mieux en consoler les souffrances.

Ce livre vous offre, dans leur diversité, les parcours, les convictions, les conseils de méditants expérimentés, soignants, contemplatifs, religieux, philosophes… Il vous permettra de découvrir la richesse et la profondeur des pratiques méditatives. Et, nous l’espérons, vous en donnera le goût.

Il y a mille façons de méditer. À vous de trouver votre voie, celle qui vous aidera à mieux vivre. »

Le livre est accompagné d’un CD de méditations guidées inédites.

Les 21 collaborateurs sont : Guido Bondolfi, Jacques Castermane, Gaëtan Cousin, Patricia Dobkin, Christian Gay, Patrice Gourrier, Sébastien Henry, Corinne Isnard Bagnis, Alexandre Jollien, Jean-Philippe Lachaux, Michel Le Van Quyen, Yasmine Liénard, Edel Maex, Christophe Massin, Fabrice Midal, Dominique Page, Claire Petitmengin, Pierre Philippot, Jeanne Siaud-Facchin et Marc de Smedt.

Christophe André a aussi notamment publié, en 2017, « Trois minutes à méditer ».

Méditation de pleine conscience : 4 exercices pour s’initier

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Odile Jacob
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Bientôt un test pour détecter les infarctus en seulement 3 heures

Bientôt un test pour détecter les infarctus en seulement 3 heures

Le 2 octobre 2017,

Les premiers signes d’un infarctus se caractérisent par une douleur thoracique aiguë. Mais entre ces premiers symptômes et la pose d’un diagnostic, il peut s’écouler de nombreuses heures dangereuses pour le patient. Une récente découverte pourrait considérablement améliorer ce processus.

Une prise en charge des infarctus beaucoup plus rapide

Et si la survenue d’un infarctus était détectable deux fois plus rapidement qu’aujourd’hui ? C’est l’espoir qu’apporte une équipe de chercheurs européens, qui vient d’identifier un marqueur sanguin qui permettrait de diviser par deux le temps nécessaire au diagnostic d’un infarctus du myocarde.

Cette découverte, issue du travail conjoint de chercheurs britanniques, suisses, italiens et espagnols, pourrait représenter une très bonne alternative aux tests qui sont réalisés actuellement lorsqu’un patient se présente aux urgences avec des troubles caractéristiques d’un infarctus et qui impliquent de laisser passer un laps de temps relativement long avant de poser un diagnostic définitif.

Une nouvelle protéine, détectable beaucoup plus tôt

Le protocole classique suppose en effet de mesurer la présence d’une protéine, la troponine, dans le sang du patient. Mais cet examen présente un grand inconvénient : il ne peut aboutir à un résultat définitif que 6 heures après l’arrivée du patient aux urgences.

La protéine découverte par les chercheurs britanniques s’appelle la myosine. Cette dernière est également libérée par le cœur en cas de crise, mais détectable beaucoup plus tôt, dans les trois premières heures. Au terme de seulement trois heures, soit deux fois moins qu’aujourd’hui, les médecins seront donc bientôt capables de prendre en charge un patient, ou de le laisser quitter les urgences.

Gaëlle Latour

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Sauter le petit-déjeuner augmente le risque de maladies cardiaques

Pixabay

Souvent boudé, notamment chez les jeunes, le petit déjeuner est un repas essentiel. Dans certains pays, il est d’ailleurs considéré comme le plus important de la journée.

Aujourd’hui une nouvelle étude confirme ses bienfaits et révèle que ceux qui ont pour habitude de sauter ce repas ont deux fois plus de risques que les autres d’être victimes de maladies cardiovasculaires.

Pour info les résultats complets de cette étude ont été publiés dans la revue spécialisée Journal of the American College of Cardiology.

Elle a consisté en une analyse des habitudes de consommation de 4.052 hommes et femmes d’âge moyen. Durant une périodes de 15 jours, ils ont été invités à renseigner aux chercheurs ce qu’ils avaient consommé au petit-déjeuner et le temps qu’ils avaient passé à le faire.

Ces derniers ont ensuite pris compte plusieurs facteurs (IMC, taux de cholestérol,niveau d’activité physique, consommation d’alcool) puis ont examiné avec beaucoup d’attention l’accumulation graisseuse dans les artères autour du coeur et du cou.

Verdict au terme de l’étude: ceux qui sautent ce repas avaient  deux fois plus d’accumulation graisseuse dans les artères (athérosclérose) que ceux qui mangent un bon petit-déjeuner.

Les auteurs de l’étude ont toutefois précisé que ceux qui avaient pour habitude de sauter le petit déjeuner étaient aussi ceux qui avaient une moins bonne hygiène de vie…

Sauter le petit déjeuner : déjà en 2013…

Si cela vous rappelle quelque chose c’est parce qu’une autre étude en était déjà arrivée aux mêmes conclusions en 2013. Petite piqûre de rappel…

Menée par des chercheurs de la Harvard School of Public Health, cette vaste étude avait consisté essentiellement à observer les comportements alimentaires de près de 27 000 hommes âgés de 45 à 82 ans entre 1992 et 2008.

La conclusion avait été  on ne peut plus claire : les hommes qui sautent le petit-déjeuner ont 27 % de risques en plus d’avoir une crise cardiaque ou de mourir d’insuffisance coronarienne, en comparaison bien sûr avec ceux qui ne se nourrissent pas correctement le matin.

Les auteurs de l’étude avaient par ailleurs précisé que ne pas prendre son petit-déjeuner le matin pouvait conduire à certains risques, comme l’obésité, l’hypertension, un fort taux de cholestérol et de diabète.

Cette étude avait aussi permis de révéler que les hommes sautant le petit-déjeuner étaient souvent « jeunes, fumeurs, travaillant à plein temps, célibataires, ayant moins d’activité physique et buvant davantage d’alcool ».

Des chiffres qui ne faisaient que confirmer les tendances déjà observées au sein de la population française. A l’époque une enquête de l’USEM (l’Union Nationale des Mutuelles Etudiantes Régionales) avait permis de démontrer que les matins sans petits déjeuners étaient malheureusement monnaie courante chez les étudiants, 1 étudiant sur 5 ne prenant que deux repas par jour.

News Santé

La campagne de vaccination contre la grippe débute

La campagne de vaccination contre la grippe débute

Le 6 octobre 2017.

Automne et hiver s’installent et avec eux leur lot de virus, dont la grippe. Pour mettre hors de danger les plus fragiles, la campagne de vaccination débute aujourd’hui.

Se vacciner contre la grippe est possible dès le 6 octobre

L’année dernière la grippe saisonnière a tué 14 000 personnes en France. Des chiffres jugés trop élevés pour Agnès Buzyn, ministre de la Santé. Par conséquent, elle souhaite augmenter la couverture vaccinale et en particulier des personnes dites à risque et des professionnels de santé qui entourent les personnes âgées et les malades. À titre d’exemple, elle a elle-même reçu une injection.

Qui sont les douze millions de personnes à risque qui doivent se faire vacciner en priorité ? Il s’agit des plus de 65 ans, des femmes enceintes, des immuno-déprimés, des diabétiques, des personnes atteintes d’obésité morbide et de pathologies respiratoires. Pour eux, le vaccin est gratuit et disponible en pharmacie. Mieux vaut le recevoir avant l’épidémie (habituellement en décembre-janvier), afin que les anticorps soient bien installés dans l’organisme.

Pourquoi les Français sont-ils frileux face à ce vaccin ? 

L’année dernière, seulement 45 % des personnes à risque se sont fait vacciner. Celles qui ne le sont pas et qui refusent de recevoir l’injection remettent en cause l’efficacité du vaccin « Chez certains il a donc fonctionné et chez d’autres non » explique le docteur Daniel Levy-Bruhl, responsable de l’unité infections respiratoires et vaccinations à Santé publique France. « On espère que son éfficacité sera meilleure cette année. »

La campagne de vaccination souhaite sensibiliser davantage les Français, car ce vaccin a malgré tout « évité la mort d’un quart des personnes, soit de 2 500 décès en moins » précise le docteur Levy-Bruhl. Et à l’adresse du personnel de santé présent en EPHAD et en hôpitaux, Agnès Buzyn souhaite « insister sur la nécessité que les professionels de santé donnent l’exemple, notamment pour la vaccination anti-grippale afin de protéger les patients et participer à rendre la confiance. Vous êtes en première ligne au contact des patients. vous jouez à ce tire un rôle primordial. »

Maylis Choné

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Déclin cognitif : raisins et bleuets (myrtilles) seraient synergiques pour améliorer la cognition

Des extraits de bleuet (myrtille) et de raisin combinés amélioreraient les fonctions cognitives chez les personnes qui connaissent un déclin cognitif lié à l’âge plus prononcé que la moyenne, selon une étude franco-québécoise présentée 8e Conférence internationale sur les polyphénols et la santé.

Cette étude est menée par des chercheurs de l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval (Québec) et de l’Institut national français de la recherche agronomique (Inra) ainsi que d’autres institutions (1) et partenaires industriels.

Le bleuet et le raisin ont chacun des effets avérés sur les fonctions cognitives, indique le communiqué de l’Université Laval. Mais « leur l’action combinée est complémentaire et synergique ».

Stéphanie Dudonné de l’INAF et ses collègues ont recruté 190 personnes en bonne santé, âgées de 60 à 70 ans.

La moitié ont été assignées à consommer quotidiennement, pendant 6 mois, 600 mg de polyphénols de bleuet et de raisin sous forme de suppléments, alors que les autres recevaient un placebo. Les participants ont passé des tests de capacités cognitives au moment du recrutement et six mois plus tard.

Lorsque tous les participants étaient inclus dans les analyses, aucune amélioration cognitive n’était constatée. Mais en limitant les analyses à ceux ayant obtenu les moins bons résultats aux tests cognitifs au moment du recrutement (se situant dans le quartile inférieur), les suppléments apportaient une amélioration importante équivalant à une amélioration de près de 10 années sur l’échelle des résultats normalisés selon l’âge, indique la chercheuse.

L’analyse des urines a révélé que les participants du quartile inférieur excrétaient davantage de métabolites de polyphénols que les autres participants. « Même si les polyphénols apportent des bienfaits pour la santé, ils sont perçus comme des produits toxiques par notre corps et l’organisme cherche à les éliminer. Certaines personnes ont un système d’élimination plus efficace, de sorte que les polyphénols provenant de l’alimentation sont rapidement excrétés. Ces personnes sont celles qui pourraient le plus profiter d’un apport supplémentaire en polyphénols », avance la chercheuse.

Les partenaires industriels de l’étude ont déjà mis en marché les suppléments de bleuet et de raisin testés, précise le communiqué.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

(1) INRS-IAF et Université de Bordeaux.

Psychomédia avec sources : Université Laval (Le Fil), INAF
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