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Lancement du dossier médical en ligne accessible par les patients au Québec

Le Gouvernement du Québec a annoncé, le 11 décembre, le lancement du « Carnet santé Québec », un service en ligne qui permettra aux usagers du réseau de la santé et des services sociaux d’accéder en tout temps à leurs renseignements de santé.

Il « sera rendu disponible à une partie de la population, avant son déploiement dans l’ensemble du Québec au printemps 2018. »

« Ainsi, les résidents de Laval inscrits auprès d’un médecin de famille dans une clinique médicale de Laval, de même que les personnes inscrites auprès d’un médecin de famille de la super-clinique de Québec, MAclinique Lebourgneuf, pourront avoir accès à Carnet santé Québec, et ce, à compter du 5 janvier 2018. »

« Gratuit, simple à utiliser, fiable et sécuritaire, Carnet santé Québec a été conçu pour vous aider à prendre votre santé en main. Il regroupera vos informations de santé en un seul endroit, accessible de partout, en tout temps, à partir de votre cellulaire, de votre tablette ou de votre ordinateur. »

« Vous pourrez y effectuer les actions suivantes :

  • Consulter votre liste de médicaments reçus en pharmacie ;

  • Consulter vos résultats de prélèvement ;

  • Consulter vos résultats d’examens d’imagerie médicale ;

  • Prendre rendez-vous en ligne avec un médecin de famille à l’aide du service Rendez-vous santé Québec, l’annuler au besoin et voir l’historique de vos rendez-vous ;

  • Vous inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille et modifier votre inscription, au besoin. »

Le service sera offert dans l’ensemble du Québec au printemps 2018. Au fil du temps, d’autres services se grefferont à ceux qui sont déjà disponibles, selon les priorités établies et les besoins des utilisateurs.

Site Carnet santé Québec

Psychomédia avec source : Cabinet du ministre de la Santé.
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PasseportSanté.net : Information Santé – Alimentation – Exercice – Gestion du stress

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Dépression : thérapies cognitivo-comportementale et humaniste comparées dans le programme public en Angleterre

En Angleterre, le programme public de psychothérapie, appelé « Improving Access to Psychological Therapies » (IAPT), a débuté en 2008. Plus de 900 000 personnes ont maintenant accès aux services de l’IAPT chaque année.

Le « counselling », qui regroupe diverses approches de psychothérapie humaniste et expérientielle, n’est recommandé que lorsque d’autres traitements ont échoué et son efficacité a été mise en doute.

Une étude gouvernementale, réalisée dans le cadre du programme d’évaluation « UK National Audit of psychological therapies », a comparé l’efficacité de ces deux types de thérapie pour le traitement de la dépression. Les résultats ont été publiés en juin 2017 dans la revue BMC Psychiatry.

Jo Pybis et ses collègues (1) ont analysé les données concernant 33 243 personnes ayant reçu des services de psychothérapie dans 103 IAPT. Environ 2/3 avaient reçu une psychothérapie cognitivo-comportementale et un tiers, une thérapie dite de « counselling ». (Dans l’ensemble du programme, seuls 2 % avaient reçu d’autres formes de psychothérapies approuvées.)

L’efficacité était évaluée au moyen des changements dans les résultats au test de sévérité de la dépression PHQ-9 (« Patient Health Questionnaire »).

Des études précédentes, incluant des méta-analyses, avaient déjà suggéré qu’il y avait peu de différence de résultats entre les deux approches, rapportent les chercheurs.

Toutefois, l’hétérogénéité des pratiques incluses sous l’appellation « counselling » a conduit les services britanniques à développer une forme de counselling basée sur une combinaison de compétences génériques et spécifiques des thérapies humanistes. Appelée « Counselling for Depression » (CfD), cette thérapie est une forme de « thérapie existentielle centrée sur la personne » qui inclut des aspects de la thérapie centrée sur les émotions.

Quel que soit le traitement reçu, la moitié des patients (50,1 %) ont atteint le critère d’amélioration au PHQ-9 (amélioration de 6 points), 46 % sont restés stables et 3,5 % se sont détériorés (détérioration de 6 points).

Pour la thérapie cognitivo-comportementale, 50,4 % se sont améliorés, 46,1 % sont restés stables et 3,6 % ont vu leur état empiré.

Pour le counselling, les proportions correspondantes étaient de 49,6 %, 47,1 % et 3,3 %.

« Le counselling (psychothérapie humaniste) n’est pas inférieur à la thérapie cognitivo-comportementale et il semble qu’il y ait peu ou pas de raison pour considérer cette dernière comme étant supérieure en ce qui a trait à l’allocation des fonds publics pour le financement d’essais dans le domaine de la dépression », conclut l’étude.

« Il est préoccupant de constater que la moitié des patients, quel que soit le type d’intervention, n’a pas montré d’amélioration », ajoutent les auteurs.

Pour plus d’informations portant sur la psychothérapie pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

(1) David Saxon, Andy Hill et Michael Barkham.

Psychomédia avec source : BMC Psychiatry.
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Livre : Désordonnances, conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé (Dr Alain Vadeboncoeur)

« La santé est l’affaire de tous et chacun devrait pouvoir faire des choix éclairés en ce domaine ». C’est dans ce but que le médecin urgentiste québécois Alain Vadeboncoeur a écrit son dernier livre « DÉSORDONNANCES Conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé » (Lux Éditeur, octobre 2017).

« Le titre de chacun de ses 32 courts chapitres énonce un conseil pour faire des choix éclairés en matière de santé. »

« L’urgentologue au sens de l’humour aiguisé en profite pour départager le vrai du faux, expliquer simplement des concepts complexes et parler de l’histoire de la médecine (et un peu de la sienne). »

Dans une interview, il mentionne que les meilleurs conseils pour la santé, à son avis, sont la marche régulière et une alimentation comportant beaucoup de fruits et de légumes.

« Suivre une diète végétarienne ou méditerranéenne a clairement un impact sur les maladies cardiovasculaires et sur beaucoup de cancers. C’est bien plus efficace que n’importe quel dépistage ! Éloigner les viandes rouges, diminuer les produits laitiers, augmenter les huiles, les poissons et surtout les fruits et les légumes… »

Le livre traite notamment de la médicalisation et de la surmédicalisation. « Les gens ont tendance à investir énormément dans la médecine au sens où ils recherchent des réponses qui, des fois, ne sont pas là. Ils veulent passer des tests qui ne sont pas très utiles, ils veulent absolument rencontrer leur médecin régulièrement alors que ça ne sert pas nécessairement à grand-chose…  »

Une étude du British Medical Journal, cite-t-il au début du livre, « conclut que seulement 35 % des traitements prescrits aujourd’hui peuvent prétendre à un bénéfice démontré ou probable ».

Interview de l’auteur sur le site de Lux Éditeur : Conseils simples pour vivre mieux.

Extrait du livre sur le site de Lux Éditeur : Désordonnances : Conseils plus ou moins pratiques pour survivre en santé.

Alain Vadeboncoeur est aussi auteur de « Privé de soins » et de « Les acteurs de savent pas mourir » ainsi que coauteur de « Ne renonçons à rien ».

Livre : « Trop soigner rend malade »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Lux Éditeur
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Temps des fêtes : réduire le stress financier

Près des deux tiers des Canadiens affirment qu’ils perdent la maîtrise de leurs dépenses pendant la période des Fêtes, selon un sondage de la Banque CIBC.

Les budgets de magasinage des Fêtes ont augmenté de 8 % par rapport à l’an dernier, s’élevant en moyenne à près de 650 $ (plus pour les parents) pour les cadeaux et d’une somme supplémentaire de 300 $ pour les réceptions et célébrations.

Toutefois, « plus de la moitié (52 %) des répondants s’attendent à dépasser leur budget, et deux répondants sur cinq (41 %) reconnaissent qu’ils n’ont vraiment pas les moyens de dépenser autant pendant la période des Fêtes, mais qu’ils se sentent obligés de participer ».

« Les Canadiens nous disent qu’ils se sentent secrètement frustrés en raison du magasinage, du stress et des dépenses excessives qui peuvent finir par éclipser la joie de cette période », rapporte David Nicholson de la CIBC.

« Il est temps de redéfinir les attentes, de façon à ce que l’on puisse profiter pleinement du temps des Fêtes. Aucune tradition n’est coulée dans le béton. Avec vos amis et les membres de votre famille, prenez le temps de discuter de nouvelles traditions qui pourraient mieux refléter vos valeurs communes et vous aider à diminuer les coûts et le stress liés à la période des Fêtes. »

La moitié (50 %) des répondants reconnaissent que le fait d’échanger des cadeaux les réjouit un peu, ou qu’ils se sentent obligés d’y participer, et 9 % affirment qu’ils détestent offrir des cadeaux en raison des coûts et du stress qui en découlent.

Le sondage montre aussi que 38 % des Canadiens ont déjà modifié une tradition du temps des Fêtes afin de diminuer le stress et les dépenses : 43 % établissent une limite aux dépenses en matière de cadeaux, 27 % acceptent d’offrir des cadeaux aux jeunes enfants uniquement et 20 % optent pour l’échange d’un unique cadeau provenant d’un Père Noël secret.

Parmi eux, un sur quatre (27 %) ne participe tout simplement pas aux échanges de cadeaux et 14 % ont opté pour une expérience partagée plutôt que pour un échange de cadeaux.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CIBC.
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La méditation pour mieux vieillir ?

En permettant une réduction du stress, de l’anxiété, des émotions négatives et des problèmes de sommeil, la méditation pourrait réduire les effets néfastes de ces facteurs et avoir un effet positif sur le vieillissement cérébral, suggère une étude française publiée dans la revue Scientific Reports.

L’étude pilote a constaté des changements cérébraux liés à l’âge réduits chez des méditants experts.

« Avec l’âge, une diminution progressive du volume cérébral et du métabolisme du glucose apparaît avec, pour conséquence, un déclin des fonctions cognitives. »

« Ces changements physiologiques peuvent être exacerbés par le stress et une mauvaise qualité du sommeil » qui « sont considérés comme des facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer. Agir sur le stress et le sommeil pourrait donc faire partie de la panoplie d’outils utiles pour retarder le plus possible l’apparition de la maladie. Une des pistes de recherche, menée notamment à l’Inserm, se focalise sur l’aide de la méditation pour y parvenir. »

Gaël Chételat et ses collègues de l’Inserm de Caen et Lyon ont mené une étude pour « explorer la possibilité que la méditation puisse décaler de quelques années l’âge auquel les changements cérébraux favorables au développement d’Alzheimer apparaissent ».

L’équipe a comparé le fonctionnement du cerveau de 6 experts de la méditation, âgés de 65 ans en moyenne, à celui de 67 témoins non méditants aussi âgés en moyenne de 65 ans.

Les experts, qui avaient derrière eux entre 15 000 et 30 000 heures de pratique, représentaient différents types de méditation dite de compassion et de pleine conscience (Zen, Dzogchen, Vipassana) de tradition bouddhiste. L’inclusion de différents types visait une meilleure généralisation des résultats.

« L’hypothèse sous-jacente était que ces divers types de méditation pourraient avoir un impact commun sur des aspects de l’attention, de la régulation des émotions et du stress, et des facteurs psychoaffectifs connus pour avoir un impact sur le vieillissement cérébral, et globalement sur la santé mentale et le bien-être en vieillissant. »

Un groupe plus important de 186 personnes âgées de 20 à 87 ans a également été inclus pour évaluer les effets du vieillissement sur le cerveau.

L’imagerie cérébrale par IRM et TEP a montré des différences de volumes de matière grise et du métabolisme du glucose. Le cortex frontal et cingulaire ainsi que l’insula des personnes pratiquant la méditation étaient plus volumineux et/ou avaient un métabolisme plus élevé que celui des témoins.

Ces régions sont spécifiquement celles qui déclinent le plus avec l’âge, tel que constaté dans le groupe de non-méditants âgés de 20 à 87 ans, explique Gaël Chételat.

Ces observations devront être réitérées auprès d’échantillons de personnes plus grands afin d’obtenir des résultats plus robustes, soulignent les chercheurs.

Ceux-ci se sont vus attribuer un financement de 6 millions d’euros par la Commission européenne pour mener à bien un projet de plus grande envergure sur le bien vieillir nommé Silver Santé Study. Le projet est coordonné par l’Inserm et regroupe dix partenaires dans 6 pays européens.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inserm, Scientific Reports, Silver Santé Study.
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Dérivé du cholestérol : une autre voie pour traiter le cancer du sein

Cancer du sein : une autre voie pour le traiter. Certains cancers du sein portent des risques élevés de rechute ou sont très agressifs. Des chercheurs du Centre de recherches en cancérologie de Toulouse (CRCT) à l’IUCT-Oncopole viennent de découvrir une nouvelle piste thérapeutique reposant sur la transformation du cholestérol. Les premiers essais cliniques sont en préparation. L’étude est publiée dans la revue scientifique de l’Académie des sciences des Etats-Unis ( PNAS).

Environ 54 000 cas de cancers du sein sont diagnostiqués chaque année en France. Ce chiffre recouvre des réalités différentes. 80% d’entre eux sont hormonosensibles ; c’est-à-dire qu’ils sont stimulés par les hormones féminines, notamment les oestrogènes. 40% présentent des facteurs de récidives. Enfin, 15 à 20% des cancers, très agressifs, dits « triples négatifs » sont plus difficiles à soigner ; non hormonosensibles, on les observe plus fréquemment chez les jeunes femmes.

Les oestrogènes ont un rôle majeur dans la prolifération tumorale. Aussi, depuis 1996, la stratégie thérapeutique pour les cancers hormonosensibles repose sur la castration des œstrogènes par des médicaments, suivie de plusieurs années d’hormonothérapie.

Dans la majorité des cas, ces traitements apportent de bons résultats. Les difficultés persistent en ce qui concerne la maîtrise des risques de rechutes et la prise en charge des cancers « triples négatifs » qui n’ont pas, à ce jour de thérapies ciblées.

L’équipe de recherche toulousaine du CRCT, un laboratoire mixte Inserm, université Toulouse III – PaulSabatier, coordonnée par les Dr Sandrine Silvente-Poirot et Marc Poirot a découvert une voie qui pourrait apporter de nouvelles solutions thérapeutiques, y compris pour les cancers difficiles à soigner.

Cancer du sein : la nouvelle voie

Ils ont identifié un dérivé du cholestérol ayant des propriétés anti-tumorales, appelé, la dendrogénine A (DDA). La DDA est présente dans les cellules saines mais disparaît dans les cellules cancéreuses pour laisser la place à l’OCDO : un dérivé qui favorise la prolifération tumorale. A l’origine de cette transformation, une dérégulation (étude* en 2013).

Quel est l’enzyme responsable de la dérégulation ? Peut-on en bloquer les effets ? Ces questions allaient animer le déroulement de la dernière étude de l’équipe toulousaine dont les résultats viennent d’être publiés dans PNAS, la revue scientifique de l’Académie des sciences des Etats-Unis.

Des résultats positifs en pré-clinique

Les résultats in vitro et in vivo ont confirmé l’existence de ce mécanisme de dérégulation aussi bien dans les cancers hormonosensibles que dans les cancers « triples négatifs ». L’enzyme a été identifié.

A chaque étape de l’étude, les mêmes constats sont faits :
– l’OCDO active bien la prolifération tumorale dès qu’il se place sur les récepteurs du cortisol de la cellule tumorale. Il prive ainsi la cellule cancéreuse des effets anti-inflammatoires du cortisol ;
– la production d’OCDO peut être bloquée par la DDA ;
– l’analyse d’échantillons de patients confirme les niveaux élevés de l’enzyme qui produit l’OCDO dans les tumeurs **.

Les chercheurs ont complété leurs investigations sur un panel de plus de 5 000 échantillons de tumeurs humaines mammaires. Ils en retirent une information complémentaire. À savoir qu’un fort taux d’OCDO est associé à un moins bon pronostic vital pour les patients.

Quelle offre thérapeutique est-elle envisageable à court terme ?

L’IUCT-Oncopole pourra envisager des essais cliniques sous peu. Contre l’OCDO, deux stratégies peuvent être mises en place :
– 1) inhiber la production d’OCDO en augmentant les taux de DDA dans l’organisme ;
(effet anti-tumoral). Cela pourraitse faire par un traitement avec la DDA, qui complémenterait la déficience de sa production. Les données « pré-cliniques » sont positives et peu d’effets secondaires sont observés.
– 2) bloquer l’action de l’OCDO en l’empêchant de se fixer sur le récepteur du cortisol (il contrôlel’inflammation).

Ainsi, cette étude a permis des découvertes importantes qui devraient avoir des implications majeures pour la biologie, le diagnostic des cancers du sein et le développement de nouvelles approches thérapeutiques.

Ce travail a été coordonné par les Drs Sandrine Silvente-Poirot, directrice de recherche au CNRS, et Marc Poirot, directeur de recherche à l’Inserm, avec le service de sénologie dirigé par le Pr Florence Dalenc. Il constitue un bel exemple de recherche transversale allant de la chimie à la médecine. Il implique des chercheurs et des cliniciens de plusieurs EPST et centres hospitaliers (CNRS, Inserm, CRCT, l’Université de Toulouse, l’Institut Claudius Regaud et l’IUCT-Oncopole). Une entreprise issue de l’Inserm (Affichem) ainsi que des collaborations externes incluant l’IRCM de Montpellier et l’Université de Sapienza de Rome (Italie).

* étude publiée dans la revue Nature Communications en 2013
**travail mené par le Pr Florence Dalenc, sénologue à IUCT-Oncopole, avec le service d’anatomopathologie.
Référence: “Identification of a tumor-promoter cholesterolmetabolite in human breast cancers acting through the glucocorticoid receptor”. ProcNatl Acad Sci U S A. 2017 Oct 31;114(44).Voisin M, de Medina P, Mallinger A, Dalenc F, Huc-Claustre E, Leignadier J, Serhan N, Soules R, Ségala G, Mougel A, Noguer E, Mhamdi L, Bacquié E, Iuliano L, Zerbinati C, Lacroix-Triki M, Chaltiel L, Filleron T, Cavaillès V, Al Saati T, Rochaix P, Duprez-Paumier R, Franchet C, Ligat L, Lopez F, Record M, Poirot M, Silvente-Poirot S.

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Lego Boost, le jouet connecté qui marie la découverte de la programmation au plaisir de jouer

À l’approche de Noël, Le Monde a testé le jouet connecté « Lego Boost » qui « marie l’apprentissage des bases de la programmation au plaisir de jouer » et permet de « découvrir au passage les ressorts de la robotique ».

Les pièces permettent de fabriquer cinq jouets. Le principal est un petit robot. « Ses pièces sont toutes petites (…) : quelques heures sont nécessaires pour en venir à bout. »

Il se déplace dans toutes les directions grâce à sa paire de chenilles. Sa tête et ses sourcils sont mobiles. « Il peut tourner sur lui-même, lancer un projectile sur une cible, danser en agitant un maracas, souhaiter le bonjour, ou prononcer des phrases enregistrées par son propriétaire avec une voix robotisée. »

Les autres objets fabriqués avec les mêmes pièces sont un chat, un minibanjo, un tracteur et une usine de fabrication. Ces cinq objets exploitent les possibilités des capteurs du Boost : une petite caméra qui mesure la distance des objets, détecte leur couleur et leur mouvement, ainsi qu’un capteur sonore, qui est le microphone de la tablette.

La programmation s’effectue en glissant sur l’écran de petits blocs aux fonctions symbolisées par de petits dessins. Leur enchaînement logique détermine le comportement du robot. « Au passage, on découvre les principes de base de la programmation : boucles, compteurs, tâches parallèles, conditions, déclencheurs. »

« Au départ, quelques briques de programmation seulement sont disponibles. Pour en débloquer de nouvelles — qui peuvent être des actions, des combinaisons d’actions, des déclencheurs, des boucles… — il faut mener à bien des activités. Plus on expérimente, plus le nombre de possibilités augmente, jusqu’à franchir le cap des cent briques. »

« L’application du Boost laisse une certaine liberté aux enfants. Après chaque activité, certains continueront à manipuler les briques dans tous les sens, quand d’autres passeront à l’activité suivante à la première occasion. Les plus curieux découvrent vite le bac à sable : un espace vide où l’on peut laisser libre cours à sa créativité, en imaginant des programmes totalement nouveaux. »

L’application vide la batterie de la tablette en trois ou quatre heures. Le robot utilise six piles AAA qui tiennent plusieurs dizaines d’heures. Le jouet est coûteux : 130 €. Il a aussi besoin d’une tablette tactile relativement récente pour fonctionner (dont les caractéristiques sont précisées sur le site de Lego).

« Le Boost peut être offert à partir de 5 ans, à condition qu’un parent accompagne l’enfant, mais ce n’est qu’à partir de dix ans que les enfants pourront s’y attaquer de manière autonome », précise Le Monde.

Sur Le Monde : On a testé… Boost, le sympathique jouet pédagogique de Lego

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Bronchiolite : début de l’épidémie saisonnière

Attention à la bronchiolite qui fait un retour remarqué en métropole. On enregistre en effet une forte hausse du nombre de cas avec des chiffres qui marquent le début de l’épidémie saisonnière dans toutes les régions métropolitaines à l’exception de la région Grand-Est et de la Corse. Particulièrement touchées les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne- Franche-Comté, Centre-Val-de-Loire, Nouvelle-Aquitaine, PACA et Pays-de-la- Loire.

Pour les DOM, épidémie en cours en Martinique et Guadeloupe

Parmi les chiffres à retenir notez qu’entre le 20 et le 26 novembre 2017, 3824 enfants de moins de 2 ans sont passés par la case urgence suite à une bronchiolite. 1377 d’entre-eux ont été hospitalisés.

L’occasion de vous rappeler quels sont les gestes préventifs que doivent adopter les adultes afin de réduire les risques de transmission de ce virus aux nourrisson.

Pour cela une brochure « La bronchiolite » a été éditée et mise à disposition du grand public. Vous la trouverez chez les pédiatres, les médecins généralistes mais aussi dans les crèches, les maternités, les CAF, les caisses primaires d’assurance maladie… Vous pouvez également la télécharger gratuitement sur le site de l’Inpes. Elle est destinée à donner aux parents les principales informations sur la bronchiolite : Qu’est-ce que c’est? Comment l’éviter? Que faire si votre enfant est malade?

En quelques mots rappelons qu’un simple rhume de l’enfant et de l’adulte peut être à l’origine d’une bronchiolite chez le nourrisson. Généralement la bronchiolite débute par un simple rhume et une petite toux qui se transforment en gêne respiratoire souvent accompagnée d’une difficulté à s’alimenter Les quintes de toux très fréquentes peuvent alors s’accompagner de sifflements. Le virus se transmet lors des éternuements, de la toux, par la salive, par les mains et les objets souillés d’une personne infectée. En cas de signes de bronchiolite, il faut bien sûr contacter sans délai votre médecin.

Sachez toutefois que quelques gestes du quotidien des proches du nourrisson qui peuvent permettre d’éviter la transmission du virus : lavage régulier des mains avant de s’occuper de bébé, port d’un masque chirurgical en cas de rhume, aération de la chambre de bébé (au moins 10 minutes par jour). Il faut également éviter d’échanger, dans la famille, les biberons, sucettes, couverts non nettoyés ou d’embrasser les enfants sur le visage si vous êtes enrhumé ou en période d’épidémie…

Pour plus d’informations consultez procurez-vous ou télécharger la brochure de l’Inpes en cliquant ici

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Calvitie et cheveux blancs précoces : risque accru de maladie coronarienne ?

Calvitie masculine précoce et/ou l’apparition prématurée des cheveux blancs sont aujourd’hui présentés comme deux facteurs de risque de maladie coronarienne dans le cadre d’une étude menée sur le sujet. Ses résultats ont été dévoilés à l’occasion de la 69ème conférence annuelle de la Société cardiologique. Selon ses conclusions les personnes concernées auraient 5 fois plus de risques que les autres de souffrir d’une maladie coronarienne. Quant à l’obésité, deuxième facteur de risque selon cette étude, elle a été associée à un risque 4 fois supérieur.

Pixabay

Attention cette étude doit toutefois être prise avec prudence, ses auteurs ayant précisé que si elle avait permis d’établir des associations, le lien entre cheveux et maladies coronariennes n’était pas clairement établi.

Cette étude a porté sur l’association entre le vieillissement prématuré des cheveux et les schémas d’alopécie chez les jeunes hommes atteints de coronaropathie.  Elle a inclus 2.060 volontaires âgés de moins de 40 ans. Parmi eux 790 souffraient de problèmes cardio-vasculaires. Les 1270 autres n’avaient pas de problème de santé et constituaient le “groupe témoin”.

Sans entrer dans des détails trop techniques, notez qu’après analyse de 24 points de vue différents du cuir chevelu, chaque participant a reçu un score de calvitie : 0 (aucun), 1 (léger), 2 (modéré), ou 3 (sévère). Un score de blanchiment des cheveux a également été déterminé en fonction du pourcentage de cheveux gris ou blancs: 1: noir pur; 2: noir plus grand que blanc; 3: le noir est égal à blanc; 4: blanc plus grand que le noir; 5: blanc pur.

Et les scientifiques ont constaté que les jeunes hommes atteints de coronaropathie avaient une prévalence plus élevée de grisonnement prématuré (50% contre 30%) et de calvitie (49% contre 27%) par rapport aux hommes du groupe témoin.

Après ajustement et prise en compte de plusieurs facteurs, ils en sont arrivés à la conclusion que la calvitie masculine était associée à un risque 5.6 fois plus élevé de maladie coronarienne, et l’apparition prématurée des cheveux blancs à un risque 5.3 fois plus élevé.

Suite à ces travaux, notez que la calvitie et le vieillissement prématuré étaient les facteurs de risques les plus forts de la coronaropathie  suivis de l’obésité, associée à un risque 4,1 fois plus élevé. Le diabète sucré, l’hypertension, les antécédents familiaux de coronaropathie prématurée, l’obésité centrale, l’indice de masse corporelle élevé, la dyslipidémie et le tabagisme prédisaient la coronaropathie, mais dans une moindre mesure.

Le Dr Kamal Sharma, co-auteur l’étude et professeur agrégé au Département de cardiologie de l’Institut de cardiologie et de recherche de l’Université de New York, a déclaré: «La calvitie et le vieillissement prématuré doivent être considérés comme des facteurs de risque de maladie coronarienne. Ces facteurs peuvent indiquer un âge biologique, plutôt que chronologique, qui peut être important pour déterminer le risque cardiovasculaire total”

Reste que les scientifiques se posent encore beaucoup de questions. Et si ces changements capillaires n’étaient en fait que de simples symptômes ? Pas impossible après tout qu’ils ne soient qu’une simple conséquence de la maladie.L’un des auteurs de l’étude suggère une accélération du processus de vieillissement biologique chez les personnes malades. Elle aurait pour conséquence un changement d’état des cheveux.

De nouvelles études seront nécessaires avant que les statines ne soient officiellement recommandées pour les hommes concernés.

“Les facteurs de risque classiques tels que le diabète, les antécédents familiaux de maladie coronarienne, le tabagisme, le mode de vie sédentaire, les taux élevés de cholestérol et l’hypertension sont responsables de la grande majorité des maladies cardiovasculaires. Il reste à déterminer si de nouveaux facteurs de risque potentiels, comme ceux décrits, peuvent améliorer l’évaluation des risques cardiovasculaires” a conclu le professeur Marco Roffi, directeur du programme ESC au CSI et chef de l’unité de cardiologie interventionnelle de l’hôpital universitaire de Genève.

Pour le docteur Dhammdeep Humane cette étude doit plus que jamais inciter à la prévention, les hommes concernés devant bénéficier selon lui “d’une surveillance accrue pour les maladies coronariennes, ainsi que sur les habitudes de vie comme une alimentation saine, de l’exercice, et une gestion du stress”

La coronaropathie est une maladie cardiovasculaire qui atteint les artères coronaires, sièges de lésions athéromateuses. La maladie peut être stable mais parfois les coronaires peuvent s’obstruer, c’est l’infarctus. Source.

Crédit/Source (article en anglais).

Vu sur Slate

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