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Jouets pour enfants : attention aux « piles bouton »

Jouets pour enfants : attention aux « piles bouton »

Le 18 décembre 2017.

Sous le sapin cette année, les enfants recevront sans doute beaucoup de jeux et jouets électriques, alimentés par des petites « piles bouton ». L’occasion de rappeler aux parents qu’elles peuvent être très dangereuses pour la santé.

Plus d’un millier d’accidents liés aux piles bouton chaque année

Parmi les jouets que recevront les enfants à Noël cette année, de nombreux fonctionnent avec des piles. C’est l’occasion pour la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) d’alerter les parents sur un risque qu’ils ne soupçonnent pas : celui de l’ingestion, par leurs enfants, de petites piles, celles qu’on appelle les « piles bouton ».

Selon les chiffres avancés par la DGCCRF, « plus de 1 200 visites aux urgences sont liées à l’ingestion de piles bouton » chaque année en France. « Les accidents dus à des piles bouton en tant que corps étrangers touchent très majoritairement les 0-5 ans. Il s’agit d’accidents par ingestion (dans neuf cas sur dix), inhalation, projection de liquide ou introduction dans un orifice naturel. »

Attention aux hand-spinners lumineux

Il n’y a pas qu’à Noël que ce risque est important et la DGCCRF insiste sur l’importance de vérifier la sécurité des jouets des enfants, mais également des objets du quotidien, notamment ceux dont le cahier des charges n’est pas aussi rigoureux que ceux qui concernent des objets directement dédiés aux enfants, comme les montres, les télécommandes etc.

Et parmi tous les objets qui ne répondent pas aux exigences des normes en vigueur, l’autorité de protection des consommateurs alerte sur le cas des hand-spinner lumineux, qui sont fabriqués en masse et importés de l’étranger. Selon les résultats d’une récente étude qui a portée sur 107 jouets électriques, les piles étaient accessibles pour cinq d’entre eux, dont trois étaient des hand-spinners lumineux. Si ces derniers ont été retirés du marché, d’autres ont pu être commercialisés depuis.

Gaëlle Latour

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La taille des pénis diminue d’année en année et on sait pourquoi

La taille des pénis diminue d’année en année et on sait pourquoi

Le 11 décembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Padoue, en Italie, les hommes auraient perdu près d’un centimètre de pénis entre 1948 et 2012. Explications.

Des bouleversements hormonaux en cause

Voilà une nouvelle qui risque d’en inquiéter plus d’un : la taille du pénis des hommes diminue un peu plus d’année en année. C’est ce que révèlent des chercheurs italiens dans une étude publiée dans Corriere della Serra. Selon ces travaux, la longueur moyenne du pénis serait passée de 9,7 cm au repos en 1948 à 8,9 cm en 2012. Soit 1 centimètre en un peu plus de 60 ans.

Selon le professeur Carlos Foresta qui a dirigé ces travaux, cette évolution de la taille du pénis serait due en grande partie aux « changements environnementaux ». Elle explique notamment qu’il existe un lien entre les changements de taille des membres du corps humain et les bouleversements hormonaux. « L’hypothèse la plus probable est que des changements dans notre environnement peuvent influencer le système endocrinien » et donc avoir un impact sur la taille des pénis, explique-t-elle dans le journal italien.

Nos modes de vie sont en cause

Ce que les chercheurs ont également constaté, c’est que la taille des bras et des jambes avait, sur la même période, augmenté. Et cela s’expliquerait encore une fois par des bouleversements hormonaux provoqués par l’évolution de nos modes de vie, notre alimentation, les produits que nous utilisons et leur lot de perturbateurs endocriniens, la pollution à laquelle nous sommes de plus en plus confrontés…

En ce qui concerne la taille du pénis, le surpoids et l’obésité seraient également en cause. Le fait d’être en surpoids est en effet néfaste pour la production d’hormones, notamment pendant l’adolescence. « La longueur du pénis est inversement proportionnelle au surpoids », explique le professeur Carlos Foresta, qui a suivi près de 2 000 hommes pendant plus d’une vingtaine d’années. Voilà qui est dit. 

Claire Verdier

À lire aussi : Plaisir féminin et taille du pénis sont-ils liés ?

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Au tour de la Nouvelle-Écosse d’interdire le dégriffage des chats : qu’en est-il au Québec ?

La Nouvelle-Écosse est la première province canadienne à interdire le dégriffage des chats. L’intervention est jugée contraire à l’éthique de la profession de vétérinaire lorsqu’elle n’est pas médicalement nécessaire, rapporte Le Devoir.

Alors que plusieurs pays d’Europe et l’Australie ont déjà interdit cette chirurgie depuis des années, la Nouvelle-Écosse est le premier État en Amérique du Nord à le faire.

Aux États-Unis, les États de New York et du New Jersey étudient des projets de loi en ce sens.

Au Québec, la présidente de l’Ordre des médecins vétérinaires (OMVQ), Caroline Kilsdonk, estime que la société québécoise n’est pas prête à suivre le pas.

Alain Roy, professeur à la Faculté de droit de l’Université de Montréal, spécialisé en droit animal, s’interroge : « Est-ce que des considérations économiques sont en cause ? C’est payant comme chirurgie, et ceux qui l’ont abandonnée reconnaissent en payer le prix. »

Selon M. Roy, la position de l’Ordre entre en contradiction avec la loi adoptée en 2015 par Québec définissant l’animal comme un « être doué de sensibilité et qui a des besoins essentiels de base » et non plus comme « un bien meuble ».

Une étude publiée en 2017 dans le Journal of Feline Medicine and Surgery (JFMS) montrait que la douleur chronique souvent engendrée par cette chirurgie était la source de plusieurs problèmes subséquents : Pourquoi le dégriffage des chats cause douleur au dos, agression et élimination hors de la litière.

La chirurgie de dégriffage consiste à éliminer la troisième phalange (P3), ce qui oblige le chat à mettre son poids sur les extrémités cartilagineuses molles de la phalange moyenne (P2) préalablement protégées dans les espaces articulaires.

En mars 2017, l’Association canadienne des médecins vétérinaires a révisé sa position sur le dégriffage « afin de s’y opposer clairement ».

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Devoir.
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Alzheimer : les bienfaits de la méditation

Alzheimer : les bienfaits de la méditation

Le 12 décembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), pratiquer la méditation permettrait de retarder le vieillissement cérébral.

La méditation au service du cerveau

Comment retarder le vieillissement cérébral, c’est la question que tout le monde se pose. Selon des chercheurs de l’Inserm, la méditation serait un excellent moyen de prendre soin de son cerveau. Dans une étude qu’elle vient de rendre publique, une équipe de chercheurs explique en effet qu’à partir d’un certain âge, la méditation pourrait réduire les risques de développer la maladie d’Alzheimer.

Ce n’est pas la première fois qu’une étude met en lumière les bienfaits de la méditation pour la santé. Ce qui est inédit, c’est de la prescrire chez les séniors comme soin préventif aux maladies neurodégénératives. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mesuré les effets du vieillissement sur le cerveau d’experts méditants bouddhistes et de personnes qui ne pratiquaient pas du tout la méditation.

Une activité bénéfique pour les séniors

L’examen du cerveau a été réalisé par IRM (imagerie par résonance magnétique) et également grâce à la technique de la tomographie par émission de positons (TEP), une pratique qui permet de quantifier l’activité métabolique d’un organe. « Nous avons mis en évidence des différences significatives au niveau du volume de la matière grise (constituée par les noyaux des neurones) et du métabolisme du glucose, le carburant énergétique du cerveau », a détaillé Gaël Chételat qui a dirigé ces travaux.

« Les régions cérébrales détectées avec un plus grand volume ou métabolisme chez les personnes pratiquant la méditation sont spécifiquement celles qui déclinent le plus avec l’âge », a-t-elle ajouté. Cette découverte offre de nouvelles perspectives très intéressantes. Selon les auteurs de ces travaux, la méditation pourrait également réduire le stress, l’anxiété et les problèmes de sommeil qui ont tendance à s’accentuer avec l’âge.

Marine Rondot

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Jouets de Noël : Risques d’ingestion de piles bouton !

Bientôt Noël ! Dans 10 jours à peine, des millions d’enfants vont découvrir émerveillés les jolis jouets que le Père Noël a laissé au pied du sapin. Des jouets par milliers dont certains nécessitent l’utilisation de piles bouton !

Pixabay/Creative Commons

Et c’est parce que ces piles sont de plus en plus présentes dans les jours, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, la Direction générale de la Santé, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) ont décidé d’alerter les parents sur les risques d’ingestion de ces piles.

Piles bouton : des cas récents d’intoxication par ingestion

Si les autorités insistent sur ces risques à quelques jours de Noël c’est parce que des cas d’intoxication de jeunes enfants par ingestion de piles bouton ont été récemment signalés, dont un grave. Les deux derniers incidents concernaient des enfants de 6 et 10 ans ayant mis dans leur bouche un hand spinner lumineux, dont la pile est sortie de son compartiment.

Ces cas mettent en évidence l’importance pour les parents de prévenir les accidents en évitant les produits à risque et en adoptant les bons réflexes en cas d’ingestion, même supposée, de piles bouton.

L’ingestion d’une pile bouton : un grave danger pour les enfants

De nombreux produits, tels que les jouets ou les télécommandes, sont susceptibles de contenir des piles de petite taille (on parle de piles bouton). L’ingestion de ces piles représente un danger grave pour les enfants, même en l’absence d’obstruction des voies respiratoires. En effet, une pile avalée peut entraîner en quelques heures la formation de lésions potentiellement mortelles dues à la libération de substances toxiques dans l’œsophage.

On estime que chaque année en France, plus de 1 200 visites aux urgences sont liées à l’ingestion de piles bouton. Les accidents dus à des piles bouton en tant que corps étrangers touchent très majoritairement les 0-5 ans. Il s’agit principalement d’accidents par ingestion (dans neuf cas sur dix), inhalation, projection de liquide ou introduction dans un orifice naturel.

Pour prévenir les accidents, vérifiez la sécurité des jouets… mais surtout des objets du quotidien

Étant destinés aux plus jeunes, les jouets sont soumis à des exigences strictes et notamment de non-accessibilité des piles, imposées par la législation européenne. Le compartiment où elles sont logées ne doit ainsi pas pouvoir être ouvert par un enfant ni s’ouvrir ou se casser en cas de chute du jouet. Autorité de protection des consommateurs, la DGCCRF s’assure de la sécurité des jouets mis sur le marché par des contrôles et des analyses en laboratoires, en particulier à l’approche des fêtes de Noël. En 2016-2017, 107 jouets électriques ont ainsi été contrôlés : les piles étaient accessibles pour 5 jouets, dont 3 hand spinners lumineux (toupies à main), qui ont été retirés du marché.

Pour autant, si les contrôles menés par la DGCCRF indiquent que cette réglementation est globalement bien respectée, des hand spinners lumineux, importés massivement et à bas coût depuis le début d’année 2017, semblent plus susceptibles de présenter des risques. Ainsi, en 2017, une dizaine d’alertes ont été notifiées au niveau européen concernant certains modèles lumineux de hand spinners du fait d’un risque d’ingestion de piles. En France, les laboratoires de la DGCCRF ont mis en évidence des non-conformités pour cette raison concernant 3 modèles de ces produits sur un total de 5 modèles de hand spinners lumineux testés.

Les parents sont donc appelés à vérifier que les piles des hand spinners lumineux manipulés par leurs enfants ne sont pas aisément accessibles. Par ailleurs, ils doivent rester vigilants concernant les autres objets du quotidien qui comprennent des piles bouton (télécommandes, clés de voiture) mais qui – non destinés aux enfants – ne sont pas soumis à ces obligations réglementaires strictes et sont régulièrement sources d’accident.

Afin d’éviter tout risque, il est recommandé de respecter les consignes suivantes :

– ne jamais laisser des piles bouton à la portée d’un enfant ;
– vérifier que le compartiment à piles soit bien sécurisé et ne puisse pas être ouvert, et, dans le cas contraire, ne pas laisser l’objet les contenant à disposition d’un enfant ;
– privilégier l’achat d’appareils dont le compartiment à piles est sécurisé (présence d’une vis ou nécessité d’accomplir deux manœuvres indépendantes pour l’ouvrir) ;
– en cas d’ingestion, même supposée, d’une pile bouton, contacter le 15 ou un centre antipoison en indiquant explicitement à votre interlocuteur qu’il s’agit d’un risque d’ingestion d’une pile bouton.

News Santé

Médicaments sans ordonnance : une flambée des prix

Médicaments sans ordonnance : une flambée des prix

Le 13 décembre 2017.

Selon le baromètre annuel de l’Observatoire Familles rurales, les prix des médicaments sans ordonnance n’ont cessé de grimper ces derniers mois. Explications.

Une augmentation générale des prix

Vous vous en êtes certainement rendu compte en achetant du Maalox ou de l’Activir, les prix des médicaments délivrés sans ordonnance ont augmenté au cours de l’année passée. Cette information a été confirmée par le baromètre annuel de l’Observatoire Familles rurales qui a observé une augmentation moyenne de 4,3 % du prix de 10 à 15 médicaments en accès libre, dans les pharmacies.

Pour mener à bien leurs travaux, les auteurs de cette enquête ont examiné avec soin les prix d’une dizaine de produits fréquemment utilisés par les familles dans 83 pharmacies (40 pharmacies physiques et 43 sites Internet). Ils ont ainsi constaté que la plupart des médicaments avaient augmenté ces derniers mois. Les deux plus fortes hausses concernent l’Activir, utilisé contre l’herpès, et le Dacryum, une solution de lavage oculaire (+9 %).

Faut-il acheter ses médicaments sur Internet ?

Seuls deux médicaments sont en baisse : l’Imodiumcaps et le Strepsils. Mais ce qui est intéressant, c’est que les prix peuvent varier d’une pharmacie à l’autre. La boîte de Nicopass, qui aide à arrêter de fumer, peut coûter 13,90 € dans certaines pharmacies et 34,10 € dans d’autres. Quant à l’anti-maux d’estomac Maalox, son prix oscille entre 2,75 € et 9,10 €. Où faut-il donc se rendre pour payer moins cher ?

Selon les données récoltées par l’Observatoire Familles rurales, les prix sont clairement moins élevés sur Internet mais ce n’est pas pour autant intéressant d’acheter ses médicaments en ligne car les frais de port sont importants. « Les frais de port s’élèvent en moyenne à 5,92 € », notent les auteurs de cette étude. « Ils ne sont offerts qu’à partir de 60 € d’achat en moyenne ». Soyez vigilants !

Marine Rondot

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Un chercheur stagiaire condamné pour avoir empoisonné ses collègues de travail

Il y a 3 ans de cela un jeune chercheur était interpellé dans le cadre d’une enquête portant sur l’empoisonnement de trois chercheurs de l’institut Gustave-Roussy à Villejuif. Placé en garde à vue il avait rapidement reconnu les faits et était mis en en examen pour «empoisonnement avec préméditation», «tentative de destruction de biens à l’aide de substances explosives» et «destruction de biens d’utilité publique».

Pixabay

Animé par un esprit de vengeance, car visiblement persuadé que ses collègue avaient exploité les résultats de ses recherches sans son consentement, il avait multiplié les actes de malveillance en éteignant les congélateurs de cellules, en jetant des bonbonnes de camping dans des cuves de cryogénisation où étaient conservés des ADN mais aussi en déposant de l’azoture de sodium dans une bouilloire destinée à la préparation de café. Il faut savoir que ce composant chimique explose s’il est chauffé rapidement…

Trois chercheurs de l’institut avaient été pris de vomissements et de maux de tête après avoir bu un café préparé avec l’eau de cette bouilloire.

Il aura fallu attendre le début de cette semaine pour connaître le verdict de la justice. Selon le Parisien, il a été condamné à cinq ans de prison dont trente mois avec sursis. Un mandat de dépôt ayant été délivré lors de l’audience, il a aussitôt été incarcéré.

News Santé

L’EFS lance un grand appel aux dons de sang

L’EFS lance un grand appel aux dons de sang

Le 14 décembre 2017.

Avant les fêtes de fin d’année, qui sont souvent l’occasion pour les Français de partir en vacances, l’Établissement français du sang lance un grand appel aux dons, car les réserves en produits sanguins s’épuisent rapidement.

Les réserves de sang de l’EFS sont aujourd’hui trop faibles

Les réserves de sang s’épuisent et il est urgent de combler ce manque. À l’approche des fêtes, l’Établissement français du sang vient de lancer un appel national aux dons de sang, en rappelant que les fins d’années sont souvent marquées par une baisse de la collecte de sang.

« L’EFS en appelle à la générosité de toutes et tous en cette période de fêtes en les conviant dans l’un de ses 128 centres de collecte ou dans l’une des nombreuses collectes mobiles qui se tiennent en décembre », déclare l’organisme dans un communiqué. « Les réserves de sang sont en baisse depuis une dizaine de jours et sont désormais trop fragiles pour aborder en sécurité le début de l’année nouvelle ».

Un site Internet pour savoir où donner son sang

L’Établissement français du sang rappelle en effet que pour subvenir aux besoins de tous les hôpitaux français, les dons de sang doivent être réguliers et constants car la durée de vie des produits sanguins est limitée à 5 jours pour les plaquettes et 42 jours pour les globules rouges. 10 000 dons quotidiens sont alors nécessaires. « La mobilisation des donneurs est essentielle chaque jour », rappelle l’EFS.

Pour savoir où donner votre sang, il vous suffit de vous rendre sur le site Internet de l’EFS, et de cliquer sur l’onglet « Où donner ? ». Après avoir renseigné votre ville, votre code postal où la date à laquelle vous souhaitez donner, une carte interactive s’affichera et vous offrira la possibilité de connaître tous les centres, mobiles ou fixes, de l’EFS.

Gaëlle Latour

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Système immunitaire : grippes plus sévères chez les hommes et maladies auto-immunes chez les femmes

La « grippe d’homme » correspondrait bel et bien à une réalité biologique, les symptômes de la grippe ayant effectivement tendance à être plus sévères chez eux, selon une étude publiée dans le British Medical Journal.

Kyle Sue, professeur de médecine familiale à la Memorial University (Terre-neuve, Canada), a effectué une revue de la littérature scientifique sur le sujet.

La recherche montre que des niveaux plus élevés d’œstrogène sont liés à des réponses immunitaires plus fortes et à des niveaux plus faibles de virus alors que des niveaux plus élevés de testostérone font le contraire. L’avantage des femmes disparait à la ménopause lorsque le taux d’œstrogènes chutent.

« Les données probantes suggèrent que les hommes ont peut-être un système immunitaire plus faible que les femmes, ce qui se traduit par des symptômes plus sévères et plus prolongés lorsqu’ils ont un rhume ou la grippe », conclut le chercheur.

Cependant, un système immunitaire plus fort chez les femmes n’est pas toujours une bonne chose. Les femmes sont plus vulnérables en ce qui concerne les maladies auto-immunes dans lesquelles le système immunitaire s’attaque aux propres cellules du corps.

Dans des cas d’infections pandémiques, comme la grippe espagnole de 1918 ou la grippe H1N1, explique le chercheur, il a été montré que les systèmes immunitaires des femmes peuvent réagir de façon excessive, créant une « tempête de cytokines » qui submerge le corps, entraînant une maladie plus grave et davantage de décès.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Memorial University, British Medical Journal.
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Revenu de base : ceux qui seront admissibles devront patienter 66 mois (Québec)

Dans son Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale 2017-2023, Québec établit un revenu de base qui atteindra 18 000 $ en 2023. « Mais ceux qui se qualifieront devront être bénéficiaires de l’aide sociale depuis 65 mois avant de pouvoir obtenir ce soutien », souligne Le Devoir.

« Il n’y aura pas d’exception, avertit la garde rapprochée du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais », précise le quotidien.

« Cela signifie que toute personne handicapée devra patienter 66 mois afin de bénéficier du nouveau programme, et ce, peu importe la nature et la gravité de son handicap physique, mental ou psychologique. »

« Il y a désormais les “mauvais pauvres” [ceux sans contraintes sévères à l’emploi], les “bons pauvres” [ceux ayant des contraintes sévères à l’emploi reconnues par le ministère depuis moins de 66 mois], puis les “bons pauvres plus, plus” [ceux ayant des contraintes sévères à l’emploi reconnues par le ministère depuis plus de 66 mois] », se désole le porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Serge Petitclerc.

Au 31 mars 2017, sur les quelque 400 000 prestataires de la solidarité sociale, 128 320 avaient des contraintes sévères à l’emploi. Plus de 44 000 d’entre eux (35 %) seraient inadmissibles au Programme du revenu de base puisqu’ils n’ont pas été inscrits « au moins 66 mois au cours des 72 derniers mois.

Le plan prévoit, en 2023, un revenu disponible de 18 000 dollars par année — 5280 $ de plus qu’aujourd’hui — aux personnes seules souffrant de contraintes sévères à l’emploi. En 2018, celles-ci toucheront 13 625 $ — 876 $ de plus qu’aujourd’hui.

Alors que pour les bénéficiaires de l’aide sociale n’ayant pas de contrainte reconnue à l’emploi la prestation de base des personnes seules passera de 9389 $ à 9929 $ en 2023, ce qui représente 55 % du seuil de pauvreté.

Dans Le Devoir :

Sur Psychomédia : Près de 300 professeurs d’université dénoncent la réforme de l’aide sociale (Québec, 2016)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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