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TOC : des troubles anxieux qui touchent de plus en plus de personnes

TOC : des troubles anxieux qui touchent de plus en plus de personnes

Le 22 décembre 2017.

Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont des troubles anxieux graves. 1 million de Français seraient touchés. Mais peut-on les soigner ?  

Des troubles qui pourrissent le quotidien

De très nombreuses personnes souffrent de TOC. Que ce soient des petites manies ou des obsessions, ces troubles peuvent finir par devenir très handicapants. Certains ne supportent pas la moindre saleté, d’autres craignent d’avoir oublié des choses et font de multiples vérifications avant de quitter leur domicile, d’autres encore accumulent de nombreux objets inutiles par peur de manquer.

La personne qui souffre de TOC a totalement conscience de son état, elle sait très bien que ses comportements sont excessifs, déraisonnables et parfois absurdes. Et c’est cela qui est douloureux. Alors, comment faire pour accompagner ces patients ? Il faut d’abord qu’ils acceptent d’en parler. Très souvent, la honte stoppe toute tentative de guérison. En discuter en famille ou avec des amis est déjà une première étape.

Comment accompagner les patients ?

Ensuite, le patient pourra se rendre chez le médecin, qui évaluera l’importance des troubles et proposera un traitement. Selon l’Assurance maladie, si les TOC sont d’intensité faible ou modérée, ils pourront être soignés grâce à une thérapie comportementale et cognitive. En revanche, s’ils sont sévères, ils seront traités avec des médicaments, des antidépresseurs, qui réduiront les symptômes avant le démarrage de la psychothérapie.

Les thérapies de groupe sont également très efficaces pour lutter contre ces TOC. Certains patients peuvent guérir, mais plus tôt ces troubles sont pris en charge, mieux c’est. Des chercheurs seraient actuellement en train de travailler sur un nouveau traitement : la neurochirurgie fonctionnelle. Il s’agirait d’une chirurgie du cerveau qui modifierait le fonctionnement des neurones. Extrêmement intrusives, ces opérations seraient réservées aux cas les plus graves. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les 6 formes de TOC les plus courantes

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Cartes interactives des prénoms les plus populaires par régions de France (1946 à 2015, Le Monde)

« En 2015, Gabriel et Louise étaient les prénoms les plus donnés en France ; mais en Ile-de-France c’était Inès et Adam. »

Le Monde présente deux cartes interactives (filles et garçons) des prénoms les plus populaires par régions de 1946 à 2015 en France. Elles ont été constituées à partir de la base des prénoms de l’Insee.

« Ces prénoms sont les plus donnés, mais ils ne pèsent souvent que très peu dans l’ensemble des prénoms attribués. Après la guerre, 10 % à 15 % des enfants s’appelaient Jean ou Marie. Mais si, au début des années 1990, Kévin est le prénom le plus donné », 3 % des garçons portent ce prénom, souligne Baptiste Coulmont, « Sociologie des prénoms » (La Découverte, 2014).

« En étudiant la diffusion des prénoms ces dernières années, on se rend compte qu’elle est de plus en plus rapide, et que le prénom reste moins de temps dans les plus donnés », note Thierry Mayer, professeur d’économie, qui a étudié la diffusion des prénoms.

Consulter les cartes interactives sur Le Monde : Quels sont les prénoms les plus populaires depuis 1946 ?

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Être parent détruit la santé

Être parent détruit la santé

Le 28 décembre 2017

Les parents trop empathiques et entièrement dédiés à leur progéniture mettent leur santé à rude épreuve. Et face au stress, ils deviennent plus enclins à développer des maladies chroniques.

S’occuper de ses enfants détruit à petit feu

De nombreuses études montrent que les enfants avec des parents à l’écoute souffrent moins de dépression et ont une meilleure estime d’eux-mêmes. Les parents qui s’impliquent émotionnellement auprès de leur enfant ont également un mental plus fort. En revanche, si le moral est au beau fixe, s’occuper de ses enfants détruit à petit feu, précise le site Quartz.

Une équipe de la Northwestern University a étudié les « coûts cachés de la parentalité » sur 247 couples de parents. Et les résultats montrent que les parents impliqués souffraient de maladies chroniques. Pire : lorsque leurs enfants n’étaient pas heureux, le système immunitaire des parents était en berne. Le fait de s’impliquer dans l’éducation d’enfants aurait donc un impact négatif sur la santé des parents.

Ne pas s’oublier pour autant

Cette étude de 2016, parue dans Health Psychology, suit une autre étude publiée dans Clinical Psychological Science l’année précédente. Elle aussi montrait les dangers d’une trop grande empathie en tant que parent. Comme le rappelle le site, les personnes empathiques ont tendance à s’oublier pour se concentrer sur l’autre. Par conséquent, elles ne dorment pas assez, ne font plus de sport ou d’autre activité susceptible de faire baisser le stress.

S’impliquer émotionnellement pour son enfant est normal, mais, tout effort psychique a un coût physique. Il n’est donc pas égoïste de prévoir du temps pour soi. Comme le précise dans Quartz le docteur Erika M. Manczak qui a dirigé les deux études sur le sujet : « c’est même d’une importance capitale pour la santé mentale et physique des parents. »

Une vie sociale délaissée

Quant à la vie sociale, elle aussi est délaissée. Ainsi que le dénonce la sociologue Christine Castelain Meunier dans son livre Le ménage, la fée, la sorcière et l’homme nouveau, paru en 2013 : après une naissance, 28 % des hommes et 38 % des femmes renoncent à sortir (cinéma, spectacle, match, exposition), 24 % des hommes et 54 % des femmes abandonnent leur activité sportive, 18 % des hommes et 38 % des femmes délaissent leur pratique artistique.

Enfin, en 2003, une équipe avait interrogé 128 couples de futurs parents sur leur perception de leur bien-être et de leur état de santé physique et mentale, pendant la grossesse et 6 mois après la naissance de leur enfant. Au cours de ces 6 premiers mois, pères comme mères ont perçu des baisses significatives de leur qualité de vie, ainsi que de leur santé physique et mentale. En outre, les pères ont signalé une baisse de leur vitalité ainsi qu’une augmentation de leurs arrêts-maladie. De leur côté, les mères ont surtout témoigné d’une réduction importante de leur temps de sommeil, leur vitalité étant plutôt améliorée par rapport à l’état de grossesse.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Comment reconnaître un parent toxique en 5 points ?

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“Sept à Huit”: le message bouleversant du petit Imad (vidéo)

“Sept à Huit”: le message bouleversant du petit Imad (vidéo). Il y a près d’un an, c’était déjà dans le magazine de TF1 “Sept à huit” son témoignage avait ému des millions de Français. Un an plus tard, les équipes du magazine sont allées prendre de ses nouvelles. Aujourd’hui, et même si son quotidien reste encore très compliqué, il nous offre une vraie leçon de vie face à la maladie.

Il y a un an, il faisait l’objet du portrait de la semaine. Alors âgé de 8 ans, on le découvrait dans l’attente d’une greffe de rein. Une greffe dont il bénéficiera quelques semaines plus tard, grâce au rein de son papa.

Quitter son pays, voyager, lutter contre la maladie, avoir peur de mourir… Dans un entretien très touchant, Imad avait raconté à sa manière les épreuves qu’il traversait.

Cette semaine, dans le numéro inédit de “Sept à huit” diffusé ce dimanche 24 décembre 2017, le petit Imad a donné de ses nouvelles. Et même si elles ne sont pas forcément très bonnes –  une infection s’est récemment déclarée – il a surtout retenu le meilleur de cette année passée.

“J’ai fait mes premières vacances. Je suis parti à Marseille et voilà c’était formidable. J’ai découvert la mer pour la première fois et j’ai même bu un peu d’eau salée c’était trop bien” s’est-il ainsi souvenu alors que les médecins pensent avoir découvert une tumeur.

Un mot qui ne lui fait absolument pas peur. “Il ne va pas me tuer le mot tumeur (…) Je combats, je combats. Chaque maladie que j’aurais, je combattrai, coûte que coûte. Je ne lâche pas, je lâche rien” a déclaré Imad devant les caméres

Toujours aussi optimiste, il a rajouté “il y a toujours une solution”. Quelle belle leçon de vie…

Plus courageux et battant que jamais, Imad veut maintenant découvrir l’Amérique et espère pouvoir devenir pompier car il n’a désormais qu’une envie : pouvoir sauver des vies.

“Sept à Huit”: le message bouleversant du petit Imad (vidéo)

Découvrez maintenant la vidéo replay de ce reportage


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Cyberpharmacies : quelles sont les règles de leur fonctionnement ?

Cyberpharmacies : quelles sont les règles de leur fonctionnement ?

Le 27 décembre 2017

Le 12 décembre 2017, l’association Familles rurales affirmait que deux tiers des sites Internet vendant des médicaments n’étaient pas dans les clous. Alors, quelles sont les règles auxquelles ces « cyberpharmacies » doivent se tenir ?

Vente de médicaments via Internet : des règles très précises

Les médicaments, on le sait, ne sont pas une marchandise comme une autre. Seules les pharmacies sont habilitées à en délivrer. Et ce n’est pas pareil qu’acheter une bouteille d’eau dans un supermarché. Le Code de la santé confère aux pharmaciens plusieurs missions lors de la dispensation d’un médicament : « l’analyse pharmaceutique de l’ordonnance médicale si elle existe, la préparation éventuelle des doses à administrer et la mise à disposition des informations et des conseils nécessaires au bon usage des médicaments ». Lorsque le médicament est commandé via Internet, les mêmes principes s’appliquent, et la marche à suivre est très encadrée par la loi.

Sur leurs sites Internet, les pharmacies sont tenues de proposer les produits sous forme de catalogue électronique avec des rubriques (sevrage tabagique, diabète, grossesse etc.). Une recherche par mot-clé peut également être offerte, mais n’est pas obligatoire. Lorsque le client met un médicament dans le panier, le site est tenu d’afficher sa notice, que le client doit lire et attester de sa bonne compréhension en cochant une case. En cas de doute, il doit pouvoir poser sa question au pharmacien via un formulaire (messagerie instantanée ou mail).

Commande de médicaments sur Internet : des garde-fous pour limiter les abus

Autre étape indispensable : comme lors d’une commande Internet le pharmacien ne voit pas le client, ce dernier doit remplir un court questionnaire en précisant son âge, son sexe, son poids, sa taille, ses traitements en cours, antécédents allergiques, contre-indications et, le cas échéant, son état de grossesse ou d’allaitement. Lors des commandes ultérieures, les réponses sont sauvegardées, il suffit de les mettre à jour en cas de besoin.

Une fois le questionnaire rempli et la commande validée, le pharmacien la prépare en s’assurant que les quantités de médicaments achetés ne dépassent pas celles qui ont été prescrites, ou, s’il s’agit de médicaments sans ordonnance, que les quantités commandées restent raisonnables.

Par ailleurs, pour éviter toute incitation à consommer des médicaments, les cyberpharmacies ne peuvent pas proposer des frais de port offerts à partir d’un certain montant, ni organiser des promotions de type « deux achetés, le troisième offert ».

Anton Kunin

À lire aussi : Les médicaments sont-ils moins chers sur Internet ?

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Noël : plusieurs possèdent des guirlandes dangereuses qui ont été rappelées (liste et conseils)

« Les risques d’incendie ou d’électrocution ne sont pas si rares avec les guirlandes électriques », met en garde le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation.

Le magazine présente une liste des modèles dangereux et quelques conseils généraux de sécurité en ce qui concerne l’utilisation des guirlandes lumineuses.

En 2015, rappelle le magazine, « les services de la Répression des fraudes avaient analysé 54 modèles : 24 s’étaient avérés dangereux ! Pas sûr que les choses se soient arrangées depuis… »

En effet, précise le magazine, « dans notre base de données de produits ayant fait l’objet d’un rappel auprès des consommateurs, une dizaine de modèles de guirlandes lumineuses ont été recensés durant les deux dernières années. Le plus souvent, ils peuvent entraîner un départ de feu ou un choc électrique. Le problème est que ces rappels passent le plus souvent inaperçus ! »

En conséquence, « nombre de consommateurs possèdent encore, sans le savoir, ces modèles dangereux. Pour limiter le risque d’incendie ou d’accident, vérifiez si votre guirlande figure dans la liste suivante » (le magazine fournit des détails pour chacun de ces produits) :

Guirlande lumineuse Décofêtes Siplec
Guirlande lumineuse Homday Lights
Guirlande lumineuse Cindeco Lighting
Guirlande lumineuse Mohne Power Co 200 Led
Christmas Lighting indoor and outdoor 40 LED bleu
Guirlande lumineuse 100 Led B10
Guirlande électrique de Noël 400 LED Indoor and outdoor vendue par La Foir’Fouille
Guirlande électrique d’extérieur Homday vendue par Gifi
Guirlande électrique d’intérieur clignotante Lucioles vendue par Gifi

Et même si votre guirlande ne figure pas dans la liste :

  • il est prudent de vérifier qu’elle est toujours en bon état (vérifier notamment si le transformateur et l’extrémité du câble de branchement ne sont pas endommagés) ;

  • une fois en place, « ne laissez pas les guirlandes électriques branchées sans surveillance toute la journée ou toute la nuit », conseillent aussi les services de la Répression des fraudes.

« Les modèles munis d’ampoules Led, désormais très répandus, consomment moins d’électricité que les guirlandes plus anciennes, équipées d’autres types d’ampoules », note le magazine.

30 % des guirlandes lumineuses de Noël sont dangereuses (Commission européenne)

Pour plus d’informations et conseils sur la sécurité durant le temps des fêtes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions.
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70 % des allergiques aux acariens renoncent à leurs activités du quotidien

70 % des allergiques aux acariens renoncent à leurs activités du quotidien

Le 26 décembre 2017

Une vaste étude nationale a été réalisée pour comprendre les conséquences de l’allergie aux acariens sur le quotidien des personnes qui en souffrent.

Des symptômes handicapants dans la vie de tous les jours

Éternuements, maux de tête, démangeaisons et parfois asthme… Les manifestations d’une allergie aux acariens sont nombreuses. Le laboratoire ALK a souhaité savoir comment les conséquences de ces symptômes agissent sur le quotidien des patients. Il a donc commandé une enquête à l’institut OpinionWay. Et d’après cette étude, l’allergie aux acariens a un impact très concret sur la vie quotidienne des personnes concernées.  

Cette vaste étude nationale a été menée auprès de 4 800 Français. D’après les résultats, les personnes allergiques aux acariens présentent régulièrement des symptômes handicapants dans leur vie de tous les jours : des éternuements pour 71 % d’entre eux, des écoulements nasaux (pour 65 % des répondants), des démangeaisons (61 %) ou encore des yeux rouges et/ou gonflés (51 %). Et ce n’est pas tout, l’allergie aux acariens peut s’accompagner de difficultés à respirer chez 45 % des personnes interrogées, d’une toux chronique (36 %) ou de sifflements dans la poitrine (30 %).  

Une grosse fatigue et des performances au travail altérées

L’allergie aux acariens est ainsi difficile à vivre au quotidien : 62 % des personnes interrogées affirment être plus fatiguées durant la journée, 39 % ressentent de l’irritabilité et 37 % subissent des pertes de motivation et de concentration. Au travail, 76 % des patients voient leurs performances altérer. Les effets les plus manifestes sont une baisse de la productivité (40 %), une somnolence (39 %) et des difficultés à se concentrer (39 %).

Enfin, 70 % des malades doivent parfois renoncer à certains loisirs à cause de leurs allergies, ou par crainte de la déclencher. La pratique d’un sport et les activités qui impliquent la présence d’animaux sont les plus souvent évoquées, mais les sorties entre amis et les départs en vacances sont également source de problème. Pour rappel, en France, 20 millions de personnes souffrent d’une allergie, soit 30 % de la population nationale. Dans 1 cas sur 2, il s’agit d’une allergie aux acariens.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Comment prévenir les allergies aux acariens de la maison ?

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Les bars à kava (un « Xanax naturel ») pullulent à New York et ailleurs

Les bars et cafés à kava, une boisson venant du Pacific du Sud aux propriétés relaxantes, se multiplient à New York et ailleurs aux États-Unis, rapporte le journaliste Zach Montague dans le New York Times.

Nombreux à Hawaï et dans certaines parties du sud de la Floride depuis le début des années 2000, le premier bar n’est apparu à New York qu’en 2015. Depuis, la croissance a été rapide et plusieurs autres ont ouvert dans les principales villes du pays.

Préparé à partir de la racine de la plante kava (piper methysticum) en poudre, la boisson est consommée depuis des siècles à des fins cérémonielles et médicinales sur les îles du Pacifique comme Fidji, Hawaï et Vanuatu.

Avant cette actuelle renaissance, le kava avait rapidement atteint les marchés internationaux, à la fin des années 1900, sous forme de comprimés et d’extraits qui étaient souvent puissants. En 2002, un certain nombre de pays, dont le Canada, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, ont interdit la vente des compléments de Kava en raison de cas d’effets indésirables sur le foie. Les États-Unis n’ont pas banni ce produit mais les avertissements émis ont amené une baisse drastique des ventes.

Depuis, rapporte le journaliste, des recherches plus approfondies ont partiellement tempéré l’alarme initiale. En Allemagne, l’interdiction a été levée en 2015.

En même temps, la préparation traditionnelle, moins puissante, constituée de racine pelée en poudre mélangée à de l’eau, a largement remplacé les compléments alimentaires concentrés. De nombreux bars présentent la concoction dans des coquilles de noix de coco, comme elle est traditionnellement servie.

« C’est l’une de ces choses où tout est dans la modération », explique Craig Hopp, expert en herboristerie et produits botaniques aux National Institutes of Health américains. « Le consommer de la manière dont il a toujours été consommé est probablement plus sûr que de le consommer en extrait. »

Le goût amer du Kava et les sensations inhabituelles qu’il provoque peuvent être rebutantes pour certains. Une variété de cocktails imaginatifs sans alcool qui aident à masquer la saveur naturelle amère de la racine est souvent offerte.

Pour la plupart des gens, certains effets physiques du kava, comme l’engourdissement dans la bouche, apparaissent après un seul verre. Les habitués avisent souvent qu’il faut habituellement plusieurs portions de plus pour atteindre le niveau désiré de relaxation et de réduction de l’inhibition sociale, surtout pour ceux qui en font l’essai pour la première fois.

Pour certains, le buzz de la boisson offre une alternative à des drogues ou à l’alcool. Le kava, apporterait une euphorie et une relaxation sans affecter la carté mentale.

« Le kava a des activités biologiques intéressantes », dit le Dr Hopp. « Il a une activité anxiolytique assez bien documentée et connue. (…) C’est un peu comme un Xanax naturel », dit-il.

Comme le Xanax (et les autres benzodiazépines), le kava module l’activité du neurotransmetteur GABA.

Une étude, publiée en 2002 dans la revue Neuropsychopharmacology, a fortement suggéré qu’il n’y a pas d’altération de la fonction cognitive chez les personnes qui consomment beaucoup de kava à long terme, ni d’altération chez les personnes qui en ont consommé beaucoup dans le passé, mais qui se sont abstenues pendant plus de six mois, a rapporté le journal Forbes en 2015.

Alors que le kava devient de plus en plus présent à New York et ailleurs, les vendeurs ont commencé à s’intéresser activement à la protection de son avenir, rapporte le journaliste. Des groupes tels que l’American Kava Association ont commencé à organiser des bars et cafés à l’échelle nationale, et de nombreux importateurs, et même certains cafés, s’associent également à des laboratoires pour vérifier la qualité de leurs produits. Au début de la chaîne d’approvisionnement, certains agriculteurs des pays producteurs comme les Fidji ont commencé à appliquer des réglementations et des pratiques de contrôle de la qualité.

Psychomédia avec sources : New York Times, Forbes, Neuropsychopharmacology.
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C’est prouvé : avoir un chien est bon pour la santé

C’est prouvé : avoir un chien est bon pour la santé

Le 25 décembre 2017.

Avoir un chien est bon pour la santé. Des études le prouvent, et la dernière en date ne fait que confirmer cette vérité scientifique.

Avoir un chien augmenterait l’espérance de vie

Les propriétaires de chien vivraient-ils plus longtemps que les autres ? De nombreuses études se sont déjà intéressées à cette question mais, pour la première fois, une enquête de très grande ampleur tend à prouver, une bonne fois pour toutes, le bénéfice de la compagnie des canidés sur les humains.

C’est en Suède que s’est déroulée cette étude. L’usage, dans ce pays, veut que chaque personne possédant un animal soit inscrite comme telle lorsqu’elle se fait hospitaliser. Pour mener à bien leur étude, les auteurs, chercheurs à l’université d’Uppsala, ont recoupé ces informations et ces données médicales pour les comparer à l’ensemble de la population ne possédant pas de chiens.

Posséder un chien influerait sur le microbiote intestinal

Conclusion au terme de cette analyse : les propriétaires de chien seraient en effet en meilleure santé, et notamment ceux qui sont seuls. « Les propriétaires vivant seuls avec leur chient ont 33 % de risque en moins de décéder prématurément, ainsi qu’un risque plus faible de 11 % de faire un infarctus du myocarde, par rapport aux autres personnes vivant seules, mais sans chien », peut-on lire dans la revue Nature Scientific Reports.

La comparaison des auteurs ne s’arrête pas là, et ces derniers ont même enregistré des statistiques en fonction de la race des chiens. Il s’est avéré que les Suédois qui possédaient des chiens d’arrêt avaient 10 % de risque en moins de développer une maladie cardiovasculaire. Si ces chiffres restent encore mystérieux pour les auteurs de cette étude, la communauté scientifique s’accorde pour affirmer que les chiens sont bons pour la santé, ces derniers sont souvent source d’activité physique, ils agiraient également sur le microbiote intestinal et, selon une récente étude, permettraient par ailleurs aux enfants d’avoir une meilleure confiance en eux.

Gaëlle Latour

À lire aussi Animal domestique : 6 bonnes raisons d’en adopter un

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Grippe : forte augmentation de l’activité, 8 régions particulièrement concernées

Comme l’avaient prévu les médecins du réseau Sentinelles/Inserm la semaine dernière, la grippe s’étend peu à peu à toute la France. Ainsi, et pour la semaine du 11 au 17/12/17, on note une activité grippale en forte augmentation en métropole selon Santé publique France.

Sur l’ensemble de la France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a ainsi été estimé à 193 cas pour 100 000 habitants.

whitesessions/Pixabay

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Ile-de-France (300 cas pour 100 000 habitants, Bretagne (296 cas pour 100 000 habitants) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (252 cas pour 100 000 habitants) mais toutes les régions ou presque sont concernées. On note une forte hausse en Normandie, Centre-Val-de-Loire, Grand-Est et Auvergne-Rhône-Alpes. Seule la Corse semble pour le moment épargnée.

Mais attention… Selon les modèles de prévision reposant sur les données historiques et sur les délivrances de médicaments, l’incidence des cas de syndromes grippaux devrait continuer d’augmenter et confirmer le démarrage de l’épidémie de grippe dans les prochaines semaines.

Grippe : quelques gestes de prévention

Il existe des gestes simples et efficaces pour limiter la transmission du virus. Passons-les maintenant en revue

– Se laver les mains régulièrement avec de l’eau et du savon ou utiliser une solution hydroalcoolique
– Se couvrir la bouche dès que l’on tousse, éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) et transmettre ce réflexe aux enfants
– Porter un masque et limiter les contacts
– Se moucher dans des mouchoirs à usage unique et les jeter
– Éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette, etc.), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants
– Penser à aérer son logement chaque jour pour en renouveler l’air.

La prévention passe aussi par le vaccin ! C’est même la meilleure façon de se protéger de la grippe et de ses complications.

Le vaccin contre la grippe sera t-il efficace cette année ?

Le vaccin contre la grippe sera t-il efficace cette année ? Une question que vous êtes nombreux à vous poser surtout après que des virologues américains aient évoqué le risque d’une saison 2017-2018 quelque peu difficile en raison de la mutation de la souche H3N2.

Ainsi et selon une étude de l’Académie américaine des sciences (PNAS), l’efficacité du vaccin contre la grippe a été particulièrement limitée l’an dernier puisqu’il n’aurait protégé en moyenne que 20% à 30% des personnes vaccinées.

Et c’est justement en raison de cette mutation de la souche H3N2 que son efficacité s’en est trouvée réduite. Le nouveau vaccin étant similaire à celui de la saison précédente, les scientifiques américains craignent donc une nouvelle saison difficile si toutefois elle est de nouveau dominée par le virus H3N2. Notez qu’ils recommandent malgré tout la vaccination, notamment des personnes à risques.

Scott Hensley, professeur à la faculté de médecine Perelman de l’université de Pennsylvanie et principal auteur de l’étude, a précisé que si le vaccin 2016 avait bien été « actualisé » pour y inclure la nouvelle version de cette protéine mutante, cela s’était avéré infructueux. En cause selon lui, le mode de production des vaccins, les virus étant cultivés dans des oeufs de poules.

Selon lui il est nécessaire d’investir dans de nouvelles technologies qui vont permettre d’accroître la production de vaccins contre la grippe ne dépendant pas des œufs. En attendant il recommande tout de même la vaccination car « même une protection limitée contre les virus H3N2 vaut mieux que rien ».

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