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Pourquoi se brosser la langue est une mauvaise idée

Pourquoi se brosser la langue est une mauvaise idée

Le 1er janvier 2018

Si se brosser les dents est conseillé par tous les dentistes, les médecins s’accordent à dire que la langue est beaucoup plus fragile et qu’il faut en prendre soin.

La langue s’auto-nettoie

Aucune publicité pour dentifrice ou autre produit bucco-dentaire n’y échappe : elles montrent toutes une personne se brossant la langue. Mais selon les médecins, ça n’est pas une bonne idée. En effet, une langue saine s’auto-nettoie grâce à la salive que l’on déglutit, en moyenne, mille à deux mille fois par jour

Pour ce faire, la langue frotte le palais : c’est sa méthode douce et efficace pour se laver. Tout le contraire du brossage beaucoup trop agressif, avec son lot de petites blessures, inflammations et même infections. Pire, le risque est d’abîmer nos papilles gustatives. Cela s’appelle une dysgueusie, un trouble du goût. Les seuls cas où le brossage de langue est tout de même conseillé : quand on fume, ou quand on a la bouche sèche.

Se brosser les dents deux fois par jour réduit les risques d’avoir mauvaise haleine

Les quelque 700 espèces de bactéries qu’abrite la bouche et en particulier la langue, ont très mauvaise réputation. On les met notamment très souvent en cause lors d’une mauvaise haleine. Or, elles ont un rôle bénéfique : elles aident à digérer, produisent des vitamines et en recouvrant la langue, les muqueuses buccales réduisent le risque de colonisation par des bactéries étrangères. La mauvaise haleine est due dans 90 % des cas à la plaque dentaire.

Les bactéries, issues d’un déséquilibre microbien, libèrent des substances malodorantes et très collantes sur lesquels les bains de bouche n’agissent pas. L’UFSBD recommande de se brosser les dents deux fois par jour pendant deux minutes, à l’aide d’une brosse à dents souple et d’un dentifrice fluoré, en balayant de la gencive vers la dent, puis en passant du fil dentaire ou une brossette interdentaire le soir.

Marie-Eve Wilson-Jamin

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La taille des pénis diminue d’année en année et on sait pourquoi

La taille des pénis diminue d’année en année et on sait pourquoi

Le 11 décembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Padoue, en Italie, les hommes auraient perdu près d’un centimètre de pénis entre 1948 et 2012. Explications.

Des bouleversements hormonaux en cause

Voilà une nouvelle qui risque d’en inquiéter plus d’un : la taille du pénis des hommes diminue un peu plus d’année en année. C’est ce que révèlent des chercheurs italiens dans une étude publiée dans Corriere della Serra. Selon ces travaux, la longueur moyenne du pénis serait passée de 9,7 cm au repos en 1948 à 8,9 cm en 2012. Soit 1 centimètre en un peu plus de 60 ans.

Selon le professeur Carlos Foresta qui a dirigé ces travaux, cette évolution de la taille du pénis serait due en grande partie aux « changements environnementaux ». Elle explique notamment qu’il existe un lien entre les changements de taille des membres du corps humain et les bouleversements hormonaux. « L’hypothèse la plus probable est que des changements dans notre environnement peuvent influencer le système endocrinien » et donc avoir un impact sur la taille des pénis, explique-t-elle dans le journal italien.

Nos modes de vie sont en cause

Ce que les chercheurs ont également constaté, c’est que la taille des bras et des jambes avait, sur la même période, augmenté. Et cela s’expliquerait encore une fois par des bouleversements hormonaux provoqués par l’évolution de nos modes de vie, notre alimentation, les produits que nous utilisons et leur lot de perturbateurs endocriniens, la pollution à laquelle nous sommes de plus en plus confrontés…

En ce qui concerne la taille du pénis, le surpoids et l’obésité seraient également en cause. Le fait d’être en surpoids est en effet néfaste pour la production d’hormones, notamment pendant l’adolescence. « La longueur du pénis est inversement proportionnelle au surpoids », explique le professeur Carlos Foresta, qui a suivi près de 2 000 hommes pendant plus d’une vingtaine d’années. Voilà qui est dit. 

Claire Verdier

À lire aussi : Plaisir féminin et taille du pénis sont-ils liés ?

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Pourquoi le stress et la dépression sont-ils liés ?

Le 1er décembre 2017.

Les scientifiques de l’université de Laval ont découvert le mécanisme menant à la dépression et plus concrètement, le lien entre un stress chronique, une intimidation et la dépression.

Moins de protection pour le cerveau

L’étude parue dans la revue Nature Neuroscience relate les travaux des chercheurs de l’université de Laval au Canada. Un stress chronique ou « de l’intimidation répétée peut déclencher l’ouverture d’une barrière entre le cerveau et le sang » explique Caroline Ménard, première auteur de l’étude. Cette barrière hémato-encéphalique, composée de cellules tenues ensembles par une protéine appelée Claudine-5, protège le cerveau. 

Pourquoi la barrière est-elle franchie ? Grâce à leurs recherches, ils ont compris que lors de situations de stress, le taux de claudine-5 chutait, la barrière hémato-encéphalique se relâchait, laissant alors une inflammation s’installer dans le cerveau petit à petit. Les risques de dépression sont accrus lorsque l’inflammation touche le cerveau.

Le test sur les souris

Pour mieux comprendre leur travail, penchons-nous sur l’expérience qu’ils ont menée sur des souris. Des souris modifiées génétiquement (afin d’être sensibles au stress) ont été placées dans une cage juste à côté de la cage d’une souris très agressive. Résultats : les premières souris ont vu leur taux de Claudine-5 baisser de 50 %. Elles ont ensuite développé des comportements dépressifs.

Chez les hommes, le constat est semblable. Des cerveaux de la Banque de cerveaux Douglas-Bell Canada ont permis de constater également que les personnes mortes en état de dépression présentaient une barrière hémato-encéphalique altérée et un taux de Claudine-5 bien inférieur aux autres. 

Maylis Choné

À lire aussi : Quand le stress rend malade

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Pourquoi respirer des pets est bon pour la santé

Pourquoi respirer des pets est bon pour la santé

Le 2 novembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni, le gaz expulsé quand nous faisons des pets aurait des propriétés bénéfiques pour notre santé.

Prévenir des maladies graves comme le cancer

Quand quelqu’un fait un pet, nous avons tendance à ouvrir la fenêtre pour aérer et ne plus avoir à respirer les mauvaises odeurs. Mais selon une étude menée par des chercheurs britanniques, le sulfure d’hydrogène, expulsé à l’occasion d’un pet, aurait des vertus thérapeutiques. Ce gaz, naturellement présent dans le corps, pourrait même servir de base pour l’élaboration de futurs traitements.

Cette étude pourrait prêter à sourire mais elle a été publiée dans la très sérieuse revue Medicinal Chemistry Communications. Selon ces travaux, ce gaz pourrait réduire le risque de développer certaines maladies graves comme le cancer, les accidents vasculaires cérébraux ou encore les crises cardiaques. Les chercheurs ont découvert que le sulfure d’hydrogène était utilisé par l’organisme pour protéger les mitochondries présentes dans chaque cellule.

Mieux protéger les cellules

Or, ces mitochondries sont indispensables à la production d’énergie nécessaire au fonctionnement de la cellule. La protection des mitochondries est déjà une stratégie que la médecine utilise pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque, le diabète, l’arthrite ou encore la maladie d’Alzheimer. Grâce au sulfure d’hydrogène, cette protection des cellules pourrait être encore plus efficace.

« Lorsque les cellules deviennent stressées par la maladie, elles aspirent des enzymes pour générer des quantités infimes de sulfure d’hydrogène », notent les auteurs de cette étude. « Cela permet à la mitochondrie de rester en vie et permet aux cellules de vivre. Si cela n’arrive pas, les cellules meurent et perdent la capacité de réguler la survie et de contrôler l’inflammation. » De là à respirer les pets des autres…

Claire Verdier

À lire aussi : Flatulences : tout savoir sur l’aérophagie et les gaz intestinaux

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Pourquoi donner votre rein ne doit pas vous faire peur 

Pourquoi donner votre rein ne doit pas vous faire peur 

Le 30 octobre 2017.

Donner votre rein de votre vivant, y avez-vous déjà pensé ? En 2016, environ 17 000 personnes étaient en attente d’une greffe rénale en France. La demande est donc immense.

Une véritable solution pour le patient

S’il est possible de vivre avec un seul de ses reins, donner son rein n’est pas un acte anodin. C’est le seul organe que nous pouvons donner de notre vivant. Sommes-nous pour autant prêt à passer sur la table d’opération pour un ami qui en aurait besoin ? En 2016, sur les 3 600 greffes de rein réalisées en 2016, 576 l’ont été grâce au don d’un proche. Le don de rein du vivant présente de nombreux avantages.

Pour le patient, ce don est précieux car les délais d’attente sont plus courts avec le don venant d’une personne vivante. « Au vu de ses bénéfices pour le patient et de la bonne santé des donneurs après le don, ce type de greffe nécessite d’être développée afin de répondre à la demande croissante de personnes en insuffisance rénale terminale », estime l’Agence de la biomédecine, qui vient de lancer une grande campagne de sensibilisation sur la question.

Des effets secondaires indésirables rares pour le donneur

Les transplantations rénales sont en effet destinées principalement aux patients qui souffrent d’insuffisance rénale chronique. Pour traiter cette pathologie, il existe également la dialyse mais il s’agit d’un dispositif plus contraignant. Mais que risque le donneur ? Selon une enquête de l’Agence de la biomédecine et du service d’épidémiologie du CHU de Nancy, 97 % des donneurs vivants jugent leur santé excellente, très bonne ou bonne 3 ans après l’opération.

Les effets secondaires indésirables, s’ils sont rares, existent quand même : 22 % des donneurs disent ressentir une douleur au niveau de la cicatrice, 4 % contractent des infections urinaires, 2 % doivent suivre un traitement pour une hypertension artérielle et 1,2 % ont des complications pleuro-pulmonaires. Ces raisons vous font hésiter ? Sachez que le greffon qui vient d’un donneur vivant augmente de 15 % les chances de survies par rapport à celui d’un donneur décédé

Marine Rondot

À lire aussi : Don d’organe : ce qu’il faut savoir

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Préservatif : pourquoi il ne faut pas prendre de trop grandes tailles

Préservatif : pourquoi il ne faut pas prendre de trop grandes tailles

Le 20 octobre 2017.

Aux États-Unis, les Américains pourront désormais choisir différentes tailles de préservatifs. Ce n’était pas le cas jusqu’à présent et cela explique pourquoi ils étaient nombreux à ne pas vouloir en utiliser.

Proposer différentes tailles de préservatifs

Aux États-Unis, les préservatifs sont trop grands. Ils mesurent entre 17 et 21 cm, pour une circonférence de 9,9 à 11,4 cm. Or, selon une étude publiée en 2014 dans la revue Journal of sexual medicine, la taille moyenne d’un pénis en érection était de 14,2 cm pour la longueur et 12,2 cm pour la circonférence. Les préservatifs vendus sur le marché américain sont donc trop grands pour de nombreux utilisateurs et cela pose problème.

Un préservatif trop grand est très désagréable et cela entraîne de grandes frustrations pour les hommes. Au fil des années, les Américains ont donc fini par se détourner du préservatif, alors que ce dispositif reste le seul et unique moyen de ne pas transmettre une maladie sexuellement transmissible. Pour redonner aux Américains le désir d’acheter des préservatifs, la Food and Drug Administration (FDA) a décidé de proposer de plus petites tailles.

Plus le préservatif est ajusté mieux c’est

Cette disposition existe déjà en Europe. Elle permet aux hommes de se sentir plus à l’aise. Plus le condom est ajusté, plus il épouse correctement le sexe de l’homme, mieux c’est. On finit par l’oublier et c’est un peu le but recherché. Une entreprise américaine n’a pas hésité à profiter de cette évolution de la législation : Global Protection. Elle a décidé de lancer une gamme baptisée MyOne Perfect Fit.

Cette gamme propose aux utilisateurs 60 préservatifs de tailles différentes (10 longueurs et 9 circonférences). D’autres entreprises devraient lui emboîter le pas. La décision de FDA devrait rassurer les hommes qui craignaient d’avoir un micro-pénis uniquement à cause de ces préservatifs trop grands. En moyenne, un pénis mesure entre de 9 et 10 cm au repos et entre 12,8 et 14,5 cm en érection. Vous voilà rassuré ?

Claire Verdier

À lire aussi : 10 raisons de ne jamais oublier le préservatif

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Pourquoi vous devez garder les dents de lait de vos enfants ?

Pourquoi vous devez garder les dents de lait de vos enfants ?

Le 17 octobre 2017.

Selon une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres, conserver les dents de lait de ses enfants pourrait un jour leur sauver la vie.

Les dents de lait sont riches en cellules souches

Les parents ne gardent pas toujours les dents de lait de leurs enfants et ils ont tort. C’est en tout cas ce qu’avance Sara Rankin, biologiste à l’Imperial College de Londres, dans un entretien pour BBC News. Selon ses travaux, on trouverait des cellules souches dans les dents de laits qui permettraient de guérir de maladies graves et même de certains cancers. Jusqu’à présent, on allait chercher les cellules souches dans l’embryon ou dans le sang du cordon ombilical.

Les cellules souches sont très précieuses car elles possèdent deux propriétés, « celle de s’auto-renouveler indéfiniment, offrant un stock illimité de matériel, et celle de pouvoir donner naissance à plusieurs types cellulaires », explique l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Et grâce à la thérapie cellulaire, on peut greffer des cellules saines afin de restaurer la fonction d’un tissu ou d’un organe.

Les recherches sur les cellules souches avancent

Selon Sara Rankin, « recycler » les dents de lait de son enfant pour conserver ses cellules souches pourrait donc s’avérer très utile en cas de leucémie (cancer du sang), par exemple. Il faut toutefois souligner que la conservation des cellules souches à des fins thérapeutiques est interdite en France mais qu’elle est autorisée en Suisse. Dans ce pays, il existe des banques de stockage de cellules souches.

Certains chercheurs avancent que l’on n’a pas encore exploré la totalité des capacités des cellules souches. Peut-être pourraient-elles être utilisées un jour pour soigner la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou encore le diabète. Il faut noter toutefois que pour extraire les cellules souches des dents de lait, il faudrait les arracher avant qu’elles ne tombent pour retirer les cellules souches rapidement et les stocker à moins de 190°.

Marine Rondot

À lire aussi : Un aveugle retrouve partiellement la vue grâce à une autogreffe  de cellules de peau

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Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Pourquoi les cours ne doivent pas commencer trop tôt au collège ?

Le 9 octobre 2017.

Selon une étude publiée dans la revue Sleep Health, les collégiens ne devraient pas se rendre trop tôt en cours pour limiter leurs risques de souffrir de troubles mentaux.

 Souffrir d’anxiété ou de dépression

Ce n’est pas toujours facile de sortir un adolescent de son lit le matin. De 11 à 16 ans, les jeunes ont besoin de beaucoup de sommeil. Les lever trop tôt serait même dangereux pour leur santé. C’est en tout cas ce que révèle une équipe de chercheurs de l’université de Rochester, aux États-Unis, dans une étude. Selon ces travaux, les adolescents qui commencent les cours avant 8h30 ont davantage de risques de souffrir de troubles mentaux.

Pour parvenir à cette conclusion, ils ont suivi près de 200 jeunes, âgés de 14 à 17 ans, pendant une semaine. Ils ont cherché à connaître quelles étaient leurs habitudes, combien d’heures il dormaient la nuit ou encore à quelle heure ils devaient se rendre au collège. Ils ont ainsi pu constater que ceux qui se levaient le plus tôt étaient aussi ceux qui avaient le plus de risques de développer des symptômes d’anxiété, voire de dépression.

L’importance d’un bon sommeil pour la santé

« L’heure de début de l’école affecte la qualité du sommeil, même lorsque les jeunes font tout ce qu’il faut pour avoir une bonne nuit de sommeil », a précisé le professeur Jack Peltz, psychiatre à l’université de Rochester qui a participé à ces travaux. Certes, d’autres facteurs entrent en ligne de compte, mais indépendamment de tous ces facteurs, l’heure du lever a une vraie incidence sur la santé mentale des jeunes.

Si on ne peut pas changer l’heure du réveil, on peut en revanche décider de se coucher plus tôt et de ne pas veiller tard devant les écrans pour améliorer la qualité de son sommeil. Les spécialistes de la question recommandent notamment de se coucher et de se réveiller à la même heure chaque jour, même le week-end. Difficile d’imposer cette règle aux adolescents, mais cela apportera de vrais changements dans leur quotidien. 

Marine Rondot

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Sédentarité : pourquoi il est urgent de bouger plus

Sédentarité : pourquoi il est urgent de bouger plus

Le 29 septembre 2017.

Selon une étude menée par l’agence Santé publique France, de plus en plus de Français renonceraient au sport. Pourtant, les effets néfastes de la sédentarité sont nombreux.

Les écrans ont remplacé le sport

Il semblerait que nous passions trop de temps devant les écrans et cela aurait un impact sur notre santé. C’est en tout cas ce qu’avance l’agence Santé publique France dans une étude. Selon ces travaux, depuis 2006, le temps passé devant les écrans chez les adultes a augmenté de 53 % (+44 % pour les hommes et +66 % pour les femmes). Avachis dans un canapé pendant des heures, nous prenons ainsi le risque de développer certaines maladies, comme le diabète ou des maladies cardiovasculaires.

Le professeur Benoît Salanave, qui a participé à l’étude, précise que le temps perdu devant les écrans est passé, en moyenne, de trois heures et dix minutes par jour à cinq heures et sept minutes, en 10 ans. Désormais, 80 % des adultes passent trois heures ou plus devant leur écran, en dehors de leur activité professionnelle. Chez les enfants également, le temps passé devant les écrans a significativement augmenté en 10 ans, quel que soit l’âge.

Les recommandations de l’OMS

On pourrait se dire que le temps passé devant les écrans n’a aucun impact sur notre activité physique. Mais rien n’est moins vrai. Selon l’étude de Santé publique France, seules 53 % des femmes respectent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière d’activité physique, contre 70 % des hommes. L’OMS recommande de pratiquer au minimum 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue, par semaine.

Pour combattre ces mauvaises habitudes, l’agence recommande de privilégier l’escalier plutôt que l’ascenseur, de prendre le temps de jardiner, de bricoler ou de faire le ménage, de se lever et de bouger toutes les deux heures lorsqu’on travaille assis, de se déplacer le plus possible à pied ou à vélo, ou encore d’encourager les enfants à être actifs. Et si vous décidiez de jouer avec vos enfants ? Ils seront heureux et cela vous permettra de bouger ! 

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Les bienfaits de l’activité physique

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Pourquoi il est bon de regarder des séries en couple

Pourquoi il est bon de regarder des séries en couple

Le 7 septembre 2017.

Regarder des séries avec son compagnon est toujours un bon moment. Mais saviez-vous que c’est également excellent pour renforcer les liens du couple ? Explications.

Augmenter la qualité de notre relation

Le nombre de séries télévisées de qualité s’est multiplié ces dernières années. Il y en a pour tous les goûts. Les regarder en couple serait même excellent pour se rapprocher de son compagnon. C’est en tout cas ce qu’avance une équipe de chercheurs de l’Université de d’Aberdeen, en Écosse. Selon ces travaux, regarder une série à deux permettrait d’augmenter la qualité de notre relation.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi, pendant près de 16 mois, le comportement de 270 personnes en couple. Ils ont observé notamment comment ils se comportaient avec leurs amis et collègues ainsi que leur intérêt pour les séries télévisées. Ils ont ainsi pu constater que visionner une bonne série à deux avait une influence positive sur le couple. Cela permet de partager de nouvelles choses.

Partager une passion commune

Penser que certains couples auraient besoin de séries pour avoir des choses à se dire serait un peu étrange, mais selon les chercheurs, il est naturel d’apprécier partager une passion en couple. Si on n’a pas de passion commune, la série la remplace. « Nos travaux montrent que lorsqu’un couple a peu d’amis en commun, partager des séries augmentera la qualité de la relation », notent les auteurs de l’étude.

Selon le choix de la série, vous pourrez partager un moment de tendresse, de peur, enquêter ensemble, rire ou encore vous projeter dans un passé révolu. Il faudra cependant apprendre à se réguler. Si personne n’est capable d’éteindre l’écran le soir, vous aurez très vite des problèmes au bureau. Le week-end, prenez garde aussi à ne pas perdre trop de temps devant vos séries. Partager une passion c’est bien, mais attention aux excès. 

Claire Verdier

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