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Quels sont les effets de la pollution sur notre peau ?

Le 18 juillet 2016.

Nous savons que la pollution a des effets néfastes sur la santé, mais quel est son impact véritable sur notre peau ? Une importante exposition aux polluants pourrait-elle entraîner un vieillissement de la peau ?

La pollution fragilise la barrière naturelle de notre peau

Avec la chaleur, les pics de pollution seront inéluctables. Si cette pollution est néfaste pour l’organisme, qu’en est-il pour notre peau ? « Le seul fait connu avec certitude est que la pollution accélère le vieillissement cutané », explique le Pr Laurent Misery, chef du service dermatologie au CHU de Brest et spécialiste des peaux sensibles, dans les colonnes du Figaro. « Ce sont surtout les microparticules qui sont nocives. Mais toutes les autres substances pourraient aussi avoir des effets. »

Certains dermatologues avancent même que 80 % du vieillissement de la peau seraient dus à notre environnement. Comprendre : soleil et pollution. Les 20 % restants seraient dus à l’âge et à la génétique. Comment l’expliquer ? L’ozone et les particules fines présentes dans la pollution entraînent une chute des antioxydants naturels de l’épiderme. Et petit à petit, la barrière naturelle de notre peau se fragilise.,

Comment protéger sa peau face à la pollution ?

« Bien nettoyer la peau est indispensable pour éliminer les dépôts de pollution, mais il ne faut pas trop la frotter pour ne pas abîmer la barrière cutanée naturelle », ajoute le Pr Misery. « L’application d’une crème hydratante en cas de peau sèche permet de reconstituer le film hydrolipidique. » Les dermatologues recommandent en effet de se nettoyer quotidiennement le visage, mais avec des produits sans savon.

Enfin, pour régénérer la peau, n’hésitez pas à manger des aliments riches en antioxydants naturels, à l’instar de l’ail, des amandes, des aubergines, de la betterave, ou encore du brocoli. Et surtout, arrêtez de fumer ! Il n’y a plus toxique pour la peau que la cigarette !

À lire aussi : Comment avoir une jolie peau ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les plus modestes meurent davantage de la pollution

Si la pollution atmosphérique sévit davantage au cœur de Paris dans les quartiers aisés, ce sont les plus moins favorisés qui en payent le prix, révèle une étude parue dans la revue Plos One.

Nous ne sommes pas tous égaux face à la pollution. Les inégalités de revenus influencent indirectement l’exposition aux polluants. Et les ménages les modestes sont ceux qui subissent le plus ce fléau environnemental, d’après une étude parue dans la revue scientifique Plos One.

Les chercheurs de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont analysé les causes des 79 107 décès survenus à Paris chez les plus de 35 ans Ils ont observé qu’à Paris « il y a une surmortalité dans les catégories les plus défavorisées lors de ces épisodes », expliquent-ils, interrogés par La Croix. Lors de pics de pollution atmosphérique dans la capitale, les moins aisés auraient un risque de décéder cinq fois plus élevé que les autres Parisiens.

Ces différences de vulnérabilité seraient liées aux conditions de vie. Les ménages les plus modestes mangent moins équilibré, passent plus de temps dans les transports, fument plus mais aussi ont moins recours aux soins, faute de moyens financiers. Cette conjonction de facteurs de risque rend plus vulnérable aux méfaits de la pollution, explique l’étude.

« Les plus fragiles résistent moins bien quand intervient un pic de pollution », explique le professeur de santé publique Denis Zmirou-Navier, un des coordinateurs de l’étude, cité par La Croix.

Des études similaires devraient être menées à Lyon, Lille et Marseille.

>> A lire aussi : Infographie : c’est quoi un pic de pollution ?

Infographie : tout savoir sur la pollution de l’air

Pollution de l’air intérieur : qui en sont les premières victimes

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Pollution : à la rencontre de coureurs avant le Marathon de Paris

Soleil, air frais matinal, les joggeurs étaient au rendez-vous vendredi 10 avril au matin dans le Bois de Boulogne. Si

la pollution s’est installée depuis trois jours sur Paris et sa petite couronne, les coureurs semblent très peu la ressentir.
« Dès qu’on est un tout petit peu en dehors de Paris, on le sent nettement moins », assure un joggeur au micro de France 3. « Tout le monde me dit ‘la pollution, la pollution’, ce n’est pas l’air de la montagne, mais bon… », assure une trentenaire.

« L’air de Paris est pollué toute l’année, donc à partir d’un moment, soit on ne s’entraîne pas, soit on s’entraîne… On fait attention à ne pas faire des séances intensives quand on nous annonce un pic de pollution », estime un autre coureur.

Pour certain, l’air à Paris est étouffant. « Les poumons commencent à être irrités », assure un joggeur venu de la Drôme exprès pour le Marathon de Paris prévu dimanche 12 avril, où sont attendus 54 000 sportifs, dont 20 000 étrangers.

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Marathon de Paris : plus de 54 000 personnes attendues dimanche 12 avril
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La santé menacée par la pollution

La santé, première conséquence du

nuage de pollution qui touche une large moitié nord de la France. Les piétons en ressentent les effets. Le mélange est terrifiant : de l’ozone, des particules fines, de l’oxyde d’azote et du monoxyde de carbone. « Ça ressemble beaucoup à de l’allergie, nez bouché, mal au crâne, ça fait quelque jours que c’est comme ça« , détaille un piéton à Paris, au micro de France 3. Ce sont les bronches qui sont les plus sensibles aux particules fines.

« On va avoir une augmentation des décès et des hospitalisations pour maladies cardiovasculaires, que ce soit des maladies coronariennes ou des accidents vasculaires cérébraux« , explique le professeur Gilles Dixsaut, spécialiste des maladies respiratoires.
Il est déconseillé de sortir et de s’exposer, mais peu de personnes suivent cette recommandation.

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Les abords de l’autoroute A1, une décharge à ciel ouvert
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Phtalates : la pollution incriminée dans la baisse du QI

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Les phtalates sont dangereux pour la santé, on le savait déjà ! Une nouvelle étude réalisée par la faculté de santé publique de l’Université de Columbia à New-York vient d’ajouter un nouvel effet néfaste à la liste : ce polluant aurait un impact négatif sur le QI d’enfants de 7 ans qui y ont été exposés in-utéro.

C’est la première fois qu’une étude permet d’établir un lien direct entre une exposition prénatale à des phtalates et le QI. Selon les conclusions de travaux récents, il existerait un écart de 6 points pour les enfants de 7 ans qui bébés ont été les moins exposés à ces substances et ceux qui ont été le plus exposé.

Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont réalisé pendant le 3ème trimestre de la grossesse des tests auprès de 328 femmes d’origine modeste. La concentration urinaire du DnBP, du DiBP, du di-2-éthylhéxyle et du diéthyle, 4 phtalates très présents dans de nombreux produits de consommation courante comme le vinyle, les rouges à lèvres ou encore les savons a été mesurée. 7 années après, les enfants de cette étude ont passé un test de QI (quotient intellectuel).

Les résultats sont sans appels : il existe une association entre la forte exposition aux phtalates et une baisse significative de ce quotient : les mères le plus exposées aux DnBP et au DiBP dont les concentrations urinaires étaient les plus élevées avaient en effet des enfants dont le QI était de 6,6 et 7,6 points inférieur à la moyenne. Fait inquiétant, les niveaux urinaires moyens de phtalates chez les 328 volontaires de l’étude n’étaient pas supérieurs aux niveaux moyens retrouvés au niveau national, ce qui laisse supposer que de nombreuses femmes sont exposées aux phtalates quotidiennement.

Même si les phtalates sont interdits aux États-Unis dans les produits destinés aux enfants, les auteurs soulignent qu’il n’existe pas de mise en garde particulière faite aux femmes et que ces polluants sont rarement inscrits sur la liste des éléments constitutifs de la composition des produits.

En France, il en va de même : les phtalates sont interdits depuis des années dans les produits pour les enfants.

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La pratique du vélo en cas de pic de pollution n’est pas (toujours) une bonne idée

Plus de 30 départements sont concernés par les pics de pollution ce vendredi. La situation devrait perdurer jusqu’à au moins dimanche soir. L’Ile-de-France, mais aussi la Bretagne, la Haute Normandie, ou encore la région Rhône-Alpes, la Picardie ou le Nord-Pas-de-Calais, sont exposés à des particules fines: les particules PM10. Dans Les Echos, l’association France Nature Environnement a déclaré que «le seuil record de 100 mg/m3 d’air» avait été atteint ce jeudi dans la capitale«soit le double de la limite acceptable».

Les conseils ne manquent pas dans les médias, mais ils sont parfois contradictoires, ou ne répondent pas à toutes vos questions. Nous allons tenter de vous éclairer grâce aux recommandations de Stéphane Le Calvé, chercheur au CNRS spécialisé dans la physico-chimie de l’atmosphère, et du docteur Lise Rosencher, pneumologue à Paris.

Dois-je prendre le vélo ou les transports en commun? 

Depuis jeudi, la mairie de Paris a rendu gratuits les Velib, et de vendredi à dimanche soir, tous les transports en commun sont accessibles sans payer dans toute l’Ile-de-France. Même chose à Caen et Rouen, et ce vendredi à Grenoble et Reims. L’objectif: inciter les automobilistes à laisser la voiture.

Mais entre le vélo, le métro, le bus ou le tram, je choisis quoi?

La plupart des médias conseillent le vélo ou la marche à pieds. C’est le cas de l’Express ou du Monde. Selon des études réalisées par l’Observatoire de l’Air en Midi-Pyrénées (ORAMIP), les transports en commun sont extrêmement pollués. En effet, tous ont l’inconvénient d’être à la fois ouverts sur l’extérieur (avec les ouvertures des portes notamment), tout en restant dans des lieux clos, où les particules stagnent. 

Mais Lise Rosencher et Stéphane Le Calvé n’ont pas tout à fait le même raisonnement que l’ORAMIP. En faisant du sport, expliquent-ils, on inhale davantage de particules polluantes. Durant les pics de pollution, cela augmente les risques d’accidents pulmonaires ou cardiaques, notamment chez les personnes sujettes à de telles maladies. 

Il resterait donc conseillé, surtout pour ces personnes-là, d’éviter le vélo et de privilégier les transports en commun. Pour les autres, la marche à pieds, en marchant doucement et au plus loin des voitures, reste la meilleure solution, car elle limite l’effort physique.

Pour les personnes en bonne santé toutefois, en roulant doucement et si possible avec un masque, prendre son vélo, c’est toujours mieux que de prendre sa voiture.

Est-ce que je me protège en me couvrant le visage avec mon écharpe?

«Absolument pas», selon Lise Rosencher. La seule vraie protection serait les masques que l’on trouve notamment dans certains magasins de vélo. Mais pas de panique: si vous vous contentez de vous balader quelques minutes dehors, vous n’êtes pas obligé de porter un masque.

Est-ce que je peux aérer mon appartement ou ma maison?

«Le tout est de savoir ce qui est le plus pollué: l’intérieur ou l’extérieur», explique Lise Rosencher. Le problème durant les pics de pollution est qu’il y a des dépôts de particules tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Celles qui sont à l’intérieur sont dues aux mouvements des habitants d’une maison (respiration, transpiration, faire la cuisine, mettre le chauffage, etc), et celles à l’extérieur à la pollution, entre autres.

«C’est pourquoi je déconseillerais d’aérer en ce moment, confie Lise Rosencher, surtout pour les personnes les plus vulnérables. Mais ce conseil n’est pas valable si votre maison est en travaux, par exemple.»

Pour Stéphane Le Calvé, le plus prudent serait de continuer d’aérer, mais aux moments de la journée où les particules sont les moins denses:

«Tôt le matin ou tard le soir, lorsque le trafic automobile est réduit.»

Est-ce plus dangereux de fumer en ce moment?

Fumer est dangereux, peu importe quand. Les pics de pollution n’aggravent cependant pas les effets du tabac –mais ils ne les atténuent pas non plus. N’allez cependant pas croire que ceci est un encouragement à fumer, au contraire: pendant les pics de pollution, chers fumeurs, vous subissez à la fois les effets du tabac, et ceux des particules.

C.J.

Pour davantage de recommandations, vous pouvez consulter le site du ministère de la Santé.

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Pic de pollution: évitez de faire du sport ce week-end!

Si vous comptiez faire du sport ce week-end à Paris, Caen, Grenoble ou dans un des trente départements placés en alerte maximale à la pollution aux particules fines, vous devriez y réfléchir à deux fois, même si vous ne souffrez d’aucun problème respiratoire ou cardiaque.

«Il ne faut pas faire du sport à l’extérieur (jogging, vélos, marche active…) afin d’éviter de s’ouvrir les bronches et de trop s’exposer à ces pollutions» explique le docteur Pierrick Hordé, allergologue et directeur du site Sante-medecine.net, sur 20Minutes.fr. Dans les colonnes de Libération, le professeur Jocelyne Just, qui dirige le centre de l’asthme et des allergies pour enfant à l’hôpital Trousseau, abonde:

«Quand le niveau d’alerte est déclenché […] surtout, ne pas faire de sport à l’extérieur (particulièrement courir). Que vous soyez asthmatique ou non d’ailleurs. Des études ont montré que même chez un sujet sain, ces particules inhalées en grande quantité peuvent entraîner une inflammation pulmonaire. Quand on court, on accélère l’activité respiratoire et donc la fréquence à laquelle on inhale l’air extérieur et les particules fines qui vont avec… Les enfants, surtout les plus jeunes, sont encore plus touchés car justement ils respirent plus vite que les adultes.»

A vos risques et périls

Les consignes de la Direction générale de la santé pour la population générale en cas de dépassement du seuil d’alerte vont dans le même sens:

«Réduisez et reportez les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur jusqu’à la fin de l’épisode si des symptômes sont ressentis (fatigue inhabituelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations), et prenez conseil auprès de votre médecin.»

Le message est assez clair: si vous voulez faire du sport ce week-end dans une région touchée par le pic de pollution, c’est à vos risques et périls. Pourtant, ces mises en garde unanimes ne sont suivies d’aucun effet au niveau des instances qui organisent les compétitions sportives. 

Ce week-end sera comme tous les autres. Les milliers de matchs de football, de tennis ou encore de rugby prévus à travers le pays, qu’il s’agisse de France-Irlande au stade de France ou d’un match anonyme de district au fin fond de l’Eure-et-Loire, se dérouleront comme si de rien n’était. Seul signe de changement: certains clubs de foot professionnels ont réduit ou décalé quelques entraînements dans les équipes de jeunes cette semaine.

Du côté du ministère des Sports ou de la Fédération française de football, aucune mesure particulière de sensibilisation des sportifs, encore moins de report de compétitions, n’est prévue, contrairement à l’Education nationale par exemple qui a relayé les recommandations du Haut conseil de la santé publique auprès des recteurs et qui a déjà par le passé interdit l’activité physique dans les écoles lors d’épisodes de pollution.

Déclarer forfait ou changer de programme

Les sportifs amateurs voulant éviter tout risque de crise d’asthme, d’infection pulmonaire ou de problème cardiaque n’auront pas le choix: ils devront déclarer forfait. Pour ceux qui ont la possibilité de modifier l’heure et l’endroit de leur activité sportive, comme les joggeurs, il est possible d’atténuer les risques en choisissant un lieu éloigné des axes de transport à fort trafic, en évitant de faire du sport pendant les heures de pointe et les efforts trop intenses. Evitez-donc d’aller courir sur un des nombreux stades qui bordent le périphérique parisien vendredi soir à 19h.

Sur le plus long terme, la question est un peu plus complexe. Les études effectuées sur le transport actif (à vélo ou à pied) montrent que les bénéfices d’une activité physique quotidienne dépassent les risques comme la pollution de l’air ou les blessures.

La question du sport dans un environnement pollué avait dominé les préparatifs des Jeux olympiques de Pékin en 2008. La commission médicale du Comité international olympique avait estimé que la pollution de l’air pouvait constituer un risque pour la santé des athlètes participant aux épreuves d’endurance en extérieur. Plusieurs pays ont fait arriver leurs athlètes aussi tard que possible sur place pour réduire l’exposition, tandis que plusieurs équipes nationales ont basé leur camp d’entraînement au Japon ou en Corée du Sud pour éviter la pollution. Le coureur de fond éthiopien Haile Gebreselassie avait déclaré forfait pour le marathon à cause de son asthme. 

Grégoire Fleurot

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Pollution : les particules fines plus néfastes pour la santé qu’on ne pense

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Une analyse publiée ce lundi dans la revue médicale The Lancet montre que l’exposition aux particules fines serait plus dangereuse qu’on ne le pensait. Une concentration aux particules PM 2,5 équivalente à 25 microgrammes par mètre cube d’air, soit un taux bien inférieur par le seuil fixée par l’Union européenne en terme de qualité de l’air serait néfaste pour la santé.

Si l’impact des particules fines sur la santé est déjà connu, cette nouvelle recherche pointe la dangerosité des PM 2,5 qui sont les plus fines microparticules connues ayant un diamètre inférieur à 2,5 microns. Ces particules, en raison de leur taille, sont en effet capables de pénétrer facilement et profondément dans les poumons.

Pour parvenir à ces conclusions, et évaluer de façon précise les impacts de ces microparticules, les scientifiques ont réalisé une méta-analyse à partir de 22 enquêtes conduites dans 13 pays européens auprès de 370 000 personnes sur 14 années en moyenne.

Les résultats sont sans appel : une variation même légère de la pollution par PM 2,5 entraîne un risque nettement plus important pour la santé de ceux qui y sont exposés. Pour chaque augmentation de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM 2,5 sur l’année, le risque de décès s’accroît de 7 %.

Le mélange de différentes substances chimiques, qui prises séparément n’ont aucun effet sur la santé, représente un autre genre de pollution qui peut avoir des effets néfastes sur l’organisme. Ces « coktails » de substances chimiques sont en effet dangereux en raison du fait que les molécules peuvent interagir, potentialiser leurs effets mutuels ou encore aboutir à la formation d’un nouveau composé qui peut être toxique.

L’égide de l’Agence nationale de sécurité sanitaire avec le DTU (institut du Danemark) et le BFR (institut en Allemagne) vont en faire un sujet d’investigation dès mardi. Grâce à l’amélioration des méthodes de recherche, les scientifiques pourront échanger sur les connaissances récentes concernant les effets des mélanges chimiques sur la santé humaine.

Le combat contre la pollution est nécessaire, car l’exposition aux particules, outre le risque de développer de l’asthme et des allergies, peut aussi être responsable du développement de cancers, de maladies respiratoires ou encore de maladies cardio-vasculaires.

Les particules fines plus dangereuses qu'on ne croit

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