38 greffes utérines ont déjà été réalisées dans le monde depuis 2014. Au total, 8 enfants sont nés à la suite d’une transplantation utérine. La médecine progresse pour le bonheur des femmes qui souffrent d’infertilité d’origine utérine.
La transplantation d’utérus a permis 8 naissances
Après un cancer ou une grossesse qui s’est mal déroulée, une femme peut perdre son utérus. Mais depuis 2014, ces femmes peuvent bénéficier d’une transplantation d’utérus. Or selon l’Académie suédoise Sahlgrenska, ces 3 dernières années, 8 bébés sont nés après une greffe de l’utérus. Parmi les 38 femmes greffées, une patiente a même donné naissance à deux enfants. Une prouesse qu’elle n’aurait pas pu imaginer quelques années plus tôt.
Selon la Société internationale de greffe utérine (ISUTx), qui a organisé son premier congrès mi-septembre, en Europe, la transplantation d’utérus pourrait répondre aux besoins de près de 200 000 femmes. « Les résultats présentés lors du congrès vont bien au-delà de nos espérances initiales », s’est félicité le Pr Tristan Gauthier, du CHU de Limoges, qui s’est spécialisé très tôt sur le sujet, dans les colonnes du Figaro.
Des résultats très prometteurs selon les chercheurs
« Les résultats sont extraordinaires », a-t-il ajouté. « Quand nous nous sommes lancés dans l’aventure en 2010, les gens nous prenaient pour des fous. Mais depuis peu, le discours a changé ». Et plus on communiquera sur le nombre de naissances qui ont été permises à la suite de greffes de l’utérus, plus les femmes qui souffrent d’infertilité d’origine utérine se tourneront vers cette solution pour tomber enceintes.
La médecine doit encore faire des progrès. Actuellement, une greffe sur quatre échoue et doit être explantée à cause d’une infection ou d’une thrombose, un caillot qui se forme dans un vaisseau sanguin. La Société internationale de greffe utérine a par ailleurs ajouté que l’on peut parler de réussite quand la femme a de nouveau ses règles. En France, il a fallu attendre 2015 pour que l’Agence du médicament autorise une équipe de Limoges à lancer un essai clinique.
Marine Rondot
À lire aussi : La greffe : comment on remplace un organe ?
L’individualisme est à la hausse non seulement dans les pays occidentaux industrialisés, mais presque partout dans le monde, selon une étude publiée dans la revue Psychological Science.
Le développement socio-économique est un prédicteur particulièrement fort de l’augmentation des pratiques et des valeurs individualistes dans un pays au fil du temps, montre l’étude.
« Bien qu’il existe encore des différences transnationales dans l’individualisme-collectivisme, les données indiquent que, dans l’ensemble, la plupart des pays évoluent vers un plus grand individualisme », explique le chercheur en psychologie Henri C. Santos de l’Université de Waterloo, auteur principal.
Santos, Igor Grossmann (Waterloo) et Michael EW Varnum (Arizona State University) ont analysé 51 ans de données de recensements nationaux de 78 pays ainsi que des données recueillies par la World Values Survey.
En général, les cultures individualistes ont tendance à concevoir les individus comme étant autodéterminés et autonomes et à privilégier l’indépendance et l’unicité comme valeurs culturelles. Les cultures collectivistes ont tendance à considérer les individus comme étant liés les uns aux autres et intégrés dans un contexte social plus large. Elles ont tendance à mettre l’accent sur l’interdépendance, les relations familiales et la conformité sociale.
Pour mesurer les pratiques individualistes, les chercheurs ont examiné les données portant sur la taille des ménages, les taux de divorces et la proportion de personnes vivant seules. Pour ce qui est des valeurs individualistes, ils ont examiné les données portant sur l’importance que les gens accordent aux amis par rapport à la famille, à l’enseignement de l’indépendance aux enfants et à l’expression de soi comme objectif national.
Ils ont aussi examiné des facteurs socioécologiques tels que les niveaux de développement socioéconomique, les fréquences des désastres, l’incidence de maladies infectieuses et les températures extrêmes dans chaque pays.
Les pratiques et les valeurs individualistes ont augmenté partout dans le monde au fil du temps. Selon les modèles statistiques, l’individualisme aurait augmenté d’environ 12 % dans le monde depuis 1960.
Seulement quatre pays – le Cameroun, le Malawi, la Malaisie et le Mali – auraient connu une diminution substantielle des pratiques individualistes au fil du temps, tandis que 34 pays sur 41 ont enregistré une augmentation notable.
Et seulement cinq pays – l’Arménie, la Chine, la Croatie, l’Ukraine et l’Uruguay – ont montré une diminution substantielle des valeurs individualistes au fil du temps, alors que 39 pays sur 53 affichent une augmentation substantielle.
La plupart des pays qui n’ont pas connu de montée des valeurs individualistes étaient parmi ceux ayant les plus faibles développements socioéconomiques. Ce qui supporte l’idée que cette montée est déterminée par le développement socioéconomique.
« La Chine est une exception à ce modèle, montrant une diminution des valeurs individualistes même si le pays a connu une croissance économique. Notablement, la Chine a une histoire socioéconomique complexe, il sera utile d’étudier ce pays plus en détail dans les recherches futures. »
Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.
Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, Psychological Science. Tous droits réservés.
Montréal détrône Paris comme meilleure ville étudiante du monde, selon la cinquième édition du classement l’Institut britannique Quacquarelli Symonds (QS).
Paris, qui détenait la première place dans les quatre classements précédents, occupe la deuxième place, suivie de Londres. Les autres villes françaises figurant dans le top 100 sont Lyon (34e place), suivie de Toulouse (68e), Montpellier (90e) et Lille (97e).
Pour ce qui est des villes canadiennes, Vancouver figure dans le top 10. Toronto occupe la 11e place et Québec, la 72e.
Le classement QS est établi selon plusieurs indicateurs comme le niveau académique, la population étudiante, les équipements adéquats, l’attractivité de la ville pour les jeunes, le marché de l’emploi et le coût de la vie et des études. Il tenait compte cette année d’un nouvel indicateur, celui de la perception des étudiants.
Paris aurait perdu son titre en raison de reculs dans les domaines liés au coût de la vie et de l’attraction de la ville. Les villes américaines souffrent de leur côté du coût de la vie et des frais de scolarités élevés. Ainsi, 10 des 12 villes américaines ont reculé dans le classement. Boston occupe la première place américaine, au 8e rang.
Classement 2017 – (2016)
1 – Montréal (7) 2 – Paris (1) 3 – Londres (5) 4 – Séoul (10) 5 – Melbourne (2) 6 – Berlin 7 – Tokyo (3) 8 – Boston (13) 9 – Munich (11) 10 – Vancouver (13)
Top 100 des meilleures universités au monde (2016)
Photo : Université de Montréal
Psychomédia avec sources : QS, Radio-Canada, Le Monde, Le Figaro. Tous droits réservés.
Deux biologistes, la Française Emmanuelle Charpentier et l’Américaine Jennifer Doudna, ont mis au point une technologie, surnommée « ciseaux à découper l’ADN », qui pourrait bien révolutionner le monde de la science.
En finir avec certaines maladies génétiques graves
CRISPR-Cas 9. Ces simples lettres résument à elles seules une technologie d’une extrême complexité mais dont les perspectives sont enivrantes. Une technologie capable de découper la molécule d’ADN de n’importe quel organisme vivant. Mais ce n’est pas tout, elle peut également retirer, ajouter et modifier des gènes. Cette découverte révolutionnaire est tout aussi passionnante qu’inquiétante.
« C’est une révolution qui va secouer la planète à une profondeur dont on n’a même pas idée », a estimé André Choulika, le créateur de Cellectis, une entreprise d’ingénierie du génome, sur France Inter. « Un tournant énorme est en train de se passer grâce à ces technologies ». Certaines maladies génétiques graves comme la myopathie, la mucoviscidose, le diabète ainsi que certains cancers pourraient ainsi être évitées.
Interdire les utilisations de CRISPR sur les embryons humains
Mais déjà cet outil fait peur. C’est un peu comme si on venait de découvrir l’arme atomique et qu’on avait peur qu’elle tombe dans de mauvaises mains. « Il y a de nombreuses questions éthiques que nous devons considérer avec attention », a avancé Jennifer Doudna. « Avec mes collègues, nous appelons à une pause globale de toutes les utilisations de la technologie CRISPR sur les embryons humains, le temps que nous puissions en mesurer toutes les implications. »
La technologie CRISPR-Cas 9 pourrait aussi devenir une arme très dangereuse si elle était utilisée à des fin d’eugénisme ou de terrorisme bactériologique. En 2016, James Clapper, qui était alors directeur de l’ensemble des services du renseignement américain, avait classé CRISPR-Cas9 dans la catégorie des « armes de destruction massive » potentielles. Une classification qui en dit long sur les dangers potentiels de cet outil.
La pollution tue des millions de personnes chaque année. C’est la conclusion d’une récente étude, qui montre que ce fléau est devenu plus mortel que le sida et le paludisme réunis.
La pollution provoque maladies cardio-vasculaires et cancers
L’air que nous respirons est plus mortel qu’il ne l’a jamais été. C’est ce que suggère une nouvelle étude, qui montre que si l’Organisation mondiale de la Santé estime que trois millions de personnes meurent prématurément chaque année en raison d’une exposition prolongée à la pollution de l’air, ce chiffre pourrait monter jusqu’à 6,6 millions dans les années à venir.
L’exposition chronique à la pollution de l’air contribue largement au risque de développer des maladies cardio-vasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers. « Le nombre total de décès dus au virus du sida et au paludisme est de 2,8 millions de personnes par an. C’est un demi-million de moins que le nombre de personnes qui meurent de la pollution atmosphérique », explique Jos Lelieveld, professeur à l’Institut Max Planck, en Allemagne, et principal auteur de cette étude.
La pollution coûte plus de 5 milliards de dollars à la planète chaque année
La pollution liée à l’industrie et au trafic automobile est loin d’être la première source de pollution, révèle encore cette étude, qui pointe du doigt les combustibles utilisés pour faire vivre les habitations et notamment pour la cuisson des aliments. Cette étude, publiée dans la revue Nature, montre également que le plus grand nombre de décès par habitant est observable dans la région du Pacifique occidental, ainsi qu’en Asie du sud-est et dans la Méditerranée.
Un récent rapport de la Banque mondiale estime à 5 110 milliards de dollars le coût de cette pollution et de son impact sur l’espérance de vie des populations pour l’année 2013. Selon les prévisions de l’organisme, et si rien n’est fait pour enrayer ce fléau, la pollution pourrait tuer de 6 à 9 millions de personnes par an en 2060.
À lire aussi : La pollution de l’air augmente bien le risque de cancers
Voici le top 8 des insectes les plus dangereux du monde :
1. Le moustique tigre
Le moustique tigre est l’animal le plus mortel pour l’homme. Vecteur de maladies meurtrières ou graves comme le paludisme, la fièvre jaune, le Chikungunya ou le virus Zika, il tue chaque année environ 725 000 personnes.
Crédit photo : Gordon Zammit – thinkstockphotos.fr
2. Le Reduviidae ou réduve
Son nom vient du latin reduviæ, qui signifie dépouille, car il aspire le sang et la chair de ses proies. En anglais, il porte le doux nom d’Assassin bug (insecte assassin). En effet, les réduves font 10 000 morts par an.
Ce n’est pas leur piqûre qui est dangereuse, mais leurs déjections. Une fois piqué, on se gratte et on favorise la pénétration du parasite, qui entraine la maladie de Chagas, une maladie mortelle si elle n’est pas traitée à temps.
Crédit photo : Alexandre Ribeiro dos Santos – thinkstockphotos.fr
3. La mouche Tsé-tsé
La mouche Tsé-tsé ou Glossine cause elle aussi environ 10 000 morts par an, car elle peut être porteuse d’un virus qui transmet la trypanosomiase africaine, plus connue sous le nom de maladie du sommeil. Cette maladie est endémique dans certaines régions de l’Afrique subsaharienne et est mortelle lorsqu’elle n’est pas traitée.
Si vous avez le malheur de vous frotter contre une chenille du genre Lonomia Obliqua, une heure après avoir constaté quelques rougeurs, vous serez pris de vertiges, puis de nausées, votre vue se troublera et des lésions commenceront à apparaître sur votre peau. Ensuite, des troubles rénaux surviendront et vous serez plongé dans un coma irréversible deux jours plus tard. Enfin, seulement si vous êtes coincé en pleine forêt amazonienne sans accès aux secours, car un traitement a été mis au point.
Crédit photo : Centro de Informações Toxicológicas de Santa Catarina – Wikimedia Commons
5. La Phoneutria ou Araignée-banane
On trouve les Phoneutria dans les plantations bananières. Une seule morsure de cette araignée suffit à tuer un homme. Le venin libère une puissante neurotoxine qui bloque la transmission des signaux nerveux en direction des muscles. La respiration devient difficile et les muscles se raidissent. Chez les hommes, la morsure provoque également une érection très douloureuse qui peut durer plusieurs heures. Heureusement, un sérum antivenimeux existe.
Crédit photo : ivkuzmin – thinkstockphotos.fr
6. La veuve noire
Le venin de la veuve noire ou Latrodectus mactans est un neurotoxique périphérique, le plus dangereux de tout le monde animal. Il entraine la libération d’acétylcholine et de catécholamines. Cette araignée qui mesure 1 à 1,5 cm se reconnaît à la tache rouge qu’elle porte sur le dos.
La douleur ne se fait ressentir que 10 à 15 minutes après la morsure. Elle se traduit par : une douleur au point d’injection, des contractures musculaires, des douleurs abdominales, dorso-lombaires, des céphalées et enfin par une dystonie neurovégétative, un sérum antivenimeux existe également pour les morsures de veuve noire.
Crédit photo : KIKA_PHOTO – thinkstockphotos.fr
7. L’Atrax
L’Atrax Robustus est certainement la plus redoutable des mygales. Cette araignée citadine au comportement agressif peut atteindre jusqu’à 7 cm de long et son venin est très toxique. Ses chélicères, très puissants, peuvent traverser une chaussure ou un jean. Sa morsure provoque une vive douleur et son venin neurotoxique perturbe le fonctionnement du système nerveux.
Dans les années 1980, après qu’elle ait fait de nombreuses victimes en Australie, un antidote a été mis au point.
Crédit photo : By Tirin at the English language Wikipedia, CC BY-SA 3.0, via wikimedia commons
8. La Paraponera
La Paraponera est une fourmi qui vit dans les forêts tropicales. On l’appelle également fourmi balle de fusil en raison de sa piqûre, dont la douleur est comparable à celle provoquée par un coup de fusil. La douleur peut être ressentie jusqu’à 24 heures après la piqûre.
Crédit photo : Graham Wise from Brisbane, Australia (Paraponera clavata) [CC BY 2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons
Certaines populations indigènes amazoniennes du Brésil et de Guyane française utilisent les fourmis du genre Paraponera dans leur rite de passage pour les garçons, au moment de la puberté. L’initié doit montrer sa capacité à résister à la douleur de la façon la plus stoïque possible.
Voici la vidéo d’un Australien qui a tenté l’expérience :
Chez Jean Paul Gaultier, Classique et Le Male, amants d’une vie ou d’une nuit, ont le plaisir de se retrouver chaque été pour mieux se séparer ensuite.
Et pour cette édition Summer 2015, Jean Paul Gaultier nous fait voyager dans les méandres de la vie Hindi en faisant s’affronter Classique et Le Mâle comme deux fauves à l’instinct animal qui se toisent et font grimper la tension érotique.
Inspirés d’un imprimé du défilé Haute Couture Printemps-Eté 2013 de Jean Paul Gaultier, les flacons s’animent d’animaux sauvages, de danseurs Hindous et de divinités qui se mélangent dans dégradé de tons chauds Pour Classique, c’est une panthère impériale qui se fond sur les courbes féminines du flacon tandis que Le Male arbore sur son torse un tigre… Lire la suite… Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté
Selon une nouvelle étude qui vient d’être publiée dans le New England Journal of Medicine (NJEM), le sel tuerait près de 1,65 million de personnes dans le monde chaque année, en raison des maladies cardiovasculaires qui résultent d’une consommation excessive de ce produit de consommation courante.
On connaît depuis bien longtemps les effets de l’excès de sel sur la santé, et notamment les conséquences sur l’augmentation de la pression artérielle. Aucune équipe n’avait jusqu’alors réussi à quantifier le risque lié au sel (dont la principale source d’apport se trouve dans certains produits courants comme le pain, les charcuteries ou encore les plats cuisinés) sur la santé. Une équipe américaine l’a fait et les résultats sont inquiétants : le sel tuerait près de 1,65 million de personnes dans le monde chaque année.
Pour parvenir à ces résultats, des scientifiques de la la faculté des sciences de la nutrition de Tufts aux États-Unis ont créé un modèle permettant de vérifier les effets de la consommation de sel sur la pression artérielle. Ils ont ensuite analyser les données de 205 études réalisées dans 66 pays différents à travers le monde. Ils ont ainsi pu estimer la consommation réelle de sel à l’échelle planétaire.
Selon les données ainsi recueillies, les adultes consommeraient 3,95 grammes de sodium par jour, et 99,2 % de la population se situerait au-dessus des préconisations de l’OMS qui recommande de consommer 2 grammes par jour. Les chercheurs ont également pu faire ressortir de cette étude qu’une diminution de l’apport en sodium était bien associée à une baisse de la pression artérielle. Cette baisse de la consommation de sel est particulièrement importantes chez les personnes âgées, les personnes à peau noire et les individus ayant des prédisposition à l’hypertension.
Fait étonnant, la mortalité cardiovasculaire associée au sel varie également selon les pays : si la Géorgie est en effet la nation la plus touchée avec 1967 décès pour 1 million d’adultes par an, le Kenya par contre est le pays le plus épargné avec 4 décès pour 1 million d’adultes par an.
Très précieux aux yeux des Français parce qu’il incarne l’engagement solidaire d’une nation envers les plus fragiles et qu’il garantit à chacun l’accès à des soins de qualité, le système de santé est le socle fondateur que tout citoyen entend préserver. Cependant, fragilisé par les déficits, sa survie relève désormais de plans d’économies. Un programme qui préoccupe les Français – déjà affectés par l’amer constat d’inégalités territoriales et sociales croissantes – comme l’attestent les résultats de l’observatoire IPSOS/Fédération Hospitalière de France* présentés à la presse lundi 19 mai 2014, veille de l’ouverture des Salons santé autonomie.
Conscients de bénéficier d’un des meilleurs systèmes de santé au monde – deux personnes interrogées sur trois estiment même qu’il est LE meilleur – les français apprécient tout particulièrement les hôpitaux publics reconnus pour les soins de qualité qu’ils offrent –plébiscités à 90%, l’accueil de tous sans discrimination et le dynamisme de leur recherche médicale. Mais de nombreuses menaces pèsent sur le modèle français, à commencer par son mode de financement (94%) et l’augmentation du reste à charge pour les patients (88%).
Inquiétants également le sentiment d’une médecine à deux vitesses qui met à mal la cohésion sociale, le constat d’une perte de chance liée à l’habitat et aux moyens financiers : La majorité des français (92%) pense que ceux qui ont de l’argent ont plus de possibilités de se faire bien soigner et que les innovations et les meilleurs traitements ne sont pas proposés à tous (74%). 59% des français estime que les patients ne sont pas tous traités équitablement. Assertion que vient corroborer le fait que 48% des répondants reconnaît avoir dû renoncer à réaliser des soins ou des examens en raison du coût.
L’inégalité territoriale en question. 91% des français déplorent une mauvaise répartition des médecins sur le territoire avec pour conséquences des pertes de chances, un renoncement aux soins du fait de l’éloignement géographique et des difficultés à trouver un professionnel dans un délai acceptable (les plus longs concernant les rendez-vous avec un ophtalmologiste, un spécialiste à l’hôpital, un spécialiste en ville ou une IRM).
Comment dépasser ces difficultés ? Parmi les pistes d’amélioration proposées, les français sont favorables a davantage de coopérations au sein d’un même territoire pour mutualiser des compétences et la coordonner les établissements : l’hôpital et la maison de retraite entre les praticiens hospitaliers et les praticiens de ville. Autre recommandation : la chasse aux actes redondants ou inutiles, aux arrêts maladie abusifs et aux fraudes à l’assurance-maladie.
Pour optimiser les dépenses de santé, les Français se prononcent également en faveur d’une permanence obligatoire des soins pour les établissements et les médecins bénéficiant d’un financement public. Il seraient aussi favorables au développement de l’hospitalisation à domicile, au regroupement des professionnels en centres spécialisés, ou encore au déplacement des équipes médicales dans les régions les moins équipées.
Enfin, comme en écho à la polémique actuelle sur les « soins aux émirs », 75% des français estiment que les hôpitaux publics devraient récolter plus de financements privés : dons, partenariat avec les entreprises, prise en charge de malades étrangers, etc… Ces moyens supplémentaires permettraient de financer l’innovation et la recherche.
En conclusion, la Fédération Hospitalière de France saisit la tribune que lui offre cette enquête d’opinion pour exhorter le gouvernement à lancer des réformes courageuses « Les résultats de cet observatoire invitent donc les pouvoirs publics à faire preuve d’avantage d’audace pour sauvegarder et conforter le système de santé. »
Marie-Georges Fayn
Article de CHU Réseau, toute l’actualité des CHU – Tous droits de reproduction réservés
_____
*Une enquête Ipsos pour la FHF menée auprès de 1 002 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon est construit selon la méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef de famille, région et catégorie d’agglomération – durée moyenne du questionnaire: 15 min – Dates du terrain : du 28 avril au 06 mai 2014
La consommation d’alcool varie beaucoup à travers le monde, et la France est plutôt dans la catégorie des gros buveurs.
Comme le montre cette carte (cliquez ici pour agrandir) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les Russes et leurs voisins boivent plus que presque tout le monde. Le Portugal, la Grenade et Andorre sont aussi classés dans la catégorie des plus gros consommateurs avec plus de 12,5 litres par personne de plus de 15 ans en 2010.
L’OMS souligne dans son rapport annuel sur le sujet que 48% des personnes comprises dans ses données ne boivent pas du tout. Si l’on excluait ces personnes, la consommation par tête de ceux qui boivent serait bien plus importante que ce que montre la carte.
En Europe, la France se situe à un niveau comparable à celui de ses voisins allemands, britanniques, belges, suisses ou encore espagnols, tandis que l’Italie se démarque par une consommation nettement mois importante. La France se situe aussi à la deuxième place des pays de l’OCDE, l’autre organisation à publier régulièrement des statistiques comparatives sur le sujet.
En Amérique du nord, les Canadiens boivent plus que les Américains selon l’OMS, ce qui les place au même niveau que les pays européens cités ci-dessus, que l’Australie ou encore que la Corée du Sud. La consommation d’alcool est faible au Maghreb, mais plus importante en Afrique subsaharienne, notamment en Afrique du Sud et en Namibie.
La consommation d’alcool en Russie est un problème majeur. Une récente étude a conclu que le nombre élevé de morts prématurées en Russie pouvait être attribué au fait que les gens boivent trop d’alcool. Parmi les causes les plus répandues de morts prématurées, on retrouve les maladies du foie, l’intoxication alcoolique ou le fait d’être impliqué dans un accident ou une bagarre en état d’ébriété.
D’autres pays proches de la Russie comme l’Ukraine ou la Biélorussie ont des niveaux similaires de consommation d’alcool.
Le rapport de l’OMS, qui utilise les données les plus récentes sur la consommation d’alcool dans le monde, souligne que l’Europe n’abrite que 14,7% de la population mondiale de plus de 15 ans, mais représente 25,7% de l’alcool consommé dans le monde.
À lire aussi sur Slate.fr
La carte des addictions en France: des constats, mais pas de réponses
Les gens intelligents boivent plus d’alcool que les autres
Combien de Mon Chéri faut-il manger pour être ivre?
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.