La consommation d’alcool, de tabac et de cannabis est importante pour les adolescents en France au point qu’une nouvelle étude préconise de cibler cette population pour les campagnes de prévention. A 17 ans en effet, 91 % des jeunes et 58 % des moins de 11 ans ont déjà touché à l’alcool. Un autre phénomène augmente sérieusement : il s’agit du « binge drinking » qui consiste à prendre ponctuellement beaucoup d’alcool et de façon excessive.
La consommation précoce de produits addictifs n’est pas sans conséquence. Plus l’alcool, le tabac ou le cannabis sont en effet consommé tôt, plus le risque d’addiction augmente. Une étude récente met également l’accent sur les risques sur la santé du tabagisme qui entraîne des conséquences d’autant plus graves que la consommation a débuté précocement. Selon cette étude, près de 20 % des jeunes de 15 ans et 32 % des jeunes de 17 ans fument quotidiennement…. un chiffre en augmentation. Cancers des poumons, broncho-pneumopathie obstructive, maladies cardiovasculaires sont quelques uns de ces risques mais ce n’est pas tout puisqu’un fumeur sur 2 mourra de son tabagisme.
Choisir de commencer tôt conduit à des effets encore plus graves, aussi un rapport publié hier tire t-il la sonnette d’alarme face à des statistiques pour le moins inquiétantes : 58 % des élèves de 11 ans reconnaissaient en 2010 avoir bu une boisson alcoolisée, une proportion augmente jusqu’à atteindre 91 % à l’âge de 17 ans. Cette étude préconise de cibler en priorité les campagnes de prévention sur les jeunes afin de retarder le plus possible l’âge d’initiation à ces substances, et de le prévenir.
Le « binge drinking » qui consiste pour les adolescents à boire de façon ponctuelle et excessive de l’alcool (au moins 5 verres à la même occasion) est également en augmentation chez les adolescents.
Les experts sont inquiets car les effets neurotoxiques des produits addictifs sont plus importants chez les jeunes, car le cerveau est encore en pleine maturation et peut se poursuivre jusqu’à 25 ans. L’alcool, par exemple, tue davantage de neurones que dans un cerveau adulte, ce qui affecte la mémoire ou l’apprentissage. Le risque de dépendance pour les enfants commençant à boire vers 10-11 ans (entrée dans l’adolescence) est multiplié par deux et les accidents liés à l’alcool par cinq.

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Il y a un peu moins d’un an maintenant, c’était au mois d’Août 2012, on se réjouissait de la baisse de la consommation d’antibiotiques en France. Un rapport de l’Agence française du médicament révélait ainsi une baisse de la consommation de 13,5% au cours de la décennie écoulée.
100 grammes de viande rouge par jour augmenterait de 19% les risques de diabète. C’est en tous cas ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs de l’Université d’Harvard aux Etats-Unis et relayée dans » Le Parisien » du 11 août. Cette étude révèle également que manger quotidiennement 50 grammes de viande rouge transformée, type saucisses et hot-dog, augmenterait de 51 % les risques de devenir diabétique. Elle a été menée auprès de plus de 440 000 personnes. 37 000 hommes sur une période de 20 ans, 80 000 femmes pendant 28 ans ainsi que 85 000 infirmières sur une période de 14 ans et enfin 115 000 personnes interrogées par questionnaire. Sur ce total, 28 000 sont devenus diabétiques. » Sans aucun doute, les résultats de cette étude ont des implications très importantes sur la santé publique, étant donné la multiplication des cas de diabète de type 2 qui prend une tournure d’épidémie, combinée à un accroissement de la consommation de viande rouge dans le monde, a ainsi commenté, Frank Hu, docteur à la tête de cette étude. La bonne nouvelle, c’est que ces facteurs de risques préoccupants peuvent être éliminés en remplaçant la viande rouge par des sources de protéines plus saines « . Ainsi, la consommation de céréales, de noix ou de laitages allégés pourrait permettre de réduire le risque de souffrir de diabète. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 220 millions de personnes à travers le monde souffrent de diabète.