Sexe : Ses bienfaits pour la santé

Faire l’amour ne fait pas maigrir, mais le sexe a d’autres vertus pour la santé. Le sexe apaise, augmente l’espérance de vie, rend plus intelligent et prévient certains cancers. Faire l’amour 2 à 3 fois par semaine augmenterait l’espérance de vie d’environ 10ans. Chez les femmes, une activité sexuelle régulière a un rôle protecteur sur le sein. En effet, la stimulation des tétons et l’orgasme libèrent une hormone appelée ocytocine, bénéfique sur le sein. Le sexe nous procure aussi plaisir et jouissance extrême.

– Faire l’amour est bon pour la santé

En plus des sensations intenses qu’il procure, le sexe est bénéfiques pour la santé humaine. Faire l’amour augmente l’espérance de vie, prévient les coups de blues et l’apparition de problèmes cardiaques.

Des chercheurs américains viennent de faire tomber le mythe qui dit qu’un rapport sexuel consomme 300 calories, soit autant de calories qu’on brûle en pratiquant un sport d’endurance. L’étude publiée par le New Journal of Medicine montre que le sexe ne permettrait de brûler qu’une vingtaine de calories. Par exemple, un homme de 70 kilos âgé d’une trentaine d’années peut espérer dépenser 21 calories pour un rapport sexuel de six minutes.

En revanche, des études concernant les effets sur la santé des rapports sexuels soulignent les bénéfices de cette activité sur la durée de vie et la prévention de certaines maladies.

– Le sexe augmente l’espérance de vie

Une activité sexuelle régulière ferait baisser le taux de mortalité chez l’homme. Faire l’amour 2 à 3 fois par semaine augmenterait l’espérance de vie d’environ 10ans, selon des études suédoises et américaines récentes.

Sexe bon pour la santé

Act Psychiatr Scand révèle que le taux de mortalité est plus élevé que la moyenne chez les hommes de 70 ans qui ont cessé depuis décennies leur activité sexuelle. Mais les bénéfices de la sexualité ne concernent pas que les seniors.

Une étude sur la proportionnalité entre le nombre de rapports sexuels et la baisse du taux de mortalité parue dans le British Medical Journal a démontré que le taux de mortalité des hommes avec au moins deux relations sexuelles par semaines est deux fois plus bas que le taux de mortalité de ceux qui en ont moins d’une par mois.

– Le sexe protège le cœur

Les vertus thérapeutiques de l’activité sexuelle concernent aussi le cœur. De nombreuses études ont montré une baisse des risques cardiaques liés à la fréquence des relations sexuelles pour les deux sexes.

Sexe et ménage

Une publication de la revue Epidemiol Community Health souligne que la baisse des risques cardiaques associée à la fréquence des relations sexuelles est en partie liée à l’effort physique des deux conjoints qui permet d’éliminer les toxines, d’activer la circulation veineuse et de muscler le cœur. C’est sa sollicitation qui va directement influer sur sa santé.

La fréquence cardiaque passe de 75 pulsations par minute à plus de 100 pulsations par minute pendant la période d’excitation, voire 180 pulsations au moment de l’orgasme. Faire l’amour est un excellent exercice pour le muscle cardiaque qui a besoin de travailler pour bien se porter.

– Le sexe prévient certains cancers

Une étude américaine portant sur 2 573 Sœurs catholiques âgées de 50 à 84 ans a montré une augmentation chez les nonnes du taux de mortalité lié aux cancers du sein et de l’appareil génital. L’absence de relations sexuelles et de grossesses pourrait expliquer ces chiffres.

La Journée mondiale contre le cancer organisée par Union Internationale Contre le Cancer (UICC) aura lieu le 4 février 2013. A cette occasion, 248 campagnes seront organisées dans une soixantaine de pays à travers le monde.

Le Breast Cancer Res Treat souligne que les préliminaires sont aussi bons pour la santé. Par exemple, la stimulation des tétons chez la femme produit l’ocytocine, une hormone qui prévient l’apparition du cancer du sein.

Les chercheurs ont découvert que cette hormone est libérée en grande quantité lors de l’orgasme et que l’activité sexuelle joue un rôle protecteur contre le cancer du sein.

Faire l’amour pourrait aussi prévenir l’apparition du cancer de la prostate, premier cancer masculin touche 40 000 hommes par an en France. La baisse du risque de cancer de la prostate serait liée à une augmentation de la fréquence des orgasmes, selon une étude japonaise.

Une autre étude parue dans le Journal of the American Medical Association montre que l’acte sexuel répété au moins 3 fois par semaine réduirait de 15 % le risque de développer un cancer de la prostate.

– Le sexe, un antidépresseur naturel

Faire l’amour serait plus efficace que tous les anti-stress disponibles sur le marché, selon une étude menée par le psychologue américain Stuart Brody et publiée par le Biological Psychology.

Maladies psychiatriques

D’après ses travaux, les personnes ayant réalisé un rapport sexuel avec pénétration étaient moins stressées et voyaient leur tension artérielle revenir à la normale plus rapidement que celles qui avaient préféré l’abstinence ou qui avaient eu d’autres types d’activités sexuelles (fellation, masturbation, etc).

« Ces effets ne sont pas uniquement liés à l’apaisement de court terme suivant l’orgasme, mais perdurent pendant au moins une semaine », a déclaré le Dr Brody qui soutient que les bénéfices du sexe sont distincts des traits psychologiques dese individu.

– Le sexe est bon pour le moral

Le sexe est un tranquillisant, un antidépresseur ou un somnifère naturel. Le relâchement physique et psychique observé dans les instants suivant l’orgasme serait dû à la libération d’endorphines durant l’acte sexuel. Des hormones qui ont une influence la gestion du stress et l’humeur.

La phase d’endormissement provoqué par l’orgasme est plus rapide chez l’homme que chez la femme.

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