Différence psychologique entre hommes et femmes et traits autistiques : étude avec plus d’un demi-million de personnes

 : la théorie de la différence entre hommes et femmes quant à la tendance à l’empathie et à la systématisation et la « 

 ».

En collaboration avec la chaîne télévisuelle Channel 4, ils ont mené cette étude avec plus d’un demi-million de personnes, dont plus de 36 000 personnes autistes.

Les résultats sont publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

La théorie de l’empathisation et de la systématisation prévoit que les femmes obtiendront, en moyenne, de meilleurs résultats que les hommes à des tests d’empathie, qui est la capacité de reconnaître ce qu’une autre personne pense ou ressent, et de répondre à son état d’esprit avec une émotion appropriée. De même, elle prédit que les hommes obtiendront, en moyenne, de meilleurs résultats à des tests de systématisation, qui est une tendance à l’analyse ou à la construction de systèmes fondés sur des règles.

La théorie du cerveau masculin extrême de l’autisme prédit que les personnes autistes montreront, en moyenne, une tendance masculinisée sur ces deux dimensions : elles obtiendront des résultats inférieurs à ceux de la population typique aux tests d’empathie et les mêmes résultats, sinon supérieurs, aux tests de systématisation.

Alors que les deux théories ont été confirmées dans des études antérieures portant sur des échantillons relativement modestes, les nouveaux résultats proviennent d’un échantillon de 671 606 personnes, dont 36 648 personnes autistes. Les chercheurs ont utilisé de très brèves mesures en 10 points de l’empathie, de la systématisation et des traits autistiques.

Dans la population typique, les femmes obtenaient, en moyenne, de meilleurs résultats que les hommes pour l’empathie, et les hommes obtenaient, en moyenne, des résultats plus élevés que les femmes pour la systématisation et les traits autistiques.

Ces différences entre hommes et femmes étaient réduites chez les personnes autistes. Sur toutes ces mesures, leurs scores étaient, en moyenne, « masculinisés ». Elles avaient des scores plus élevés pour les traits autistiques et la systématisation et des scores plus faibles pour l’empathie, par rapport à la population typique.

Les chercheurs ont également calculé un score de différence (« score D ») entre le score de chaque individu aux tests de systématisation et d’empathie. Un score D élevé signifie que la systématisation d’une personne est supérieure à son empathie, et un score D faible signifie que son empathie est supérieure à sa systématisation.

Dans la population typique, les hommes, en moyenne, avaient tendance à obtenir un score D élevé, tandis que les femmes, en moyenne, avaient tendance à obtenir un score D faible. Les personnes autistes, en moyenne, avaient tendance à avoir un score D encore plus élevé que les hommes typiques.

Enfin, les hommes, en moyenne, avaient des scores de traits autistiques plus élevés que les femmes. Ceux qui travaillent dans les STEM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) avaient, en moyenne, des scores de systématisation et de traits autistiques plus élevés que ceux des autres professions. Inversement, ceux qui travaillent dans des professions non liées aux STEM avaient, en moyenne, des scores d’empathie plus élevés que ceux qui travaillaient dans les STEM.

Les auteurs soulignent l’importance de garder à l’esprit que les différences observées ne s’appliquent qu’aux moyennes de groupe, et non aux individus. Ces données ne disent rien sur une personne en particulier en fonction de son genre, de son diagnostic d’autisme ou de sa profession. « Ne pas tenir compte de ce point constitue un stéréotype et une discrimination ».

Ils réitèrent aussi que les deux théories ne s’appliquent qu’à deux dimensions des différences typiques entre les hommes et les femmes : l’empathie et la systématisation. Extrapoler les théories au-delà de ces deux dimensions serait une mauvaise interprétation.

Enfin, les auteurs soulignent que bien que les personnes autistes ont plus de difficulté, en moyenne, avec l’empathie cognitive (reconnaître les pensées et les sentiments des autres), elles ont une empathie affective intacte (elles s’intéressent aux autres).

« Nous savons par des études connexes que les différences individuelles d’empathie et de systématisation sont en partie génétiques, en partie influencées par notre exposition hormonale prénatale et en partie par l’expérience environnementale », explique le Dr Varun Warrier, coauteur.

Le professeur de psychologie Simon Baron-Cohen, qui a proposé ces deux théories il y a près de deux décennies, conclut : « Cette recherche appuie fortement les deux théories. Elle met également en évidence certaines des qualités que les personnes autistes apportent à la neurodiversité. »

Les tests suivants ont été développés par le Simon Baron-Cohen et ses collègues afin d’évaluer les tendances autistiques :

Pour plus d’informations sur les spécificités de la cognition et les points forts chez les personnes atteintes d’un trouble du spectre de l’autisme, dont le syndrome d’Asperger (autisme dit de haut niveau), voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Cambridge, PNAS.
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Les gynécologues plaident pour la création de centres dédiés à l'endométriose

Les gynécologues plaident pour la création de centres dédiés à l'endométriose

Le 23 novembre 2018.

Le Collège des gynécologues veut accélérer la recherche autour de l’endométriose qui touche plus de 10% des femmes en âge de procréer. Pour cela, il réclame la création de centres spécialisés.  

Les gynécologues veulent des centres spécialisés

Par manque de moyens financiers et de volonté politique, les gynécologues français peinent à soigner leurs patientes et à avancer pour mieux connaître la maladie. La France est à la traîne ! C’est la raison pour laquelle le Collège des gynécologues souhaite la création d’une trentaine de centres régionaux experts, spécialisés dans la recherche autour de l’endométriose. 

«  L’idée est d’y organiser la prise en charge, assurer des formations, promouvoir un meilleur enseignement, développer la recherche. Mais nous nous heurtons à des blocages » déplore  dans les colonnes du Parisien le docteur François Golfier, président de la commission endométriose du Collège national des gynécologues et obstétriciens français. « Mais la maladie reste méconnue par un certain nombre de professionnels. D’où l’importance d’une formation initiale, mais aussi continue. Rendez-vous compte : aujourd’hui, l’endométriose n’est pas au programme de l’examen de médecine ! Il faudrait juste de la volonté politique pour y remédier » ajoute le médecin.

L’endométriose touche 10% des femmes

C’est une maladie de moins en moins taboue. On commence a en parler, à lever le voile, mais c’est encore faible quand on sait qu’elle touche 10% des femmes. L’endométriose est une maladie chronique qui entraîne une prolifération de l’endomètre dans des endroits anormaux (dans les ovaires, péritoine, etc).

Douleurs particulièrement intenses au moment des règles ou des rapports sexuels, problèmes d’infertilité, troubles digestifs , urinaires, fatigue et pertes d’énergies... Les symptômes sont nombreux, handicapants dans la vie des femmes, qui se retrouvent souvent démunies, peu ou mal suivies. 

Maylis Choné

Lire aussi : Endométriose : une maladie encore peu connue

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1 Européen sur 6 souffre d’une maladie mentale

1 Européen sur 6 souffre d’une maladie mentale

Le 23 novembre 2018.

En 2016, 17% des Européens, soit 84 millions de personnes, avaient un problème de santé mentale. Parmi eux, 21 millions (4,5% de l’ensemble de la population) souffraient de dépression, 5 millions (1%) de trouble bipolaire et 1,5 million (0,3%) de schizophrénie, apprend-on d’une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

18% des Français souffrent d’au moins une maladie mentale

Les maladies mentales sont plus répandues qu’on ne le croit : en moyenne européenne, 1 personne sur 6 en souffre. La plus fréquente de ces maladies, la dépression, concernait 4,5% de la population en 2016. Les 55-64 ans sont particulièrement touchés puisque 11,5% des femmes et 7% des hommes de cette catégorie d’âge souffrent de dépression chronique. Les personnes à bas revenus et celles ne travaillant pas souffrent en moyenne deux fois plus souvent de dépression.

 

Des 28 pays de l’Union européenne, les maladies mentales sont statistiquement les plus répandues en Finlande, aux Pays-Bas, en France et en Irlande, au moins 18% de la population dans chacun de ces pays-là souffrant d’une maladie mentale. À l’inverse, c’est en République Tchèque, en Pologne, en Bulgarie et en Roumanie (14 à 15%) que la prévalence des maladies mentales est la moins élevée ; un écart que les auteurs de l’étude estiment lié à une moindre propension à consulter un psychiatre dans ces pays-là, par peur d’être stigmatisé.

Les maladies mentales « coûtent » 600 milliards d’euros à l’économie européenne

Outre l’impact sur le bien-être des malades eux-mêmes, les maladies mentales engendrent également un problème économique. En effet, non seulement ces malades sont moins productifs, travaillent moins d’heures voire pas du tout, mais ils mettent aussi à contribution le système de protection sociale de leurs pays respectifs. Leur espérance de vie est aussi inférieure de six ans en moyenne à celle d’une personne en bonne santé mentale, ce qui réduit considérablement la durée de leur participation au marché du travail.

 

Sur l’ensemble des 28 pays de l’Union européenne, le manque à gagner se chiffre à 240 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 170 milliards d’euros de dépenses de Sécurité sociale et 190 milliards d’euros directement alloués aux soins de santé.

Vous pouvez lire aussi : Dépression : symptômes, causes et traitements. Comment se soigner ?

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Création de l’École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM (Québec)

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et l’Université de Montréal ont annoncé, le 14 novembre, la création de l’« École de l’intelligence artificielle en santé du CHUM » (ÉIAS).

L’ÉIAS « a pour objectif d’accompagner et de soutenir les acteurs des systèmes de santé dans l’appropriation, l’implantation et la valorisation de l’intelligence artificielle (IA) ».

Elle « traitera notamment des thèmes de l’acceptabilité (sociale, légale, éthique, etc.), de la transformation des métiers, des professions, des pratiques et des équipes, ainsi que de la transformation de l’organisation et du système de santé ».

« L’IA offre des possibilités sans précédent en santé, que ce soit par l’analyse des données massives pour mieux comprendre, détecter et traiter les maladies ou encore par la robotisation », souligne le communiqué.

« L’IA transformera de manière rapide et profonde les soins, l’enseignement, la recherche et la gestion des systèmes de santé. »

L’école « a comme objectif de soutenir les acteurs des systèmes de santé au sein de cette transformation en mettant à leur disposition les éléments nécessaires au changement de culture, de structure organisationnelle, de gestion et d’accompagnement des intervenants et de mesures d’impact, tout au long du processus de transformation », a souligné le président-directeur général du CHUM, le Dr Fabrice Brunet.

« Elle est la première école de l’intelligence artificielle au monde issue d’un milieu francophone à se concentrer sur le développement des capacités humaines et l’implantation en milieu réel de l’IA, et permettra au CHUM et à l’Université de Montréal de rayonner internationalement grâce à une collaboration avec plus de 100 centres hospitaliers universitaires. »

« De manière progressive à compter de janvier 2019, elle offrira une programmation adaptée aux différentes clientèles et à leur niveau de maîtrise de l’IA. »

« Les départements et les services du CHUM en sont partie intégrante, à la fois comme milieux de stage et comme lieux d’implantation et d’expérimentation de l’IA. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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Tabac : le paquet neutre est-il efficace ?

Tabac : le paquet neutre est-il efficace ?

Le 22 novembre 2018

Rendue obligatoire en France le 1er janvier 2017, la mise en place des paquets de cigarettes neutres devait permettre de lutter contre le tabagisme. Selon une étude de l’Inserm, le pari semble gagné chez les jeunes.

Paquet neutre : la consommation de tabac diminue chez les adolescents

Quel bilan deux ans après l’instauration des paquets de tabac neutre ? Selon une étude menée par l’Inserm et l’Institut national du cancer, il aurait un impact positif sur la consommation de tabac chez les adolescents. Pour arriver à ce résultat, les scientifiques ont interrogé 2.000 adolescents, de 12 à 17 ans, avant et après la mise en place des paquets neutres.  

Le constat est univoque : le nombre d’adolescents ayant fumé leur première cigarette a nettement diminué en 2 ans. « Un an après la mise en place des paquets neutres, 1 jeune sur 5 (20,8%) a expérimenté le tabac pour la première fois contre 1 sur 4 (26,3%) en 2016 », révèle l’étude, publiée le 8 novembre dernier dans Tobacco Control. La méfiance contre la cigarette est encore plus significative chez les jeunes filles : 1 sur 10 (13,4%) contre 1 sur 4 (25,2%) l’année passée.

Le rôle clé des politiques de lutte contre le tabac

L’enquête révèle également que les mentalités évoluent et que la méfiance s’accentue chez les jeunes. Les 12-17 ans s’inquiètent davantage des conséquences du tabagisme et considèrent la consommation de tabac dangereuse : 83,9% en 2017 contre 78.9% en 2016. Par ailleurs, ils se disent moins attachés à une marque de cigarettes particulière. 

Si selon les chercheurs, le paquet neutre « pourrait contribuer à dénormaliser le tabac chez les jeunes et à en diminuer l’expérimentation », ils ne nient pas pour autant que le phénomène est lié « aux politiques de lutte contre le tabac », telles que l’augmentation des prix et les campagnes de sensibilisation. 

Anne-Flore Renard

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Investir dans les soins à domicile plutôt que dans les maisons des aînés, conseille un démographe (Québec)

 », estime le démographe Jacques Légaré, professeur à l’Université de Montréal.

Il vient de faire paraître dans les Cahiers québécois de démographie, avec Michaël Boissonneault et Yann Décarie, un article qui propose divers scénarios de projections concernant la population canadienne âgée d’ici 2051, rapporte un communiqué de l’université.

Les babyboumeurs qui s’approchent de l’âge où ils présenteront des problèmes de santé liés au vieillissement représentent un « défi démographique sans précédent », souligne le chercheur.

Selon des projections, les besoins en hébergement pourraient quadrupler d’ici le prochain quart de siècle au Canada. « Étant donné le contexte politique, je ne crois pas qu’un gouvernement quel qu’il soit puisse multiplier par quatre le nombre de lits disponibles dans les établissements publics de santé pour les personnes âgées », indique le démographe.

Par ailleurs, les projections « n’ont pas suffisamment tenu compte de l’évolution de certaines caractéristiques, notamment du fait que de plus en plus de gens âgés souhaitent demeurer chez eux ».

« Chose certaine, l’accroissement de la population vieillissante hébergée dans des centres de soins infirmiers comporte un coût qui continuera de croître. Durant la campagne électorale provinciale qui a porté François Legault au pouvoir le 1er octobre dernier, la Coalition Avenir Québec s’est engagée à remplacer les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) par des “maisons des aînés” comptant de 70 à 130 lits. La première phase du projet prévoit à elle seule la construction de 30 immeubles au coût de un milliard de dollars. »

« Vous savez, il en coûte beaucoup moins cher de laisser les aînés chez eux que de les envoyer dans un CHSLD, fait observer M. Légaré. Mais actuellement, on met trop peu d’efforts et d’argent dans ce secteur. »

La recherche en démographie montre que les ressources consacrées aux soins et services prodigués à domicile « devront prendre en compte une augmentation possiblement plus importante que prévu du nombre de personnes requérant des soins et des services à domicile ».

L’argent devrait être investi davantage dans les ressources humaines affectées au soutien à domicile que principalement dans les ressources immobilières, estime-t-il.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Montréal.
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Parkinson : une première transplantation de cellules souches réalisée

Des chercheurs de l’Université de Kyoto ont annoncé avoir transplanté des cellules souches dites « iPS » dans le cerveau d’un patient âgé d’une cinquantaine d’années atteint de la maladie de Parkinson.

Il s’agit de la première fois, au niveau mondial, que des cellules souches sont implantées dans le cerveau humain, rapporte la revue Nature.

Les cellules souches iPS (« cellules souches à pluripotence induite ») sont des cellules matures traitées pour revenir à un stade précoce de développement à partir duquel elles peuvent se différencier en n’importe quel type de cellules spécialisées de l’organisme.

Jun Takahashi et ses collègues ont dérivé les cellules précurseurs du neurotransmetteur dopamine en reprogrammant des cellules cutanées prélevées sur un donneur anonyme.

Le neurochirurgien Takayuki Kikuchi a implanté 2,4 millions de cellules précurseurs de la dopamine dans le cerveau du patient. Au cours de l’intervention de trois heures, les cellules ont été déposées dans 12 sites, connus pour être des centres d’activité de la dopamine.

Il a été démontré, chez le singe, que les cellules précurseurs de la dopamine améliorent les symptômes de la maladie de Parkinson.

Si l’essai se déroule bien, a indiqué Takahashi, le traitement pourrait être commercialisé dès 2023 dans le cadre du système d’approbation accéléré du Japon pour les traitements régénératifs.

Il s’agit de la deuxième utilisation de cellules souches chez l’humain au Japon. La première a constitué en cellules rétiniennes dérivées de cellules iPS pour remplacer le tissu oculaire endommagé par la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Pour plus d’informations sur la maladie de Parkinson et la médecine régénérative au moyen de cellules souches, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Scientific American, Nature.
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La musculation, meilleure pour la santé cardiaque que le cyclisme

La musculation, meilleure pour la santé cardiaque que le cyclisme

Le 20 novembre 2018.

Faire du sport est recommandé pour vivre en bonne santé et éloigner les risques d’accidents cardiaques ou vasculaires. Un étude récente va plus loin et pointe la différence entre les différents types de sports.

La différence entre les sports joue sur notre santé cardiaque

Une étude récente menée par des chercheurs de la St. George’s University de Grenade (Antilles) va plus loin que ce que l’on savait déjà sur les bienfaits d’exercer une activité physique régulière à tout âge. Cette fois-ci on en sait un peu plus sur les différents bénéfices acquis en fonction du sport choisi. Alors, sport statique ou sport dynamique ?

Les travaux des chercheurs ont été menés sur deux groupes d’adultes volontaires, classés selon leur âge : le premier de 21 à 44 ans, l’autre comprenant les plus de 45 ans. Ils ont ainsi pu voir que les personnes du groupe des plus jeunes qui exerçaient une activité statique, comme la musculation, voyaient le risque de maladies cardiovasculaires chuter.

Faire du sport avant tout

Pas facile pour vous de choisir entre un sport statique ou un sport dynamique ? Faites les deux ! « Les médecins devraient conseiller aux patients de faire de l’exercice quoi qu’il en soit – les deux types d’activité étaient bénéfiques. Cependant, l’activité statique semblait plus bénéfique que celle dynamique, et les patients qui s’adonnaient aux deux types d’activité physique s’en sortaient mieux que les patients qui augmentaient simplement le niveau d’un type d’activité » termine la chercheuse Maia P. Smith.

Faire de la musculation est donc recommandé par rapport à un sport dynamique comme le cyclisme ou la natation. Mais les résultats montraient déjà une baisse importante de ce type de maladie (de 30 à 70%) à partir du moment où le patient exerçait une activité sportive. On sait déjà qu’une demi-heure d’activité intense ou de marche donne déjà de bons résultats.

Maylis Choné

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Viande artificielle : les autorités américaines préparent l’arrivée sur le marché

L’administration américaine a présenté, le 16 novembre, un cadre réglementaire visant à favoriser les produits alimentaires à base de viande produite en laboratoire à partir de cellules-souches d’animaux et à établir des normes pour la protection de la santé publique.

Le ministère américain de l’Agriculture (USDA) et l’agence de la sécurité alimentaire (Food and Drug Administration – FDA) ont décidé de se partager la supervision de ce secteur.

Selon le cadre réglementaire proposé, la FDA sera chargée de contrôler ce qui concerne les cellules, depuis leur prélèvement sur les animaux jusqu’au stade de la différenciation cellulaire. Le ministère de l’Agriculture supervisera de son côté ce qui relève de la production et de l’étiquetage des produits.

Les deux agences estiment disposer des pouvoirs réglementaires nécessaires et qu’une loi spécifique ne sera pas nécessaire, rapporte leur communiqué.

Plusieurs entreprises se sont lancées dans le domaine. Le coût de production est encore élevé et aucun produit n’est pour l’instant disponible à la vente.
Mais, la société californienne Just, par exemple, a fait part de son intention de commercialiser un produit à base de cellules animales d’ici la fin de l’année, rapporte l’AFP.

Le Good Food Institute, une association qui promeut les produits alternatifs à la viande s’est également réjoui de l’annonce.

« Selon les arguments de ses partisans, la “viande de laboratoire” permettra de limiter les gaz à effets de serre et l’utilisation de ressources naturelles, et d’éviter la souffrance des animaux », rapporte l’AFP. « Tout cela en nourrissant une population de plus en plus nombreuse et gourmande en protéines. »

Le communiqué n’a pas précisé si les produits issus de cellules animales pouvaient s’appeler « viande », un point de contentieux entre les associations représentant les éleveurs et les partisans de produits alternatifs.

Les commentaires du public seront reçus jusqu’en fin d’année.

Bill Gates, Richard Branson et un géant de l’agroalimentaire investissent dans la viande artificielle : qu’est-ce ?

Psychomédia avec sources : FDA, AFP (La Presse).
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