Fin du changement d’heure en Europe : date prévue et consultation des Français

Le 4 février, la Commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale française a mis en ligne une consultation citoyenne portant sur la fin du changement d’heure proposée par la Commission européenne.

« Des pays européens ont commencé à mettre en place un système d’heure d’été à la fin des années 60, essentiellement pour réaliser des économies d’énergie. La France l’a fait en 1976 », peut-on lire.

« Afin d’unifier les pratiques et les dates de passage à l’heure d’été, l’Union européenne est intervenue, en 1980 puis en 2001. Depuis cette date, tous les États membres de l’Union européenne doivent passer à l’heure d’été le dernier dimanche de mars et revenir à l’heure légale (dite “heure d’hiver”) le dernier dimanche d’octobre. »

« Pour la France métropolitaine, cette heure légale est celle du fuseau horaire GMT +1 (quand il est 12 h à Londres ou à Lisbonne, il est 13 h à Paris). »

« Ce système étant de plus en plus contesté, la Commission européenne a proposé une nouvelle directive mettant fin aux changements d’heure saisonniers dans l’Union européenne.

Les ministres des transports européens, réunis le 3 décembre 2018, envisagent la date de 2021 pour abandonner ce système. A l’issue d’une action de coordination, chaque État membre devra alors faire le choix de rester à l’heure d’été ou d’hiver. »

D’ici avril 2019, les pays européens doivent se prononcer sur le choix d’un fuseau horaire.

Jusqu’au 3 mars, les Français peuvent participer à la consultation.

Celle-ci comporte 7 questions « qui feront l’objet d’une analyse et d’une présentation auprès des institutions européennes ».

L’une des questions précise :

  • En restant toute l’année à l’heure d’hiver, avec les fuseaux horaires existants, le soleil se couchera le 20 juin (journée la plus longue) à 21 h 21 à Brest et à 20 h 23 à Strasbourg (au lieu de 22 h 21 et 21 h 23 à l’heure d’été).

  • En restant toute l’année à l’heure d’été, avec les fuseaux horaires existants, le soleil se lèvera le 20 décembre (journée la plus courte) à 10 h 6 à Brest et à 9 h 18 à Strasbourg (au lieu de 9 h 6 et 8 h 18 à l’heure d’hiver).

  • « Si le changement d’heure est supprimé, que choisissez-vous ? Toujours rester à l’heure d’hiver ; toujours rester à l’heure d’été ; pas d’opinion. »

Les Français sont également appelés à se prononcer sur les fuseaux horaires.

« Selon vous, en cas de suppression du changement d’heure, quel fuseau horaire la France métropolitaine doit-elle choisir ?

  • UTC+0 ou actuellement heure d’hiver de l’Europe occidentale (ex : Portugal et Royaume-Uni en hiver) ;

  • UTC+1 ou actuellement heure d’hiver de l’Europe centrale (ex : France métropolitaine, Allemagne, Italie et Espagne en hiver) ;

  • UTC+2 ou actuellement heure d’été de l’Europe centrale (ex : France métropolitaine, Allemagne, Italie et Espagne en été). »

Changement d’heure : le choix de l’heure d’été ou d’hiver peut être très difficile en France

Pour plus d’informations sur le changement d’heure, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec source : Assemblée nationale.
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Aliments ultra-transformés : leur surconsommation augmenterait le risque de décès

Une nouvelle étude française vient de confirmer les effets néfastes sur la santé des aliments ultra-transformés, qui augmenteraient même la mortalité chez les adultes d’âge moyen en France.

Un lien entre augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés et risque de décès

Une récente étude française, publiée le 11 février dernier dans la revue américaine Jama Internal Medicine, établit un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et la mortalité. Selon les chercheurs, qui préviennent qu’il ne s’agit pas d’un lien de cause a effet mais d’un lien « modeste », « une augmentation de 10% de la proportion de consommation d’aliments ultra-transformés était associée de manière significative à un risque de mortalité toutes causes confondues de 14% ».

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont étudié les données de 44.551 Français âgés de plus de 45 ans ayant participé à une grande étude NutriNet-Santé entre 2009 et 2017. Pendant 8 ans, les participants devaient indiquer leur alimentation précise sur 24 heures tous les 6 mois, avec une part de 14,4% d’aliments ultra-transformés. Après 7 ans, 602 personnes étaient décédées, dont 219 par cancer.

Les additifs mis une nouvelle fois en cause

Quels sont ces aliments ultra-transformés pointés du doigt ? Les chercheurs précisent qu’il s’agit de produits caractérisés par des formulations prêtes à consommer ou à réchauffer, constituées principalement d’ingrédients généralement combinés avec des additifs. C’est-à-dire principalement des plats préparés, des céréales ou encore des gâteaux industriels. Ces produits contiennent plus d’additifs, de sel et de sucre ajoutés, et sont pauvres en vitamines et en fibres.

Information intéressante apportée par cette nouvelle étude : les personnes ayant des revenus ou un niveau d’éducation faible, vivant seules, pratiquant peu d’activité physique et dont l’indice de masse corporelle est plus élevé que la moyenne, sont les plus grands consommateurs des aliments ultra-transformés.

Il s’agit donc d’une avancée dans le domaine de la recherche sur les liens entre aliments ultra-transformés et la santé, mais les chercheurs précisent toutefois que « d’autres études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats ».

Des traitements hormonaux provoqueraient des tumeurs au cerveau

Le 11 février 2019.

Scandale sanitaire en vue ? À priori non. Néanmoins, les femmes, sous traitement hormonal, devraient prendre rendez-vous avec leur médecin : des médicaments à base de progestérone provoqueraient des tumeurs au cerveau.

70 cas de méningiomes

Les médicaments à base d’hormones seraient-ils dans la tempête ? Après Androcur, un traitement contre la pilosité, accusé en septembre 2018 de favoriser la survenue de méningiomes, c’est au tour des traitements contre les symptômes de la ménopause -entre autres- qui sont dans le collimateur de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).

Il s’agirait des mêmes conséquences que pour Androcur, autrement dit, de méningiomes. Aujourd’hui, on rapporte 70 cas environ. Une cinquantaine concerne le Lutényl (acétate de nomégestrol) et une vingtaine de Lutéran (acétate de chlormadinone). Ces deux progestatifs sont généralement prescrits aux femmes souffrant de troubles liés à la ménopause, d’endométriose et autres problèmes gynécologiques.

Une tumeur au cerveau bénigne

Dans un communiqué datant du 7 février 2019, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a fait savoir que « des cas de méningiomes, associés à l’utilisation d’acétate de chlormadinone ou d’acétate de nomégestrol ont été observés lors de l’utilisation de ces médicaments à des doses thérapeutiques ».

Inutile de paniquer néanmoins, le méningiome est une tumeur bénigne, dans la majorité des cas. Il se développe au niveau des méninges, plus précisément à partir des membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière. Par ailleurs, l’ANSM se montre rassurante puisque « ces signalements ne permettent pas de conclure, à ce stade, que les femmes qui utilisent ces médicaments, présentent un risque de méningiome plus élevé que celui observé dans la population générale ».

Néanmoins l’ANSM indique un certain nombre de recommandations aux médecins, comme une prescription aux doses les plus faibles, sur une durée la plus courte possible, avec une évaluation de la balance risque/bénéfice.

Perrine Deurot-Bien

Lire aussi : Des conseils pour bien vivre sa ménopause

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Cigarette électronique : attention aux infections buccales !

Cigarette électronique : attention aux infections buccales !

Le 8 février 2019

Selon une récente étude canadienne, la cigarette électronique pourrait être à l’origine du développement d’un champignon dans la bouche : le Candida albicans.

La cigarette électronique favoriserait l’apparition de Candida albicans dans la bouche

Vapoter pourrait provoquer des infections buccales. C’est le résultat d’une récente étude menée par l’université Laval au Canada et publiée le 21 janvier dernier dans la revue Environnement Research and Public Health, qui a démontré que la cigarette électronique favoriserait la prolifération de Candica albicans dans la bouche. 

Ce champignon, présent dans les muqueuses de 80% de la population, n’entraîne habituellement aucune maladie, sauf quand il se multiplie de façon anarchique. Or, selon les chercheurs, « la vapeur de cigarette électronique entre en contact avec les différents composants de la cavité buccale, y compris des microorganismes tels que Candida albicans. » Et la vapeur des cigarettes électroniques contenant de la nicotine favoriserait deux fois plus leur prolifération.

2 fois plus de Candida albicans avec les cigarettes électroniques à la nicotine

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont exposé 15 minutes deux fois par jour pendant 2 et 3 jours ce champignon à de la vapeur de cigarette électronique. Ils notent, cependant, une différence entre les cigarettes électroniques avec ou sans nicotine : avec nicotine, les Candida albicans se multiplient ainsi 2 fois plus vite. Sans nicotine, une augmentation de 50% de l’infection a pu être observée.

Les chercheurs rappellent que « le tabagisme constitue un facteur de risque bien établi pour les infections buccales. En effet, les fumeurs sont plus sujets aux maladies parodontales sévères, aux caries et aux candidoses ». Si l’on ne dispose pas encore d’assez de recul sur les effets de la cigarette électronique, les études se multiplient pour prouver qu’elle n’est pas sans risque pour la santé.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Fumer : des conseils pour arrêter !

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Bientôt en ligne : les 9 éditions du Dictionnaire de l’Académie française depuis 1694 (voyez l’évolution du mot femme)

L’Académie française met son Dictionnaire à la disposition du public grâce à un portail web en accès libre et gratuit.

L’Académie édite des dictionnaires depuis 1694. La plateforme donne pour l’heure accès à la 9e édition en voie d’achèvement et à la 8e édition. Mais avant la fin de l’année s’ajouteront les sept précédentes.

Avant la fin 2019, il sera possible de circuler d’une édition à l’autre à partir de la définition d’un mot.

« L’Académie a été créée par Richelieu, sous Louis XIII en 1635. Il a donc fallu 59 ans pour établir le premier dictionnaire », rapporte France Inter.

France Inter a testé la plateforme de consultation en avant-première avec le mot « femme ».

Selon la définition de la 1re édition en 1694, la femme est la « femelle de l’homme ». À la 6e édition, en 1832, elle est toujours « la femelle de l’homme », mais apparait l’expression « compagne de l’homme ».

Dans la 8e édition (1932-1935), la définition est devenue « être humain du sexe féminin, la compagne de l’homme ».

Dans l’édition actuelle de 2019, la femme n’est plus ni la femelle ni la compagne de l’homme, elle est un « être humain défini par ses caractères sexuels, qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants. »

Psychomédia avec sources : Académie française, France Inter.
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Le cannabis, vrai ou faux ami de la fertilité ?

Le cannabis, vrai ou faux ami de la fertilité ?

Vendredi 8 février 2019.

Il en est des études sur le cannabis comme de celles sur le café. Prises isolément, on peut tout leur faire dire ! Ainsi, le travail de recherches d’une équipe de l’université de Harvard, réalisé sur plus de 660 hommes pendant plus d’une quinzaine d’années, laisse à penser que « les fumeurs de cannabis produisent plus de spermatozoïdes », comme certains médias ont pu le résumer un brin audacieusement.

Non, fumer du cannabis ne rend pas plus fertile

L’étude constate en effet que le nombre de spermatozoïdes, chez les fumeurs de cannabis suivis par cette étude, est significativement plus élevé que celui du groupe test composé de « non-fumeurs ». Le problème, c’est que l’auteur de l’étude explique elle-même que ces résultats sont contraires à l’état des connaissances sur le sujet !

Toutes les études scientifiques publiées jusqu’à aujourdhui montrent et démontrent que la consommation de cannabis, mais aussi simplement la cigarette, perturbent considérablement la spermatogénèse. Alors, qu’en est-il ? 

C’est la chercheuse de Harvard qui propose une autre explication dans son étude. Sachant que la consommation de cannabis fait partie des comportements dits « à risque », non seulement parce que c’est illégal, mais aussi parce que l’effet recherché, la modification du comportement et de l’espace sensoriel est lui-même à risque, sans parler des effets sur la santé à long terme, elle envisage tout simplement que les fumeurs de cannabis aient des niveaux de testostérone naturellement plus élevés que la moyenne. 

Testostérone = prise de risques = cannabis ?

C’est d’ailleurs ce que les prises de sang réalisées sur une partie des hommes suivis dans cette étude révélaient, si l’on prend le soin de lire l’étude dans la revue scientifique Human Reproduction. Or, quelle est la conséquence directe d’un taux élevé de testostérone chez l’homme ? Une quantité accrue de spermatozoïdes dans la semence, quantité supérieure à la moyenne ! 

En conclusion, il est évidemment impossible, et d’ailleurs, les conclusions de l’étude l’interdisent expressément, d’affirmer que la consommation de cannabis pourrait avoir un effet positif sur la production de spermatozoïdes. En revanche, que les fumeurs de joints prennent plus de risques que ceux qui ne fument pas est une évidence, et le fait que la testostérone puisse être impliquée dans l’adoption de comportement à risques a déja maintes fois été démontré… 

 

Jean-Baptiste Giraud

À lire aussi : 10 aliments qui boostent la testostérone

 

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Grippe : plus de 1.000 morts depuis le début de l’épidémie

Grippe : plus de 1.000 morts depuis le début de l’épidémie

Le 6 février 2019.

Dans son dernier bulletin épidémiologique, l’agence Santé publique France fait état de plus de 1.000 décès attribuables à la grippe cette année et annonce une efficacité modérée du vaccin.

1.100 décès attribuables à la grippe

L’épidémie de grippe, arrivée tardivement cette année en France, touche désormais depuis plus d’une semaine la France entière, et les derniers chiffres publiés mercredi 6 février par l’agence Santé publique France montrent une « augmentation prononcée de tous les indicateurs de l’activité grippale ».

La semaine dernière, 12.270 passages aux urgences pour grippe ou syndrome grippal (contre 8.626 la semaine précédente) ont été recensés, et 1.823 hospitalisations (contre 1.069). La part des hospitalisations pour grippe ou syndrome grippal parmi les hospitalisations est de 30 sur 1.000, en très forte augmentation par rapport à la semaine précédente (18 pour 1.000) relève l’agence. Ces hospitalisations concernent particulièrement les personnes âgées de 75 ans et plus (43 %) et les enfants de moins de 5 ans (15 %).

Depuis le 1er novembre 2018, 630 cas graves de grippe ont été signalés et « environ 1.100 décès tous âges confondus sont attribuables à la grippe, depuis le début de la surveillance » peut-on lire dans le bulletin. 

Faible efficacité du vaccin contre la grippe 

Information importante apportée cette semaine : la vaccination contre la grippe n’a pas eu l’effet escompté. L’agence note une efficacité modérée contre le virus A (H1N1) et faible contre le virus A(H3N2), le plus fréquent (98 % des cas). Le réseau Sentinelles a indiqué en effet selon ses premières estimations « une efficacité vaccinale chez l’ensemble des personnes à risque de 59 % contre le virus A(H1N1) et de 19 % contre le virus A(H3N2).»

En période d’épidémie de grippe, il est donc plus que jamais primordial d’adopter des règles d’hygiène très strictes : lavage consciencieux des mains le plus souvent possible, utilisation de mouchoirs à usage unique et éviter les contacts directs.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Symptômes de la grippe

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Compléments de vitamines et minéraux pour prévenir le déclin cognitif et la démence ?

Une revue systématique de la littérature scientifique, publiée dans la Cochrane Database of Systematic Reviews, n’a trouvé aucune démonstration probante que les compléments de vitamines et minéraux ont un effet quelconque sur la prévention du déclin cognitif ou de la démence.

Anne WS Rutjes de l’Université de Berne (Suisse) et ses collègues ont analysé 28 essais randomisés menés avec un total de plus de 83 000 personnes de 40 ans et plus en bonne santé cognitive.

Les études couvraient un large éventail de vitamines et de minéraux, seuls ou en combinaison, à diverses doses, avec des suivis pouvant aller jusqu’à 18 ans.

Huit études ont porté sur les antioxydants bêta-carotène, vitamine C et vitamine E. Une étude a comparé la vitamine D et le calcium à des placebos. Un essai de supplémentation en zinc et en cuivre a réuni plus d’un millier de participants, et un essai sur le sélénium en a réuni plus de 3 700. Il y a eu 17 essais sur des vitamines B ou leurs combinaisons avec des antioxydants et des minéraux.

Les scientifiques n’ont trouvé aucune démonstration que la supplémentation en vitamines ou en minéraux avait un effet significatif.

« Nous sommes un peu déçus », a déclaré Naji Tabet, chercheur en psychiatrie à la Brighton and Sussex Medical School en Angleterre, coauteur. « Nous nous attendions à trouver des preuves d’un impact notable. Mais d’après cette étude – la plus importante du genre, je crois – il n’existe aucun supplément efficace de vitamines ou de minéraux qu’un clinicien puisse recommander pour prévenir le déclin cognitif. »

Ces résultats ne concernent que les compléments alimentaires et non pas les apports en vitamines et minéraux apportés par l’alimentation.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Cochrane Library, New York Times.
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Grossesse : l’exposition à certaines substances entrainerait des risques respiratoires pour le bébé

Grossesse : l’exposition à certaines substances entrainerait des risques respiratoires pour le bébé

Le 6 février 2019.

Selon une récente étude, l’exposition du bébé pendant la grossesse et les premières années de sa vie à certaines substances chimiques présentes notamment dans les cosmétiques et certains emballages alimentaires, entraînerait des difficultés respiratoires.

Certaines substances « pourraient être associées à une fonction respiratoire diminuée chez l’enfant »

Dans un communiqué commun, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), de l’Université Grenoble Alpes et de l’Institut de santé globale de Barcelone, rapportent que « l’exposition prénatale et postnatale à différents polluants chimiques est associée à une diminution de la fonction respiratoire des enfants ». C’est le résultat d’une étude publiée le 6 février dans la revue The Lancet Planetary Health

Les auteurs de l’étude ont recueilli des données sur les expositions prénatales et postnatales liées à l’environnement extérieur (pollution de l’air par les particules fines, bruit…), à des contaminants chimiques (perturbateurs endocriniens, métaux, polluants organiques persistants …) et au style de vie (alimentation…) chez plus de 1.000 femmes enceintes et leurs enfants dans six pays européens, peut-on lire dans le communiqué. 

Réduire l’exposition aux substances chimiques pour prévenir les maladies respiratoires chroniques

Sont mis en cause par les chercheurs les composés perfluorés, utilisés notamment dans certains ustensiles de cuisine antiadhésifs, divers emballages alimentaires et revêtements anti-tâches, l’éthyl-parabène, conservateur utilisé dans de nombreux cosmétiques, et les métabolites des phtalates (le DEHP « Diethylhexyl phthalate », un perturbateur endocrinien reconnu, et le DINP « Diisononyl phthalate », utilisé comme plastifiant).

Les scientifiques rappellent que l’exposition à la fumée de tabac dans l’utérus augmente le risque d’altération de la fonction pulmonaire et d’asthme 2. Si cette étude ne démontre pas de lien de cause à effet, ses auteurs précisent qu’elle « doit être vue comme une première étape de sélection permettant d’identifier des expositions suspectes pour lesquelles des travaux plus spécifiques sont nécessaires ». Selon les chercheurs, la réduction de l’exposition à ces produits chimiques omniprésents pourrait aider à prévenir le développement de maladies respiratoires chroniques.

Aurélie Giraud

À lire aussi Puberté précoce : les effets des perturbateurs endocriniens ?

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Arsenic, cadmium et plomb dans les jus de fruits

Près de la moitié des jus de fruits contiennent des niveaux potentiellement nocifs d’arsenic, de cadmium et de plomb, selon les résultats de tests menés par l’association américaine de consommateurs Consumer Reports publiés le 30 janvier 2019.

L’association a testé 45 jus de pomme, raisin, poire et mélange de fruits de plusieurs grandes marques dont Minute Maid, Mott’s, Whole Foods, Welch’s, Ocean Spray, Old Orchard, et Great Value (Walmart).

Des concentrations élevées de ces métaux lourds ont été trouvées dans la moitié (47 %) d’entre eux, dont des jus destinés aux enfants.

« Dans certains cas, seulement une demi-tasse par jour est suffisante pour soulever des inquiétudes », indique le Dr James Dickerson, directeur scientifique de Consumer Reports.

Les enfants sont particulièrement vulnérables aux effets nocifs des métaux lourds. « L’exposition précoce à ces métaux peut influer sur leur trajectoire de vie entière », explique la DreJennifer Lowry, présidente du Council on Environmental Health de l’American Academy of Pediatrics.

Mais les métaux lourds peuvent aussi nuire aux adultes. « Cinq des jus que nous avons testés présentent un risque pour les adultes à raison d’une demie-tasse ou plus par jour, et cinq autres à raison d’une tasse ou plus », dit Dickerson.

Voyez, sur le site de Consumer Reports, quels sont les meilleurs et les pires jus de fruits : Arsenic and Lead Are in Your Fruit Juice: What You Need to Know (infographie en bas de l’article : les meilleurs en vert, les pires en orange)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Consumer Reports.
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