Quels sont les signes de violence psychologique dans un couple ?

Quels sont les signes de violence psychologique dans un couple ?

Vendredi 31 mai 2019

Plus d’un français sur dix serait victime de violence psychologique au sein du couple. Beaucoup ont le sentiment que seuls les coups ou la violence physique sont des actes de maltraitance. Ils oublient trop souvent les signes de violence psychologique jusqu’à ce qu’ils se retrouvent pris au piège d’une relation ou d’un mariage toxique.

Pourquoi la violence psychologique est-elle difficile à reconnaître?

La violence psychologique est un comportement pervers qui précède souvent à la violence physique, mais qui reste encore taboue. Aussi bien les hommes que les femmes peuvent être à l’origine de maltraitances parfois, sans que le conjoint ne s’en rende compte. 

La violence psychologique peut être difficile à reconnaître, car elle est souvent subtile et parce que l’auteur de maltraitance accuse généralement sa victime. Il peut agir comme s’il n’avait aucune idée de la raison pour laquelle la personne maltraitée se sent agressée. De plus, il arrive que la victime ait déjà subi des maltraitances antérieures, ce qui lui sera encore plus difficile à reconnaître. Avec le temps, l’agresseur parvient à affaiblir l’estime de soi, en culpabilisant son conjoint et en le faisant douter continuellement. 

Les signes de la maltraitance psychologique

Certains signes ne trompent pas sur la maltraitance psychologique subie par la victime. Un partenaire peut, par exemple, refuser l’affection. C’est un moyen de punir le conjoint et d’exercer un pouvoir et un contrôle sur l’autre. Il peut menacer d’exposer son conjoint de manière embarrassante ou de le priver de quelque chose d’important, tel que de l’argent, la maison ou même ses propres enfants.

La maltraitance psychologique est avérée lorsque le conjoint manque de respect pour la vie privée de sa victime. Il peut par exemple vérifier les messages privés et demander les mots de passe des comptes de messagerie et de réseaux sociaux. Ces personnes toxiques utilisent également des ultimatums. L’agresseur peut blâmer son conjoint en lui donnant le choix de rectifier la situation pour obtenir ce qu’il veut. Dans le cas de maltraitance continue, il faut alors envisager une thérapie voire la rupture afin de libérer la victime de ces mauvais traitements. 

Stéphanie Haerts

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E-cigarettes : certains arômes augmentent le risque cardiovasculaire plus que d’autres

Les arômes de cigarettes électroniques (e-cigarettes) endommagent les cellules de vaisseaux sanguins cultivées en laboratoire, même en l’absence de nicotine, ont montré des chercheurs.

Ils peuvent ainsi augmenter le risque de maladie cardiovasculaire. Certains arômes sont plus nocifs que d’autres.

Ces résultats ont été publiés en mai dans le Journal of the American College of Cardiology (JACC).

Joseph Wu de l’Université Stanford et ses collègues ont étudié l’effet des e-liquides sur des cellules endothéliales, qui tapissent l’intérieur des vaisseaux sanguins,cultivées en laboratoire.

Les cellules endothéliales jouent un rôle essentiel dans la santé cardiovasculaire. Bien que certaines études aient suggéré que les e-cigarettes contiennent des niveaux plus faibles de carcinogènes que les cigarettes conventionnelles, diminuant peut-être le risque de cancer, l’effet des e-cigarettes sur la santé cardiovasculaire n’est pas clair, soulignent les chercheurs.

Ils ont étudié l’effet de six saveurs populaires de liquide : fruits, tabac, tabac sucré au caramel et à la vanille, butterscotch 9caramel au beurre), cannelle et menthol. Ce, avec des niveaux de nicotine de 0, 6 et 18 mg/ml.

Les cellules cultivées en laboratoire exposées aux e-liquides étaient moins viables et présentaient des niveaux plus élevés de molécules (espèces réactives de l’oxygène) impliquées dans des lésions de l’ADN et la mort cellulaire.

Les cellules étaient également moins capables de former de nouvelles structures tubulaires de type capillaire associées à la croissance des nouveaux vaisseaux sanguins, de migrer et de participer à la cicatrisation.

Alors que plusieurs des liquides étaient modérément toxiques, ceux aromatisés à la cannelle et au menthol diminuaient considérablement la viabilité des cellules en culture même en l’absence de nicotine.

Les cellules exposées aux saveurs de cannelle, de caramel et de vanille présentaient une absorption accrue de lipoprotéines et de lipides de faible densité – processus associés à l’inflammation et au dysfonctionnement endothélial – et une réduction de leur capacité de migration pour guérir les plaies ou les éraflures.

Certains des effets de l’exposition aux divers e-liquides dépendaient de la concentration de nicotine, mais d’autres, comme la migration cellulaire et la diminution de la viabilité cellulaire, étaient indépendants de la nicotine.

Enfin, les chercheurs ont comparé les niveaux de nicotine dans le sérum sanguin de personnes venant de vapoter avec ceux de personnes venant de fumer des cigarettes traditionnelles. Les quantités de nicotine dans le sang étaient similaires entre les deux groupes après 10 minutes de tabagisme à un taux constant.

« Lorsque vous fumez une cigarette traditionnelle, vous avez une idée du nombre de cigarettes que vous fumez », souligne Wu. « Mais les e-cigarettes peuvent être trompeuses. Il est beaucoup plus facile de s’exposer à un niveau beaucoup plus élevé de nicotine sur une période plus courte. »

« Cette étude montre clairement que les e-cigarettes ne sont pas une alternative sûre aux cigarettes traditionnelles », concluent les chercheurs.

Une autre étude, publiée en 2018, avait identifié des effets particulièrement toxiques pour les arômes de cannelle, vanille et beurre.

E-cigarettes : du plomb et autres métaux toxiques dans les vapeurs

Pour plus d’informations sur les e-cigarettes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Standford Medicine, University of Arizona, JACC.
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Les dentifrices au charbon végétal pourraient être cancérogènes

Les dentifrices au charbon végétal pourraient être cancérogènes

Le 27 mai 2019.

Les dentifrices au charbon végétal, de plus en plus plébiscités par les consommateurs, pourraient être cancérogènes. Explications.

Le charbon végétal est de plus en plus utilisé dans la composition des dentifrices

Depuis quelques années, de nombreux consommateurs, désireux d’adopter une démarche responsable dans leurs achats, se tournent vers des produits naturels, notamment lorsqu’il s’agit de l’hygiène corporelle. Les dentifrices ne font pas exception et dans ce secteur, il semble que le charbon végétal se soit fait une place de taille dans les rayons des épiceries bio. Mais selon une équipe de chercheurs, ces dentifrices ne seraient pas forcément recommandables.

Dans une étude publiée dans le British Dental Journal, ces chercheurs ont détaillé l’analyse faite de 50 dentifrices affichant une composition à base de charbon végétal, un composé censé blanchir les dents naturellement. Outre le fait qu’aucune étude scientifique n’a jamais mis en lumière l’impact du charbon sur la blancheur des dents, ces chercheurs révèlent qu’il pourrait être cancérogène.

Des dentifrices qui ne contiennent pas de fluor

Certains dentifrices analysés contenaient en effet des hydrocarbures polyaromatiques. Naturellement présents dans le charbon, ces composés sont des cancérogènes avérés, qu’on trouve d’ailleurs également dans la fumée de tabac et dans les gaz d’échappement.

Pour ces chercheurs, le charbon végétal est donc à éliminer de son environnement. Ce n’est pas la seule raison de se méfier de ces dentifrices vantant leurs propriétés naturelles. Les analyses ont par ailleurs prouvé que 8% des dentifrices sélectionnés dans cette étude, ne contenaient pas de fluor, or, cet ingrédient est essentiel à notre bonne santé bucco-dentaire, en ce qu’il permet de lutter contre les caries.

Gaëlle Latour

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Des insecticides pour la maison et le jardin qui tuent les chats

Après avoir traité leurs parquets contre une invasion de puces, un couple a retrouvé leurs deux chats morts, rapporte, à titre d’exemple, le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut français de la consommation.

Le produit contenait de la perméthrine, une substance présente dans de très nombreux produits destinés à éradiquer les fourmis, moustiques, mouches, poux, puces, cafards, etc..

Elle est disponible sous forme de spray, fumigène (« fogger »), pulvérisateur ou poudre et est appliquée directement sur les textiles, sur les plantes ou dans la maison.

« Pour ne prendre qu’un exemple », l’insecticide « Barrage aux insectes » en contient « une bonne dose : 8 grammes par litre ! »

« Avec une odeur caractéristique d’huile de lin, la perméthrine et ses petites sœurs de la famille des pyréthrinoïdes (dont le nom finit aussi par -thrine) sont largement utilisées par les professionnels pour la destruction des nids de guêpes, des fourmis et autres insectes. On la trouve aussi dans des médicaments, sous forme de pommade ou de shampooing, pour éradiquer la gale et les poux chez les enfants. En matière vétérinaire, cette substance est administrée en spray ou en pipettes sur les chiens pour les débarrasser de leurs puces et tiques. »

« Les scientifiques connaissent les effets ravageurs de la perméthrine sur de nombreux animaux, en particulier dits “à sang froid” comme les poissons et les batraciens. Si vous aspergez une pièce dans laquelle se trouve un aquarium, vos poissons risquent fort de finir ventre à l’air. Cette contre-indication pour les organismes aquatiques est d’ailleurs présente sur les emballages. »

« Mais les conséquences très néfastes de cette substance sur les chats n’ont été révélées qu’assez récemment. “Elle provoque convulsions, hyperthermie, hypersalivation, pertes d’équilibre, décrit un vétérinaire. Cette intolérance du chat est due au défaut d’une enzyme de détoxification commune chez les autres mammifères.” »

« Les effets mortels de la perméthrine ont été prouvés récemment, mais uniquement dans le cas d’application, sur le chat, de pipettes antiparasitaires pour chien. »

« Dans un quart des cas, l’intoxication résulte d’un contact proche et prolongé avec un chien récemment traité », précise le Dr William Bordeau, vétérinaire. « La substance tuera un minou sur dix dans cette situation, comme l’ont démontré plusieurs études épidémiologiques dans le monde. »

Combien de chats sont touchés chaque année ? « Impossible de le savoir vraiment. En 2007, le Centre de pharmacovigilance vétérinaire de Lyon a recensé 488 déclarations d’intoxications à la perméthrine chez le chat, et une cinquantaine de décès. Mais “ces déclarations spontanées ne représentent qu’une partie infime de la totalité des cas d’intoxication”, affirme le Dr Damien Delhaye, qui a consacré sa thèse de fin d’études vétérinaires aux effets néfastes de la perméthrine sur les chats. »

« En effet, “les signes décrits sont non seulement des trémulations musculaires ou des convulsions, mais aussi des troubles digestifs tels que des vomissements, diarrhées et anorexie, et quelquefois des troubles cardiovasculaires”… Autant de symptômes qui n’évoquent pas forcément l’empoisonnement aux pesticides. Bien des cas doivent donc passer inaperçus. »

« Aucune étude d’ampleur n’a pour le moment été lancée sur le sujet. Contrairement aux produits vétérinaires, les insecticides domestiques ne sont toujours pas soumis à une autorisation de mise sur le marché. Leurs fabricants n’ont donc aucune obligation d’évaluer une éventuelle nocivité sur les animaux. Rappelons qu’il a fallu plusieurs années pour établir que les pipettes à la perméthrine ne présentaient pas un risque “anecdotique” pour les chats… »

60 Millions de consommateurs demande aux autorités de santé de contraindre les fabricants à alerter les propriétaires de chats, en ajoutant sur tous les produits contenant de la perméthrine une mention du type « ne pas appliquer en présence de chats ».

« En attendant, éloignez vos minets des chiens traités, et maintenez-les dehors toute la journée si vous devez répandre des insecticides dans votre maison. Pour lutter contre les petites bêtes du jardin, choisissez des produits bio, par précaution. Et en cas d’intoxication, consultez rapidement un vétérinaire – même si, malheureusement, aucun traitement curatif n’existe… »

Au début du mois, l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) a rappelé de ne jamais utiliser de produits contenant de la perméthrine destinés aux chiens sur les chats.

Pour plus d’informations sur la santé des chats, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : 60 Millions de consommateurs.
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Les femmes font moins d’activité physique que les hommes

Les femmes font moins d’activité physique que les hommes

Le 29 mai 2019.

 

Huit femmes sur dix ne marche pas suffisamment en France. Une étude révèle que le manque d’activité physique touche davantage les filles que les garçons, et ce, dès l’adolescence.

Les femmes trop sédentarisées

Les femmes seraient-elles moins sportives que les hommes ? Une étude révèle que huit françaises sur dix font moins de 10.000 pas par jour, soit le nombre de pas minimum recommandés par l’Organisation mondiale de la santé pour se maintenir en forme et prendre soin de sa santé. Une femme sur trois effectue même moins de 5.000 pas. La moyenne se situe autour de 7.578 pas par jour chez les femmes, contre 8.217 pour les hommes.

L’étude publiée ce 29 mai, par l’association Attitude Prévention et réalisée en collaboration avec l’Irmes, met en évidence une activité physique et sportive féminine insuffisante et une sédentarité importante. En France, les femmes restent en moyenne assises 7h25 par jour, beaucoup plus que les Finlandaises avec 5h47 de temps sédentaire. Selon l’étude réalisée dans cinq pays européens, 7 femmes sur 10 sous-estiment les risques qu’induit la sédentarité sur leur santé.

Une baisse de la pratique qui intervient durant l’adolescence

Seules 40% des Françaises consacrent la majorité de leur temps libre à une activité physique. 83% d’entre-elles font du sport au moins une fois par semaine et préfèrent en général la marche (22%), le vélo (16%), la course à pied (16%), la natation et le fitness. Leur motivation principale reste l’entretien physique et le bien-être pour 65% d’entre-elles. Pour la majorité des femmes ne pratiquant pas de sport, elles mettent en avant les contraintes horaires (42%), le manque de motivation (36%), le manque d’offre (34%), le manque de temps (20%) et le coût (17%). Seule une prescription médicale (23%) ou une pratique en famille ou entre amis (22%) pourrait inciter celles-ci à changer leurs habitudes.

L’écart entre les garçons et les filles sur la pratique sportive apparaît dès l’adolescence. 69% des petites filles âgées de 6 à 11 ans pratiquent un sport, mais elles ne sont que 53% chez les 11-17 ans à continuer de pratiquer une activité physique. Les sports les plus populaires chez les jeunes filles sont la gymnastique, la danse, les sports aquatiques, les sports collectifs, l’équitation et les sports de combat. En moyenne, 61% des filles âgées de 6 à 17 ans pratiquent un sport, l’écart avec les garçons ne se résorbe qu’à partir de 35 ans.

 

Nicolas Boutin

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L’interaction bénéfique de la canneberge avec les antibiotiques

Des recherches menées à l’Université McGill (Montréal) et à l’INRS montrent qu’un extrait de canneberges rend les bactéries plus sensibles aux antibiotiques. Ces travaux sont publiés dans la revue Advanced Science.

« Qui plus est, elles ne développent pas de résistance à ces antibiotiques ».

Le communiqué des chercheurs explique :

« Alors que la sagesse populaire propose de boire du jus de canneberge pour soigner une infection urinaire, les chercheurs ont voulu en savoir davantage sur les vertus de ce fruit en traitant différentes bactéries avec son extrait. Les bactéries choisies pour l’étude sont responsables d’infections telles que les infections urinaires, des pneumonies et les gastro-entérites (Proteus mirabilis, Pseudomonas aeruginosa et Escherichia coli).

“Habituellement, quand on traite une bactérie avec un antibiotique pendant un certain temps en laboratoire, elle développe à coup sûr une résistance”, explique Nathalie Tufenkji, professeure en génie chimique de l’Université McGill et auteure principale de l’étude. “Les bactéries ont été traitées à la fois avec un antibiotique et l’extrait de canneberge, et la résistance n’apparaissait pas. Ce résultat nous a beaucoup surpris et nous y voyons une opportunité importante.”

Les analyses ont révélé que l’extrait de canneberge rendait les bactéries plus sensibles aux antibiotiques en agissant sur deux fronts. Premièrement, la paroi des bactéries laisse entrer plus facilement l’antibiotique et, deuxièmement, les mécanismes bactériens qui évacuent l’antibiotique sont ralentis. Le médicament entre donc mieux dans la bactérie et en ressort plus difficilement, ce qui explique que leur action soit efficace à une dose plus faible. »

« Cette activité vient des molécules appelées proanthocyanidines », explique Éric Déziel, microbiologiste et professeur de l’INRS. « Il y en a plusieurs différentes et il est possible qu’elles agissent ensemble pour obtenir ce résultat. Il nous faudra plus de recherche pour connaître celles qui sont les plus actives dans la synergie avec l’antibiotique. »

« Après avoir confirmé l’activité des molécules de canneberge sur des bactéries en culture, les chercheurs ont vérifié si l’action demeurait sur un modèle animal préliminaire, des insectes infectés. Comme l’effet synergique entre l’extrait et l’antibiotique y est également observé, les expériences se poursuivront pour identifier clairement les molécules actives. »

« Si les résultats se confirment chez les animaux, certains antibiotiques pour lesquels une forte résistance existe pourraient retrouver leur pertinence en augmentant leur potentiel grâce à des molécules issues de l’extrait de canneberge. »

« Notre espoir est de réduire les doses d’antibiotiques nécessaires en médecine humaine et vétérinaire afin de combattre la résistance aux antibiotiques », souligne Nathalie Tufenkji.

Cette recherche a reçu le soutien financier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, du programme des Chaires de recherche du Canada et d’Ocean Spray Cranberries Inc.

Les bienfaits de la canneberge contre les infections urinaires mieux compris

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : McGill University, Advanced Science.
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Le burn-out, un syndrome lié au travail selon l’OMS

Le burn-out, un syndrome lié au travail selon l’OMS

Mardi 28 mai 2019

Le burn-out, ou épuisement professionnel, a été reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un phénomène lié au travail et non une maladie en tant que telle. L’OMS avait indiqué lundi 27 mai que le burn-out faisait son entrée dans la nouvelle Classification internationale des maladies (CIM) qui entrera en vigueur en 2022. Toutefois, une correction vient d’être apportée.

La définition du burn-out mise à jour

L’OMS avait indiqué lundi 27 mai que le concept du burn-out entrait pour la première fois dans la Classification internationale des maladies, une base de référence qui permet aux professionnels de santé du monde entier d’échanger des informations et des statistiques sanitaires. Ce mardi 28 mai, un porte-parole a apporté une rectification en indiquant que le burn-out faisait déjà partie de la classification en tant que « facteurs influençant l’état de santé ».  

Le burn-out, déjà inclus dans le CIM, n’est pas décrit comme une maladie ou une condition médicale, mais comme un syndrome qui est la conséquence d’un stress chronique au travail. Trois éléments peuvent décrire le burn-out : le sentiment d’épuisement, une vision négative des autres et du travail, et le sentiment de ne pas pouvoir répondre aux attentes de ses collègues et de ses supérieurs.  

Un concept utilisé uniquement dans le domaine du travail

Le registre de l’OMS a également précisé que le concept du burn-out ne devait être utilisé qu’en relation avec le travail. Il ne peut pas décrire des expériences dans d’autres domaines de la vie courante. 

Ainsi, le burn-out qui désigne un état de fatigue émotionnelle, mentale et physique, fait uniquement référence à un contexte professionnel et peut concerner toutes les professions. Rappelons qu’en France, un salarié sur trois a expérimenté un burn-out au cours de sa carrière. 

Stéphanie Haerts

 

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La CIM-11, 11e révision de la « Classification internationale des maladies », officiellement adoptée

Lors de l’Assemblée mondiale de la santé 2019 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la CIM-11, 11e révision de la Classification internationale des maladies (« Classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes »), publiée en janvier 2018, a été adoptée.

Elle rentrera en vigueur le 1er janvier 2022.

La première édition de la classification internationale, connue sous le nom de Liste internationale des causes de décès, a été adoptée par l’Institut international de statistique en 1893.

L’OMS s’est vu confier la CIM à sa création en 1948 et a publié la 6e version, la CIM-6. La CIM-10 a été approuvée en 1990 et est utilisée par plus de 100 pays dans le monde.

Ayant exigé plus d’une décennie de travaux, la CIM-11 « représente une amélioration considérable par rapport à la CIM-10 », souligne l’OMS. Premièrement, elle a été mise à jour et reflète les progrès de la science et de la médecine. Deuxièmement, elle est entièrement électronique. Troisièmement, elle a été produite d’une manière transparente et collaborative.

Bien qu’elle entre en vigueur en janvier 2022, « compte tenu de l’ampleur de l’adaptation technique et technologique et de la formation nécessaires pour passer au nouveau système », « il est peu probable que le passage de la CIM-10 à la CIM-11 se fasse du jour au lendemain », souligne l’OMS.

« Il est ainsi peu probable que la CIM-11 remplace la CIM-10-CM aux États-Unis dans un proche avenir. Alors que l’OMS a initialement accepté l’utilisation de la CIM-10 en 1990, il a fallu des décennies aux États-Unis pour créer et mettre en œuvre sa version modifiée en 2015. »

En France, la CIM-10 a été appliquée à compter de 2000, indique Wikipédia.

La CIM-11 ne semble disponible pour l’instant qu’en anglais.

11e édition de la Classification internationale des maladies de l’OMS

Psychomédia avec sources : OMS, OMS.
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Les particules fines sont encore plus dangereuses qu’on ne le pensait

Les particules fines sont encore plus dangereuses qu’on ne le pensait

Le 27 mai 2019.

Les innombrables dégâts provoqués par les particules fines dans l’air viennent de faire l’objet d’une étude alarmante d’une équipe de chercheurs américains.

Les particules fines responsables de dégâts considérables

Dans le monde des particules fines, qui polluent l’atmosphère, toutes ne sont pas responsables des mêmes maux. Les spécialistes les classent selon leur taille et, jusqu’à récemment, l’on s’intéressait surtout aux PM10, soit celles qui mesurent 10 microns. Considérées comme grosses, elles sont reconnues pour leur impact sur la santé pulmonaire de ceux qui résident dans des zones très polluées. Mais elles ne seraient pas forcément les plus dangereuses.

Les particules de moins de 2,5 microns attirent ainsi l’attention des autorités sanitaires depuis quelques temps, car leur champ d’action serait bien plus large, et donc plus dangereux. D’après une récente étude américaine, ces particules auraient en effet la capacité de s’infiltrer dans tous les organes du corps humain. En voyageant grâce au sang, elles pourraient être responsables de nombreux cancers et maladies, jusqu’à la maladie de Parkinson, l’autisme ou même le diabète.

Les voitures diesel, principales responsables de cette pollution aux PM2,5

Les auteurs de cette étude témoignent de leur inquiétude, notamment parce qu’à ce jour, rien n’est réellement fait pour enrayer la production de ces particules dont un grand nombre proviennent des transports, et notamment des voitures diesel neuves. Ces dernières sont en effet équipées de filtres à particules qui capturent les PM10, mais qui ne sont pas suffisamment filtrants pour s’occuper des PM2,5.

Pour ces chercheurs comme pour l’Organisation mondiale de la santé, il y a pourtant urgence à agir. Selon les derniers chiffres de l’OMS, la pollution de l’air extérieur aurait fait, en 2016, 4,2 millions de morts. Un chiffre qui ne devrait pas baisser puisqu’actuellement, 91% de la population mondiale vivraient dans un environnement dans lequel les repères en termes de qualité de l’air de l’OMS ne sont pas respectés.

Gaëlle Latour

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L’apogée de la carrière des actrices françaises dure en moyenne 8 ans, contre 28 pour les acteurs

L’apogée de la carrière d’une actrice française dure en moyenne 8 ans, contre 28 pour les acteurs, selon une analyse des journalistes Pierre Breteau et Maxime Ferrer publiée dans Le Monde.

L’âge d’or des comédiennes françaises, selon le nombre de films tournés, se situe en moyenne entre 24 et 32 ans.

Chez les hommes, le pic du nombre de tournages est atteint plus tard, à partir de 30 ans, mais dure bien plus longtemps, jusqu’à… 58 ans.

L’Association des acteurs et actrices de France associés (AAFA), rapporte le journal, a dénoncé en 2018 un « tunnel de la comédienne de 50 ans ».

« Les femmes de plus de 50 ans représentent un quart de la population majeure de France, et ne sont représentées qu’à hauteur de 6 % (1 rôle sur 16) dans les films français de 2016… Les personnages féminins ne vieillissent pas. Ils disparaissent des écrans ! »

« Que nous raconte d’elle-même une société qui efface les femmes de plus de 50 ans de ses représentations ? »

Une pétition de l’association réclamant une étude officielle « genrée et par âge de notre profession, afin de dresser un tableau objectif et indiscutable des discriminations », a été signée par plus de 5 000 personnes. Elle réclame la fin de l’invisibilité des femmes de plus de 50 ans.

« La commission “AAFA-Tunnel de la comédienne de 50 ans” propose par exemple de ne pas spécifier de sexe pour certains personnages – notamment pour les rôles de fonction et de pouvoir – et, entre autres, d’éviter d’adjoindre à un personnage masculin de plus de 50 ans une compagne de vingt ans sa cadette », rapporte Le Monde.

Dans Le Monde : L’apogée de la carrière d’une actrice française dure en moyenne huit ans, contre vingt-huit pour les acteurs

Sur le site de la AAFA : Les chiffres du tunnel des 50 !

82 femmes appellent à l’égalité salariale sur les marches du Festival de Cannes (2018)

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