Un site pour calculer votre exposition à la pollution

Un site pour calculer votre exposition à la pollution

Le 5 juin 2019

 

Le site 24 Air, lancé par Airparif, permet d’évaluer le niveau de pollution que vous subissez à chaque instant de la journée. 

Un calcul personnalisé

Entrez vos heures passées chez vous, au travail, votre mode de transport, vos adresses et vous obtiendrez pour chaque instant de la journée votre exposition au dioxyde d’azote, l’un des pires polluants. C’est ce que propose le site 24 Air qui vient d’être lancé par Airparif. 

 

Le site permet de tester de nouveaux modes de vie. En simulant un nouvel itinéraire pour vous rendre à votre travail ou en changeant d’adresse ou de moyen de transport, vous pouvez vous faire une idée d’une amélioration ou d’une dégradation de la qualité d’air. Le site offre même des conseils et des recommandations, notamment grâce à des gestes pour éviter de vous polluer vous-même

Paris, capitale de la pollution

Sans surprise, c’est dans la capitale que vous êtes le plus exposé à la pollution. De jour comme de nuit, dans les transports ou chez vous, la qualité de l’air inspiré n’est jamais ou rarement dans le vert. 

 

Parmi les moyens de transport, la voiture est évidemment celui qui expose le plus à la pollution. La raison est simple : l’aération de l’habitacle se faisant par l’avant, elle reçoit les fumées d’échappements de la voiture qui vous précède. Pour les transports en commun, le bus est moins pollué que le métro. Si le vélo est moins polluant, l’air respiré est composé de 30 à 45% de polluants en moins lorsque vous circulez sur une piste cyclable plutôt qu’entre les voitures, distance oblige. 

 

Nicolas Boutin

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Colorations pour cheveux : le test d’allergie sur la peau est inutile et potentiellement nocif

 », selon un comité d’experts européens, rapporte l’association de consommateurs française UFC-Que Choisir.

Lors de son dernier test de teintures pour cheveux, l’association a renoncé à distinguer un meilleur choix car les substances extrêmement allergisantes sont omniprésentes.

Le communiqué d’UFC-Que Choisir explique :

« Pour éviter les réactions à leurs produits, les fabricants conseillent de faire une touche d’essai sur la peau avant utilisation. Mais la procédure n’est pas encadrée et les conseils varient selon les marques (temps de pose et localisation de la touche d’essai, délai d’attente avant la lecture du résultat, etc.). L’organisme professionnel Cosmetics Europe a donc proposé une méthode standardisée, sur laquelle le SCCS (Scientific Committee on Consumer Safety, Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs) vient de se prononcer.

Les experts européens pointent plusieurs limites à ce test. D’abord, le risque de faux négatif n’est pas écarté : on peut faire une touche d’essai sans qu’aucune réaction se produise et déclencher une allergie lors de la coloration elle-même. En conséquence, précise l’avis, “le comité ne peut, à ce stade, approuver son utilisation comme alerte pour les allergies de contact aux colorants capillaires chez les consommateurs”.

Plus grave, l’habitude pourrait être contre-productive puisque le risque de déclencher une allergie est corrélé avec le nombre de mises en contact avec l’allergène. “Le test comporte le même risque fondamental de sensibilisation que l’utilisation d’un colorant capillaire par un consommateur. S’il est utilisé régulièrement avant la teinture des cheveux, il augmentera inévitablement le nombre d’expositions, ce qui peut augmenter le risque de sensibilisation”, ajoute le comité.

Enfin, les experts soulignent que les colorations capillaires ne sont pas supposées, selon la réglementation encadrant les cosmétiques, être utilisées sur la peau. »

« Ces réserves ne sont pas nouvelles et ont été exprimées à plusieurs reprises par les instances sanitaires françaises ou européennes, sans qu’un quelconque changement en résulte de la part des professionnels. Quant aux consommateurs et consommatrices, ils devraient à tout prix éviter de se teindre les cheveux s’ils ont un terrain allergique. » Les colorations « ne sont pas supposées être utilisées avant l’âge de 16 ans ».

Colorations pour cheveux : des produits plus toxiques que d’autres

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Un nouveau dispositif adopté par le Sénat en réponse aux déserts médicaux

Un nouveau dispositif adopté par le Sénat en réponse aux déserts médicaux

Le 04 juin 2019.

La dernière année d’études en troisième cycle des études de médecine générale et de certaines spécialités, aura lieu en priorité dans les zones dépourvues de médecins. C’est la décision adoptée par les sénateurs dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 juin 2019. Ce dispositif « transpartisan » a été voté par 311 voix contre 16. 

Une réponse efficace et rapide

Le désert médical désigne une densité de médecins par rapport à la population, de 30% inférieure à la moyenne française. Alors que l’on pourrait penser que le problème se situe uniquement en campagne, certains quartiers de Paris manquent également de médecins. Même si cet amendement ne répond pas à tous les problèmes afin de lutter contre les déserts médicaux, il apporte une réponse pragmatique à la pénurie de médecins, en France.

En adoptant ce dispositif, ce sont des milliers de médecins qui seront répartis sur l’ensemble du territoire. Cette troisième année deviendrait une année pratique en autonomie. Les professionnels de santé pourraient ainsi se former en cabinet ou en maison de santé et hors hôpital. Le Sénat se félicite d’avoir pu apporter une réponse concrète aussi rapidement. 

Une formation raccourcie 

Toutefois, les ministres Agnès Buzyn et Frédérique Vidal se sont montrées défavorables à ce dispositif en évoquant un éloignement du processus de formation. Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, regrette que la formation des médecins soit raccourcie d’une année pour pallier le manque de professionnels dans certaines zones du territoire. 

Michel Amiel (LREM) est favorable à ce dispositif du projet de loi qu’il juge « raisonnable ». Selon lui, cette décision permettra « d’entrouvrir les portes sans pour autant apporter des mesures coercitives ». De son côté, le groupe Communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE) estime que les hôpitaux manquent également de médecins

Le Sénat poursuit l’examen du projet de loi. Lundi soir, la nouvelle organisation du premier cycle des études de médecine et la suppression du numerus clausus ont été approuvées.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Obtenir une consultation chez un spécialiste relève du parcours du combattant

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Bouffées de chaleur de la ménopause : des médicaments insuffisamment efficaces, d’autres à utiliser en dernier recours

« Chez les femmes gênées par des symptômes liés à la ménopause, peu de traitements ont une efficacité démontrée au-delà d’un effet placebo », indique la revue Prescrire dans son numéro de juin.

« La ménopause est une étape physiologique de la vie des femmes, caractérisée par l’arrêt définitif de l’activité ovarienne puis des règles. »

« Certaines femmes sont gênées par des symptômes tels que bouffées de chaleur et sueurs nocturnes, qui tendent à disparaître spontanément au fil du temps. »

Quand une femme ménopausée est gênée par ces symptômes, de simples modifications du mode de vie sont à conseiller, selon la revue.

Si celles-ci sont inefficaces :

« La plus faible dose suffisante d’estrogène, souvent associé avec un progestatif, est une solution de dernier recours, à envisager avec la femme informée des risques d’accidents cardiovasculaires et de cancers du sein, entre autres, auxquels il expose ».

L’efficacité des médicaments non hormonaux, tels que l’antidépresseur paroxétine (Deroxat, Seroxat, Paxil…), l’anticonvulsivant gabapentine (Neurontin ou autre) et l’antihypertenseurs clonidine (Catapressan, Catapres…), « est faible au regard des effets indésirables auxquels ils exposent. »

Les traitements hormonaux de la ménopause Duavive et tibolone (Livial)
font partie de la liste de 93 médicaments plus dangereux qu’utiles de Prescrire.

Pour plus d’informations sur la ménopause et sur les bouffées de chaleur de la ménopause, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Cancer du poumon : l’immunothérapie fait croître le taux de survie

Cancer du poumon : l'immunothérapie fait croître le taux de survie

Le 03 juin 2019 

Selon une étude menée à Chicago, près du quart des patients atteints d’un cancer du poumon (non à petites cellules) et encore non traités, survivront jusqu’à cinq ans avec l’immunothérapie. L’étude menée par des chercheurs de l’UCLA, sur 550 patients, a montré les effets positifs du pembrolizumab, un traitement par immunothérapie.

Un taux de survie à cinq ans jamais atteint 

L’université UCLA de Los Angeles, a présenté cette nuit les résultats encourageants du pembrolizumab, un traitement en monothérapie. Les résultats, présentés au congrès annuel de l’American Society of Clinical Oncology (Asco), montrent que 23% des patients n’ayant pas subi de chimiothérapie sont en vie après cinq ans avec ce traitement contre 16% pour les malades déjà traités. Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer en France et dans le monde. Avec la chimiothérapie standard, les personnes atteintes survivent en moyenne un an à peine après le diagnostic.

En effet, la survie des patients atteints d’un cancer du poumon au stade avancé se compte généralement en mois. Le Dr Edward Garon, auteur principal de l’étude et professeur agrégé de médecine à la David Geffen School of Medicine de l’Université de Los Angeles, a déclaré : « Le fait que des patients participant à cet essai soient encore en vie, sept ans après le début du traitement par le pembrolizumab est tout à fait remarquable ». 

L’immunothérapie, une révolution dans le traitement du cancer

L’immunothérapie permet de déclencher une réponse immunitaire afin de repérer les cellules cancéreuses et d’utiliser des anticorps pour les attaquer.  La chimiothérapie, beaucoup plus répandue en France, utilise des substances chimiques pour détruire les cellules cancéreuses mais cause également des dommages aux cellules saines. 

Le traitement utilisé, le pembrolizumab, est un inhibiteur du point de contrôle immunitaire qui bloque l’interaction entre PD-1 et PD-L1, deux protéines situées à la surface des lymphocytes T. En bloquant cette interaction, qui inhibe généralement la réponse immunitaire du corps, le pembrolizumab active le système immunitaire pour mieux lutter contre le cancer. Les chercheurs ont découvert que le médicament était plus efficace chez les personnes présentant des taux plus élevés de PD-L1, qu’elles aient déjà été traitées ou non pour un cancer.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Cancers

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Blessures liées aux laisses en promenant son chien : alerte et conseils

De nouveaux chiffres suggèrent que les blessures graves à la main causées par les laisses et les colliers de chiens sont fréquentes, rapporte la British Society for Surgery of the Hand dans un communiqué.

Selon les chiffres des hôpitaux Royal Cornwall Hospitals NHS Trust, il y a eu 30 blessures graves à la main causées par une mauvaise utilisation d’une laisse ou d’un collier en une seule année dans la ville de Corwall.

Ce qui suggère qu’un nombre considérable de personnes au Royaume-Uni subiraient des blessures graves mais qui peuvent être facilement évitées, soulignent-ils.

Les blessures aux mains étaient en grande partie causées par le mouvement soudain d’un chien après que son propriétaire eut enroulé la laisse autour de son poignet, de sa main ou de ses doigts, ou accroché ses doigts sous le collier du chien. La force brusque peut causer des brûlures par frottement et une perte de tissu, ainsi que des fractures et des lésions ligamentaires.

La British Society for Surgery of the Hand prévient également que le fait d’attraper un chien en train de se tordre ou de se tortiller en accrochant ses doigts sous son collier peut causer de graves blessures aux doigts, dont des fractures. Même avec des soins médicaux spécialisés, ces blessures peuvent entraîner une raideur à long terme et une perte de fonction.

Pour aider les propriétaires de chiens à éviter les blessures, la Société offre les conseils simples suivants :

  • Évitez d’accrocher vos doigts sous le collier de votre chien : utilisez plutôt un collier ou un harnais avec une poignée de préhension.

  • N’enroulez pas la laisse autour de votre main : utilisez plutôt des laisses rétractables, qui offrent la flexibilité de donner à votre chien l’espace nécessaire pour errer en avant lorsque vous pouvez le faire en toute sécurité, tout en vous permettant de garder la laisse courte lorsque vous avez besoin de contrôle.

  • Les grandes races de chiens devraient toujours être maintenues en laisse plus courte, afin d’éviter qu’elles n’accumulent de la vitesse qui pourrait causer une force pouvant déchirer les tissus de votre main.

  • Rappelez-vous que les laisses rétractables peuvent aussi s’enrouler autour de vos jambes, des jambes d’autres personnes ou autour d’obstacles tels que le mobilier urbain ou les arbres. Elles ne doivent donc être utilisées que dans des espaces ouverts.

En mars, les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Surgery mettaient en garde contre les risques de fracture liés à la promenade des chiens. Les fractures les plus fréquentes sont celles du poignet, du bras, d’un doigt et de l’épaule rapportaient-ils. Les fractures de la hanche représentaient 17 % des cas. Ce qui est particulièrement préoccupant car les taux de mortalité liés aux fractures de la hanche chez les personnes de plus de 65 ans avoisinent les 30 %, soulignait le communiqué des chercheurs.

Pour plus d’informations sur les chiens, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Society for Surgery of the Hand.
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Une intensification des cas de rougeole en mai

Une intensification des cas de rougeole en mai

Le 27 mai 2019.

La rougeole est loin d’être éradiquée. Santé publique France a enregistré une hausse des cas de la maladie en mai 2019.

Une forte augmentation du nombre de cas de rougeole en mai

La rougeole est une maladie infantile virale et très contagieuse. Elle se caractérise par une éruption de boutons rouges, une forte fièvre et une toux. Bénigne dans la majorité des cas, la rougeole peut être évitée grâce à la vaccination. Si cette maladie se raréfiait il y a quelques années, la tendance s’est aujourd’hui inversée. C’est ce qui a, en tout cas, été observé récemment.

En mai 2019, plus de 100 cas de rougeole ont été déclarés chaque semaine. Cela représente 30 malades de plus que les mois précédents selon les chiffres donnés par l’Agence sanitaire. Cette recrudescence a été notamment remarquée dans les Pyrénées-Atlantiques où la maladie a été transmise en avril lors d’une foire au jambon qui se déroulait à Bayonne. Ainsi, rien que dans cette région, 55 cas de rougeole ont été déclarés depuis début mai.

9 personnes sur 10 qui attrapent la rougeole ne sont pas vaccinées

Selon le dernier bulletin visible sur le site de l’Institut de veille sanitaire, « depuis le 1er janvier 2019, 1.184 cas de rougeole ont été déclarés (vs 2.306 cas sur la même période en 2018), dont 378 (32%) hospitalisés (16 en réanimation), 94 cas (8%) compliqués de pneumopathie, 2 cas d’encéphalite dont 1 décès (encéphalite subaiguëe chez un sujet immunodéprimé) ».

9 fois sur 10, les personnes qui ont attrapé la rougeole n’étaient pas vaccinées. À noter qu’une personne contaminée peut infecter jusqu’à 20 personnes. Une fois la rougeole déclarée, il n’existe pas de médicament spécifique pour la soigner et il faut attendre entre deux et trois semaines pour être guéri. En espérant qu’il n’y ait pas de complications…

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Que contiennent les vaccins ?

 

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Nausées et vomissements : 3 médicaments à éviter

Trois médicaments indiqués contre la nausée ou les vomissements sont à présent déconseillés (dompéridone, métoclopramide, métopimazine), rappelle l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.

Dans une fiche de bon usage publiée avril 2019, la Haute autorité de santé (HAS) indiquait que les « antiémétiques » disponibles sont rarement recommandés.

Les trois médicaments concernés sont :

  • la dompéridone (Motilium, Peridys, Oroperidys) ;
  • le métoclopramide (Anausin, Primperan, Prokinyl) ;
  • la métopimazine (Vogalène, Vogalib).

En 2016, ces médicaments étaient encore prescrits à des millions de personnes, précise l’association.

« Ces médicaments sont à éviter en cas de gastro-entérite, sauf si les vomissements peuvent avoir, à court terme, des complications graves ou très gênantes, indiquait la HAS.

Par ailleurs, ils ne sont pas destinés à traiter les symptômes provoqués par une anesthésie ou un traitement anticancéreux, pour lesquels d’autres traitements existent. »

« La dompéridone (Motilium) et le métoclopramide (Primperan) ne doivent jamais être donnés à un enfant, indique la HAS. La métopimazine (Vogalène) doit être évitée autant que possible. »

« Chez la personne âgée, en raison des risques cardiaques et neurologiques, mieux vaut éviter ces trois médicaments, surtout en cas de maladie associée », résume UFC-Que Choisir.

Ces neuroleptiques aux effets antinauséeux et antiémétiques sont « responsables d’effets secondaires graves ».

« Ils augmentent le risque d’arythmies ventriculaires graves (torsades de pointes), de mort subite cardiaque et de troubles neurologiques sévères appelés symptômes extrapyramidaux. Ils se manifestent notamment par une contraction involontaire et répétitive de certains muscles, des tremblements, des spasmes… Des dyskinésies peuvent également survenir à cause du traitement.

Ces complications sont démesurées au regard des symptômes que ces médicaments sont censés traiter. Car outre le fait d’être dangereux, ils n’ont pas prouvé leur intérêt. Dans son avis, la HAS note que l’efficacité de la dompéridone n’est pas établie chez l’enfant et l’est mal chez l’adulte à la dose recommandée. Si le métoclopramide a prouvé son efficacité, on ignore dans quelle mesure. Quant à la métopimazine, elle reste le produit pour lequel on a le moins de preuves d’effets secondaires graves… mais aussi d’efficacité. »

Deux de ces trois médicaments figurent sur la liste noire de Prescrire des médicaments plus dangereux qu’utiles, souligne l’association.

« Malgré les alertes répétées », déplore l’association, une version de métopimazine reste disponible en automédication… « Une situation inexplicable au vu des risques encourus par les patients. »

Antivomitif dompéridone : 231 morts subites injustifiées annuellement en France

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, HAS.
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5 méthodes efficaces de relaxation

5 méthodes efficaces de relaxation

Vendredi 31 mai 2019

Nous sommes tous confrontés à des situations stressantes que ce soit au travail ou dans notre quotidien. Ce peut être des petits désagréments tels que des embouteillages ou des soucis plus graves comme la maladie d’un proche. Quelle que soit la cause, la manifestation d’un stress est le déclencheur d’hormones nocives pour notre corps. Si votre cœur bat la chamade, votre respiration s’accélère et vos muscles se contractent, voici 5 méthodes efficaces de relaxation qui pourraient vous aider à retrouver le calme intérieur. 

Des exercices de respiration

Bien que la respiration soit innée, nous respirons différemment lorsque notre corps est soumis à un stress. La respiration est généralement rapide, resserrée à la poitrine et le diaphragme est contracté. Les poumons ne sont pas complétement remplis d’air. 

L’apprentissage d’exercices de respiration permet de sortir de cet état et de parvenir à détendre votre corps où que vous soyez. L’un des exercices consiste à prendre de longues respirations abdominales lentes et profondes. Pour cet exercice, vous vous focalisez sur vos inspirations et vos expirations tout en essayant de les allonger d’une seconde à chaque fois. Cette pratique vous aidera à vous sentir plus détendu et à prendre des décisions calmement. 

La méditation de pleine conscience

La méditation de pleine conscience est très prisée ces dernières années. De plus en plus de personnes souffrant d’anxiété, de dépression et de douleurs essaient ces techniques pour améliorer leur bien-être. Pour cette pratique, commencez par vous asseoir confortablement et concentrez-vous sur votre respiration. Attirez l’attention sur votre esprit et le moment présent sans laisser tomber les préoccupations concernant le passé ou l’avenir.

La méditation peut détendre le corps et l’esprit en un laps de temps relativement court. En plus d’apaiser la physiologie du corps et d’aider l’esprit à démêler son emprise sur les pensées négatives induisant le stress, la méditation apporte des avantages à long terme aux personnes qui la pratiquent régulièrement.

Les postures de yoga

Le yoga, tout comme le tai-chi ou le qigong, combine une respiration rythmique avec une série de postures et de mouvements fluides. Les aspects physiques de ces pratiques offrent une concentration mentale qui peut aider à vous détourner des pensées négatives. Le yoga peut également améliorer votre flexibilité et votre équilibre en général. 

Le yoga combine la méditation, les exercices de respiration, les exercices physiques et les étirements afin de détendre tout le corps et l’esprit. En raison des nombreuses techniques de réduction du stress impliquées dans le yoga, il est devenu l’une des pratiques les plus populaires car il apporte un bien-être immédiat et permet d’attaquer le stress sur plusieurs fronts.

Le scan corporel

Cette technique associe une relaxation musculaire progressive à une concentration sur la respiration. Pour débuter le scan corporel, choisissez un endroit calme où vous pouvez vous allonger. Après quelques minutes de respiration profonde, concentrez-vous sur une partie de votre corps ou un groupe de muscles à la fois que ce soit les pieds et les jambes ou le cou et les épaules. Relâchez mentalement toute tension physique que vous ressentez à cet endroit précis de votre corps. Une analyse corporelle peut vous aider à prendre conscience de la connexion entre votre corps et votre esprit.

L’imagerie mentale

Cette technique de relaxation vous invite à créer des scènes apaisantes dans votre esprit. Ce peut également être des lieux ou des expériences qui vont vous aider à vous détendre. Assurez-vous simplement de choisir des images que vous trouvez apaisantes et qui ont une signification personnelle. Vous pouvez trouver des applications gratuites et des enregistrements en ligne de scènes agréables. Les images guidées peuvent vous aider à renforcer une vision positive du monde et de vous-même. Cette technique peut être plus difficile pour ceux qui ont des pensées intrusives ou qui ont du mal à créer des images mentales. Toutefois, c’est au fil des exercices que vous parviendrez à conduire votre esprit vers ces images apaisantes. 

Plutôt que de choisir une seule technique, il est recommandé d’en combiner plusieurs. Essayez de vous entraîner au moins 20 minutes par jour, bien que quelques minutes suffisent. Plus vous pratiquez ces techniques de relaxation de façon régulière, plus vous en retirerez des avantages afin d’augmenter votre résistance au stress et d’atteindre la sérénité.  

Stéphanie Haerts

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Les aliments ultratransformés liés à des risques cardiaques accrus

Deux grandes études européennes publiées en mai dans le British Medical Journal établissent des associations entre la consommation d’aliments hautement transformés (ultratransformés) et le risque de maladies cardiovasculaires et de décès.

Les chercheurs réclament des politiques qui favorisent la consommation d’aliments frais ou peu transformés.

Les aliments ultratransformés incluent les produits de boulangerie emballés et les collations, les boissons gazeuses, les céréales sucrées, les plats préparés contenant des additifs alimentaires, les soupes de légumes déshydratés et les produits de viande et de poisson reconstitués – souvent riches en sucre, en gras et en sel ajoutés, mais pauvres en vitamines et en fibres.

Il est estimé qu’ils représentent environ 25 à 60 % de l’apport énergétique quotidien dans de nombreux pays.

Des études précédentes ont établi un lien entre les aliments ultratransformés et les risques accrus d’obésité, d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie et de certains cancers, mais les preuves solides sont encore rares.

Dans la première étude, des chercheurs basés en France (Inserm) et au Brésil ont évalué les associations potentielles entre les aliments ultratransformés et le risque de maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires.

Leurs résultats sont basés sur 105 159 Français (21 % d’hommes et 79 % de femmes) âgés en moyenne de 43 ans qui ont rempli en moyenne six questionnaires alimentaires de 24 heures pour mesurer la consommation habituelle de 3 300 aliments différents, dans le cadre de l’étude NutriNet-Santé.

Les aliments ont été regroupés selon le degré de transformation et les taux de maladie ont été mesurés sur une période de suivi maximale de 10 ans (2009-2018). (Qu’est-ce que les aliments ultratransformés ? La classification NOVA des aliments en 4 groupes)

Une augmentation absolue de 10 % de la proportion d’aliments ultratransformés dans le régime alimentaire était associée à des taux plus élevés de maladies cardiovasculaires (+ 12 %), de maladies coronariennes (+ 13 %) et de maladies vasculaires cérébrales (+ 11 %).

Alors que les aliments non transformés ou peu transformés étaient associés à des risques moindres de toutes les maladies rapportées.

Dans la deuxième étude, des chercheurs basés en Espagne ont évalué les associations entre les aliments ultratransformés et le risque de décès de toutes causes confondues.

L’étude a été menée avec 19 899 diplômés universitaires espagnols (7 786 hommes et 12 113 femmes) âgés en moyenne de 38 ans qui ont rempli un questionnaire diététique en 136 points.

Les aliments ont été regroupés selon le degré de transformation et les décès ont été mesurés sur une moyenne de 10 ans.

Une consommation plus élevée d’aliments ultratransformés (plus de 4 portions par jour) était associée à un risque accru de mortalité toutes causes confondues de 62 % comparativement à une consommation moindre (moins de 2 portions). Pour chaque portion journalière supplémentaire d’aliments ultratransformés, le risque relatif de mortalité augmentait de 18 % (un effet dose-réponse).

Les deux études sont fondées sur l’observation, de sorte qu’elles ne prouvent pas une causalité, et il est possible que certains des risques observés soient attribuables à des facteurs de confusion qui n’ont pas été mesurés.

Néanmoins, les deux études ont tenu compte de facteurs de risque et de marqueurs de qualité alimentaire bien connus liés au mode de vie, et les résultats appuient d’autres recherches établissant un lien entre les aliments hautement transformés et des effets néfastes sur la santé.

Des politiques qui limitent la proportion d’aliments ultratransformés dans le régime alimentaire et favorisent la consommation d’aliments non transformés ou peu transformés sont nécessaires pour améliorer la santé publique mondiale, font valoir les deux équipes de recherche.

Ce point de vue est appuyé par des chercheurs australiens dans un éditorial lié à ces deux études. Les décideurs politiques « devraient réorienter leurs priorités de la reformulation des aliments (qui risque de positionner les aliments ultratransformés comme une solution aux problèmes diététiques) vers la promotion de la disponibilité, de l’abordabilité et de l’accessibilité des aliments non transformés ou peu transformés », concluent-ils.

Pour plus d’informations sur les aliments ultratransformés, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Medical Journal, BMJ.

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