Ejaculation précoce : enfin un médicament pour la soigner

En 2013, le Priligy déjà vendu dans plusieurs pays européen sera enfin disponible en France, et permettra aux éjaculateurs précoces de mettre un terme à leur incapacité. Explications de Catherine Solano, médecin, sexologue.

1. Comment ce médicament va-t-il fonctionner ?

Le Priligy contient de la Dapoxetine dosée à 30 ou à 60 mg. « Une molécule, augmente le taux de sérotonine entre les neurones, l’hormone responsable de la lenteur de l’éjaculation. », explique Catherine Solano.

Quelle est la posologie de ce médicament ?

Ce médicament sera délivré par un médecin, il coutera 10 euros. Il devra être pris 1 heure maximum avant le rapport sexuel et sera actif pendant 3 heures. Cette nouveauté est vraiment attendue, car la première cause de consultation chez les sexologues est l’éjaculation précoce. En effet, un homme sur 3 serait concerné par ce trouble sexuel. L’éjaculation précoce est un phénomène extrêmement handicapant qui contraint les hommes à éjaculer ou juste avant la pénétration ou à peine 1 minute seulement après la pénétration.

Est-il efficace ?

S’il n’est pas « miraculeux », il multipliera malgré tout par 3 la durée du rapport ! Les éjaculateurs pourront vivre un rapport de 3 minutes alors qu’ils étaient contraints à des rapports d’une minute. « Et pour les éjaculateurs qui parviendront à avoir un rapport de 9 minutes, ils seront assez proches de la normale », rappelle Catherine Solano.

2. A quel type de personne est-il adapté ?

Ce médicament peut être pris par tous les éjaculateurs précoces. Mais il est vraiment recommandé aux éjaculateurs précoces classifiés comme primaires. Ces hommes qui subissent ce phénomène depuis toujours et de manière permanente.

Et pour les autres éjaculateurs précoces?

On appelle les éjaculateurs précoces « secondaires », les personnes pour qui le problème d’éjaculation est du à un stress, un bouleversement, ou des problèmes de couple. Un souci passager qui peut se régler avec une thérapie comportementale, par exemple.
« Mais comme médecin, explique Catherine Solano, j’utiliserai ce médicament, une solution pratique, pour accompagner des exercices d’habilités, de respiration, de mouvements pour soigner au mieux l’éjaculation précoce». En effet, la prise du médicament permettra aux hommes de temporiser leur peur, leur stress des rapports. Les hommes auront plus confiance en eux, et cela déclenchera un cercle vertueux. En effet, il est recommandé d’avoir au moins 3 rapports par semaine pour contrôler ses éjaculations à terme se guérir de l’éjaculation précoce.

Cancer du sein : comment choisir sa prothèse externe ?

Cancer du sein : comment choisir sa prothèse externe ?En cas de cancer du sein, le chirurgien est parfois contraint de procéder à une mastectomie, une ablation du sein. Au moment de la sortie de l'hôpital, la patiente porte une petite prothèse en dacron. Un peu plus tard, vous pouvez choisir une prothèse externe qui vous redonnera une belle silhouette.



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François Hollande prône le décloisonnement de la recherche

FRANÇOIS HOLLANDE PRÔNE LE DÉCLOISONNEMENT DE LA RECHERCHEPARIS (Reuters) – François Hollande a préconisé mercredi un décloisonnement de la recherche en France, lors d'un discours prononcé à l'Institut Pasteur à Paris, à l'occasion de l'inauguration d'un nouveau centre dédié à la recherche sur les maladies émergentes. Evoquant une nécessaire simplification de l'organisation de la recherche française pour améliorer son efficacité et sa visibilité, le chef de l'Etat a indiqué que le "décloisonnement sera(it) le mot clé" du projet de loi sur la recherche que la ministre de l'Enseignement et de la Recherche devrait présenter au Parlement au printemps. …



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Grippe : le Tamiflu®, de polémiques en polémiques

Dans la dernière livraison du British Medical Journal (BMJ), un chercheur danois suggère aux gouvernements –dont celui de la France- qui ont constitué des stocks de Tamiflu® durant la pandémie grippale, d’intenter un procès contre son fabricant, le laboratoire Roche. Selon l’auteur en effet, cet antiviral serait tout simplement inefficace contre la grippe ! Interrogé par l’agence de presse Destination Santé le Pr Bruno Lina, virologue et directeur du Centre national de référence de la grippe à Lyon, relativise.

Rappel de l’histoire : le 29 octobre dernier, Fiona Godlee, rédactrice en chef du BMJ publie une lettre ouverte au laboratoire Roche. Elle y demande que la firme suisse publie l’intégralité des études réalisées sur l’oseltamivir (Tamiflu®). Selon Fiona Godlee en effet, certaines données concernant 10 études différentes, n’auraient pas été publiées…

La réaction de Roche n’a pas tardé. « Nous n’acceptons pas et ne sommes pas d’accord avec le contenu de cette lettre mettant en cause notre manque de transparence », a rétorqué le fabricant dans un communiqué. Avant d’ajouter : « nous nous sommes conformés à l’ensemble des exigences légales en la matière » en rendant public l’ensemble des données.

Cette semaine, nouvelle attaque – toujours dans le BMJ – sous la plume cette fois-ci d’un chercheur du Nordic Cochrane Centre de Copenhague, au Danemark. Non seulement il suggère aux gouvernements concernés d’attaquer le laboratoire en justice, mais encore il demande aussi à ses confrères de boycotter l’ensemble des médicaments fabriqués par le groupe suisse. En tout cas, « jusqu’à ce qu’il publie l’intégralité de ses données concernant l’oseltamivir »…

Seulement des études observationnelles

Depuis son laboratoire lyonnais, le Pr Lina suit la polémique, sourire aux lèvres. « J’ignore l’état des relations entre le BMJ et Roche mais quasiment tous les ans au début de l’hiver, ce journal publie un article pamphlétaire sur le Tamiflu® ». Voilà pour la forme.

Sur le fond, il admet qu’ « il n’existe pas à ce jour d’étude en double aveugle et contre placebo concernant l’efficacité du Tamiflu® sur les formes graves de grippe. En revanche, il en existe bien sur les formes banales qui montrent une légère réduction de la durée des symptômes. Pour les formes sévères, nous ne bénéficions que d’études observationnelles qui font état d’une diminution de la mortalité. »

Roche va-t-il investir des ressources dans ce type de travail ? Bruno Lina en doute. Il craint surtout que cette situation soit inextricable : « de toute façon, lorsqu’un laboratoire réalise une étude sur l’un de ses produits, on lui dit que le résultat n’en est pas objectif. Et si les études sont réalisées par des experts indépendants comme dans notre cas, ils sont accusés d’être à la solde du labo… »

Source : lBMJ 2012 ;345 :e7658 – Interview du Pr Bruno Lina, 14 novembre 2012

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