Un anticorps parvient à retarder l’apparition du diabète

Un anticorps parvient à retarder l'apparition du diabète

Le 18 juin 2019

C’est la première fois qu’un anticorps, le teplizumab, parvient à retarder la survenue du diabète de type 1.  

Un progrès pour les recherches sur le diabète

Pour mener cette étude internationale, 76 participants se sont vus administrer pendant deux semaines le teplizumab, cet anticorps monoclonal anti-CD3. Les résultats, présentés au congrès de l’American Diabetes Association (ADA) à San Francisco, ont montré qu’il était possible de retarder de deux ans, en médiane, la survenue de la maladie auto-immune. Les tests ont été menés sur des sujets à haut risque au cours d’un suivi de cinq années.  

Le teplizumab est capable de retarder la venue du diabète de type 1. Il peut réduire la destruction des cellules pancréatiques produisant l’insuline chez des patients diagnostiqués diabétiques et traités depuis peu par insuline. L’insuline est une hormone protéique naturellement secrétée par le pancréas et permettant au glucose d’entrer dans les cellules du corps afin de réguler le taux de glucose dans le sang.  

Traiter le diabète avant les symptômes  

L’immunothérapie suscite ainsi l’espoir parmi les chercheurs. En France, le nombre de malades atteints du diabète de type 1 augmente. Cette maladie auto-immune est diagnostiquée chez plus de 2.300 jeunes chaque année. Les défenses immunitaires du malade détruisent les cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Les personnes deviennent alors insulino-dépendantes et nécessitent une piqûre d’insuline au quotidien.  

Cette étude permet aux chercheurs de mieux comprendre comment fonctionne le diabète de type 1. Elle montre également que cette maladie auto-immune peut être traitée de façon précoce, chez les sujets à haut risque, avant que les symptômes n’apparaissent. Ainsi, les proches des diabétiques de type 1 présentant les marqueurs de diabète pourraient, dans le futur, prévenir la maladie grâce à un traitement immunitaire.  

Stéphanie Haerts

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Androcur et génériques : risque de cancer des méninges multiplié jusqu’à 20 fois (ANSM)

L’Agence française du médicament (ANSM) a indiqué, dans un communiqué publié le 12 juin, avoir pris des mesures pour renforcer l’information sur le risque de méningiome associé à l’acétate de cyprotérone (Androcur et génériques).

Le méningiome est une tumeur des membranes qui entourent le cerveau : les méninges.

L’acétate de cyprotérone (Androcur ou ses génériques) est notamment utilisé chez la femme dans le traitement de certaines maladies hormonales se manifestant par une augmentation du système pileux (hirsutisme) et chez l’homme pour atténuer les symptômes du cancer de la prostate.

« Les indications hors AMM telles que l’acné, la séborrhée et l’hirsutisme modéré sont à proscrire. Les utilisations chez l’enfant et chez la femme ménopausée ne sont pas recommandées. »

« Entre 2006 et 2014, plus de 400 000 femmes ont été traitées avec de l’acétate de cyprotérone, une molécule capable de bloquer la sécrétion de testostérone, l’hormone sexuelle masculine impliquée dans les troubles de la pilosité et la croissance des cellules de la prostate », rapporte Le Figaro.

« Cette information concerne principalement les femmes car l’acétate de cyprotérone (…) est minoritairement prescrit aux hommes ».

Une étude a confirmé le risque de méningiome lié à ce médicament, indique un document que les médecins doivent désormais remettre aux patient(e)s. « Ce risque est multiplié par 7 au-delà de 6 mois d’utilisation d’une dose moyenne supérieure ou égale à 25 mg par jour. Il est multiplié par 20 au-delà d’une dose cumulée de 60 g, soit environ 5 ans de traitement à 50 mg par jour ou 10 ans à 25 mg par jour. »

« Plus un traitement par ce médicament est long et à des doses importantes, plus le risque de méningiome augmente. »

« Le méningiome peut être unique ou multiple. Ces tumeurs sont le plus souvent non cancéreuses mais peuvent être à l’origine de troubles graves, pouvant nécessiter une intervention chirurgicale lourde et à risque », indique le document.

« Plusieurs études montrent que les méningiomes liés à la prise d’acétate de cyprotérone peuvent régresser dans de nombreux cas à l’arrêt du traitement. »

Les personnes actuellement traitées par Androcur et ses génériques sont incitées à consulter leur médecin pour qu’il réévalue leur situation et leur prescrive une IRM cérébrale.

« Il est à noter que l’acétate de cyprotérone ayant des propriétés contraceptives, des méthodes contraceptives efficaces devront être utilisées en cas d’arrêt du traitement y compris en cas d’interruption ponctuelle (dans le cas d’une non-délivrance en pharmacie en l’absence d’attestation d’information signée) », précise le communiqué de l’ANSM.

« Une fiche d’information sur Androcur et ses génériques et le risque de méningiome devra désormais être remise par les prescripteurs à leurs patients », indique le communiqué de l’ANSM.

« La délivrance de ces médicaments en pharmacie sera obligatoirement soumise à la présentation d’une attestation annuelle d’information signée par le patient et cosignée par son médecin prescripteur, à compter du 1er juillet 2019 pour les nouveaux traitements et du 1er janvier 2020 pour les renouvellements. »

« Des courriers d’information cosignés par l’Assurance maladie et l’ANSM sont actuellement adressés aux professionnels de santé et aux patients ayant respectivement prescrit et reçu Androcur ou ses génériques au cours des 24 derniers mois afin de les inciter à se rencontrer pour échanger sur ce risque et les suites à donner à leur traitement. »

Un numéro vert 0.805.04.01.10 est accessible gratuitement du lundi au vendredi de 9 h à 19 h pour répondre aux questions, rappelle l’ANSM.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM, Le Figaro.
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Les lipides des produits laitiers bénéfiques pour la santé cardiovasculaire

Les lipides des produits laitiers bénéfiques pour la santé cardiovasculaire

Le 14 juin 2019

Des lipides naturellement présents dans les produits laitiers pourraient contribuer à réduire le cholestérol et le risque cardiovasculaire.  

Les lipides polaires bons pour la santé  

Des chercheurs français ont mis en évidence les effets bénéfiques des lipides polaires sur la santé. Dans l’étude publiée dans Gut, ils ont cherché à déterminer si les lipides polaires contenus dans le lait avaient un impact sur l’absorption, le métabolisme, le microbiote et les marqueurs associés à la santé cardiovasculaire. Les résultats ont montré que le fromage, le lait et les yaourts pouvaient réduire le taux sanguin de cholestérol LDL (mauvais cholestérol) en agissant sur le métabolisme des graisses. Des résultats surprenants après les mises en gardes sur les produits laitiers souvent trop riches.  

Les chercheurs ont mené une étude sur 58 femmes ménopausées et en surpoids réparties en trois groupes. Ils leur ont donné un concentré plus ou moins enrichi de lipides polaires ajouté à du fromage à tartiner. Ils ont noté une diminution de 8,7% du taux de cholestérol LDL. Ces essais n’ont pas modifié la composition du microbiote intestinal des participants.  

Quelles retombées après ces résultats  

Ces données pourraient modifier les recommandations de consommation des produits laitiers entiers. Les résultats pourraient à l’avenir influencer la composition de certains produits. Des produits enrichis en lipides polaires et appauvris en triglycérides existent déjà dans d’autres pays.

Les résultats permettront sans doute de mettre en place de nouveaux régimes diététiques à destination des patients atteints de maladies cardiovasculaires ou à destination des personnes ayant du cholestérol LDL. Les lipides polaires étant capables de réduire l’absorption du cholestérol par l’intestin et pouvant augmenter son élimination. Les études se poursuivront sur d’autres volontaires comportant des risques cardiovasculaires mais aussi sur d’autres populations sans pathologie particulière.  

Stéphanie Haerts

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Produits de décoloration des cheveux : des substances trop dangereuses (Anses)

Les persulfates d’ammonium, de potassium et de sodium utilisés notamment dans les produits de décoloration capillaire présentent des risques pour la santé des professionnels de la coiffure et des consommateurs, estime l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Anses) dans un rapport publié le 12 juin.

Ces substances sensibilisantes provoquent des réactions allergiques respiratoires et cutanées.

Elles représentent la 2e cause des asthmes professionnels en lien avec les expositions aux produits chimiques, après les ammoniums quaternaires. (L’ammonium quaternaire [produits ménagers et d’hygiène] nuirait à la production de l’énergie dans les cellules et à la fertilité)

Ces substances sont employées sous différentes formes : en poudre à mélanger dans un liquide, en granules, en crème ou en liquide prêts à l’emploi.

Plus de 1000 cas de pathologies professionnelles liées aux persulfates ont été recensés par le Réseau national de vigilance en France entre 2001 et 2015.

« Il s’agit de cas d’asthmes, de dermatites allergiques, de rhinites, d’urticaires, de choc anaphylactique et d’autres maladies respiratoires et concernent en très grande majorité des coiffeurs, et pour un quart d’entre eux des jeunes travailleuses et des apprenties. Les données transmises par d’autres agences sanitaires (Royaume-Uni, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Autriche et Danemark) confirment ce constat. »

« Ces pathologies peuvent entrainer des handicaps dans la vie quotidienne et de lourdes conséquences pour ces professionnels telles que l’obligation de reconversion professionnelle. »

L’Anses recommande de restreindre dans les meilleurs délais l’usage des persulfates, notamment dans les produits capillaires.

Psychomédia avec source : Anses.
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Un humain ingère jusqu’à 5 grammes de plastique par semaine

Un humain ingère jusqu'à 5 grammes de plastique par semaine

Le 13 juin 2019

En moyenne, un individu pourrait avaler jusqu’à 5 grammes de plastique chaque semaine, ce qui équivaut à une carte de crédit. C’est ce que mentionne un rapport, publié mardi 11 juin, par l’université de Newcastle en Australie et commandé par WWF (ou Fonds mondial pour la nature).   

Une étude sur les plastiques préoccupante   

Les résultats montrent que 2.000 micropièces et particules de plastique peuvent être retrouvées dans le corps humain chaque semaine. À l’année, ce serait environ 250 grammes ingérés, soit 52.000 microparticules de plastique. Les chercheurs australiens ont rassemblé 50 études menées sur l’ingestion humaine de plastique qui montrent l’ampleur des dégâts.  

Les plastiques nous envahissent. D’autres études mettent en avant le fait que les humains ingèrent et respirent des particules de plastique au quotidien. Toutefois, c’est la première fois que le poids de plastique, ingéré par personne, est précisément défini. Certains produits présentent davantage de particules de plastique tels que l’eau embouteillée, les fruits de mer, la bière et le sel.  

WWF appelle à une action mondiale  

WWF tire la sonnette d’alarme face à cette pollution de plastique non contrôlée. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastiques terminent dans les océans et seuls 9% des déchets plastiques sont recyclés dans le monde. Toutefois, ce ne sont pas juste les océans et la faune qui sont touchés mais c’est aussi l’organisme humain avec des conséquences encore inconnues pour la santé. WWF appelle les gouvernements à agir face à ce fléau.   

L’enjeu est de taille surtout quand il s’agit de microplastiques qui mesurent moins de 5 millimètres. Ces particules provenant du frottement des pneus en conduisant, du lavage de vêtements synthétiques ou des particules de plastique ajoutées dans les soins tels que les gommages par exemple, se retrouvent propagées partout sur la planète. De nombreux pays ont déjà pris des mesures afin d’interdire le plastique à usage unique. Selon WWF, un traité mondial pourrait apporter des solutions pérennes afin d’endiguer la pollution de plastique.   

Stéphanie Haerts

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Homéopathie : le géant américain Walmart poursuivi pour tromperie

(CFI) dans une poursuite intentée le 20 mai dans le District de Columbia aux États-Unis.

Selon le CFI, un organisme américain « qui fait avancer la raison et la science », le méga-détaillant trompe les consommateurs en ne faisant pas de distinction significative entre la vraie médecine et les produits homéopathiques inutiles sur ses tablettes et dans sa boutique en ligne, donnant ainsi une fausse idée de la sécurité et de l’efficacité de l’homéopathie.

Le CFI a aussi une poursuite semblable en cours contre CVS, la plus grande chaîne de pharmacie aux États-Unis qui a été déposée en juin 2018.

« Walmart vend des produits homéopathiques aux côtés de vrais médicaments, dans les mêmes rayons de ses magasins, sous les mêmes enseignes », explique Nicholas Little, vice-président et avocat général du CFI. « Les recherches sur son site Web de remèdes contre le rhume et la grippe ou de produits de dentition pour bébés donnent des pages pleines de produits homéopathiques de pacotille (“junk products”). C’est une incroyable trahison de la confiance des consommateurs et un abus du pouvoir titanesque de Walmart dans le commerce de détail. »

L’homéopathie, explique le communiqué du CFI, « est une pseudoscience du XVIIIe siècle fondée sur l’idée absurde et non scientifique qu’une substance qui cause un symptôme particulier devrait être ingérée pour l’atténuer. Des substances dangereuses sont diluées au point qu’il ne reste plus aucune trace de l’ingrédient actif, mais son efficacité alléguée repose sur l’affirmation insensée que les molécules d’eau ont des “souvenirs” de la substance originale. Les traitements homéopathiques n’ont aucun effet autre que celui d’un placebo. » (L’homéopathie, simplement de l’eau dans des granules, repose sur des croyances du 18e siècle)

« Walmart ne peut pas prétendre qu’il ne sait pas que l’homéopathie est un “remède de charlatan” (“snake oil”), parce qu’il gère sa propre énorme entreprise pharmaceutique et fabrique ses propres produits homéopathiques », souligne Nicholas Little, a déclaré Little. « Ainsi, qu’il s’agisse d’un remède scientifiquement prouvé comme l’aspirine ou de la camelote (“flatly denounced junk”) comme les caplets de dentition homéopathiques pour bébés, Walmart vend tout cela sous sa propre marque “Equate”. C’est pareil pour Walmart. » (1)

« Choisir des traitements homéopathiques à l’exclusion de médicaments fondés sur des données probantes peut entraîner une aggravation ou une prolongation des symptômes et, dans certains cas, même la mort », souligne le communiqué. « Plusieurs produits contiennent des ingrédients toxiques qui ont affecté des dizaines de milliers d’adultes et d’enfants au cours des dernières années. Aussi récemment que le 14 mai, la Food and Drug Administration a émis des avertissements à cinq fabricants de produits homéopathiques pour de nombreuses infractions à la sécurité. »

Dans un communiqué accompagnant cette lettre, la FDA rappelait que « les produits étiquetés comme homéopathiques n’ont pas été approuvés par la FDA pour quelque usage que ce soit et peuvent ne pas répondre aux normes modernes de sécurité, d’efficacité et de qualité ».

« Bien qu’elle soit l’une des sociétés les plus riches au monde et le plus grand détaillant aux États-Unis, Walmart a choisi d’accroître encore davantage sa richesse en bernant les consommateurs pour qu’ils jettent leur argent pour de faux médicaments dont il est scientifiquement prouvé qu’ils sont inutiles et potentiellement dangereux », a déclaré Robyn Blumner, présidente et directrice générale du Center for Inquiry (CFI). « Nous avons l’intention d’y mettre un terme. »

Depuis de nombreuses années, le CFI exerce des pressions en faveur d’une réglementation plus stricte des produits homéopathiques, devenant ainsi le principal défenseur de la médecine scientifique et contre la prolifération de remède de charlatan (« snake oil »), souligne le communiqué. (Homéopathie : recours collectif contre Boiron pour publicité mensongère [Center for Inquiry, 2013])

En 2015, le CFI a été invité par la FDA et la Federal Trade Commission (FTC) à fournir des témoignages d’experts. En conséquence, la FTC a déclaré en 2016 que la commercialisation de produits homéopathiques pour des maladies et symptômes spécifiques n’est acceptable que si les consommateurs sont informés : « (1) qu’il n’y a aucune preuve scientifique que le produit fonctionne et (2) que les allégations du produit ne sont basés que sur les théories de l’homéopathie des années 1700 qui ne sont pas acceptées par la plupart des experts médicaux modernes » ». (Homéopathie : l’emballage devra spécifier que les allégations ne sont pas démontrées aux États-Unis)

Pour plus d’informations sur l’homéopathie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Center for Inquiry, FDA.
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Maladie de Parkinson : les médecins parviennent à supprimer les tremblements d’une patiente

Maladie de Parkinson : les médecins parviennent à supprimer les tremblements d'une patiente

Le 12 juin 2019

Les médecins du CHU d’Amiens-Picardie sont parvenus à arrêter les tremblements sévères d’une patiente, âgée de 84 ans, atteinte de la maladie de Parkinson.  

Une première européenne pour traiter les tremblements  

C’est une première européenne pour les médecins qui ne savaient, jusqu’alors, comment traiter l’un de ces symptômes handicapants de la maladie de Parkinson. Les tremblements au repos, touchent de façon plus ou moins intenses et fréquentes les patients atteints de Parkinson, et ne concernent généralement qu’un seul côté du corps.    

Les équipes de neurochirurgie et de neurologie, d’anesthésie et de neuroradiologie ont opéré la patiente le 3 avril dernier. Ils ont utilisé une technique de chirurgie par laser, nommée Laser Interstitial Thermal Therapy – LITT, couplée à un monitoring IRM en temps réel. Cette technique de pointe, d’une très grande précision, a permis d’atteindre une petite structure du cerveau située dans le thalamus, le noyau responsable du tremblement.  

Un espoir pour les malades de Parkinson  

Cette technique de chirurgie au laser a permis à la patiente de sortir trois jours seulement après l’opération sans complication. La sonde au laser utilisée a pu être guidée au millimètre près dans le cerveau. La zone en cause a été brûlée sans avoir à ouvrir le cerveau. Seul un point de suture a été nécessaire.  

Le succès de cette première européenne permet d’envisager de nouvelles opérations pour les patients atteints de tremblements dus à la maladie de Parkinson mais aussi d’épilepsie. La chirurgie mini-invasive permet d’opérer des patients de plus de 70 ans, ce qui n’est pas toujours le cas pour d’autres techniques plus invasives telle que la stimulation cérébrale profonde, uniquement pratiquée sur 5 à 10% des malades de Parkinson.   

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les aliments riches en vitamine E contre la maladie de Parkinson

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Substances toxiques dans les cosmétiques : des marques à choisir, d’autres à éviter

« Encore près d’un produit cosmétique sur trois contient des perturbateurs endocriniens, des substances toxiques, irritantes ou fortement allergisantes », indique l’UFC-Que Choisir.

L’association française de consommateurs « exhorte les autorités européennes à interdire sans délai les substances les plus à risque, notamment le dioxyde de titane présent dans plus de 7000 références ».

« Malgré les alertes exprimées par les scientifiques, pas moins de 143 substances préoccupantes restent encore autorisées du fait de la lenteur des procédures européennes et du lobbying des industriels. »

On peut par exemple trouver :

  • des perturbateurs endocriniens tels que le propylparaben dans :

    • le lait hydratant Mixa intensif peaux sèches antidessèchement ;
    • le shampooing + soins Neutrogena T/Gel 2-en-1 pour cheveux secs et fragilisés ;
  • des substances toxiques comme le butylphenylmethylpropional dans :

    • la crème hydratante jour Nivea soft ;
    • l’anti-rides Revitalift soin hydratant extra fermeté de L’Oréal ;
  • ou encore des substances fortement allergisantes telle que la méthylisothiazolinone (MIT) dans :

    • le shampooing antipelliculaire 2-en-1 antidémangeaisons à l’eucalyptus de Head and shoulders.

Le dioxyde de titane

« Sur la base de nouvelles études alarmantes, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a confirmé en avril dernier la pertinence de l’interdiction du dioxyde de titane dans les produits alimentaires, votée par les parlementaires français.

Mais alors que les autorités européennes examinent actuellement la conformité de cette mesure au droit européen, il n’est pas exclu que celles-ci obligent la France à ré-autoriser ce colorant nocif.

L’information des consommateurs est donc d’autant plus importante que, loin de se limiter aux seuls produits alimentaires, le dioxyde de titane est présent dans près de 7000 produits cosmétiques susceptibles d’être ingérés, tels que des dentifrices, des baumes et rouges à lèvres, des bains de bouche, y compris dans leurs versions destinées aux enfants ! »

L’analyse réalisée par les experts de l’association « montre que les fabricants savent parfaitement se passer de ces composés nocifs » :

  • S’agissant par exemple des shampooings pour enfant :

    • à choisir : « on peut acheter les yeux fermés le Shampooing Labell 2-en-1 abricot de chez Intermarché qui outre sa parfaite innocuité a l’avantage d’être bon marché. »
  • Au rayon homme :

    • à choisir : « on donnera un satisfecit à la mousse Pro-tech system haute précision de Mennen » ;
    • à éviter : « en revanche un carton rouge au gel à raser Fusion 5 peau ultra sensible de Gilette du fait de la présence de propylparaben ».
  • Pour hydrater la peau :

    • à choisir : « si à la crème Hydreane légère de la Roche Posay est indemne de toute substance à risque ;
    • à éviter : on évitera la crème légère pour peaux grasses Eau précieuse matifiante purifiante qui cumule pas moins de 3 perturbateurs endocriniens avérés ou suspectés. »
  • Pour bronzer sur la plage,

    • à choisir : « on pourra prendre par exemple l’Ambre solaire sensitive expert de Garnier » ;
    • à éviter : on écartera le spray solaire hydratant 50 spf Lovea au monoï de Tahiti contenant deux perturbateurs endocriniens potentiels ».

L’UFC-Que Choisir a publié un guide pratique analysant plus de 170 produits cosmétiques et fournissant une série de conseils pour une utilisation sûre de ces produits. Ce guide est accessible aux abonnés.

12 substances à éviter dans les cosmétiques et produits d’hygiène (liste à consulter lors d’achats)

Pour plus d’informations sur les cosmétiques et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
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Cosmétiques toxiques ou sains, comment faire le bon choix ?

Cosmétiques toxiques ou sains, comment faire le bon choix ?

Le 11 juin 2019

Chaque jour, une femme utilise en moyenne 12 produits contenant 168 ingrédients différents. Toutefois un produit cosmétique sur trois contient des perturbateurs endocriniens, qui peuvent affecter l’équilibre hormonal et la fertilité. Certains ingrédients sont même en lien avec le cancer. L’UFC-Que Choisir a publié un guide pour faire le tri dans les cosmétiques.  

Des substances toxiques dans les produits de soin  

Crème de jour, fond de teint, déodorant ou dentifrice, au quotidien, nous sommes en contact avec de nombreux produits jugés néfastes pour notre santé. L’UFC-Que Choisir a réalisé un guide pour venir en aide au consommateur dans lequel 171 produits cosmétiques ont été passés au crible parmi 170.000 références. Au moins 143 substances préoccupantes ne sont pas encore interdites comme le propylparaben ou le butylphenylmethylpropionate.  

Plus inquiétant, la présence de dioxyde de titane est retrouvée dans des dentifrices, des baumes ou des rouges à lèvres. Cette substance est jugée risquée puisqu’elle pourrait entrer en contact avec la circulation sanguine et est susceptible d’être cancérigène. Le dioxyde de titane, que l’on retrouve sous l’appellation E171, sera interdit pour les denrées comestibles à partir de janvier 2020 mais l’arrêté ne concerne pas les cosmétiques.  

Se tourner vers des cosmétiques sains  

Dans son numéro spécial, L’UFC-Que Choisir met en avant les alternatives saines sans substances nocives. Sur le site, il est possible de trouver de nombreux produits de soin de qualité, sans risque, à un prix abordable. En prime, le guide nous aide à identifier les cosmétiques à bannir et nous indique les produits sans allergènes et sans danger pour la santé. Il s’agit également de privilégier les marques qui utilisent des ingrédients naturels tels que la pierre d’alun pour les déodorants ou le charbon végétal pour le dentifrice.  

L’UFC-Que Choisir conseille le shampooing Labell bio 2 en 1 abricot d’Intermarché dont la composition présente peu de risque pour la santé. Pour les produits solaires, l’association conseille Avène Crème très haute protection spf 50+ dont tous les ingrédients sont au vert. Enfin, pour les déodorants, optez pour Rogé Cavaillès Déo-soin dermato sans sels d’aluminium.    

Stéphanie Haerts

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Immunothérapies géniques (CAR-T) contre le cancer : progrès et incertitudes (Prescrire)

L’immunothérapie CAR-T est une innovation « qui semble être porteuse d’un progrès thérapeutique. Mais la réalité est moins mirobolante qu’il n’y paraît. Le curseur est à placer avec justesse entre espoirs et réalités », indique la revue Prescrire dans son numéro de juin.

« Pour certains patients atteints d’un cancer chez lesquels la chimiothérapie classique a atteint ses limites, beaucoup d’espoirs ont été fondés sur des thérapies dites personnalisées. »

Ces thérapies sont « présentées comme adaptées à chaque patient en fonction de critères génétiques qui lui sont propres ».

« Beaucoup d’espoirs ont aussi été fondés sur l’immunothérapie, présentée comme une méthode de traitement du cancer via une mobilisation du système immunitaire du patient. »

« Quelques progrès et des déceptions ont été vécus », résume la revue.

« En 2019, l’espoir est placé dans la modification génétique de cellules immunitaires humaines, dénommée immunothérapie génique ou thérapie CAR-T » (CAR-T pour « cellules T porteuses d’un récepteur chimérique », « Chimeric Antigen Receptor T-cells »).

« Une innovation technologique qui propose que le patient reçoive une perfusion de ses propres lymphocytes T après leur modification génétique.

Deux immunothérapies CAR-T ont été autorisées dans l’Union européenne dans le traitement d’hémopathies : l’axicabtagène ciloleucel (Yescarta) et le tisagenlecleucel (Kymriah).

Quand on examine, avec les pieds sur terre, les dossiers d’évaluation de ces thérapies dans les premières situations cliniques où elles ont été autorisées, on constate une efficacité notable pour certains patients mais la durée de survie demeure incertaine, faute de recul.

On constate aussi beaucoup d’effets indésirables graves à court terme qui hâtent la mort de certains patients, et une procédure de traitement lourde et contraignante, adaptée surtout aux patients dont l’état général le permet. »

« L’immunothérapie est probablement une nouvelle voie de traitement des cancers. Mais attention que cet espoir ne se transforme pas en optimisme excessif, qui néglige les zones d’incertitudes et les lourds dégâts avérés subis par certains patients. »

Pour plus d’informations sur les immunothérapies contre le cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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