Fin de vie : les Français souhaitent mourir chez eux

Selon un rapport publié par l’Observatoire national de la fin de vie, les Français affirment à 81% vouloir passer les derniers instants chez eux, alors qu’ils ne sont que 25,5% à décéder à domicile. Ce rapport met en évidence le décalage important entre les derniers souhaits d’une personne et la réalité qu’elle vit, mais tente aussi d’en décrypter les raisons.

Pour recueillir les données qui ont permis d’aboutir à ces conclusions, l’Observatoire a analysé les données de différentes études mais s’est également appuyé sur une enquête réalisée auprès d’aidants et de soignants. De cette analyse ressort que le maintien à domicile ou le retour pour les derniers jours de vie est très compliqué en France. En raison du manque d’information d’abord : des aides existent, mais les personnes au côté de la personne en fin de vie ne les cherchent pas toujours, car elles ignorent qu’elles existent. Les aides, qu’il s’agisse du financement des gardes-malades, ou encore l’allocation d’accompagnement d’une personne en fin de vie sont sont par exemple peu connues. Les soutiens ensuite ne sont pas toujours adaptés ou alors difficiles et longs à obtenir en raison d’une grande rigidité et d’une grande complexité administrative.

La complexité du suivi, des soins, et des dispositifs de prise en charge, le manque de coordination des soins ajoutent encore à la difficulté pour les aidants pour s’y retrouver et peut finalement aboutir à des hospitalisations. Les médecins généralistes sont souvent peu formés à l’accompagnement de la fin de la vie ne sont pas toujours, à cause de ce manque de formation un relais pour les familles.

Pour répondre à la demande des familles de permettre de passer les derniers instants à domicile, l’Observatoire propose dans chaque territoire, une structure facilement identifiable, la mise en place d’un dossier patient qui permettrait le partage d’information entre professionnels, la création de lieux d’accueil temporaires pour malades, pour permettre aux aidants de souffler ou encore la création de services d’accueil de jour en soins palliatifs.

L’Observatoire enfin, estime important que les soins palliatifs se fassent à domicile plutôt qu’à l’hôpital, une demande transmise au gouvernement dont la réflexion porte actuellement sur l’accompagnement et la législation sur la fin de vie.

81 % des Français souhaitent mourir chez eux

Un rapport vient de montrer que 81 % des Français souhaitent mourir chez eux alors que dans la réalité, ils ne sont que 25,5 % à décéder à domicile.

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