Archives de catégorie : DOSSIERS

Prothèses dentaires : les prix diffèrent selon les villes

Prothèses dentaires : les prix diffèrent selon les villes

Le 26 janvier 2018.

Les prix des prothèses dentaires sont très élevés. Et selon une enquête du magazine 60 millions de consommateurs, les tarifs ne sont pas les mêmes selon que l’on habite à Paris ou à Nîmes.

Une vaste enquête de 60 millions de consommateurs

Si vous avez besoin d’une couronne, vous paierez 30% plus cher à Paris qu’à Nîmes. C’est ce que révèle une enquête menée par nos confrères du magazine 60 millions de consommateurs. Pour mener à bien leurs travaux, ils ont comparé les différences de tarifs des soins prothétiques dentaires chez 5.000 dentistes dans 40 villes françaises. Et les résultats sont assez surprenants.

On apprend en effet que c’est à Paris, Aix-en-Provence et Boulogne-Billancourt que les soins prothétiques sont les plus élevés. Si vous vous faîtes soigner à Lyon, Strasbourg et Nice, vous devrez également dépenser plus que si vous habitez Rennes, Nantes ou Brest. À Nîmes, Toulouse ou encore Amiens, on trouve là aussi des tarifs bien plus abordables. Par exemple, une couronne céramo-métallique sera facturée 704 € à Paris et 519 € à Nîmes.

Des différences de prix significatives

« Ces différences de prix selon les villes sont une réalité et s’expliquent », détaille Benjamin Douriez, rédacteur en chef adjoint du magazine 60 millions de consommateurs. « Un cabinet dentaire en plein cœur de Paris n’aura pas le même loyer qu’un cabinet à Amiens ». Il faut par ailleurs noter que ces différences de prix sont d’autant plus impressionnantes que la pose d’une couronne n’est remboursée qu’à hauteur de 75,25 € par l’Assurance maladie.

Cette enquête a été publié après les annonces de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui a fait savoir qu’elle souhaitait parvenir à un « reste à charge zéro » pour les dépenses de santé dans les secteurs de l’optique, des audioprothèses et du dentaire d’ici 2022. En attendant, le patient est invité à demander des devis dans différents cabinets dentaires pour choisir celui où il sera assuré de payer moins cher. 

Marine Rondot

Notre dossier : Soins dentaires : comment se faire rembourser ?

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Infection par un ver intestinal : manger des sushis est-il dangereux ?

Infection par un ver intestinal : manger des sushis est-il dangereux ?

Le 24 janvier 2018.

Aux États-Unis, un amateur de sushis s’est retrouvé avec un ver long d’1,70 mètre dans les intestins, dont l’origine est imputée à l’ingestion d’un poisson cru. Comment éviter d’être contaminé à son tour ?

Quel est la cause de la présence de ce ver ?

Attraper un ver en mangeant des sushis, voilà qui va horrifier les grands consommateurs de nourriture japonaise. C’est pourtant ce qui est arrivé à une personne, en Californie, qui s’est retrouvée avec un ténia d’1,7 mètres dans ses intestins. Selon les médecins, cela ne faisait aucun doute, c’est parce qu’il avait mangé du poisson cru que ce jeune homme s’était retrouvé avec un ver parasite dans le corps.

Comment faire alors pour éviter de se retrouver dans une telle situation ? « Les larves peuvent être ingérées lorsque le poisson est cru, insuffisamment cuit ou s’il n’a pas subi de congélation », explique Marie-Laure Dardé, professeur de parasitologie à l’université de Limoges, dans les colonnes du Figaro. « Il suffit d’un seul morceau de poisson contaminé, ce n’est pas l’excès de sushis qui est à l’origine de l’infection chez ce jeune homme ».

En France, un tel accident est-il possible ?

Voilà qui nous en dit un peu plus sur les risques de contamination. En France, un tel accident ne devrait normalement pas se produire puisque, depuis 2004, un règlement européen rend obligatoire « un traitement par congélation » « pour tous les produits de la pêche provenant de poissons ou de mollusques céphalopodes », S’ils sont « destinés à être consommés crus ». Encore faut-il que les restaurateurs respectent cette règle.

Cette règle s’applique également à nous-même. Si nous souhaitons nous lancer dans la cuisine japonaise, nous sommes invités à congeler notre poisson au moins une semaine avant de le cuisiner. La congélation à – 20°C permet en effet de détruire les larves. Si vous souhaitez le cuire, sachez que seule une cuisson à 65°C et plus permet d’éliminer tout risque de contamination. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment traiter un ver solitaire ?

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Grippe : la respiration peut suffire à transmettre le virus !

Grippe : la respiration peut suffire à transmettre le virus !

Le 23 janvier 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Maryland School of Public Health, aux États-Unis, la grippe peut être transmise par la respiration, c’est pourquoi elle serait si contagieuse.

Une simple respiration contamine l’air

En cas d’épidémie de grippe, les autorités sanitaires recommandent de se tenir à l’écart des personnes malades et de se laver les mains régulièrement. Mais selon une étude publiée dans la revue médicale Proceedings of the National Academy of Sciences, il faudrait être encore plus prudent. Selon ces travaux, un patient atteint de la grippe peut transmettre le virus uniquement en respirant.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont cherché à capturer le virus de la grippe au contact de personnes malades lorsqu’elles respiraient, parlaient, toussaient et éternuaient. Ils ont ainsi pu constater que l’air expiré par une personne grippée pouvait contenir des micro-particules virales. La maladie est encore plus contagieuse que ce que l’on croyait jusqu’ici.

La grippe, une maladie très contagieuse

« Les personnes atteintes de grippe génèrent des aérosols infectieux (de minuscules gouttelettes qui restent en suspension dans l’air pendant une longue période), même lorsqu’elles ne toussent pas, surtout pendant les premiers jours de la maladie », explique le Dr Milton, professeur de santé environnementale et principal auteur de cette étude. Les personnes malades sont donc invitées à rester chez elles ou à porter un masque.

Se laver les mains régulièrement, c’est bien mais clairement pas suffisant, selon les chercheurs. Il faut bien comprendre que si les personnes atteintes du virus contaminent l’air autour d’elles par le simple fait de respirer, quand elles toussent ou éternuent, les risques de contamination sont décuplés. Et de rappeler l’importance de la vaccination qui reste le moyen le plus efficace de réduire l’impact des épidémies de grippe. 

Marine Rondot

À lire aussi : Pourquoi les virus préfèrent-ils nous attaquer l’hiver ?

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Insultes, grossièretés… ceux qui parlent la nuit sont très vulgaires

Insultes, grossièretés... ceux qui parlent la nuit sont très vulgaires

Le 22 janvier 2018.

Ceux qui parlent dans leur sommeil seraient particulièrement vulgaires, en tout cas lorsqu’ils sont en train de régler un conflit imaginaire. Des chercheurs français viennent de se pencher sur le sujet.

Ceux qui parlent dans leur sommeil tentent de régler un conflit

Parlez-vous en dormant ? Si oui, vous risquez fort d’être assez vulgaire ! C’est en tout cas ce que suggère une récente étude scientifique menée par des chercheurs français et publiée dans la revue Sleep. Selon ces derniers, les personnes qui parlent fréquemment lorsqu’elles dorment auraient pour habitude d’employer bon nombre d’insultes en tout genre.

Pour parvenir à étudier le langage des dormeurs, les chercheurs ont analysé et enregistré le sommeil de 10 000 personnes. Et puisque la plupart des parleurs nocturnes ne sont pas forcément audibles, il n’est resté en bout de course que 361 enregistrements convenables qui ont, ensuite, été passés au crible.

Vulgaires, mais respectueux !

« Nous avons pu identifier 3 349 mots différents », explique le Dr Isabelle Arnulf, chef du service des pathologies du sommeil à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, pour Sciences et Avenir. « L’immense majorité du temps, ce qui est en train d’être dit est conflictuel, ce sont des moments de tension. Et les mots prononcés traduisent vraisemblablement bien le contenu mental au moment du rêve ».

Des insultes et de nombreuses grossièretés ne semblent pourtant pas nuire à la bienséance, puisque les auteurs de cette étude révèlent également que les sujets étudiés ont tous montré un certain respect de la langue française et de leur interlocuteur. « Les parleurs nocturnes utilisent les mêmes circuits cérébraux pour parler que lorsqu’ils sont éveillés, ils respectent le temps de réponse de leur interlocuteur imaginaire, la sémantique, la syntaxe, la grammaire, etc. »

Gaëlle Latour

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Un anti-cancéreux périmé vendu à des milliers de patients

Un anti-cancéreux périmé vendu à des milliers de patients

15 janvier 2018

Près de 100.000 doses de ce médicament utilisé notamment dans les cancers de l’ovaire, de la vessie et du sein mais aussi chez les enfants ont été vendus dans l’Hexagone avec une fausse date de péremption.

Pendant quatre ans, 100.000 flacons d’un anti-cancéreux ont été délivrés

Entre 2007 et 2011, plus de 100.000 flacons périmés de Thiotépa, un médicament utilisé pour traiter des cancers, auraient été administrés à des patients suisses et français, a révèlé le dimanche 14 janvier 2018, le journal suisse Le Matin.

Le médicament périmé est distribué par le laboratoire Alkopharmane pour lutter contre les cancers de l’ovaire, de la vessie et du sein. Et selon le journal helvète, il ne contenait « plus la dose de principe actif exigée ».

Le laboratoire a falsifié les dates de péremption

Si l’affaire date de 2011, le quotidien suisse rapporte que Swissmedic, a déposé un recours contre la condamnation d’Alkopharma pour falsification des dates de péremption, notamment parce que le juge n’a pas retenu la mise en danger de la santé des patients. En effet, le laboratoire avait créé de fausses étiquettes et aurait falsifié la date de péremption de ce médicament qui avait théoriquement une durée de vie de 18 mois.

Au total, selon l’enquête de Swissmedic, l’organisme en charge de surveiller le marché des produits thérapeutiques en Suisse, Alkopharma a modifié les dates de péremption de 98.820 flacons vendus en France pour un prix dépassant 3 millions d’euros et 2.119 dans des hôpitaux en Suisse pour 207.573 francs suisses (175.939 euros). « Certains flacons ont été vendus 7 ans plus tard », a même précisé  la Radio Télévision Suisse. 

Marie-Eve Wilson-Jamin

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L'horloge biologique pour lutter contre les maladies inflammatoires

L'horloge biologique pour lutter contre les maladies inflammatoires

Le 19 janvier 2018

Une étude de chercheurs français effectuée sur des souris et sur des cellules humaines démontre l’action anti-inflammatoire d’une protéine de l’horloge biologique. Une piste pour traiter les maladies inflammatoires.

Un lien entre horloge biologique et certaines maladies inflammatoires

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Inserm et de l’Institut Pasteur de Lille montre un lien entre cette horloge biologique et certaines maladies de type inflammatoire. Les chercheurs ont en effet observé que la gravité et la mortalité de l’une d’entre elles, l’hépatite fulminante, dépendaient du moment de la journée auquel la pathologie était induite.

Pour rappel, chacun possède une « horloge biologique », un système qui permet à l’organisme de réguler un certain nombre de fonctions vitales sur une période d’environ 24 heures. Sont réglés notamment le cycle éveil/sommeil, la température corporelle, le rythme cardiaque et la délivrance d’hormones. Pour fonctionner correctement, elle se base sur des signaux qu’elle reçoit de l’extérieur (nourriture, sport, température, lumière) qui sont des indicateurs pour se resynchroniser en permanence.  

Un traitement enfin découvert ?

Les chercheurs ont observé que la gravité et la mortalité de l’une de ces maladies inflammatoires, l’hépatite fulminante, dépendaient du moment de la journée auquel la pathologie était induite Il s’agit d’un syndrome rare caractérisé par la destruction des cellules du foie qui sont alors incapables d’assurer leur fonction métabolique et de détoxification. L’Inserm précise que sa cause peut être toxique ou infectieuse. Et il n’y a aucun traitement spécifique de l’hépatite fulminante identifié : la seule solution reste une greffe de foie dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes.

Partant de l’observation que les fonctions immunitaires varient durant la journée, les chercheurs se sont intéressés à une protéine spécifique de l’horloge biologique, la Rev-erbα, et à son implication potentielle dans la régulation de l’inflammation lors d’une hépatite fulminante. Leurs travaux publiés dans la revue Gastroenterology ont permis de mettre en évidence que le phénomène inflammatoire suit également un rythme circadien. Une réelle avancée scientifique qui pourrait entraîner la création d’un médicament.

Marie-Eve Wilson-Jamin

Lire aussi : Régime du Dr Weil : le régime anti-inflammatoire

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Télémédecine remboursée par la Sécu : des économies en perspective ?

Télémédecine remboursée par la Sécu : des économies en perspective ?

Le 19 janvier 2018.

Le gouvernement a décidé d’ajouter la téléconsultation (examen médical par visioconférence) et la téléexpertise (une demande d’avis entre praticiens) à la liste des actes remboursés par l’Assurance maladie. Pour quelles raisons ?

Lutter contre les déserts médicaux

Très prochainement, la télémédecine sera ajoutée à la liste des actes remboursés par la Sécurité sociale au niveau national. Si les modalités de cette mise en place sont actuellement en discussion entre l’Assurance-maladie et les syndicats de médecins, nous pouvons nous interroger sur les raisons qui ont poussé l’exécutif à prendre une telle décision. Cette mesure aurait de nombreux avantages.

Tout d’abord elle permettrait de lutter efficacement contre les déserts médicaux. Mais pour cela, il faudra, bien évidemment, que la couverture Internet soit bonne, ce qui n’est pas le cas dans tous les territoires ruraux. Après des années d’expérimentations locales, le gouvernement a estimé que cette pratique s’avérait utile dans de nombreux cas. Mais il faudra alors que les mentalités évoluent sur cette question.

Réduire le nombre de consultations à l’hôpital

Selon la Cour des comptes, en 2015, moins de 260 000 actes de télémédecine ont été réalisés. C’est très peu. Il va donc falloir rassurer les patients et les habituer à utiliser cette nouvelle méthode de consultation. Ce nouveau dispositif a d’autres avantages : il devrait permettre à l’Assurance de faire de belles économies car il réduira très certainement le poids des dépenses hospitalières.

« Les enjeux financiers sont estimés par certaines études à 2,6 milliards d’euros par an pour les hospitalisations et les transports sanitaires évitables, voire jusqu’à 9 milliards pour le coût de la non-observance des traitements », selon un rapport de la Cour des Comptes. L’hôpital coûte très cher à l’Assurance maladie et les patients s’y rendent souvent quand ils n’ont pas les moyens de faire autrement. Reste à savoir si un médecin derrière un écran sera aussi rassurant pour les patients…

Marine Rondot

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Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Le 18 janvier 2018.

Une nouvelle étude scientifique s’est intéressé aux méfaits des boissons énergisantes. Des chercheurs canadiens viennent d’illustrer le danger de ces substances en révélant que plus de la moitié des jeunes qui en consomment en ressentent les effets néfastes sur leur santé.

Palpitations cardiaques, nausées, voire même convulsions

Les jeunes qui consomment des boissons énergisantes sont très nombreux à ressentir les effets négatifs des ingrédients qu’elles contiennent. C’est le constat dressé par des chercheurs de l’université de Waterloo, au Canada, dans une récente étude publiée dans la revue de l’Association Médicale canadienne, CMAJ Open.

Les auteurs de cette étude affirment en effet que pas moins de 55,4 % des jeunes, amateurs de ces boissons, ressentiraient des effets néfastes sur leur organisme. La taurine, la caféine ou toute autre substance contenue dans tous ces breuvages sont responsables de ces effets, qui peuvent se traduire par divers symptômes.

Les boissons énergisantes sont particulièrement déconseillées aux enfants et aux femmes enceintes

Dans le détail, les jeunes qui ont été interrogés au cours de cette étude ont remarqué avoir ressenti des tremblements, des nausées, des palpitations cardiaques, voire même des convulsions pour certains. S’ils sont nombreux à ne pas avoir réagi à ces manifestations, plus de 3 % d’entre eux ont déclaré être allé voir un médecin à la suite d’une réaction anormale de leur organisme.

Les boissons énergisantes font régulièrement l’objet d’études scientifiques qui sont unanimes pour déconseiller leur consommation, surtout lorsque celles-ci sont mélangées avec de l’alcool. Elles sont en outre particulièrement nocives chez les enfants et les femmes enceintes.

Gaëlle Latour

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Pourquoi il est dangereux de retenir un éternuement

Pourquoi il est dangereux de retenir un éternuement

Le 17 janvier 2018.

Pour ne pas faire trop de bruit, quand l’éternuement arrive, certains le retiennent. Mais cette pratique serait très dangereuse.

Une pression de l’air trop forte

Selon une étude publiée, mardi 16 janvier, dans la revue médicale BMJ Case Reports, se boucher le nez ou la bouche pour ne pas éternuer violemment pourrait être très dangereux. Les auteurs de cette étude révèlent en effet que cette pratique pourrait entraîner une déchirure dans la gorge, percer un tympan voire même endommager des vaisseaux sanguins du cerveau. Certes, ces situations sont rares, mais elles peuvent arriver.

Un homme de 34 ans en a fait les frais en Angleterre. Il a été admis aux urgences d’un hôpital de Leicester, avec le cou gonflé qui lui faisait très mal. « Le patient a expliqué qu’il avait ressenti une sensation de craquement dans le cou après avoir tenté de bloquer un éternuement en se pinçant le nez et en fermant la bouche », notent les chercheurs. Réprimer un éternuement crée une pression de l’air très forte dans la gorge et dans la tête.

Risque de rupture d’anévrisme

Le jeune homme en question souffrait d’une déchirure à l’arrière de sa gorge. Ce qui n’est pas rien. Il lui a fallu une semaine pour s’en remettre. Il a suivi un traitement à base d’antibiotiques et a été nourri avec une sonde le temps que sa gorge cicatrise. Selon les chercheurs, réprimer un éternuement pourrait même conduire à « la perforation de la membrane tympanique et même à une rupture d’un anévrisme cérébral ».

Il est indispensable, notamment en période d’épidémie de grippe, de mettre le coude devant la bouche quand on éternue. Mais ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est de bloquer l’air. Selon les études les plus récentes sur le sujet, la vitesse d’un éternuement peut atteindre jusqu’à 50 km/h et projeter des microbes à quelque 9 mètres de distance. Réjouissant !

Marine Rondot

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Burn-out au travail : un phénomène qui prend de l’ampleur

Burn-out au travail : un phénomène qui prend de l’ampleur

Le 16 janvier 2018.

Selon un rapport de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), publié mardi 16 janvier, les arrêts de travail pour « affections psychiques » sont en hausse en France.

Les arrêts de travail pour affections psychiques en hausse

Le travail prend de plus en plus de place dans nos vies et certains y laissent leur santé. C’est ce que révèle l’Assurance maladie dans un rapport intitulé « Santé travail : enjeux et actions ». Selon ces travaux, les accidents du travail sont en baisse en France, mais ceux qui sont liés à une « affection psychique » ne cessent d’augmenter. En 2016, 10 000 cas de troubles psychiques reconnus comme accidents du travail ont été recensés par l’Assurance maladie.

Le nombre de ces accidents du travail n’a fait qu’augmenter ces dernières années : +10 % par an de 2011 à 2014 ; +5 % entre 2014 et 2015 ; et +1 % entre 2015 et 2016. Mais ces chiffres ne concernent que les affections psychiques déclarées comme accidents du travail. Si on regarde du côté des affections psychiques reconnues comme maladies professionnelles, on observe qu’elles ont été multipliées par 5 en 5 ans.

Les femmes particulièrement touchées

Mais que recouvre le terme « affections psychiques » ? L’Assurance maladie définit ainsi les troubles anxieux, l’insomnie chronique, la dépression ou les excès de stress. Pour que des troubles psychiques soient reconnus comme des accidents du travail, il faut un certificat médical qui décrit l’accident et ses circonstances. Toujours selon ce rapport, le nombre de suicides reconnus en accidents du travail varie entre 10 et 30 chaque année.

Il faut noter que affections psychiques liées au travail touchent particulièrement les femmes. Selon ce rapport, les victimes de troubles psychosociaux liés au travail sont en effet à 60 % des femmes et elles ont généralement la quarantaine. Elles sont plus touchées parce qu’elles sont plus représentées dans des secteurs très exposés. Parmi eux, on trouve le médico-social (18 % des accidents du travail pour affections psychique), le transport (15 %) et le commerce de détail (13 %).

Marine Rondot

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