Archives de catégorie : DOSSIERS

Cancer : les effets néfastes des plats industriels

Cancer : les effets néfastes des plats industriels

Le 16 février 2018.

Selon une étude publiée dans le British medical journal (BMJ), il existerait un lien entre la consommation de produits dits « ultra-transformés » et l’augmentation du risque de cancer. Explications.

Un risque accru de cancer

On le sait, les plats préparés contiennent des conservateurs, beaucoup de sel et des additifs que l’on ne trouve pas dans un plat que l’on aurait préparé soi-même. Ces produits ultra-transformés seraient, à ce titre, dangereux pour la santé. C’est ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et de l’Université Paris 13.

Selon ces travaux, les plats ultra-transformés (pains et brioches industriels, biscuits apéritifs, sodas, nuggets, soupes instantanées…) « contiennent souvent des quantités plus élevées en lipides, lipides saturés, sucres et sels ajoutés, ainsi qu’une plus faible densité en fibres et vitamines ». En consommer régulièrement serait donc lié à « un risque global plus élevé de cancer » (accru de 6 à 18%) « et de cancer du sein » (accru de 2 à 22 %).

Le tabac et la sédentarité également en cause

S’il existe un lien entre le cancer et la consommation de ces produits, on ne peut pas en conclure que la consommation de plats préparés augmente le risque de cancer. D’autres facteurs peuvent entrer en compte. Les chercheurs ont en effet constaté que certaines mauvaises habitudes, comme le tabagisme ou une activité physique faible, étaient souvent répandues chez les grands consommateurs d’aliments ultra-transformés.

Cette étude est la première à mettre en lumière un lien entre la consommation de produits transformés et l’augmentation du risque de cancer, mais l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà expliqué que l’« augmentation de la consommation d’aliments très caloriques riches en lipides » figurait parmi les principales causes de la progression de l’obésité. Il est donc grand temps de changer nos habitudes alimentaires !

Marine Rondot

Lire notre dossier : Décryptage des additifs alimentaires

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Nager dans l’eau glacée pour en finir avec les douleurs chroniques

Nager dans l’eau glacée pour en finir avec les douleurs chroniques

Le 15 février 2018.

Le cas inexpliqué d’un homme dont les douleurs chroniques ont disparu après une séance de nage dans l’eau froide laisse aujourd’hui encore ses médecins perplexes.

Un homme guérit de ses souffrances grâce à un plongeon dans l’eau froide

Et si l’eau froide était une réponse aux douleurs chroniques ? C’est ce que suggère cet article, publié dans le British Medical Journal, et qui relate l’histoire d’un homme qui, sans le savoir, allait guérir de ses douleurs grâce à un plongeon dans l’eau froide.

Cet homme de 28 ans se plaignait de vives douleurs à la poitrine après avoir subi une opération chirurgicale durant laquelle son nerf sympathique avait été sectionné, afin de réduire les rougeurs persistantes au visage dont il souffrait. Malgré les nombreux antidouleurs et traitements prescrits par ses médecins, rien n’est parvenu à diminuer la souffrance de leur patient.

L’eau froide et l’activité sportive : la réponse aux douleurs chroniques ?

Mais un jour cet homme, qui avait l’habitude de pratiquer le triathlon, a décidé de surmonter sa souffrance pour aller nager dans la nature. C’est à ce moment que le « miracle » s’est produit puisqu’à l’instant même où il est entré dans l’eau froide, ses douleurs ont disparu et, depuis, ne sont pas revenues.

Les médecins ne parviennent pas à expliquer les raisons de ce phénomène. Deux hypothèses ont toutefois été soulevées, la première est directement liée à l’eau froide, qui aurait eu un effet thérapeutique sur les douleurs du patient ; la deuxième met en avant les bénéfices de la nage. Avoir pratiqué une activité physique après de nombreux jours d’immobilité aurait atténué durablement les douleurs.

Gaëlle Latour

À lire aussi Vivre avec la douleur chronique… 24 heures sur 24 !

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Maquillage pour enfants : attention aux perturbateurs endocriniens !

Maquillage pour enfants : attention aux perturbateurs endocriniens !

Le 14 février 2018.

Mardi gras, mi-carême… Les occasions de déguiser et de maquiller les enfants sont nombreuses en cette période de l’année, mais selon 60 millions de consommateurs, on devrait être plus prudent.

Gare aux substances toxiques !

Selon une enquête de 60 millions de consommateurs publiée dans le dernier numéro du magazine, de nombreux lots de maquillage pour enfant contiendraient des perturbateurs endocriniens ou des produits allergisants. Ces substances nocives auraient été détectées également dans les coffrets destinés aux enfants de 3 ans. Parmi les perturbateurs endocriniens pointés du doigt, on trouve le phénoxyéthanol ou encore le propylparabène.

Ces « ingrédients soupçonnés de risques toxiques sérieux sont légion dans les gammes de produits de beauté pour petites filles », notent les auteurs de cette enquête. Et cela est particulièrement préoccupant, quand on sait que la peau des enfants est plus fine et plus sensible que celle des adultes. À noter par ailleurs que le rouge à lèvres pour les petites filles a de fortes chances d’être ingéré.

Le maquillage n’est pas un jouet

Même soucis avec les vernis à ongles. Selon les autorités sanitaires, les produits que l’on trouve dedans ne sont pas dangereux tant qu’ils ne sont pas ingérés, mais c’est oublier que de nombreux enfants se rongent les ongles. Autre substance toxique découverte par le magazine : « un filtre UV, l’octocrylène » dans un gloss « Reine des neiges » de la marque Disney. Il s’agirait d’une « substance allergisante ».

Certains « parents voient ces produits comme des jouets et non pas comme du maquillage », alerte le magazine. Alors que les parents sont de plus en plus attentifs à donner à leurs enfants une alimentation saine et équilibrée, ils ne devraient pas oublier de se méfier également de tous ces produits qui sont mis à la portée de leur progéniture et qui ne sont pas toujours bons pour la santé.  

Marine Rondot

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Alcoolisme féminin : les signes qui ne trompent pas

Alcoolisme féminin : les signes qui ne trompent pas

Le 13 février 2018.

Comment savoir si notre consommation d’alcool est raisonnable ou excessive ? En testant « Le secret de Laurence », un jeu en ligne lancé par le Fonds Actions Addictions, qui permet de déceler les signes d’addiction les plus préoccupants.

De nombreuses femmes touchées en France

Vous buvez un petit verre de vin de temps en temps et vous ne savez pas si cette consommation met votre santé en danger ? C’est le moment ou jamais d’essayer le test « Le secret de Laurence », lancé par le Fonds Actions Addictions. L’objectif de cette plateforme est de sensibiliser le grand public à la situation des femmes qui ne savent pas toujours qu’elles sont concernées par cette question de l’alcoolisme.   

En France, entre 500.000 et un million de femmes seraient dépendantes à l’alcool. Mais comment savoir ? L’alcoolisme se lit sur le visage d’une femme. Son nez ou ses joues peuvent devenir rouges ou bouffis. L’haleine commence à trahir l’addiction et les cheveux deviennent ternes. Mais d’autres indices peuvent alerter, comme un laisser-aller général : du désordre, des machines à laver en retard, de la nourriture périmée dans le frigo…

Comment savoir si la consommation est excessive ?

Dans « Le secret de Laurence » (qui se base sur l’histoire vraie de Laurence Cottet, une ancienne alcoolique), on aperçoit dans son appartement de nombreux produits de maquillage pour dissimuler les changements sur son visage, mais également des grains de café dans son sac qu’elle avait l’habitude de mâcher pour couvrir son haleine. Des stratagèmes qu’il faut savoir identifier chez les femmes de notre entourage.

Selon le site alcool-info-service, « ce qui peut vous alerter, c’est lorsque la consommation devient de plus en plus régulière et qu’elle aurait tendance à devenir un besoin et non plus seulement un plaisir ». S’il devient de plus en plus difficile pour votre proche de ne pas boire ou de contrôler sa consommation d’alcool, seul comme en groupe, alors c’est le moment de lui venir en aide, dans la confiance et le dialogue. 

Marine Rondot

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Un cas d’infertilité expliqué par une sexualité « urétrale »

Un cas d’infertilité expliqué par une sexualité « urétrale »

Le 12 février 2018.

En Croatie, un gynécologue a expliqué un cas d’infertilité par des rapports sexuels par l’urètre. Le rapport de ce médecin montre que ce diagnostic devrait être plus souvent envisagé lorsqu’un couple ne parvient pas à avoir d’enfants naturellement.

Une infertilité non expliquée par la science

Cette histoire se passe en Croatie et pourrait, si l’on en croit le récit des médecins qui l’ont rapportée dans la revue Archives of Sexual Behavior, expliquer certains cas d’infertilité chez des couples qui, théoriquement, ont tout pour avoir des enfants naturellement. Un couple d’environ 30 ans s’est présenté dans le cabinet d’un gynécologue, cherchant une explication à leur incapacité à procréer depuis un an et demi.

En discutant avec les deux personnes, le gynécologue ne remarque rien de particulier, mais note simplement que l’homme et la femme ont démarré leur vie sexuelle assez tard et qu’elle était vierge avant de démarrer sa relation avec son conjoint. Au préalable, les deux patients s’étaient soumis à des examens physiologiques qui n’avaient rien montré d’anormal.

Sans le savoir, ce couple pratiquait une sexualité urétrale

C’est lors de l’auscultation que le gynécologue a remarqué une déformation suspecte chez la femme. Celle-ci avait un orifice urinaire particulièrement dilaté, et sur une profondeur anormalement longue. Le gynécologue a ensuite pratiqué à un examen morphologique de l’homme et a constaté que ce dernier avait un pénis plutôt petit par rapport à la moyenne. L’ensemble de ces données a permis au médecin d’aboutir à la conclusion selon laquelle les relations sexuelles de ce couple aboutissaient toujours à une pénétration urétrale, soit dans le canal de l’urètre.

Une fois cette énigme clarifiée, la jeune femme a dû subir une intervention chirurgicale qui a provoqué la rupture de son hymen. C’est ainsi que les deux conjoints ont retrouvé une vie sexuelle normale. Le rapport médical précise d’ailleurs que la femme est tombée enceinte trois mois après cette opération.

Gaëlle Latour

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L’État est-il bien décidé à lutter contre le cancer ?

L’État est-il bien décidé à lutter contre le cancer ?

Le 5 février 2018.

Selon un rapport sur les avancées de la recherche, l’État français pourrait faire beaucoup plus dans la lutte contre cette maladie qui touche de plus en plus de patients chaque année.

400.000 nouveaux cas de cancer en 2017

Selon Santé publique France, 400.000 nouveaux cas de cancer ont été enregistrés en 2017, près de 54% chez l’homme (214.000) et 46% chez la femme (186.000). Chez l’homme, les cancers les plus fréquents sont le cancer de la prostate, le cancer du poumon et le cancer du côlon-rectum. Chez la femme, le cancer du sein est clairement le plus fréquent (59.000 nouveaux cas) devant le cancer du côlon-rectum et le cancer du poumon.

Mais quelle est l’implication de l’État française dans la lutte contre le cancer ? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre les professeurs Fabien Calvo et Dominique Maraninchi, à la demande de l’Institut national du cancer (INCA). Selon leurs travaux, ces 15 dernières années, un grand nombre d’actions a contribué à diminuer les taux de mortalité et à augmenter le taux de survie à long terme et le taux de guérison.

Où en est la recherche contre le cancer ?

Pourtant, il y a un « mais ». Les deux experts, dont l’un était directeur scientifique de l’INCA de 2007 à 2014 et l’autre son président pendant six ans (2006-2011), ont estimé qu’il y avait de grands progrès à faire concernant la recherche. Selon eux, certains cancers, à l’instar des cancers du foie, du pancréas et du système nerveux chez l’enfant et l’adulte, n’ont fait l’objet « d’aucune avancée très significative dans leur compréhension et leur traitement ».

Et l’État aurait sa part de responsabilité car les budgets alloués à la recherche n’ont cessé de baisser. Les auteurs de ce rapport sont cependant optimistes et l’arrivée au gouvernement d’Agnès Buzyn, actuelle ministre de la Santé, qui est également médecin, cancérologue et ancienne présidente de l’INCA (de 2011 à 2016), n’y est pas pour rien. Il serait impensable, selon eux, qu’elle se lance dans un programme de réduction des dépenses sur le cancer. Décidera-t-elle pour autant d’augmenter les budgets ? 

Marine Rondot

Lire aussi : Huit recommandations pour prévenir le cancer

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Lutter contre le cancer du sein en limitant certains aliments

Lutter contre le cancer du sein en limitant certains aliments

Le 9 février 2018.

Le cancer du sein est la première cause de mortalité par cancer chez la femme. Une étude a permis de découvrir qu’en limitant l’apport d’asparagine – molécule présente dans certains aliments – on réduisait la propagation du cancer dans le reste de l’organisme.

L’asparagine, qu’est-ce que c’est ? 

L’asparagine est une molécule présente dans certains aliments riches en protéines animales et végétales tels que le bœuf, la volaille, les œufs, le poisson, les fruits de mer, les légumineuses, les produits laitiers, le lactosérum, mais aussi les asperges, les pommes de terre, les noix, les graines et le soja. 

Dans certains cas de cancer du sein, comme le cancer du sein « triple négatif », les chercheurs ont constaté, grâce à des tests sur des souris porteuses de tumeurs mammaires, que l’asparagine favorisait les métastases, c’est-à-dire la propagation du cancer vers d’autres organes. Résultats : les souris ayant reçu une alimentation pauvre en asparagine ont mieux répondu au traitement par chimiothérapie que leurs congénères.

Un espoir pour combattre le cancer « triple négatif »

Grâce à cette étude publiée dans la revue Nature, les chercheurs ont compris que les changements alimentaires peuvent influer à la fois sur le déclenchement de la maladie, sur son développement et sa propagation vers d’autres organes mais aussi sur la réponse au traitement primaire suivi par le patient.

En effet, dans le cas d’un le cancer dit « triple négatif » les cellules ne possèdent pas les récepteurs hormonaux habituels (comme la protéine HER2) qui représentent une cible thérapeutique majeure. Cette forme de cancer est donc plus résistante aux traitements. Plusieurs essais cliniques seront mis en place pour confirmer ces résultats auprès de femmes malades. 

Maylis Choné

Lire aussi : 17 produits chimiques favorisent le cancer du sein

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Allergies : certains traitements pourraient ne plus être remboursés

Allergies : certains traitements pourraient ne plus être remboursés

Le 9 février 2018.

Les personnes qui souffrent d’allergies peuvent avoir recours à une désensibilisation, un traitement qui s’attaque aux causes des allergies mais qui pourrait ne plus être remboursé par l’Assurance maladie.

Fini le remboursement de la désensibilisation ?

Certaines personnes sont allergiques au pollen, à la poussière, aux acariens… Ces différentes allergies rendent leur quotidien particulièrement difficile. Pour les plus sensibles, les allergologues conseillent de suivre un traitement de choc à base d’allergènes préparés spécialement pour un individu (Apsi). Or, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de diminuer le taux de remboursement de ces médicaments de 65% à 15%.

Mais ce n’est pas tout, elle souhaiterait également un déremboursement complet pour les traitements par voie injectable. La HAS a mené une vaste enquête auprès de professionnels de santé, de patients et d’industriels. Elle a ainsi pu observer que ces traitements n’étaient pas suffisamment efficaces pour mériter un remboursement. Cet avis est contesté et a été très mal accueilli par les allergologues.

Les allergologues en colère

« Si cette décision est prise, les conséquences seront lourdes pour l’ensemble des allergiques, avec en première ligne les enfants, qui ne disposeront plus des diagnostics appropriés », s’est indigné la Fédération française d’allergologie dans un communiqué. « Cette décision creusera encore plus les écarts d’accès aux soins pour les patients », a-t-elle ajouté. Si elle est suivie, cette recommandation défavoriserait en effet les patients aux revenus modestes.

Selon les données de la Fédération française d’allergologie, on compte actuellement 1 allergologue pour 30.000 habitants. Renoncer au remboursement de la désensibilisation viendrait aggraver encore un peu plus cette situation. Le nombre de personnes allergiques ne cesse d’augmenter et ce n’est pas un hasard si l’OMS a classé l’allergie au 4e rang des affections chroniques mondiales. On ignore encore si l’avis de la HAS sera suivi. 

Marine Rondot

Lire aussi : Homéopathie : vers la fin du remboursement ?

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Fin de vie : avez-vous rédigé vos « directives anticipées » ?

Fin de vie : avez-vous rédigé vos « directives anticipées » ?

Le 8 février 2018.

Vous avez une idée précise de ce que votre entourage devra décider si, en cas d’accident grave, vous n’êtes plus en état de décider des actes médicaux qui devraient être effectués sur vous ? Si vous le souhaitez, vous pouvez rédiger des « directives anticipées », afin que vos souhaits soient respectés.

Seuls 11% des Français ont écrit leurs « directives anticipées »

Les Français n’aiment pas vraiment parler de la mort, et encore moins des conditions dans lesquelles ils souhaitent, ou ne souhaitent pas, mourir. Ils sont donc très peu à aborder ces questions avec leurs proches, alors même que c’est parfois à eux que reviendront les délicates décisions à prendre en cas d’accident : réanimation, alimentation artificielle, intervention chirurgicale etc.

Selon un sondage, demandé par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), les Français ne sont que 11% à avoir rédigé ces directives et, ainsi, à les avoir rendues « officielles ». Un chiffre bien faible par rapport à ces 83% de Français qui déclarent ne pas avoir fait cette démarche. Ils sont en outre 51% à ne pas envisager de coucher sur papier leurs volontés.

La plupart des Français ne connaissent pas les « directives anticipées »

Ces chiffres ne sont cependant pas étonnants. Les sondés sont en effet 58% à ne pas savoir qu’ils peuvent faire part de leur volonté, officiellement, en rédigeant des « directives anticipées ». C’est, depuis le 22 avril 2005, un droit inscrit dans la loi qui permet à chacun d’exprimer ses souhaits « en ce qui concerne les conditions, la poursuite, la limitation et l’arrêt ou le refus de traitement ou d’actes médicaux ».

Pour rédiger ces directives, vous pouvez prendre rendez-vous avec votre médecin, votre interlocuteur privilégié pour aborder ces questions. Il vous aidera à discerner ce que vous souhaitez si vous n’étiez plus en état d’exprimer votre volonté en cas d’accident. Vous devrez ensuite rédiger ces souhaits sur papier libre, daté, signé et dûment identifié par l’indication de vos nom, prénom, date et lieu de naissance et, finalement, en faire part à vos proches.

Gaëlle Latour

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Calvitie : une solution miracle pour faire pousser les cheveux !

Calvitie : une solution miracle pour faire pousser les cheveux !

Le 7 février 2018.

Selon une étude publiée dans la revue Biomaterials, il serait désormais possible de faire pousser les cheveux grâce à un produit chimique dont se sert McDonald’s pour fabriquer ses frites. Explications.

Un agent chimique utilisé par l’industrie alimentaire

Une équipe de chercheurs de l’Université de Yokohama, au Japon, est parvenue à trouver le moyen de faire pousser des follicules pileux très rapidement. Au total, ils ont réussi à créer plus de 5.000 germes de follicules pileux en quelques jours alors que les techniques que l’on connaît aujourd’hui ne peuvent créer que 50 germes à la fois. Cette petite révolution est due à un agent chimique utilisé par l’industrie alimentaire, le diméthylpolysiloxane.

Il s’agit plus précisément d’un additif alimentaire (le E 900) que McDonald’s utilise comme agent d’enrobage pour ses frites. Cet agent a une propriété particulière. Il permet à l’oxygène de circuler. Elle est là, la clé de réussite de cette expérimentation. Déposé au fond du récipient de culture, le diméthylpolysiloxane a permis aux germes de follicules pileux de se multiplier de manière très impressionnante.

Très efficace chez les souris

« Nous avons utilisé du dimethylpolysiloxane perméable à l’oxygène au fond du récipient de culture, et cela a très bien marché », détaille le professeur Junji Fukuda qui a dirigé ces travaux. « Cette méthode simple est très robuste et prometteuse. Nous espérons que cette technique améliorera la thérapie régénérative des cheveux humains afin de traiter la perte des cheveux », a-t-il ajouté.

Reste à savoir si cette expérimentation qui a été réalisée in vitro, à partir d’un mélange de cellules humaines et d’épiderme de souris, parviendra à être efficace in vivo chez l’homme. Si toutefois les résultats étaient concluants chez l’homme alors ils rendraient grandement service aux personnes qui souffrent de calvitie mais également aux personnes atteintes de cancers qui ont perdu leurs cheveux à la suite d’une chimiothérapie. 

Marine Rondot

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