Archives de catégorie : DOSSIERS

Thé, miel et citron sont-ils vraiment efficaces contre les maux de gorge ?

Thé, miel et citron sont-ils vraiment efficaces contre les maux de gorge ?

Le 27 février 2018

Un bon thé chaud, une cuillère de miel et un jus de citron. Tout le monde s’est déjà vu conseiller l’un de ces trois remèdes ou souvent les trois associés pour soigner un mal de gorge. Mais ce remède de grand-mère est-il vraiment efficace ? Trois médecins ont donné leur avis à NPR, la National Public Radio.

Le thé dégonfle le pharynx

Selon le Docteur Damrose, chef du service de laryngologie à Stanford, le thé, et notamment le thé vert, pourrait permettre de faire dégonfler le pharynx. En effet, cette partie de la gorge peut avoir tendance à gonfler lorsqu’elle est infectée par une bactérie ou un virus. Il est ensuite difficile de déglutir et donc d’avaler quoi que ce soit. Mais le thé peut également permettre de dégager une gorge encombrée, comme toute boisson chaude.

Le médecin américain estime ainsi que « le fait de siroter et d’avaler permet de prévenir des toux irritantes ». Toutefois, ses confrères les docteurs Long et Sardesai voient un défaut au thé : la caféine. Celle-ci contribue à augmenter la production d’acides. Or, l’acide a tendance à irriter la gorge. Il est donc préférable de boire un thé léger en caféine, voire sans théine. 

Le miel, pas de contre-indications

Selon le Docteur Long, professeur assistant à l’École de médecine David Geffen à UCLA, il est « vraiment très spéculatif » de prêter des vertus de remède pour la gorge au miel. Néanmoins, aucun des trois médecins interrogés par NPR ne voit un côté dangereux ou aggravant à manger du miel lorsque l’on a la gorge enrouée. Serait-ce juste son côté doux qui réconforte ?

Le citron pour faire le plein de vitamine C

Le Docteur Long ne voit pas le citron d’un très bon œil à cause de son acidité, lorsqu’il s’agit de soigner un mal de gorge. Sa collègue le Docteur Sardesai, professeur assistante d’otorhinolaryngologie à l’École de médecine de l’université de Washington, met en avant l’importance de la vitamine C dans le citron. « Et la vitamine C est connue pour aider à combattre certaines infections», rappelle NPR.

Pour appuyer ses propos, elle cite une étude parue en 1999, qui montrait « l’efficacité de la vitamine C pour prévenir et soulager les infections respiratoires provoquées par des virus.» Un argument que confirme le Docteur Damrose, en rappelant que « le citron a des propriétés anti-bactériennes ». Au final, pour soulager un mal de gorge, il est conseillé de boire du thé sans caféine, avec un peu de miel et un quart de citron.

Marie-Eve Wilson-Jamin

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Voici pourquoi votre paupière tremble parfois

Voici pourquoi votre paupière tremble parfois

Le 26 février 2018.

Vous avez la paupière qui tremble ? Cela arrive souvent et, rassurez-vous, dans la plupart des cas, c’est totalement anodin.

Une fatigue passagère ou une carence en magnésium

C’est une sensation très étrange qui ne vous est sans doute pas inconnue. Soudainement, votre paupière se met à trembler, de manière presque imperceptible, comme si elle vibrait à toute vitesse. Puis, tout aussi soudainement, ce tremblement disparaît, parfois après quelques secondes, parfois après plusieurs minutes.

En termes médicaux, ces tremblements portent le nom de « fasciculation ». Ces tressautements musculaires sont quasiment tout le temps bénins et apparaissent lorsqu’une personne présente une forte anxiété, une carence en certains nutriments, notamment en magnésium, ou consomme simplement trop de caféine. Cela peut également survenir après un exercice physique intense.

Les tremblements de la paupière peuvent-ils être graves ?

Si ces tremblements anodins persistent, ils peuvent être traités facilement par un peu de repos, du calme ou une cure de magnésium. Cependant parfois, ils sont symptomatiques de pathologies beaucoup plus lourdes et en cas de doute, des examens approfondis doivent être envisagés.

Ainsi, les tremblements de la paupière peuvent, dans des cas beaucoup plus rares, être associés à certaines maladies auto-immunes comme le syndrome d’Isaac, ou certaines affections du système nerveux comme une sclérose latérale amyotrophique, une myopathie, une amyotrophie spinale ou encore la maladie de Creutzfeld-Jakob.

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Conclusion dramatique pour le patient qui voulait se faire allonger le pénis

Conclusion dramatique pour le patient qui voulait se faire allonger le pénis

Le 19 février 2018.

Une opération chirurgicale a viré au fiasco et le patient, âgé aujourd’hui d’une trentaine d’années, vient de porter plainte contre son médecin, accusé de n’avoir pas respecté les consignes d’utilisation d’une substance qu’il lui a injectée.

Une opération de chirurgie plastique tourne au fiasco

Un homme d’une trentaine d’années vient de porter plainte au pénal contre son chirurgien plasticien. Il accuse ce dernier d’erreur médicale à son encontre, après qu’une succession d’interventions sur son pénis – qui devaient permettre, à l’origine, de l’allonger, se soient très mal terminées.

Le Parisien a mené l’enquête sur cette affaire qui démarre en 2013, quand un jeune homme de 24 ans prend rendez-vous avec un plasticien de grande renommée, dans le but de faire allonger son pénis qu’il trouve trop court, ce qui engendre chez lui une grande frustration. Deux interventions sont alors programmées, et à l’issue de la deuxième, le patient et le chirurgien constatent qu’une déformation est apparue à la base de la verge du patient.

Le chirurgien aurait utilisé une substance inappropriée

Le chirurgien explique alors que ce défaut survient parfois, et qu’il faut le traiter avec une simple injection d’acide hyaluronique. Le médecin utilise du Macrolane, une substance qui va avoir un effet catastrophique sur le patient. « Mon pénis est devenu très douloureux avec un sentiment de brûlure intense. Des boules sont apparues et mes érections étaient de plus en plus inutilisables. J’ai aussi commencé à perdre des morceaux de peau », témoigne-t-il auprès du Parisien.

Pour le plaignant, la faute est à imputer au chirurgien, qui lui a injecté du Macrolane, alors même que cette substance est, dixit la notice, « à ne pas utiliser dans les organes génitaux masculins ou féminins, ou à proximité » car « des cas de dysfonctionnement érectile ont été rapportés après traitement du pénis ». Face à ces accusations, le chirurgien aurait affirmé, par voie écrite, avoir, à maintes reprises, utilisé ce traitement sans remarquer le moindre effet secondaire. Contactée par le quotidien, l’avocate de ce médecin n’a toutefois pas voulu commenter cette affaire.

Gaëlle Latour

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Les gels antibactériens de moins en moins efficaces

Les gels antibactériens de moins en moins efficaces

Le 23 février 2018.

Une étude qui vient de paraître prouve que les gels antibactériens utilisés notamment en milieu hospitalier, sont de moins en moins efficaces.

Les bactéries s’adaptent aux gels utilisés dans les hôpitaux

Une étude menée par les chercheurs de l’université de Melbourne en Australie, et publiée le 28 janvier dans BioRiv, a révélé que les gels antibactériens utilisés en milieux hospitaliers pour lutter contre les infections, sont de moins en moins efficaces.

« C’était probablement naïf de penser que les « super-bactéries » ne seraient pas en mesure de s’adapter aux désinfectants à base d’alcool. Quand on considère tout ce que nous avons introduit pour tenter de combattre les bactéries, on voit qu’elles trouvent toujours le moyen d’évoluer pour les contourner », explique Matthew O’Sullivan, de l’université de Sydney (Australie), dans les colonnes du New Scientist.

Les bactéries évoluent

Les 193 échantillons étudiés entre 1997 et 2015 leur ont permis d’observer que les bactéries avaient multiplié par dix leur résistance aux produits à base d’alcool. Grâce à ce travail, on connaît également l’évolution du chiffre des infections liées à ces bactéries. Elles ont été multipliées par cinq sur la période de l’étude.

Les scientifiques ont également constaté que leur membrane est de plus en plus résistante. Le savon n’était pas assez efficace, le gel bactérien semblait alors une solution pour éviter de nombreuses infections. Quelle solution d’hygiène faudra-t-il mettre en place pour éviter ces bactéries ? 

Maylis Choné

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Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Le 23 février 2018.

Un nouveau médicament à base de lévothyroxine sera commercialisé dès le mois d’avril. Le TCAPS pourrait rendre service à de nombreux patients qui souffrent des effets secondaires que peut engendrer la nouvelle formule du Levothyrox du laboratoire Merck.

Les déçus du nouveau Levothyrox pourront se tourner vers le TCAPS

Le laboratoire Genevrier vient d’obtenir l’aval de l’Agence du médicament, pour la commercialisation d’un médicament contre l’hypothyroïdie. Cette substance, baptisée TCAPS, viendra en renfort de l’arsenal déjà présent dans les officines pour traiter les 2,3 millions de patients touchés par cette maladie et qui étaient traités par le Levothyrox, pour la plupart d’entre eux, il y a quelques mois encore.

Le TCAPS devrait redonner espoir à tous les patients qui, à l’annonce de la fin de la commercialisation du Levothyrox, se sont tournés vers des formules qui ne leur convenaient pas et qui ont connu de nombreux effets secondaires très indésirables.

Plusieurs dosages pour correspondre à tous les patients

Perte de cheveux, douleurs musculaires et articulaires, troubles du sommeil, ont été signalés par des milliers de patients qui ont, sans succès, prié le laboratoire Merck de remettre l’ancien Levothyrox en circulation.

Contrairement au Levothyrox, le TCAPS ne contient que très peu d’excipients. À la molécule de base, la lévothyroxine, n’ont été associées que de la glycérine et de la gélatine, limitant ainsi les potentiels effets secondaires liés à la présence de lactose, de mannitol ou encore d’huile de ricin, dans la nouvelle version du Levothyrox. Le TCAPS sera en outre commercialisé sous différents dosages, ce qui permettra à chaque patient de trouver la posologie qui lui convient.

Gaëlle Latour

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Une consommation excessive d'alcool triplerait le risque de démence

Une consommation excessive d'alcool triplerait le risque de démence

Selon une étude française portant sur un panel très important, une trop forte consommation d’alcool multiplierait par trois le risque de développer une démence.

57% des démences liées à l’alcool

L’alcool serait aujourd’hui le premier facteur de risque de démence et de démence précoce. C’est une étude française qui vient le révéler, chiffres à l’appui, en affirmant qu’une consommation excessive d’alcool pourrait tripler le risque de souffrir d’une des maladies liées à la démence.

Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de cette étude, publiée dans la revue The Lancet Public Health, ont analysé les données issues du Programme de médicalisation des systèmes d’information qui recense toutes les hospitalisations en France. Ils ont extrait de ce fichier 1.109.343 cas qui ont fait l’objet d’une consultation entre 2008 et 2013, et dont le diagnostic a conclu à une démence. En recoupant d’autres données, les auteurs de cette étude ont montré que 57% de ces démences étaient directement attribuées à des dommages cérébraux engendrés par une trop forte consommation d’alcool. Sur le nombre de cas restants, 18% ont été considérés comme « accompagnés » par une consommation excessive d’alcool.

Plus de 6% des hommes consommeraient trop d’alcool

« Nous pensons que l’alcool pourrait précipiter la survenue de ces maladies et accélérer leur progression en augmentant les dommages structurels et fonctionnels dans le cerveau », expliquent ainsi les auteurs de cette étude, dans un communiqué diffusé par l’Inserm. « Mais les mécanismes possibles sont nombreux et restent à clarifier. Cette étude interpelle donc une nouvelle fois sur les dangers de l’alcool, suggérant que des mesures préventives supplémentaires pourraient contribuer à réduire le risque de démences ainsi que leur coût financier et sociétal ».

Les autorités sanitaires estiment qu’une consommation excessive d’alcool est établie à partie de 60g d’alcool pur par jour pour un homme, soit 4 verres, et 40g pour une femme (4 verres). L’Inserm révèle par ailleurs que « pour l’ensemble des adultes hospitalisés, les taux d’alcoolisme étaient évalués à 6,2% chez les hommes et 1,5% chez les femmes ».

Gaëlle Latour

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Malgré les pesticides, il faut continuer à manger des fruits et légumes

Malgré les pesticides, il faut continuer à manger des fruits et légumes

Le 21 février 2017.

Faut-il arrêter de manger des légumes pour éviter une intoxication aux pesticides ? Le rapport d’une association a semé le doute, des médecins font aujourd’hui la part des choses.

Des traces de pesticides sur quasiment tous les fruits et légumes

Le rapport sur la présence de pesticides dans les fruits et légumes, publié mardi 20 février par l’association Générations Futures a fait des remous. Relayé par de nombreux médias, ce texte révèle, en substance, que la plupart des produits vendus dans le commerce contiennent une grande quantité de pesticides, et que ces derniers pourraient donc être dommageables pour notre santé.

Ses auteurs expliquent ainsi que sur 72 % des 19 fruits et sur 41,1 % des 33 légumes analysés, des traces de pesticides ont été observées. Ces dernières dépassent même les limites autorisées sur certains produits en particulier : les cerises, les mangues, les oranges, les pommes ainsi que les herbes fraîches, les céleri-branches les tomates et les pommes de terre.

Il est toujours préférable de manger des fruits et légumes

Interprété de cette manière, ce rapport pourrait convaincre bon nombre de Français, qui n’ont pas forcément les moyens de consommer des produits bio, mais veulent tout de même prendre soin de leur santé, de limiter leur consommation de fruits et de légumes pour limiter les risques engendrés par ces pesticides.

Avant que cette tendance n’émerge, des spécialistes et médecins sont intervenus dans les médias pour contredire ce message et affirmer que consommer des fruits et légumes en quantité suffisante, soit 5 par jour, sera toujours préférable, et ce même si des traces de pesticides restent sur certains produits. Interrogé par France TV Info, le Dr Nicolle, médecin généraliste et vice-président de l’association Alerte médecins sur les pesticides affirme que malgré la présence de ces traces de pesticides, « il est malgré tout préférable, pour la santé, de consommer des fruits et légumes conventionnels avec des LMR (limites maximales de résidus, ndlr) respectées que de ne pas en manger du tout ».

Gaëlle Latour

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Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Produits ménagers et tabac seraient aussi dangereux

Le 20 février 2018.

Une étude scientifique norvégienne s’attaque durement aux produits ménagers. Selon les conclusions de ses auteurs, respirer trop de substances toxiques augmenterait considérablement le risque de développer des problèmes pulmonaires, au moins autant qu’en fumant un paquet de cigarettes par jour pendant des années.

Des problèmes pulmonaires plus fréquents chez les personnes qui font le ménage souvent

Et si, pour préserver votre santé, vous deviez arrêter de faire le ménage chez vous ? C’est ce que suggère cette récente étude, menée par des chercheurs norvégiens qui affirment que respirer fréquemment les substances toxiques présentes dans les produits ménagers serait aussi nocif qu’une grande consommation de tabac.

Pour parvenir à cette conclusion, publiée dans la revue Journal of respiratory and critical care medicine, les chercheurs ont observé le cas de 6.000 personnes durant vingt ans. En recoupant différentes données, et notamment leur sexe, leur profession et leur étant de santé, les auteurs de cette étude ont montré que les personnes qui étaient régulièrement en contact avec des produits ménagers étaient plus susceptibles de développer des problèmes pulmonaires.

Les femmes de ménage sont particulièrement concernées

Ils ont même réussi à mesurer ce risque par rapport à une consommation de tabac, et affirment que respirer souvent des vapeurs de produits ménagers peut être aussi dangereux que de fumer un paquet de cigarettes par jour pendant vingt ans.

L’étude révèle par ailleurs que tous les participants ne sont pas égaux face à ce risque. Les femmes sont davantage concernées et, parmi elles, la profession joue un rôle primordial. Ainsi, 13,7% des femmes de ménage représentées dans cet échantillon de population étaient concernées par des problèmes pulmonaires contre 9,6% des femmes qui n’utilisaient aucun produit ménager.

Gaëlle Latour

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20 % des femmes d'origine africaine utilisent des crèmes dépigmentantes nocives

20 % des femmes d'origine africaine utilisent des crèmes dépigmentantes nocives

Le 19 février 2018

Selon la Mairie de Paris, on estime qu’environ 20 % des femmes d’origine africaine utilisent des produits contenant de l’hydroquinone, dangereuse pour leur santé.

Un produit interdit en France qui conduit au vieillissement prématuré de la peau 

La Mairie de Paris estime qu’environ 20 % des femmes d’origine africaine habitant la capitale appliquent des crèmes dépigmentantes, qui blanchissent la peau, à base d’hydroquinone. Il s’agit d’un vrai problème de santé publique : ce composant interdit à la vente libre en France conduit, en application cutanée, au vieillissement prématuré de la peau et à de multiples complications irréversibles.

En inhibant la production de la mélanine, il fait perdre à la peau sa protection naturelle contre les rayons du soleil et la rend plus sujette à certains types de cancers. Mais ce n’est pas tout. Ce produit dangereux peut aussi amincir la peau, laissant apparaître des taches foncées ou des vergetures définitives. D’autres effets secondaires sont à noter, notamment l’ochronose, une pigmentation bleuâtre ou noirâtre.

Des commerçants ignorent que la vente libre de l’hydroquinone est interdite en France

Mais malgré les risques, cette pratique reste à la mode et ce, dans tous les continents. En 2024, le marché mondial de la dépigmentation représentera plus de 31,2 milliards de dollars, selon Global Industry Analysts. Et cela peut s’expliquer par la pression sociale que subissent certaines femmes africaines. Il faut être blanche et peu importe le prix à payer : cela a même un nom.

Les Sénégalaises appellent cela le « xessal », les Camerounaises le « maquillage » et les Maliennes parlent de « tcha-tcho » Et, en France, de nombreux commerçants ignorent que la vente libre de l’hydroquinone y a été interdite, quand ils ne sont tout simplement pas au courant que leurs crèmes contiennent un tel composant. Or, il se vend de ces produits dans de nombreux quartiers à Paris.

Marie-Eve Wilson-Jamin

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L'OMS plaide pour des accouchements moins médicalisés

L'OMS plaide pour des accouchements moins médicalisés

Le 17 février 2018.

Dans ses dernières recommandations, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) plaide pour des naissances moins médicalisées.

Des naissances plus respectueuses de chaque femme

Chaque naissance est unique. De ce constat, l’OMS tire plusieurs enseignements qu’elle souhaite voir appliqués dans les pays concernés par la hausse de la médicalisation des naissances. Depuis 1950, les « interventions médicales pratiquées inutilement sur les femmes » sont de plus en plus fréquentes, et ce, notamment dans les pays riches.

L’OMS cible en particulier les césariennes qui devraient être moins répandues. Autre argument : le rythme d’ouverture du col fixé à un centimètre par heure. Au delà de ce rythme les médecins interviennent en installant une perfusion d’ocytocine pour accélérer le travail. « La recommandation que nous faisons maintenant est que ce seuil ne devrait pas être utilisé pour identifier les femmes à risque » explique un responsable médical de l’OMS, Olufemi Oladapo.

La grossesse n’est pas une maladie?

Les recommandations de l’OMS visent à redonner un peu de pouvoir aux femmes qui subissent souvent les décisions du corps médical. Elles sont en effet nombreuses à ne plus vraiment vivre la naissance comme un moment unique et exceptionnel, mais plutôt comme une souffrance, une angoisse.

Changer de position pour affronter la douleur comme bon leur semble ou décider du rythme de la poussée sont autant de recommandations de l’OMS. « La grossesse n’est pas une maladie et la naissance est un phénomène normal dont vous pouvez attendre que la femme puisse l’accomplir sans intervention » termine Olufemi Oladapo.

Maylis Choné

Lire notre dossier : Tout savoir sur la césarienne

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