Archives de catégorie : DOSSIERS

Le stress pourrait être contagieux

Le stress pourrait être contagieux

Le 12 mars 2018.

Grâce à l’effet d’une hormone, le stress pourrait être contagieux et inciter le cerveau à envoyer des signaux autour. Des chercheurs canadiens viennent de se pencher sur le sujet.

Votre stress peut-il être contagieux ?

Si vous êtes d’un naturel stressé, attention, votre angoisse pourrait être contagieuse ! C’est en tout cas ce que suggère une étude canadienne, qui s’est intéressée à l’action de l’hormone corticotrope. Cette hormone, baptisée ACTH (Adréno Cortico Trophic Hormone), a la particularité d’augmenter en situation de stress et aurait la faculté d’envoyer un signal chimique pour avertir les individus à proximité.

Cette théorie, émise à la suite de recherches sur des souris, a fait l’objet d’une publication dans la revue Nature Neuroscience. Lors de leur expérience, ils ont mis certaines souris en situation de stress pour pouvoir doser leur taux de ACTH et observer la réaction de souris situées à proximité. Or ils ont remarqué que ces dernières envoyaient, sans le chercher, un signal à leurs congénères.

Des souris aussi stressée, mais sans raison

« Ce qui était remarquable, c’est que les hormones ACTH des partenaires, qui n’étaient pas eux-mêmes exposés à un stress réel, présentaient des changements identiques à ceux mesurés chez les souris stressées », explique ainsi Toni-Lee Sterley professeur de l’Université de Calgary et co-auteur de cette étude. 

Sans en avoir la preuve – car leurs études devront désormais se poursuivre –, les chercheurs estiment que ce même phénomène pourrait se manifester chez les humains et pourrait expliquer certains mystères médicaux, comme celui de la transmission d’un traumatisme entre générations.

Gaëlle Latour

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Le traitement orthodontique au quotidien : comment le simplifier ?

Selon notre étude, suivre un régime (28%), se faire relooker (12%), suivre une thérapie ou un programme de coaching et corriger l’alignement des dents (9%)* sont, par ordre d’importance, les trois pas que les Français seraient prêts à franchir pour gagner en confiance en eux au quotidien. 

Cependant, suivre un traitement orthodontique peut sembler assez décourageant. Un brossage minutieux après chaque repas, renoncer à certains aliments et au grignotage…toutes ces restrictions peuvent paraître dissuasives.

Toutefois, il existe aujourd’hui une méthode orthodontique révolutionnaire combinant efficacité et simplicité. C’est le cas du traitement Invisalign, qui offre une alternative sur-mesure et discrète.

Pour un résultat optimal, les aligners doivent être portés 22 heures par jour, mais sont à retirer lorsque l’on mange, ce qui signifie que l’on peut manger tout ce que l’on souhaite sans s’en soucier, même mâcher un chewing-gum sans réfléchir, se rendre à un rendez-vous galant sans se retenir de sourire ou se brosser les dents comme à l’accoutumée sans y passer des heures, etc.

Les aligners Invisalign sont quasi-transparents et se portent sans que presque personne ne le remarque, ce qui vous permet de sourire fièrement lors de vos rendez-vous galants et lorsque vous êtes entre amis.

Il existe « My Invisalign Smile », une app mobile dédiée maintenant disponible pour aider les patients à suivre la progression de leur traitement en leur permettant de télécharger leurs selfies et créer des vidéos time-lapse. C’est une façon ludique et visuelle de voir les progrès réalisés, ce qui fournit une bonne motivation pour suivre le traitement.

Après chaque visite, le patient reçoit un jeu d’aligners d’avance pour gagner du temps. Les grand(e)s pressé(e)s n’ont donc plus d’excuses pour ne pas aligner leur dentition. Align Technology a également pensé aux distraits qui oublient leurs rendez-vous en intégrant un système de rappel de rendez-vous à l’appli.

Enfin, tous ces avantages ne seraient rien si le traitement Invisalign n’était pas aussi confortable et facile d’utilisation, mais aussi si la sensation de ne quasiment rien porter n’était pas au cœur de l’innovation des aligners quasi-transparents Invisalign. La matière de pointe utilisée, appelée « SmartTrack », a été étudiée pour faire bouger votre dentition de façon plus précise et confortable**.

Dans ces conditions, avoir de belles dents devient un jeu d’enfant…

*Source : enquête réalisée en mars 2017 par l’institut YouGov pour Invisalign auprès d’un échantillon de 1009 personnes (487 hommes et 522 femmes) représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus qui déclarait que 43% des personnes interrogées avaient déjà évité de montrer leurs dents en souriant et que 54% d’entre eux souhaiteraient avoir des dents plus alignées.

**Comparé aux matériaux prêts à l’emploi, matériau uni-couche .030 in (.75 mm)

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De plus en plus de cas de rougeole en France

De plus en plus de cas de rougeole en France

Le 16 mars 2017

Depuis le mois de novembre, les cas de rougeole se multiplient en France. On parle même d’épidémie. Cette dernière pourrait être liée à un taux de vaccination encore trop faible.

Le vaccin seul instrument de lutte contre la rougeole

Depuis le mois de novembre 2017, plus de 900 cas de rougeole ont été enregistrés. Parmi eux, une jeune femme est décédée des suites de complications de la maladie à Poitiers. En cause, la trop faible vaccination de la population. En effet, avant le 1er janvier 2018, ce vaccin, contenu dans l’injection de ROR, n’était pas encore obligatoire mais fortement recommandé.

En France, un tiers des cas enregistrés depuis novembre s’est déclaré ce dernier mois, et cette accélération inquiète les autorités de Santé. Elles appellent donc les parents à faire vacciner leur enfant, seule arme efficace, selon le ministère de la Santé, pour stopper l’épidémie en progression notamment dans le Sud-Ouest.

La rougeole, qu’est ce que c’est ?

« L’élimination de la rougeole est un objectif prioritaire de l’Organisation mondiale de la santé […] Pour cela, il est nécessaire d’atteindre un objectif de couverture vaccinale de 95 % chez les personnes à risque», explique Jérôme Salomon, directeur général de la Santé auprès d’Agnès Buzyn. Aujourd’hui, la couverture vaccinale navigue entre 62 et les 88 % des Français.

Rappelons que la rougeole est une maladie virale grave. Selon la définition de l’OMS, « C’est une affection due à un virus de la famille des paramyxoviridés. Le virus rougeoleux se transmet habituellement par contact direct ou par l’air, infectant les voies respiratoires puis se propageant à tout l’organisme. La rougeole est une maladie humaine et on ne connaît pas de réservoir chez l’animal. »

Maylis Choné

Lire aussi : Vaccination infantile: les deux côtés de la médaille

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Produits ultra-transformés : des risques accrus de cancers

Produits ultra-transformés : des risques accrus de cancers

Le 16 mars 2018.

Une étude française publiée en février dans la revue médicale britannique British Medical Journal (BMJ), révélait que les aliments « ultra-transformés » favorisaient le cancer. Les auteurs de cette étude s’expliquent.

La présence d’additifs pose problème

Une étude a fait grand bruit en février dernier. Ces travaux mettaient en lumière un lien entre la consommation régulière de produits ultra-transformés et le risque de développer un cancer. En analysant les données médicales de plus de 100.000 personnes, ils avaient constaté qu’une augmentation de 10 % de la part d’aliments ultra-transformés était associée à une hausse de 12 % du risque global de cancer.

Mais comment expliquer de tels résultats ? Dans une tribune publiée dans le journal Sud Ouest, les auteurs de ces travaux ont apporté de nouveaux éléments à leurs recherches. Tout d’abord, selon eux, les produits ultras-transformés sont d’une mauvaise qualité sur le plan nutritionnel mais c’est surtout la présence d’autres composés (additifs, substances formées lors des processus de transformation…) qui poserait problème.

D’autres travaux seront nécessaires

« Des études expérimentales chez l’animal ont suggéré des propriétés carcinogènes pour plusieurs des composés (exemples : additifs tels que le dioxyde de titane ou les nitrites, composés néoformés lors de la cuisson de certains aliments comme l’acrylamide ou encore bisphénol A contenu dans certains emballages plastiques) » utilisés dans les plats préparés, expliquent-ils.

Et d’ajouter que ces travaux doivent être considérés « comme une première piste d’investigation » dans ce domaine. Leur approche ne permet en effet pas encore d’affirmer qu’il existe un lien de cause à effet. Mais ce qui est certain, c’est que les aliments transformés sont, en général, plus riches en sel, sucre et acides gras saturés, et plus pauvres en fibres et vitamines. Par conséquent, il ne faut pas en abuser. 

Marine Rondot

Lire aussi : Mieux manger, les grandes préoccupations 

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Télémédecine : vous pouvez désormais obtenir une ordonnance via votre smartphone

Télémédecine : vous pouvez désormais obtenir une ordonnance via votre smartphone

Le 15 mars 2018.

Votre smartphone pourrait être une réponse aux déserts médicaux qui vous empêchent de pouvoir consulter un médecin facilement. Désormais, à distance, vous pouvez consulter un généraliste, et ce dernier peut même vous envoyer une ordonnance.

Il est désormais possible de consulter un médecin depuis son téléphone

Lutter contre les déserts médicaux est un enjeu de santé publique auquel la télémédecine apporte un élément de réponse très intéressant, d’autant qu’il ne nécessite que peu de moyens, si ce n’est technologiques. Ces moyens se développent aujourd’hui très rapidement et, grâce à un simple smartphone, il est désormais possible de bénéficier d’une consultation médicale, en à peine quelques minutes, et même d’obtenir une ordonnance.

Faute de médecins généralistes dans de nombreuses régions françaises, ces applications de téléconsultations se développent rapidement. Mais alors qu’elles étaient, jusqu’à présent, considérées comme de simples avis médicaux par l’Assurance maladie, elles ont aujourd’hui un réel statut de consultation et pourraient d’ailleurs bientôt être remboursées par la Sécurité sociale.

Des déserts médicaux dans des dizaines de départements français

Pour Mathilde Le Rouzic, co-fondatrice d’une application de télémédecine, Hellocare, cette nouvelle forme de médecine répond à des enjeux fondamentaux du quotidien des Français, parmi lesquels l’accompagnement des « patients qui ont besoin de joindre un médecin immédiatement ainsi que ceux qui souhaitent accéder à une réponse médicale fiable sans avoir besoin de faire de nombreux kilomètres ou de se rendre aux urgences, faute de médecin disponible près de chez eux ».

Selon les prévisions de l’Ordre des médecins, les déserts médicaux devraient s’aggraver dans les années à venir. Le dernier Atlas de la démographie médicale montre en effet que le nombre de médecins généralistes en activité régulière baisse et dans 45 départements français, alors que la population générale augmente, le nombre de praticiens diminue.

Gaëlle Latour

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Maladie X : l’OMS alerte sur une mystérieuse maladie

Maladie X : l’OMS alerte sur une mystérieuse maladie

Le 14 mars 2018.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de mettre à jour sa liste des maladies pour lesquelles « un effort urgent de recherche et développement » est jugé indispensable. Parmi elles, la « maladie X ».

Savoir anticiper un risque de pandémie

Parmi la liste des maladies qui représentent un véritable danger pour l’avenir, l’OMS a mentionné la « maladie X ». Une mystérieuse affection qui devra faire l’objet d’une action prioritaire de recherche et de développement. Mais de quoi s’agit-il exactement ? En réalité, ce n’est pas une nouvelle maladie mais une manière, pour les autorités sanitaires, de se préparer à un risque épidémique de grande ampleur.

« La maladie X représente le fait qu’une épidémie d’ampleur mondiale pourrait être causée par un agent pathogène qu’on ignore à ce jour être transmissible à l’homme », note l’OMS. Et d’inviter les États à s’y préparer et à lancer des recherches pour réduire au maximum les risques de propagation. Le risque d’une épidémie aussi importante que dévastatrice que la grippe espagnole pourrait en effet bien voir le jour.

Se préparer au pire

Cette grippe avait touché de très nombreux pays en 1918 et avait tué entre 30 et 100 millions de personnes, soit plus que la Première guerre mondiale. Selon l’OMS, il faudrait à tout prix éviter qu’un tel drame se reproduise. « Nous savons que la prochaine grande pandémie sera quelque chose de jamais vu », a averti John-Arme Rottinger, conseiller scientifique à l’OMS, dans les colonnes du quotidien britannique The Telegraph.

Selon l’OMS, 9 maladies peuvent provoquer une urgence de santé publique : la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) ; le virus Ebola et le virus de Marburg ; la fièvre de Lassa ; le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ; les maladies henipavirales ; la fièvre de la vallée du Rift (RVF) ; et cette fameuse maladie X. 

Marine Rondot

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Santé bucco-dentaire : prenez soin de vos gencives !

Santé bucco-dentaire : prenez soin de vos gencives !

Le 13 mars 2018.

Selon une nouvelle étude de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), les Français ne prendraient pas assez soin de leurs dents et de leurs gencives. On fait le point.

De l’importance de prendre soin de ses dents

Alors que les autorités recommandent de se rendre chez le dentiste au moins une fois par an, les Français préfèrent y renoncer estimant avoir une santé bucco-dentaire irréprochable. Selon une étude de l’Union française pour la santé bucco-dentaire, 68% des personnes interrogées estiment que leurs dents sont en bon état. Elles sont également 93% à se considérer en bonne santé.

Selon les auteurs de cette étude, la différence entre ces deux chiffres est symptomatique de la mentalité de nombreux Français qui ne réalisent pas combien une mauvaise santé bucco-dentaire peut avoir des conséquences néfastes sur la santé en général. « On déconnecte la santé de notre bouche de la santé en général. Et pourtant, tout est lié… », explique Sophie Dartevelle, la présidente de l’UFSBD, dans Le Parisien.

Un saignement de gencives n’est pas anodin

L’UFSBD tient notamment à alerter sur la santé de la gencive. Une gencive qui saigne ne doit pas être prise à la légère. Pourtant selon leur étude, 76% des Français ont les gencives qui saignent régulièrement quand ils se brossent les dents, mais 64% n’y voient aucun un signal d’alerte. Seuls 9% des sondés affirment aller chez le dentiste pour ce motif. Pourtant ces saignements peuvent cacher une maladie inflammatoire.

Et de recommander de se brosser les dents matin et soir, du rose vers le blanc, avec du dentifrice fluoré qui diminue le risque de caries. Il faudrait également, selon l’UFSBD, choisir une brosse à dents souple, quitte à la changer tous les trois mois, plutôt que d’utiliser une brosse aux poils durs qui finissent par abîmer les gencives. Enfin, avoir une alimentation équilibrée et éviter les sodas reste indispensable pour garder une bonne santé buccale. 

Marine Rondot

À lire aussi : Mal aux gencives, d’où vient la douleur ?

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38 % des Français mangent en dehors des repas

38 % des Français mangent en dehors des repas

Le 12 mars 2018.

Selon une étude menée par Le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) pour le géant de l’alimentaire Mondelez International, près de 4 Français sur 10 ont pris l’habitude de grignoter.

4 Français sur 10 grignotent

Petite pause du matin avec un café, goûter, apéritif dinatoire… Les occasions de grignoter sont très nombreuses dans une journée et les Français ne se privent pas. C’est ce qui ressort d’une étude du Credoc, révélée par nos confrères du Parisien. Selon ces travaux, 38% des Français grignotent, contre 20 à 30% en 2010. Le grignotage est une habitude qui séduit donc de plus en plus.

Mais pourquoi grignote-t-on ? « Pour le plaisir », selon 38% des personnes interrogées. 28% le font pour stopper leur faim et 17% simplement pour décompresser. Et cette habitude ne les fait absolument pas culpabiliser : 86% d’entre eux grignotent en effet sans regret. Au total, 34,4% des Français font une pause grignotage dans la matinée, 43,5% prennent un goûter l’après-midi et 22,5% remplacent le dîner par un apéritif prolongé.

Une mauvaise habitude malgré tout

Mais « contrairement aux Anglo-Saxons, pour qui le snacking tout au long de la journée est devenu le principal mode d’alimentaire, les Français ne délaissent pas pour autant les repas traditionnels à table qui sont autant de moments de convivialité », précise Thibaut de Saint Pol, co-auteur de ce premier Observatoire du snacking, dans les colonnes du Parisien. Ce n’est pas pour autant que cette pratique n’est pas à dénoncer.

En effet, le grignotage consiste la plupart du temps à consommer des aliments gras, salés ou sucrés. On grignote rarement des carottes ou des morceaux de concombres… Or les gâteaux, les chips, le fromage et la charcuterie ne sont pas des aliments recommandés pour rester en bonne santé. Consommés en grande quantité, ils peuvent augmenter le risque d’obésité ou de maladies cardiovasculaires. 

Marine Rondot

À lire aussi : Des règles à suivre pour un grignotage réussi !   

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Espérance de vie : les bienfaits de l’alcool consommé avec modération

Espérance de vie : les bienfaits de l’alcool consommé avec modération

Le 5 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Californie aux États-Unis, boire de l’alcool régulièrement mais sans excès permettrait de vivre plus longtemps. Explications.

Les bienfaits chez les nonagénaires

L’alcool peut être dangereux pour la santé. L’Organisation mondiale de la Santé rappelle bien qu’outre « les maladies chroniques susceptibles de se développer chez ceux qui boivent de grandes quantités d’alcool pendant des années, la consommation d’alcool est aussi associée à une augmentation de risques sanitaires aïgus, notamment de blessures, en particulier lors d’accidents de la route ».

Cependant, selon une étude dirigée par le docteur Kawas, la consommation modérée d’alcool pourrait également permettre de vivre plus longtemps. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de ces travaux ont analysé les données de santé de 1.700 nonagénaires. Ils ont ainsi pu observer que boire deux verres de bière ou de vin par jour augmenterait les chances de vivre plus longtemps de 18%.

La pratique d’un sport est également excellente

L’alcool aurait ainsi un effet plus bénéfique que le sport sur l’espérance de vie. Pour rappel, la femme qui a vécu le plus longtemps, la française Jeanne Calment, décédée à 122 ans, buvait chaque jour un verre de Porto. Mais les chercheurs ajoutent que pratiquer entre 15 et 45 minutes de sport quotidiennement diminue le risque de mort prématurée de 11% chez les personnes âgées de plus de 90 ans.

Des conclusions un peu paradoxales que le docteur Kawas avait lui aussi un peu de mal à expliquer lors de la présentation de son étude. « Je n’ai aucune explication à cela, mais je crois fermement que la consommation modérée d’alcool améliore la longévité », a-t-il affirmé. Selon lui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, avoir un léger surpoids à 90 ans serait également bénéfique pour vivre plus longtemps. 

Marine Rondot

À lire aussi : Alcool et santé: de bonnes et de mauvaises nouvelles

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De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

Le 9 mars.

Près d’un million de Français ont abandonné leur traitement pour la thyroïde à cause des effets indésirables de la nouvelle formule du Lévothyrox.

De nombreux malades cessent leur traitement pour la thyroïde

Depuis que la formule du Lévothyrox a changé, certains malades ne se reconnaissent plus : perte de cheveux, vertiges, évanouissements, palpitations cardiaques, sommeil perturbé… Les effets secondaires du nouveau traitement sont très nombreux et parfois graves. Voilà pourquoi près d’un million de Français ont décidé de cesser totalement leur traitement. 

Un million de personnes sans Lévothyrox, cela représente un tiers des personnes malades de la thyroïde en France selon les chiffres publiés le 8 mars par l’Association Vivre sans thyroïde. Toujours selon cette source, Levothyrox a perdu 31% du marché à la fin de 2017.

Les plaintes se multiplient

De leur côté, les pouvoirs sanitaires ne semblent pas s’alarmer et « assurent encore aujourd’hui que ce n’est pas une crise sanitaire », s’indigne l’association dans son communiqué. Le 30 novembre, déjà plus de 17.000 plaintes avaient été enregistrées. Cela sans compter, les personnes âgées ou isolées qui en souffrent mais qui n’entameront pas de démarches administratives.

« Les autorités ne font en fait référence qu’aux 17.000 malades ayant rempli avant fin novembre 2017 des procédures complexes de signalement en pharmacovigilance, et non à ceux (un million au moins) qui n’ont pas supporté la nouvelle formule et ont changé de traitement sous supervision médicale », objecte Vivre sans thyroïde. Aujourd’hui, les malades attendent une alternative à ce nouveau médicament, plus de considération et une réelle prise de conscience de la part des autorités sanitaires. 

Maylis Choné

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