C’est un chiffre qui fait peur. En quelques années, sept enfants nés autour d’un petit village de l’Ain, sont nés sans bras ou sans mains. À qui la faute ?
À Druillat, des bébés nés sans bras ou sans mains
Les faits se sont déroulés entre 2009 et 2014 dans un rayon de sept kilomètres autour d’un petit village de l’Ain, Druillat. En tout, sept enfants sont nés sans bras ou sans mains. Des malformations qui, après une enquête poussée auprès des parents, ne semblent ni génétiques ni liées la prise de médicaments ou de drogue pendant la grossesse.
Pourquoi donc dans ce petit périmètre de campagne de l’Ain, ce taux de malformation est-il 58 fois plus élevé que la norme ? L’enquête, menée par l’épidémiologiste et directrice du Remera qui recense les malformations de la régions, Emmanuelle Amar, a trouvé un point commun entre ces bébés : toutes les mamans habitaient, pendant leur grossesse, en zone rurale, au milieu de champs de maïs ou de tournesol.
La pollution augmenterait les risques de malformations
Est-ce à dire que la pollution rurale – et par conséquent les herbicides, pesticides, incecticides, fongicides- déversée dans les champs, serait responsable de ces malformations intra-utérines ? Emmanuelle Amar aurait aimé en savoir plus, mais depuis quelque temps, les fonds versés à ce registre régional d’enregistrements et d’observations des malformations ont été suspendus.
« Les conséquences sont très simples. C’est la fin de la surveillance des malformations, c’est à dire la fin de l’alerte aussi», explique t-elle au micro de France 2. Mais une autre affaire pourrait relancer le débat car en Bretagne où, en quelques moi seulement, d’autres parents ont signalés la naissance d’enfants nés également sans bras ou sans mains.
Maylis Choné
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Deux études ont été menées aux États-Unis et ont permis à trois patients paraplégiques d’effectuer quelques pas.
Une première : un paraplégique de 29 ans est parvenu à marcher
Un homme de 29 ans, paraplégique depuis quatre ans après un accident de motoneige, est parvenu à marcher. Il a effectué 102 mètres grâce à une avancée scientifique des chercheurs de la Mayo Clinic (Minnesota, États-Unis) et de l’université de Californie, dont les recherches ont été publiées dans la revue Nature medicine.
Une première : des patients souffrant de paraplégie complète après une lésion de la moelle épinière, arrivent à effectuer des pas de façon indépendante et volontaire. Si des études antérieures avaient permis à des patients de bouger des membres ou de réaliser de petits mouvements, jamais encore un paraplégique n’était parvenu à se tenir sur ses jambes ni à marcher.
Des efforts, de la patience et des espoirs
Car ce n’est pas le seul cas rapporté. En effet, toujours outre-Atlantique, une autre expérience concluante, racontée dans le New England Journal of Medicine, a été réalisée sur deux patients par une équipe de l’université de Louisville (Kentucky). « Participer à cette étude a véritablement changé ma vie », témoigne l’une des patientes de l’équipe de Louisville dans The Guardian. « Cela m’a apporté un espoir que je pensais impossible après mon accident de voiture».
Pour parvenir à ces exploits, les médecins ont installé un implant porteur d’une électrode juste au-dessous de la zone lésée de la colonne vertébrale. Mais il a fallu de la patience pour atteindre une telle prouesse : le jeune homme de 29 ans a suivi des sessions de stimulation électrique et d’exercices physiques combinés pendant 43 semaines. Au final, il a eu besoin de 113 sessions d’entraînement réparties sur un an. Quelle belle récompense au bout de tous ces efforts !
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On nous a toujours dit qu’il faut prendre du magnésium contre les crampes. Et les milliers de personnes qui en prennent tous les jours ont toujours leurs crampes dans les jambes. On dit qu’il faut manger des bananes, et même avec deux bananes par jours de nombreuses personnes ont encore des crampes. Cela peut marcher contre des crampes légères, mais pas toujours contre les crampes très fortes que certaines personnes ressentent quotidiennement, plusieurs fois par nuit.
Avoir une crampe occasionnellement n’est pas très grave, mais le problème est que ces douleurs s’accentuent en fréquence et en intensité avec l’âge, ou encore après une chimiothérapie. Certaines personnes, surtout chez les seniors, ont trois à cinq crampes chaque nuit… Certaines hurlent de douleur. Et la médecine peut être impuissante. Dans les cas extrêmes, on peut prescrire de la quinine, mais elle présente plus de dangers (problèmes cardiaques) que d’avantages, et elle est déjà interdite aux Etats-Unis et dans d’autres pays.
Des chercheurs brésiliens auraient mis au point un traitement naturel pour supprimer la cause « réelle » du déclenchement des crampes, qui agirait dès le premier jour dans plus de 90 % des cas. Ils affirment avoir déjà aidé plus de 10.000 personnes, surtout âgées, à éliminer définitivement leurs crampes très fortes en un jour. Car oui, il paraît logique que si on élimine la cause, on empêche le déclenchement des crampes. Les études en cours semblent le confirmer. Sur le site www.crampes.org, on peut voir plus de 70 témoignages en vidéo de personnes de 50 à 92 ans, de tous pays, et en plusieurs langues, dont celui d’un médecin français retraité, et qui avait tout essayé sans succès auparavant.
Quel est le principe de ce traitement naturel ?
Selon Jean-Marc WILVERS et son équipe, l’insuffisance de magnésium n’est pas la cause principale du déclenchement des crampes. La manque de magnésium, de potassium, de zinc, ou autre, ne seraient que quelques-unes des 30 ou 40 causes secondaires des crampes, qui perturbent localement l’équilibre ionique de l’organisme (le plus souvent dans les jambes et les pieds, mais aussi les mains, l’abdomen, et même l’anus). Et c’est ce qui génère un excès d’électricité statique, envoyant des micro-impulsions électrique qui commandent aux muscles de se déclencher. Et c’est la crampe…
Et si on neutralise cette électricité statique, les crampes disparaissent dès le premier jour. L’auteur de cette théorie s’appuie sur l’expérience du médecin et physicien italien Dr Luigi Galvani au 18e siècle, qui avait déjà démontré que l’électricité statique est capable de déclencher des contractions musculaires involontaires. Alors qu’il disséquait une grenouille dans son laboratoire, il a noté que lorsqu’un scalpel métallique chargé d’électricité statique était en contact avec le nerf sciatique de la grenouille, il provoquait instantanément une forte contraction musculaire involontaire, ce qui est conforme à la définition d’une crampe. Si le scalpel n’était pas chargé d’électricité statique, rien ne se passait. Son expérience est bien connue, et a été répétée et filmée dans nombre d’universités de par le monde, dont l’université de Rennes. Hélas, Galvani n’a pas continué ses recherches sur les crampes, mais sur l’électricité et la batterie électrique.
Plus de deux cents ans plus tard, c’est ce chercheur belge, aujourd’hui installé au Brésil, qui a retrouvé par hasard les travaux de Galvani et les a appliqués au traitement des douleurs de croissance de sa fille, qui sont en fait des crampes infantiles. Après des tests probants sur les douleurs de croissance, ou crampes d’infantiles de sa fille, il testa son traitement sur les très fortes crampes de sa grand-mère, et cela confirma sa pensée : si on neutralise l’excès d’électricité statique du corps, les douleurs de croissance des enfants et les crampes nocturnes des adultes disparaissent dès le premier jour.
Depuis 2008, il a quitté sa Belgique natale pour le Brésil, pays de son épouse, et y a fondé sa société qui commercialise le MAGICRAMP, un petit duvet antistatique qui se place simplement entre le drap et le matelas, juste sous les jambes, afin de neutraliser l’électricité statique. Les résultats sont ressentis dès le premier jour, et si le client ressent encore une seule crampe dans les trente jours, il est remboursé.
Une première enquête préliminaire de satisfaction avait déjà été réalisée auprès d’un échantillon de 220 personnes utilisant l’ancien modèle du MAGICRAMP. Les résultats faisaient apparaître que 81% des répondants avaient constaté que l’intensité et la fréquence d’apparition des crampes avaient diminué de façon significative. Le nouveau modèle semble efficace dans plus de 90% des cas.
Les premières études cliniques ont été réalisées sur des personnes souffrant du SPP – Syndrome Post-Polio, une maladie grave et handicapante qui cause des douleurs musculaires importantes aux jambes, et des sensations de froid aux pieds durant la nuit. Un test probant a même été réalisé en photo-thermographie, qui a démontré une augmentation sensible de la température de la jambe reposant sur la Magicramp, par rapport à la seconde. Les patients ont déclaré ne plus avoir froid aux pieds froids ni ressentir de crampes nocturnes, qui sont deux symptômes généralement associés au syndrome post-polio. L’étude sera publiée pour la fin de cette année.
De nouvelles études cliniques sont actuellement menées en double aveugle à l’Université Fédérale UNIFESP de São Paulo au Brésil. Les tests préliminaires sur des patients âgés souffrant de fortes crampes, et de personnes ayant subi une chimiothérapie se sont avérés très positifs. L’étude devrait être publiée en 2019.
Les médecins qui veulent tester un exemplaire du MAGICRAMP avec un patient sont invités à contacter la société via le site.
Pour en savoir plus, voyez le site https://www.crampes.org.
Un homme âgé de 88 ans a été opéré du coeur à Lille pour la première fois, sans anesthésie lourde, mais sous hypnose.
Un octogénaire opéré de l’aorte sous hypnose
Gérard Courtois, âgé de 88 ans, a été opéré du coeur sous hypnose, au CHU de Lille. L’intervention délicate, qui consistait à changer une valve aortique, nécessite en principe une lourde anesthésie locale ou générale, et l’utilisation notamment de morphine et d’anxiolytiques. Or, les patients âgés sont « plus sensibles aux effets secondaires » de ces médicaments, comme l’explique le professeur Arnaud Sudre, chef du service chirurgie interventionnelle au CHU de Lille, à nos confrères de France Bleu Nord, pouvant aller jusqu’à « entraîner une confusion neurologique ».
Les médecins étaient prêts à injecter au patient à tout moment les anesthésiques habituels, au cas où l’hypnose ne fonctionne pas. « On est parti un peu dans l’inconnu pour être honnête. Finalement, l’intervention s’est déroulée comme d’habitude pour moi, les gestes étaient les mêmes. Et le patient va très bien », raconte le professeur Sudre au micro d’Europe 1. L’hypnose permet par ailleurs au patient de récupérer immédiatement, précise-t-il.
8 patients sur 10 seraient réceptifs à l’hypnose
Selon les journalistes de France Bleu Nord, « 80% des patients peuvent être réceptifs à l’hypnose ». Et ce fut le cas pour Gérard Courtois, qui raconte que si c’était à refaire, il recommencerait ! Hélène Sergent, l’infirmière qui a pratiqué l’hypnose durant l’intervention, a pris le temps de discuter avec l’octogénaire pour lever ses appréhensions avant l’opération. « Je suis allée le voir la veille. Nous avons discuté de son environnement, de ses passions, ce qui m’a permis de l’amener dans un monde qu’il aimait », explique-t-elle.
Le patient était tellement détendu que pendant l’intervention, qui a duré une heure, il a raconté ses nombreux voyages avec son épouse, parlé de sa passion pour le jardinage et a même dormi sans s’en rendre compte. « En parlant de tout ça, on oublie totalement ce qu’il se passe, on est transféré ailleurs », confie-t-il, 2 jours après son opération. Une première dans ce CHU de Lille, qui devrait poursuivre l’hypnothérapie puisque « quatre infirmières de ce service de chirurgie interventionnelle du CHU vont être formées prochainement à l’hypnose » selon France Bleu Nord.
Aurélie Giraud
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Une récente étude menée en Angleterre montre une hausse inquiétante des cas de kératite, uneinfection de l’oeil causée par un parasite présent sur les lentilles de contact réutilisables.
De plus en plus d’infections oculaires
Connaissez-vous la kératite à acanthamoeba ? C’est une infection oculaire causée par un parasite qui peut entraîner des conséquences très graves allant de douleurs violentes, de larmoiements permanents ou d’une sensation de gêne persistante, jusqu’à la perte totale de la vue d’un ou des deux yeux.
En cause, un parasite, souvent présent dans l’eau douce. Ce dernier va se déposer sur la lentille de contact (le plus souvent une réutilisable), ou dans son étui, puis va pénétrer dans l’oeil et l’infecter. Les chiffres des personnes atteintes de kératite sont inquiétants, car ils ont été multipliés par trois depuis 2011 en Angleterre.
Des mesures d’hygiène indispensables
Les résultats de l’étude menée par des chercheurs britanniques et publiés dans le British Journal of Ophtalmology expliquent que les porteurs de lentilles réutilisables sont plus souvent atteints que ceux qui ont choisi les lentilles jetables. Il semblerait donc que le problème provienne de règles d’hygiènes peu ou mal suivies.
Si vous gardez vos lentilles la nuit, sous la douche ou à la piscine, que vous vous lavez mal les mains avant de les nettoyer méticuleusement à l’aide d’un produit adpaté, vous risquez de voir une kératite à acanthamoeba se développer. Aujourd’hui, pas moins de 25% des personnes touchées ont recours à la chirurgie (greffe de cornée) pour traiter la maladie et voir à nouveau.
Maylis Choné
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C’était une promesse électorale du président Macron : étendre la PMA aux femmes célibataires et aux couples de lesbiennes. Le projet de loi devrait être présenté d’ici la fin de l’année mais déjà, les opposants montent au créneau, notamment les évêques de France, qui viennent d’exprimer leur inquiétude dans une déclaration publiée le 20 septembre.
L’épiscopat évoque « 5 obstacles éthiques majeurs à l’extension de la PMA »
Dans le cadre de la révision de la loi sur la bioéthique, qui sera discutée au Parlement début 2019, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a été invité à débattre, lors des États généraux de la bioéthique, de l’ensemble des sujets concernant cette révision, notamment le projet d’étendre la PMA. Si le Conseil national de l’Ordre des médecins a annoncé mercredi 19 septembre au journal La Croix ne pas être hostile à l’extension de la PMA aux femmes seules et aux couples de femmes, la Conférence des évêques de France (CEF) a déclaré y être opposée.
Dans une longue déclaration commune intitulée « La dignité de la procréation » et publiée jeudi 20 septembre, la Conférence des évêques de France (CEF) a confirmé sa position claire concernant la PMA étendue aux femmes célibataires et aux couples de lesbiennes : l’ensemble des évêques de France s’y opposent. « L’Église catholique, soucieuse de la valeur de la fraternité, tient à faire connaître son inquiétude sur la société que préparerait une évolution législative étendant l’usage des techniques » de PMA, estiment les évêques. Une telle extension de la PMA pose selon eux « cinq obstacles éthiques majeurs ».
Les évêques de France redoutent « l’éviction des responsabilités du père » et la « légalisation de la GPA »
Selon la CEF, l’extension de la PMA telle qu’elle est envisagée « écarte dès le principe la référence biologique et sociale à un père ». « Pourrions-nous accepter collectivement que l’homme soit considéré comme un simple fournisseur de matériaux génétiques et que la procréation humaine s’apparente ainsi à une fabrication ? » s’interroge l’épiscopat. « La suppression juridique de la généalogie paternelle porterait atteinte au bien de l’enfant qui serait privé de sa référence à une double filiation », estiment par ailleurs les évêques. Cela « encouragerait socialement la diminution, voire l’éviction des responsabilités du père ».
Les évêques de France redoutent par ailleurs que la prochaine étape soit la légalisation de la GPA. «Si l’argument d’égalité est brandi au bénéfice des femmes, alors l’ouverture de[la PMA] ‘pour toutes les femmes’ conduira à la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) », car « la référence à l’égalité, indissociable de la dignité, s’applique tout autant aux femmes qu’aux hommes ». Une impensable marchandisation du corps humain, selon les évêques, notamment en cas de rémunération du don de sperme. Le CCNE devrait rendre son avis mardi 25 septembre, mais il s’était déjà prononcé en 2017 pour l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. Les débats sur la révision de la loi sur la bioéthique à l’Assemblée promettent d’être houleux.
Aurélie Giraud
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Une bactérie, présente dans la bouche de votre chien ou de votre chat, peut vous être mortelle. Prenez garde à ces coups de langue affectueux !
Une infection potentiellement mortelle si elle n’est pas traitée
Un coup de langue de votre chien ou de votre chat, rien de plus banal pensez-vous sûrement. Et pourtant, cette marque d’affection pourrait bien vous être fatale. C’est en tout cas ce que suggère une étude menée par des chercheurs de l’université de Brest. Dans une publication parue dans la revue Médecins et maladies infectieuses, les auteurs mettent en garde contre une bactérie : la Capnocytophaga canimorsus.
Cette dernière, en pénétrant dans l’organisme d’un homme dont le système immunitaire est défaillant, peut être à l’origine d’une infection potentiellement grave : un choc septique qui s’avérerait mortel dans certains cas, si le patient n’est pas pris en charge à temps.
Attention à vos plaies qui s’infectent
De nombreux cas ont été relatés par la presse scientifique ces derniers mois. Parmi eux, celui d’un homme de 56 ans qui, en janvier 2017, s’est vu diagnostiqué une méningite après avoir été hospitalisé. Ses animaux lui avaient léché l’avant-bras sur lequel il avait des plaies. L’infection s’est propagée rapidement et finalement, ses doigts ont été amputés.
Si, parfois, l’origine de l’infection est plus facilement identifiable, il arrive également que le malade n’ait pas été, ni léché, ni mordu, par un chien. C’est le cas de cet homme de 54 ans qui, en avril dernier, a succombé à une septicémie fulgurante à méningocoque, sans qu’aucune morsure n’ait été révélée. Par précaution, et quand vous avez une plaie qui s’infecte, consultez rapidement un médecin avant que la situation ne s’aggrave.
Gaëlle Latour
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On parle de plus en plus de l’impact de la pollution de l’air et des particules fines en particulier, sur les enfants à naître. Dernière découverte en date : les particules fines peuvent franchir la barrière placentaire.
Les particules fines contaminent le fœtus
Une étude récente présentée le 16 septembre 2018 à l’occasion du Congrès européen de pneumologie qui se tenait à Paris, vient de démontrer les effets nocifs de la pollution de l’air sur les enfants à naître. Les femmes enceintes vivant dans des villes où le taux de particules fines dans l’air est élevé, exposent malgré elles leur bébé à naître à cette même pollution atmosphérique.
Comment ça marche ? Les chercheurs ont montré que les particules fines issues de la pollution présente dans l’air (automobiles, industrie, chauffage, etc.) parvenaient à dépasser la barrière pulmonaire des mères, passaient dans le sang et parvenaient ainsi jusqu’au placenta. Sur plusieurs placentas étudiés, donnés par des femmes londoniennes à la Science, les chercheurs ont découvert des petites taches noires dans 60 cellules sur les 3.500 cellules observées.
Les conséquences sur le bébé
Les chercheurs tentent de comprendre les conséquences possibles sur les enfants à naître. On décèle de nombreuses naissances prématurées dans les villes les plus polluées du monde, situées essentiellement dans les zones en développement. Naître plusieurs semaines avant le terme signifie aussi souvent petits poids de naissance et, avec lui, des retards de formation de certains organes.
« Un fœtus exposé pendant son développement s’adaptera en privilégiant la croissance du cerveau au détriment d’autres organes, tels que les reins ou le foie », précise Marie-Aline Charles, épidémiologiste à l’Inserm. Cela pourrait expliquer l’augmentation de maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle ou encore l’obésité.
Maylis Choné
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Une étude, menée par une chercheuse de l’Inserm, montre que les personnes qui consomment beaucoup de produits dont la valeur nutritionnelle n’est pas bonne, ont un risque plus élevé de développer un cancer.
Consommer trop de produits au mauvais Nutri-score augmente de 7% le risque de développer un cancer
Le Nutri-score, cet étiquetage qui permet au consommateur de repérer en un clin d’œil la valeur nutritionnelle d’un produit, pourrait bien également être un indicateur du risque de développer un cancer. C’est en tout cas ce qu’on peut conclure d’une récente étude, menée par une scientifique de l’Inserm.
Dans des conclusions parues dans la revue PLOS Medecine, cette chercheuse affirme que consommer régulièrement des produits qui ont un mauvais Nutri-score augmenterait le risque de développer un cancer de 7%.
Hommes et femmes ne risquent pas de développer les mêmes cancers
Pour parvenir à ces chiffres, l’auteure de cette étude, Mélanie Deschasaux, a observé les cas de 471.495 personnes vivant dans toute l’Europe. Entre 1992 et 2004, elle a scrupuleusement analysé les modes d’alimentation de ces participants, tout en les recoupant avec leur mode de vie (tabagisme, sédentarité etc.). Au terme de cette étude, elle a observé les cas des 50.000 personnes qui, dans ce panel, avaient développé un cancer. Or, l’alimentation de ces personnes était particulièrement riche en produits dont le Nutri-score était mauvais.
Il semble par ailleurs qu’hommes et femmes ne soient pas égaux face à ce risque de cancer. Selon les observations de cette étude, les hommes auraient davantage de risque de développer un cancer des voies aérodigestives supérieures, colorectal ou de l’estomac. En s’alimentant mal, les femmes courent quant à elles le risque de développer un cancer du foie ou du sein.
Gaëlle Latour
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Une équipe de chercheurs serait sur le point de finaliser un vaccin contre l’acné. Un bel espoir pour ces millions de personnes touchées par cette maladie de peau pour l’instant difficile à soigner. Explications.
L’acné toucherait 6 millions de personnes en France
L’acné est une affection des glandes sébacées, caractérisée par l’apparition de boutons rouges, de points noirs et de kystes. Près de 6 millions de personnes en France seraient touchées par l’acné, selon les chiffres de l’AFSSAPS (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) et des Annales de Dermatologie, principalement des adolescents, mais aussi des jeunes adultes ou encore des femmes enceintes.
Jusqu’à présent, pour traiter cette pathologie, seuls des traitements médicamenteux étaient proposés, avec un taux de réussite parfois aléatoire et de nombreux effets secondaires. Mais un vaccin pourrait peut-être bientôt être proposé contre cette maladie de peau, selon une récente étude publiée dans le Journal of Investigate Dermatology, qui dévoile l’avancée des travaux menés par une équipe de chercheurs américains et taïwanais.
Des anticorps pour empêcher l’inflammation à l’origine des boutons
Pour mener à bien leur étude, les chercheurs américains du département de dermatologie de l’université de Californie à San Diego, en partenariat avec ceux de l’université de Jhongli (Taïwan), ont effectué des tests sur des souris et sur des biopsies de lésions acnéiques prélevées sur des humains. Ils ont découvert que des anticorps dirigés contre une toxine sécrétée par les bactéries responsables de l’acné permettraient de réduire l’inflammation des lésions à l’origine des boutons d’acné chez l’homme.
Ces anticoprs identifiés, il convient maintenant de créer une formule de vaccin utilisable sans danger chez les humains. Selon Chun-Ming Huang, qui dirige les recherches, « une fois validés par un essai clinique à grande échelle, nos résultats auront un impact sur des centaines de millions de personnes souffrant d’acné ». En effet, si cette maladie de peau peut paraître banale, elle peut laisser des séquelles irréversibles. Dans certains cas d’acné sévère, les nombreuses cicatrices sur le visage, le thorax ou le dos peuvent avoir de graves répercussions psychologiques, notamment des troubles dépressifs.
Aurélie Giraud
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