Archives de catégorie : DOSSIERS

Chirurgie ambulatoire : les patients seraient mal informés à leur sortie

Chirurgie ambulatoire : les patients seraient mal informés à leur sortie

Le 12 décembre 2018.

La Haute Autorité de santé a rendu public un avis alertant sur la chirurgie ambulatoire : si les patients sont globalement très satisfaits des soins reçus, leur sortie serait mal préparée, ils manqueraient d’informations.

Plus d’1 patient sur 2 hospitalisé en chirurgie ambulatoire

La chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire une chirurgie avec une hospitalisation de moins de 12 heures et sans hébergement de nuit, est de plus en plus fréquente dans les établissements hospitaliers, notamment par mesure d’économie. « Le taux d’hospitalisation en chirurgie ambulatoire est ainsi passé de 32 % en 2007 à 54,7 % en 2016. L’objectif étant d’atteindre 70 % en 2022 », peut-on lire dans les colonnes de Libération.

Selon la dernière étude annuelle de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la « qualité et la sécurité des soins dans les établissements de santé », publiée lundi 10 décembre dernier, les patients pris en charge en chirurgie ambulatoire et ayant participé à l’enquête sont majoritairement satisfaits de la qualité de leur hospitalisation et ont attribué une note de 76,4 sur 100. En revanche, la sortie est beaucoup moins bien notée.

1 patient sur 4 déclare ne pas avoir été informé des complications de son intervention

Toujours selon le Baromètre, la sortie des patients après une hospitalisation en chirurgie ambulatoire devrait être mieux organisée. Il semblerait en effet que les patients ne soient pas assez informés des complications éventuelles ou du médecin à joindre en cas de problème, et « seule la moitié des patients a été recontactée par l’établissement dans les jours suivants la sortie ».

Ainsi, 2 patients sur 3 ayant été traités en chirurgie ambulatoire « n’ont pas reçu de numéro de téléphone à contacter en cas d’urgence » et 1 patient sur 4 déclare « ne pas avoir reçu d’information sur les signes ou complications devant le conduire à recontacter l’établissement en urgence ». Ainsi, la HAS préconise d’améliorer le contenu de la lettre de liaison donnée au patient à sa sortie, qui ne lui est d’ailleurs pas toujours remise…

Aurélie Giraud

À lire aussi : Hospitalisation : tout ce qu’il faut savoir

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Salmonelle : la viande de porc de plus en plus touchée

Salmonelle : la viande de porc de plus en plus touchée

Le 11 décembre 2018.

Depuis une dizaine d’années, les cas de contamination de la viande de porc et plus particulièrement de la charcuterie aux salmonelles se multiplient. On fait le point sur cette bactérie. 

Les salmonelles touchent de plus en plus la filière porcine

Le Centre national de référence des salmonelles de l’Institut Pasteur mais aussi l’Anses (l’Agence nationale de sécurité sanitaire) lancent l’alerte sur l’augmentation des contaminations de la viande de porc par les salmonelles et plus particulièrement la salmonelle typhimurium.

Du jambon aux rillettes, en passant par le saucisson et le jambon, la viande de porc contaminée par les salmonelles est quasi-indétectables car le porc est un porteur sain et ne présente aucun symptôme. Difficile alors de le traiter ou d’écarter sa viande de la vente. Mais pour l’homme, le mal est beaucoup plus fort.

Quels symptômes sur l’homme ?

Des locaux mal nettoyés, un contact entre le tube digestif du porc contenant la bactérie et ses muscles, un couteau mal désinfecté… Tout cela suffit à contaminer la viande. Et les chiffres explosent. Il y a dix ans, seules cinquante personnes avaient été rendues malades par cette bactérie. En 2017, l’Institut Pasteur a recensé 2.500 personnes malades. 

Chez l’Homme, la salmonellose se traduit le plus souvent chez l’Homme par des diarrhées, des gastro-entérites, des poussées de fièvre. Cependant, si votre système immunitaire est affaibli, que vous êtes enceinte, âgé ou que la bactérie touche un enfant, prenez garde, l’infection peut se transformer en septicémie. Dans tous les cas contactez rapidement votre médecin traitant.

Maylis Choné

À lire aussi : 6 choses à savoir sur la salmonellose  

 

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À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

Le 10 décembre 2018.

Les médecins, infirmiers et aides-soignants qui travaillent à l’hôpital sont très souvent malades. Beaucoup plus que l’ensemble de la population. Une étude publiée ce lundi revient sur les raisons de ce constat.

Les professionnels de santé absents 7,5 jours ces 12 derniers mois

Les cordonniers sont les plus mal chaussés, et il est désormais acté que les soignants sont les plus mal soignés. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude Odoxa, publiée par Le Figaro ce lundi 10 décembre. Ce panorama de la santé des médecins, des infirmiers, aides-soignants et autres personnels de santé dresse un tableau peu reluisant de l’état du personnel hospitalier en France.

Cette étude révèle ainsi que les professionnels de la santé qui travaillent dans un milieu hospitalier sont nettement plus malades que le reste de la population. Ce constat se vérifie particulièrement chez les aides-soignants et les infirmiers, qui sont deux fois plus malades que le reste de la population. Respectivement 49% et 42% d’entre eux ont déclaré une maladie au cours des deux mois de l’étude. En tout, et en moyenne, les membres du personnel hospitalier ont pris 7,5 jours de travail sur les 12 derniers mois.

Les médecins sont-ils les derniers à se faire vacciner contre la grippe ?

Comment expliquer ces chiffres ? Sans aucun doute par la proximité avec de nombreuses maladies, mais pas seulement. Les chiffres indiquent en effet que les soignants ne sont pas les premiers à respecter leurs propres consignes de prévention. Ils sont ainsi nombreux à boire de l’alcool (1 sur 10 en boit tous les jours), à fumer (22% des infirmiers fument) et à ne pas pratiquer d’activités sportives (56% des aides-soignants ne font jamais de sport).

Ils ne semblent également pas concernés par la vaccination contre la grippe lorsque l’épidémie est annoncée. Cette étude montre que 53% des soignants ne se font pas vacciner. Ils sont seulement 36% à s’y astreindre tous les ans tandis que 16% le font, de temps en temps. Nombre d’entre eux (18%) n’ont d’ailleurs pas de médecin traitant pour leur prescrire un vaccin contre la grippe.

Gaëlle Latour

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Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Les vagues de chaleur mettent en danger la santé de millions de personnes

Le 3 décembre 2018.

Le réchauffement climatique aura des conséquences désastreuses sur la santé des plus fragiles. Une étude scientifique pointe l’urgence de mettre en place des politiques de santé adaptées.

Près de 160 millions de personnes vulnérables ont subi une vague de chaleur en 2017

La plupart des spécialistes du climat s’accordent sur ce point : dans les années qui viennent, le réchauffement climatique sera de plus en plus perceptible et les vagues de chaleur vont se multiplier en été. Parmi les nombreuses conséquences liées à ce phénomène, une étude parue dans la revue médicale The Lancet soulève celle de l’état de santé des populations fragiles.

Selon cette publication, ces vagues de chaleur vont rendre vulnérables de plus en plus de personnes dont la santé est déjà fragiles. « En 2017, plus de 157 millions de personnes âgées de plus de 65 ans et vulnérables ont subi des vagues de chaleur à travers le monde. C’est 18 millions de plus qu’en 2016 », explique ainsi ce document, intitulé Compte à rebours sur la santé et le changement climatique.

Les gouvernements n’ont pas saisi l’ampleur des conséquences du réchauffement climatique

Parmi les personnes les plus fragiles, les auteurs citent les plus de 65 ans, mais aussi les habitants des villes, et tous ceux qui souffrent déjà d’une maladie cardiovasculaire, de diabète ou de maladies respiratoires chroniques. Sur un plan géographique, cette étude met en avant le fait que cette vulnérabilité sera plus perceptible en Europe, où de nombreuses personnes âgées résident en ville.

Pour lutter contre cette fragilisation des populations concernées, le Compte à rebours sur la santé et le changement climatique insiste sur la nécessité de mettre en place des systèmes de santé adaptés à ces nouvelles problématiques et regrette que, pour le moment au moins, les gouvernements n’aient pas saisi l’ampleur du problème.

Gaëlle Latour

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Détecter un cancer dans un échantillon de sang

Détecter un cancer dans un échantillon de sang

Le 7 décembre 2018.

Il y a quelques années, ce test était inenvisageable et pourtant, des chercheurs viennent de mettre au point un test sanguin capable de révéler si le patient est atteint d’un cancer.

Un test pour dépister le cancer en quelques minutes

C’est une nouvelle qui pourrait révolutionner la recherche autour du cancer et plus précisement, améliorer son dépistage. Des chercheurs australiens de l’université du Queensland viennent de publier les résultats de leur découverte : un test sanguin qui détecte en dix minutes la présence, ou non, d’un cancer.

Les recherches, publiées le 5 décembre dans la revue Nature Communications, permettent de penser que si cette méthode de dépistage arrive sur le marché, elle sera moins coûteuse, moins longue et moins invasive que les biopsies actuellement pratiquées : on prélève une parcelle de la tumeur du patient pour l’étudier et savoir si elle est cancéreuse ou non.

Des résultats fiables pour 90 patients sur 100

« Le cancer est une maladie extrêmement compliquée et variable, ça a été difficile de trouver une signature commune à tous les cancers, distincte des cellules saines », explique Abu Sina, chercheur à l’université du Queensland. Et pourtant les résultats sont encourageants : ce test sanguin a réagi avec succès dans 90% des cas étudiés.

Concrètement, comment ça marche ? Le sang est plongé dans un mélange d’eau et de nanoparticules d’or de couleur rose. Si l’ADN des cellules cancéreuses se colle à l’or et que le mélange reste rose dans les dix minutes, alors nous sommes en présence d’un cancer. Par contre, si nous sommes en présence de cellules saines, le liquide devient bleu.

Maylis Choné

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7 patients sur 10 mentiraient à leur médecin

7 patients sur 10 mentiraient à leur médecin

Le 7 décembre 2018.

Selon une récente étude, 70% des patients mentiraient à leur médecin. Quelles raisons les poussent à ne pas dire la vérité ? On vous dit tout.

Les patients ont tendance à cacher à leur médecin leurs habitudes alimentaires et leur activité physique

Si à la question de votre médecin « avez-vous une activité régulière ? » ou « votre alimentation est-elle équilibrée ? », vous n’avez pas toujours été honnête, alors vous ne serez pas étonné par le résultat de cette nouvelle étude publiée dans la revue Jama Medical Education, selon laquelle 7 patients sur 10 mentiraient à leur médecin. « La plupart des personnes interrogées avouent avoir délibérément pratiqué une rétention d’information sur un des sujets au moins », peut-on y lire.

Pour parvenir à ces résultats, des scientifiques de l’université de l’Utah (États-Unis) ont analysé les données de deux sondages menés auprès de personnes âgées de 36 à 61 ans. Il en ressort que 60 à 80% des patients interrogés ont déjà menti à leur médecin ou en tout cas, dissimulé une information pourtant primordiale sur leur santé, essentiellement en ce qui concerne leur alimentation, leur activité physique ou la prise de leur traitement.

Les patients ont peur du regard de leur médecin

Mais pourquoi les patients mentent-ils à leur médecin ? Il semblerait que la peur d’être jugé ou sermonné l’emporte sur la confiance. Selon le Docteur Angela Fagerlin, principal auteur de l’étude, « la plupart des gens veulent que leur médecin ait une bonne opinion d’eux. Ils craignent d’être catalogués comme des personnes ne prenant pas de bonnes décisions ».  

Le problème, c’est qu’un mensonge peut avoir des conséquences sur la prise en charge de potentielles pathologies. « Si le médecin ne dispose pas de tous les faits, son avis va perdre en précision. Et si les patients retiennent des informations sur ce qu’ils mangent ou sur leur prise de médicaments, cela aura des conséquences importantes pour leur santé », explique le Docteur Fagerlin.

Aurélie Giraud

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Une forte épidémie de grippe est à prévoir cette année

Une forte épidémie de grippe est à prévoir cette année

Le jeudi 6 décembre

L’urgentiste Patrick Pelloux a déclaré sur France Bleu, le mardi 4 décembre 2018, redouter une « très forte épidémie de grippe » cette année. Alors que des milliers de personnes meurent de la grippe chaque année, la vaccination reste un moyen de prévention peu utilisé.

Une épidémie de bronchiolite sévère

Le président de l’association des médecins urgentistes, Patrick Pelloux, craint « une très forte épidémie de grippe », a-t-il déclaré sur France Bleu, le mardi 4 décembre 2018. Ce phénomène s’explique par la présence de la bronchiolite, qui sévit déjà sévèrement dans les Hauts-de-France, la Normandie et la Bretagne selon les données de Santé Publique France : « l’indicateur c’est l’épidémie de bronchiolite qui a commencé, qui est sévère et à cause de laquelle beaucoup d’enfants sont conduits aux urgences ». 

Ainsi, pour Patrick Pelloux et les professionnels de santé, l’épidémie de bronchiolite est annonciatrice de la grippe : « on pense à chaque fois quand la période bronchiolite est sévère, la grippe qui arrive trois semaines après est souvent très sévère ».

La vaccination contre la grippe : une « prévention optimale »

En France, 13.000 personnes sont mortes à cause de la grippe en 2017. Malgré ce danger, la vaccination contre la grippe reste faible. Selon les chiffres du ministère de la santé, seulement la moitié des personnes à risque et un quart des professionnels de santé se font vacciner. 

L’urgentiste déplore ce manque d’intérêt face au risque encouru : « Moi je travaille dans la médecine d’urgence et je vois des cas de grippe gravissimes. C’est dommage car si on est vacciné, on est sûr de ne pas avoir la grippe, c’est la prévention qui est la meilleure, la plus optimale ». À noter qu’il est désormais possible de se faire vacciner gratuitement en pharmacie dans quatre régions : Hauts-de-France, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et Nouvelle-Aquitaine.

Anne-Flore Renard

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Un bébé est né pour la première fois grâce à une transplantation d’utérus prélevé post-mortem

Un bébé est né pour la première fois grâce à une transplantation d’utérus prélevé post-mortem

Le 5 décembre 2018.

C’est une première mondiale : un bébé est né au Brésil grâce à une transplantation d’utérus provenant d’une donneuse décédée. La mère et l’enfant sont aujourd’hui en bonne santé.

Le bébé aujourd’hui âgé de 7 mois et la mère se portent bien

La revue The Lancet relate le mercredi 5 décembre le « premier cas de naissance à la suite d’une transplantation utérine d’un donneur décédé ». L’accouchement par césarienne a eu lieu le 15 décembre 2017 et la petite fille comme la maman sont aujourd’hui en bonne santé nous apprend l’étude de l’Hôpital universitaire de São Paulo relayée dans la revue.

La maman, alors âgée de 32 ans et souffrant du syndrome de Mayer-Rokitansky-Küster-Hauser (MRKH), c’est-à-dire une absence congénitale totale ou partielle de vagin et d’utérus mais avec des trompes et des ovaires normaux, a en effet subi en 2016 une greffe d’utérus prélevé sur une donneuse décédée, à l’hôpital universitaire de São Paulo. Sept mois après la greffe, un embryon issu d’une fécondation in vitro a pu lui être transféré et la grossesse s’est déroulée normalement, tout comme l’accouchement.

Un bel espoir pour les femmes présentant une anomalie utérine

Jusqu’à présent, les bébés nés à la suite d’une greffe d’utérus l’ont été grâce à des donneuses vivantes. Depuis 2013, « 39 transplantations ont été opérées dans le monde, dont 11 ont conduit à une naissance », expliquent nos confrères du Parisien. « Toutes les greffes d’utérus prélevés (…) avaient échoué avant cette première mondiale. La seule tentative qui a donné lieu à une grossesse s’était malheureusement terminée par une fausse-couche. » 

Selon le Dr Dani Ejzenberg, qui a dirigé l’étude à l’Hôpital universitaire de São Paulo, « le recours à des donneurs décédés pourrait élargir considérablement l’accès à ce traitement, nos résultats apportent la preuve que cela peut fonctionner, pour offrir une nouvelle option aux femmes frappées par une infertilité d’origine utérine », peut-on lire dans The Lancet.

Aurélie Giraud

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L'épidémie de bronchiolite s'installe en France

L'épidémie de bronchiolite s'installe en France

Le 4 décembre 2018.

Comme un rituel, chaque année, l’épidémie de bronchiolite fait son apparition et touche environ 400.000 bébés. Voici quelques règles d’hygiène à mettre en place. 

L’épidémie de bronchiolite touche 400.000 bébés chaque année

Depuis une à deux semaines, les hôpitaux prennent en charge un nombre de tout-petits de plus en plus considérable. En cause, l’épidémie de bronchiolite qui fait son apparition. Comme chaque année, elle touche en moyenne 400.000 bébés. Le virus se répand très facilement surtout dans les crèches, garderies, transports en commun, etc.

Si votre petit éprouve des difficultés à respirer, a de la fièvre, qu’il tousse (mais d’une toux peu efficace), refuse de s’alimenter ou ne boit que très peu de lait deux ou trois repas de suite, s’il dort plus que d’habitude ou, au contraire, peine à trouver le sommeil, consultez au plus vite votre pédiatre.

Des gestes simples à mettre en place au quotidien

Si votre enfant a moins de deux ans, s’il souffre déjà d’une maladie respiratoire ou s’il est né prématurément, attention : il est encore plus fragile qu’un autre ! Ne tardez pas à consulter pour qu’il soit pris en charge. Il pourra soit suivre quelques séances de kiné respiratoire pour libérer les bronches du mucus qui le gêne, ou être hospitalisé quelques jours

À la maison, suivez des règles d’hygiène simples : lavez-vous les mains avant de caresser votre petit, aérez largement votre intérieur tous les matins, ne fumez pas en présence d’un bébé, évitez les transports en commun et les lieux confinés, n’échangez pas sa cuillère ou son biberon avec un autre enfant pour éviter la contagion.

Maylis Choné

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Tabagisme : ruée sur les substituts nicotiniques

Tabagisme : ruée sur les substituts nicotiniques

La vente de substituts nicotiniques explosent en France.

300 000 Français utilisent des substituts nicotiniques

La politique de lutte contre le tabagisme commencerait-elle réellement à porter ses fruits ? En tout cas, depuis que la prise en charge des substituts nicotiniques n’est plus plafonnée par la Sécurité Sociale, les ventes explosent.

En effet, jusqu’au mois de mai 2018, la Sécu limitait à 150 euros par an la prise en charge des patches, gommes à macher et autres comprimés vendus en pharmacie. Désormais, du moment que ceux-ci sont prescrits par un médecin, et donc, font l’objet d’une ordonnance, le remboursement d’une majorité de ces subsituts est assuré. Résultat, les ventes ont fait un bond de plus de 66 % ! 

Tabac : encore plus de substituts remboursés en janvier 2019

On estime que 300.000 Français suivent actuellement un traitement destiné à les faire sortir de la dépendance à la cigarette.  Mais les choses vont encore évoluer à partir du 1er janvier 2019. À cette date, la liste des substituts pris en charge et donc remboursés par la Sécurité Sociale va être augmentée. 

Jean-Baptiste Giraud

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