Archives de catégorie : ACTUALITES

Une concertation pour un 4e plan autisme a été lancée à l’Élysée

Une concertation pour préparer un 4e « plan autisme » a été lancée le 6 juillet à l’Élysée, avec comme objectif de déterminer des mesures pour mieux diagnostiquer et prendre en charge les personnes atteintes du trouble et accompagner les familles.

Quelque 650 000 enfants et adultes seraient atteints de troubles du spectre de l’autisme (TSA) en France, selon les associations. Un nouveau-né sur 100 serait concerné.

Pendant 6 mois, des « réunions préparatoires » vont être organisées « dans toute la France », a-t-il été annoncé lors d’une conférence, en présence d’une cinquantaine de représentants d’associations ainsi que de membres de gouvernement.

Cinq groupes de travail vont être constitués autour des thèmes de la scolarité et la formation professionnelle, l’insertion dans la société et le monde du travail, la recherche, les familles et l’accompagnement au changement.

Le troisième plan autisme avait été doté de 205 millions d’euros pour la période 2013-2017.

« Nous avons six mois de travaux ! Rendez-vous début 2018 pour un plan opérationnel et chiffrable », a déclaré la secrétaire d’Etat en charge des Personnes handicapées, Sophie Cluzel.

« Il y a un trop grand retard dans le champ de l’accompagnement et de la prise en charge », a convenu la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn. Elle a défini comme « axes prioritaires » : le repérage le plus précoce possible, le renforcement de la qualité des interventions au sein des établissements et des hôpitaux de jour, et la formation des professionnels.

Adultes autistes : lancement d’une consultation publique (HAS, juin 2017)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : AFP (Le Point).
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Définition européenne des perturbateurs endocriniens : la France cède à l’Allemagne

« Après des années de lobbying », les critères de définition des perturbateurs endocriniens ont été adoptés par la Commission européenne grâce à un revirement de la France, rapporte Le Monde.

Celle-ci s’opposait « depuis plus d’un an, aux côtés du Danemark et de la Suède, à un texte jugé trop peu protecteur de la santé publique et de l’environnement (…). Berlin, favorable à une réglementation peu contraignante pour l’industrie, a eu gain de cause. »

Le texte adopté n’a pas évolué par rapport à la version présentée le 30 mai par la Commission. Version qui avait suscité une mise en garde de trois sociétés savantes : l’Endocrine Society, la Société européenne d’endocrinologie et la Société européenne d’endocrinologie pédiatrique.

Les scientifiques estimaient que le niveau de preuve requis pour identifier une substance comme perturbateur endocrinien est trop élevé pour garantir au texte son efficacité.

En outre, le texte adopté conserve une clause, ajoutée à la demande de l’Allemagne, permettant, en contravention avec les objectifs du texte, d’empêcher un retrait des pesticides « conçus spécifiquement pour perturber les systèmes endocriniens des insectes ciblés ». Et ce, alors qu’ils sont aussi susceptibles d’atteindre ceux d’autres espèces animales, dont les humains.

Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a assuré sur France Info que les experts français plancheraient sur ces pesticides et que « si leur dangerosité est avérée, nous les sortirons unilatéralement du marché ». Il a néanmoins salué l’adoption de ces critères comme « une avancée considérable », ouvrant « une brèche qui ne va pas se refermer ».

La Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, de son côté, « évoque “une définition au goût amer”, à l’unisson de plus de 70 ONG européennes, qui appellent le Parlement européen à rejeter les critères adoptés », souligne Le Monde.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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Dépendance à l’alcool : risque accru de décès avec le baclofène à forte dose

Le baclofène à forte dose utilisé pour le traitement de la dépendance à l’alcool est lié à des décès, selon une étude de la Cnamts et de l’Agence du médicament (ANSM) en collaboration avec l’Inserm.

L’étude a porté sur l’utilisation du médicament entre 2009 et 2015 et l’a comparé avec ceux ayant une autorisation de mise sur le marché pour cette indication : acamprosate (Aotal), naltrexone (Antaxone, Revia, Nalorex), nalméfène (Selincro) et disulfirame (Esperal).

L’étude estime à 213 000 le nombre de personnes qui ont utilisé le baclofène dans une autre indication que l’indication neurologique de l’autorisation de mise sur le marché (AMM), principalement dans le traitement de la dépendance à l’alcool (dans le cadre d’une recommandation temporaire d’utilisation).

Ceux recevant des doses quotidiennes élevées (>75 mg) sont minoritaires, mais leur part a augmenté passant de 3 % en 2013 à 9 % en 2015. Un peu plus de 1 % ont reçu des doses supérieures à 180 mg par jour.

Ils sont peu nombreux à poursuivre leur traitement dans la durée. Au cours des six premiers mois d’utilisation, seuls 10 % l’ont pris sans l’interrompre. Comme pour les médicaments indiqués dans la dépendance à l’alcool, plus de 4 personnes sur 5 débutant un traitement avec le baclofène l’arrêtent définitivement au cours des six premiers mois.

L’étude a aussi mis en évidence des usages hors AMM et hors RTU, vraisemblablement dans le traitement de la démence et des douleurs rhumatologiques. Ces usages peuvent apparaître notamment au travers des 11 500 personnes âgées de plus de 80 ans traitées par baclofène sur la période de 7 ans et des 3 000 patients pour lesquels le baclofène a été initié par un rhumatologue. Ces usages n’ont pas été validés par l’ANSM.

L’utilisation du baclofène est associée à un risque accru, augmentant avec la dose, d’hospitalisation et de décès par rapport aux traitements médicamenteux autorisés pour traiter la dépendance à l’alcool :

  • aux doses inférieures à 30 mg/jour, le risque d’hospitalisation est augmenté de 9 % et le risque de décès n’est pas augmenté ;

  • aux doses entre 30 et 75 mg/jour, le risque d’hospitalisation est augmenté de 12 % et le risque de décès n’est pas augmenté ;

  • pour des doses entre 75 mg/jour et 180 mg/jour, le risque d’hospitalisation est augmenté de 15 % et le risque de décès est multiplié par 1,5 ;

  • au-delà de 180 mg/jour, la fréquence d’hospitalisation est augmentée de 46 % et le risque de décès est multiplié par 2,27.

Le risque d’intoxication, d’épilepsie et de mort inexpliquée (selon le certificat de décès) s’accroît avec la dose de baclofène reçue.

« Le profil de sécurité du baclofène utilisé en dehors de l’indication neurologique est préoccupant, notamment lorsqu’il est reçu à fortes doses. Ces données amènent l’ANSM à engager dès à présent une révision de la RTU du baclofène dans l’alcoolo- dépendance, notamment en ce qui concerne les doses administrées. Par ailleurs, les résultats de cette étude seront pris en compte dans le cadre du dossier de demande d’autorisation de mise sur le marché du baclofène dans le traitement de l’alcoolo-dépendance qui est actuellement en cours d’évaluation à l’ANSM. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Climat : tous les changements causés par une hausse de 1/2 °C en quelques décennies

Une augmentation de un demi-degré Celsius de température moyenne a suffi pour multiplier et intensifier les canicules et les pluies torrentielles dans de nombreuses régions du monde, selon une étude publiée dans la revue Nature Climate Change, rapporte AFP.

Les chercheurs ont comparé les périodes de 1960-1979 et 1991-2010, entre lesquelles la température moyenne a augmenté de 0,5 ° C.

Entre ces périodes, l’intensité des précipitations extrêmes a augmenté de 10 % sur un quart du territoire de la planète. Et les sécheresses se sont allongées d’une semaine dans la moitié des régions.

Ces changements radicaux excluent toute variabilité naturelle, précisent les auteurs.

La planète ayant déjà gagné 1 °C par rapport à l’époque prérévolution «industrielle,  nous disposons désormais d’observations, bien réelles, nous permettant de voir les impacts concrets du réchauffement », souligne Carl-Friedrich Schleussner du Potsdam Institute of Climate Impact Research.

Le réchauffemen a débuté avec l’industrialisation du monde, mais il s’est nettement accéléré ces 50 à 60 dernières années.

Entre les périodes 1960-1979 et 1991-2010, les étés ont parfois gagné plus de 1 °C (pour un quart des régions du monde), et les hivers 2,5 ° C.

« Nous voyons clairement qu’une différence de 0,5 °C compte », note Erich Fischer, de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH), coauteur.

Selon de précédentes projections réalisées par Schleussner, un réchauffement de 2 °C, comparé à 1,5 °C, doublerait la sévérité du stress hydrique, des mauvaises récoltes et des canicules en de nombreux endroits du globe.

Le Giec, le groupe d’experts sur le climat de l’ONU, doit rendre en septembre 2018 une synthèse scientifique sur la faisabilité et les impacts de l’objectif 1,5 °C.

Canicules meurtrières : prédictions pour le monde que connaîtront les enfants d’aujourd’hui

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Nature Climate Change, AFP (20 Minutes).
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Avancée : une sonde pour identifier les cellules cancéreuses en temps réel pendant une chirurgie

Une sonde portative qui permet aux chirurgiens de détecter les cellules cancéreuses en temps réel durant les opérations a été développée par des chercheurs canadiens.

La méthode généralement utilisée contraint les chirurgiens à prélever des tissus, à les soumettre à l’analyse d’un laboratoire et à attendre le résultat avant de poursuivre leur intervention chirurgicale, souligne La Presse canadienne.

La sonde, développée par l’ingénieur Frédéric Leblond du CRCHUM et le neurochirurgien oncologue Kevin Petrecca du Neuro en collaboration avec leurs collègues (1), permet de détecter les cellules cancéreuses du cerveau, du sein, du côlon, de la peau et du poumon notamment.

Lors d’évaluations durant des chirurgies, la sonde a pu détecter des cellules cancéreuses de façon infaillible avec une sensibilité de 100 %. Ces travaux sont présentés dans la revue Cancer Research.

« Détecter les cellules cancéreuses durant une opération est difficile », explique Kevin Petrecca. « Il est souvent impossible de distinguer visuellement les cellules cancéreuses des cellules normales (…), d’où la persistance fréquente de cellules cancéreuses invasives après l’opération ainsi que la récurrence du cancer et un pronostic moins bon. »

La sonde fait appel à la technologie de spectrographie Raman pour interpréter la composition moléculaire du tissu organique sondé. D’abord développée en 2015 et testée dans le cadre de chirurgies sur plus de 80 patients, la sonde a depuis été perfectionnée. « La nouvelle version est multimodale, c’est-à-dire qu’elle intègre aussi la spectrographie par fluorescence intrinsèque pour l’interprétation de la composition métabolique des cellules, ainsi que la spectrographie de réflexion diffuse pour l’analyse de l’absorption intrinsèque des tissus organiques des patients. »

« Lors d’essais chirurgicaux récents chez 15 autres patients, l’utilisation séquentielle de ces techniques spectrographiques à haute sensibilité intégrées dans un capteur unique couplé à un système de détection, en combinaison avec des lasers stimulants, une caméra hautement sensible et un spectromètre, a donné des résultats spectaculaires. Le chirurgien a en effet bénéficié d’une imagerie moléculaire… offrant un niveau de précision inédit, améliorant la sensibilité de détection du cancer d’environ 10 % si l’on compare avec celle offerte par la sonde de première génération. »

La sonde de spectroscopie Raman de première génération fait présentement l’objet d’un essai randomisé impliquant des patients atteints de gliomes. Les résultats permettront d’établir le protocole d’un prochain essai clinique pour la sonde multimodale de seconde génération.

Le Dr Petrecca et le Pr Leblond ont créé, en 2015, une entreprise (ODS Medical) vouée à la commercialisation de la sonde. Ils ont amorcé le processus d’approbation formelle de la Food and Drug Administration (FDA) en vue de transférer la technologie dans les hôpitaux d’ici quelques années.

(1) De Polytechnique Montréal, du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), et de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal de l’Université McGill (le « Neuro ») et du CUSM.

Illustration: Credit: Frédéric Leblond, Kevin Petrecca.

Psychomédia avec sources : Polytechnique Montréal, La Presse canadienne (Le Devoir).
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Deux nouveaux cas de peste aux États-Unis

Deux nouveaux cas de peste ont été confirmés aux États-Unis, dans le comté de Santa Fe de l’État de New Mexico. Un premier cas a été rapporté au début de juin.

La peste peut être présente dans les puces qui infestent les rongeurs sauvages, a expliqué Paul Ettestad, vétérinaire de santé publique de l’État. Les animaux de compagnie qui sont laissés libres peuvent ramener les puces infectées et mettre les humains à risque.

La peste est une maladie bactérienne généralement transmise aux humains par les piqûres de puces infectées, mais peut aussi être transmise par contact direct avec des animaux infectés, dont les rongeurs, les animaux sauvages et les animaux de compagnie. Les symptômes incluent l’apparition soudaine de fièvre, des frissons, des maux de tête et une faiblesse.

La peste a tué des millions de personnes en Europe il y a plusieurs siècles. Les antibiotiques sont efficaces, mais sans traitement rapide, la maladie causer une maladie grave ou la mort.

Des centaines de cas ont été documentés au cours du siècle dernier dans l’ouest des États-Unis, généralement dans le nord du Nouveau-Mexique, dans le nord-ouest de l’Arizona et dans le sud du Colorado, indiquent les Centers for Disease Control and Prevention.

En 2016, le Nouveau-Mexique a recensé quatre cas sans décès et en 2015, quatre cas avec un décès.

Le département de santé de l’État recommande notamment l’usage de colliers à puces appropriés (tous ne sont pas sécuritaires) pour les animaux domestiques ainsi que diverses mesures d’entretien des terrains pour éloigner les rongeurs.

La maladie du sommeil et 11 maladies vectorielles (dont la peste) se répandront davantage avec le réchauffement climatique

Psychomédia avec sources : New Mexico Department of HealthAssociated Press (Washington Post).
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Lombalgie : un exosquelette pour la rééducation testé au CHRU de Lille

Développé par la start-up lilloise Japet Medical Devices, l’exosquelette Atlas est testé au CHRU de Lille pour faciliter la rééducation de personnes souffrant de lombalgie.

L’exosquelette, qui s’adapte au mouvement et soutient le corps, est constitué d’une ceinture en textile fixée au bassin, dotée de capteurs de position et de quatre micro-moteurs électriques. Le tout pesant 1,5 kg.

Atlas soulage la douleur par décompression de la colonne vertébrale pour faciliter la pratique d’exercices physiques. Le dispositif est connecté à un smartphone et une interface permet de guider les exercices et de suivre l’évolution du traitement.

« Cela donne les avantages d’un corset, tout en évitant ses inconvénients majeurs qui sont la fonte musculaire liée à l’immobilisation », a expliqué à l’AFP le neurochirurgien Fahed Zairi, directeur scientifique de Japet. Souvent la douleur entraîne un « cercle vicieux », ajoute-t-il : les patients lombalgiques ayant peur de se coincer, ils ne musclent guère leur dos et le fragilisent davantage.

Le dispositif devrait être commercialisé dès l’an prochain dans l’Union européenne, estiment les concepteurs. Ils visent d’abord des centres de rééducation et des kinés libéraux. Puis il pourrait être loué directement par des patients à domicile, munis d’exercices sous la forme de « serious games » (jeux vidéos) adaptés, avec un suivi à distance par un professionnel de santé.

Un essai clinique avec une trentaine de personnes au CHRU de Lille sera lancé à l’automne, ce qui constitue la première étape pour espérer décrocher un remboursement par l’assurance-maladie.

L’appareil pourrait être adapté pour traiter d’autres pathologies, cervicales ou neuromusculaires.

Psychomédia avec sources : Japet, AFP (France Info).
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Autisme : l’interaction de deux facteurs multiplie le risque par 10

Les enfants ayant des niveaux élevés de variations génétiques et d’exposition à l’ozone ont un risque beaucoup plus élevé d’autisme que ce qui serait attendu en additionnant les effets séparés de ces deux facteurs, selon une étude publiée dans Autism Research.

Scott B. Selleck de l’Université d’État de la Pennsylvanie et Irva Hertz-Picciotto de l’Université de Californie à Davis ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 158 enfants atteints d’autisme et 147 enfants au développement normal.

Ils ont examiné les variations génétiques et l’exposition de la mère pendant la grossesse à cinq types de pollution de l’air : celle liée à la circulation, l’oxyde d’azote, deux tailles de particules fines et l’ozone. Pour ce, ils ont utilisé les données de la U.S. Environmental Protection Agency (EPA).

L’évaluation de chacun de ces facteurs pris isolément a montré que les variations génétiques et les particules fines avaient le plus grand impact sur le risque d’autisme.

Alors que l’évaluation des interactions a montré un effet important de l’ozone chez les enfants portant les variations génétiques. L’ozone à lui seul avait très peu d’effet sur le risque. Les interactions entre les autres facteurs, même ceux ayant les plus grands effets individuels, avaient très peu d’effet sur le risque.

Un risque multiplié par 10 était constaté chez les enfants faisant partie des 25 % ayant les niveaux les plus élevés de variations génétiques et des 25 % les plus exposés à l’ozone comparativement à ceux faisant partie des 25 % ayant les niveaux les plus faibles de ces deux facteurs, rapporte Selleck.

L’ozone n’avait pas été associé au risque d’autisme précédemment, ce qui montre l’intérêt d’étudier les interactions entre les facteurs génétiques et les facteurs environnementaux, souligne Heather Volk de l’Université Johns Hopkins, coauteure.

Les chercheurs font l’hypothèse que cet effet pourrait résulter du fait que l’ozone est un agent oxydant et est connu pour produire des espèces réactives d’oxygène, comme les peroxydes, qui provoquent un stress cellulaire et peuvent altérer la fonction cellulaire de plusieurs façons. Les niveaux élevés de variation génétique peuvent indiquer un état vulnérable par rapport au type de dommage que l’ozone peut causer. (Autisme : résultats encourageants pour la théorie de la « réponse cellulaire au danger » et le médicament suramine.)

L’ozone de la basse atmosphère est l’un des principaux ingrédients du smog. Il se forme lorsque des gaz, tels les oxydes d’azote (NOx), réagissent avec des composés organiques volatils (COV) en présence de chaleur et du rayonnement solaire. Les oxydes d’azote sont produits par le brûlage de combustibles fossiles, tels le charbon, le pétrole, l’essence et le carburant dans les véhicules automobiles, les usines, les centrales électriques et les habitations.

Critères diagnostiques de l’autisme (DSM-5)

Pour plus d’informations sur les causes de l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Penn State, Autism Research.
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Crèmes solaires : les meilleures et les pires selon « 60 Millions »

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation a évalué l’efficacité de la protection et la toxicité potentielle de 10 crèmes solaires pour adultes et 9 pour enfants.

La marque Avène (Eau thermale) arrive largement en tête, avec une note de 18/20 chez les enfants comme chez les adultes.

  • Lancaster wet skin sun for kids (9,5/20) contient de l’ethylhexyl methoxycinnamate. La présence de ce filtre UV, considéré comme un perturbateur endocrinien potentiel, « est particulièrement inacceptable> » dans un produit destiné aux enfants, estime le magazine.

  • Le spray hydratant bio Lovea Kids (6,5/20) affiche un indice qui correspond à la catégorie haute protection alors qu’il devrait être classé à faible protection.

Les crèmes solaires pour enfants n’apportent pas plus de garanties en matière de protection et de composition que les autres, précise le magazine. Pourtant, elles coûtent souvent plus cher. Toute la famille peut donc utiliser la même crème solaire.

Des crèmes pour enfants contiennent des filtres solaires qui sont perturbateurs endocriniens potentiels mais aussi des ingrédients susceptibles de provoquer des allergies au soleil (un comble pour une crème solaire !) ou des molécules parfumantes elles aussi potentiellement allergisantes.

Parmi les produits pour adultes, quatre crèmes n’obtiennent pas la moyenne :

  • Bioderma photoderm MAX brume solaire,

  • Lancaster wet skin sun sport,

  • Garnier Ambre solaire sensitive expert+ brume sèche protectrice

  • Clarins spray solaire lait fluide sécurité.

  • Les trois premiers contiennent des perturbateurs endocriniens potentiels et le quatrième affiche un indice qui correspond à une « très haute protection » alors qu’il est à la limite de la catégorie « haute protection ».

C’est le niveau de protection solaire qui doit guider le choix, souligne « 60 Millions ». Pour les enfants – comme pour les personnes à la peau et aux cheveux clairs, qui ne bronzent pas et qui prennent facilement des coups de soleil –, il faudra opter pour un produit haute ou très haute protection.

Le magazine rappelle aussi que la meilleure protection solaire reste celle conférée par les vêtements.

Crèmes solaires pour enfants : plainte pour tromperie contre 5 fabricants (UFC-Que Choisir, 2016)

Pour plus d’informations sur les crèmes solaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : 60 Millions de consommateurs, Doctissimo.
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Cannabis : quel délai avant de conduire ? (10 recommandations pour réduire les risques)

L’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances (ICRAS) et le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) ont publié 10 recommandations destinées au public pour réduire les risques de l’usage du cannabis.

Ces recommandations sont publiées en trois versions : un article scientifique dans le numéro de juin de l’American Journal of Public Health, un dépliant destiné aux usagers de cannabis et un sommaire des données probantes à l’intention des professionnels de la santé.

« Les risques pour la santé sont divers, entre autres : problèmes de mémoire et de coordination physique, accidents automobiles et problèmes de santé mentale ou de dépendance au cannabis. »

« Le cannabis dont la puissance est élevée – c’est-à-dire à forte concentration de tétrahydrocannabinol (THC) – présente pour l’usager un risque plus élevé de méfaits », explique le dépliant. « Certains produits du cannabis ont une plus forte concentration de cannabidiol (CBD), lequel agit contre certains des effets néfastes du THC. Autrement dit, les produits à teneur élevée en CBD comportent moins de risques que les produits à teneur élevée en THC. »

Parmi les recommandations : ne pas prendre de cannabis avant de conduire un véhicule motorisé ou d’utiliser une autre machine ; attendre au moins six heures après en avoir pris, même plus longtemps au besoin. Prendre du cannabis et de l’alcool en même temps affaiblit encore davantage les facultés, une combinaison à éviter si l’on doit prendre le volant.

Le document recommande, si l’on choisit d’utiliser du cannabis, de prendre du cannabis naturel et d’éviter tout produit synthétique (« K2 », « Spice »…) qui peut « causer des problèmes de santé plus graves, voire la mort ».

Il recommande aussi d’utiliser un vaporisateur ou un aliment contenant du cannabis plutôt que de fumer du cannabis brûlé dans un joint afin d’éviter la toxicité pour les poumons. Il avertit de l’effet psychoactif retardé dans le cas d’aliments contenants du cannabis.

Dépliant sur le site du CAMH : Directives canadiennes d’usage de cannabis à faible risque

Critères diagnostiques du trouble d’utilisation du cannabis (DSM-5)

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CAMH.
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