Archives de catégorie : ACTUALITES

Un bain chaud pour un bon sommeil ? Ce qu’en disent les études

Prendre une douche chaude ou un bain chaud, une à deux heures avant le coucher, peut améliorer le sommeil, selon une étude publiée dans la revue Sleep Medicine Reviews.

Shahab Haghayegh de l’Université du Texas à Austin et ses collègues ont examiné 5 322 études portant sur le sujet et une méta-analyse de 13 études rencontrant certains critères.

Leur analyse montre qu’une température optimale comprise entre 40 et 42,5 °C améliorait la qualité subjective globale du sommeil et son efficacité (rapport entre le temps passé au lit et le temps de sommeil). Lorsque le bain ou la douche sont pris de 1 à 2 heures avant le coucher, la vitesse d’endormissement était améliorée de 10 minutes en moyenne.

Le sommeil et la température centrale du corps sont tous deux régulés par une horloge circadienne, située dans l’hypothalamus du cerveau, qui détermine les rythmes de 24 heures de nombreux processus biologiques, dont le sommeil et l’éveil, rappellent les chercheurs.

La température corporelle, qui intervient dans la régulation du cycle veille-sommeil, présente un cycle circadien, étant plus élevée en fin d’après-midi ou en début de soirée que pendant le sommeil, où elle est la plus basse.

Une réduction de la température corporelle se produit environ une heure avant l’heure habituelle de sommeil et tombe à son plus bas niveau entre le milieu et la fin du sommeil nocturne. Vers la fin du sommeil, elle commence à s’élever, agissant comme une sorte de signal d’alarme biologique de réveil. Le cycle de température dirige le cycle de sommeil et est un facteur essentiel pour obtenir un sommeil rapide et efficace (rapport entre le temps passé au lit et le temps de sommeil), soulignent les chercheurs.

Le moment optimal d’un bain chaud oud’ une douche chaude pour refroidir la température corporelle afin d’améliorer la qualité du sommeil est d’environ 90 minutes avant d’aller au lit. Leur chaleur stimule le système thermorégulateur du corps, provoquant une augmentation de la circulation sanguine du centre du corps vers les sites périphériques des mains et des pieds, ce qui entraîne une élimination efficace de la chaleur corporelle et une baisse de la température centrale du corps. Par conséquent, si les bains sont pris au bon moment biologique, ils favorisent le processus circadien naturel.

Pour plus d’informations sur le sommeil et l’insomnie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Texas at Austin, Sleep Medicine Reviews.
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Lors de canicules, le risque de crise cardiaque est plus élevé

Les crises cardiaques liées à la chaleur sont en hausse, selon une étude allemande publiée dans l’European Heart Journal.

En 2014, l’équipe de recherche dirigée par Alexandra Schneider du Helmholtz Zentrum München a montré que les températures extrêmes entraînent une augmentation du nombre de décès attribuables à l’insuffisance cardiaque et aux AVC.

La présente étude montre que cet effet s’applique également aux décès par crise cardiaque (infarctus).

L’augmentation du risque de crise cardiaque lors de températures très élevées et très basses a déjà été clairement démontrée. Dans leur nouvelle étude, Schneider, Kai Chen et leurs collaborateurs ont vérifié dans quelle mesure ce risque a changé au fil des ans.

Ils ont analysé les données concernant plus de 27 000 personnes ayant subi une crise cardiaque entre 1987 et 2014. Près de la moitié sont décédées. L’âge moyen était d’environ 63 ans, 73 % étaient des hommes.

Les crises cardiaques individuelles ont été mises en relation avec les données météorologiques et ajustées en fonction d’une série d’autres facteurs, tels que le jour de la semaine et le statut socioéconomique.

Il y a eu une augmentation du risque de crise cardiaque induite par la chaleur au cours des dernières années. Pour le démontrer, les chercheurs ont comparé les données de 1987 à 2000 avec celles de 2001 à 2014. Les personnes atteintes de diabète ou d’hyperlipidémie étaient particulièrement à risque au cours de cette dernière période.

« Les chercheurs font l’hypothèse que cela est dû en partie au réchauffement climatique, mais aussi à l’augmentation des facteurs de risque tels que le diabète et l’hyperlipidémie, qui ont rendu la population plus sensible à la chaleur. »

« Bien que l’on sache que la température influe sur la coagulation, la tension artérielle et la viscosité sanguine, des études d’autres disciplines seront nécessaires pour analyser les raisons de cette hausse des crises cardiaques en lien avec la chaleur », mentionnent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur les fortes chaleurs et la santé et sur les crises cardiaques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Helmholtz Zentrum München, European Heart Journal.
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Une aspirine par jour pour la prévention : plus de tort que de bien

Le consensus médical appuyait jusqu’à récemment l’utilisation quotidienne d’une aspirine à faible dose pour prévenir les crises cardiaques et les AVC chez les personnes ayant un risque accru de maladie cardiovasculaire.

« Mais en 2018, trois essais cliniques majeurs ont jeté le doute sur cette sagesse conventionnelle, constatant peu de bénéfices et des risques consistants de saignement associés à l’utilisation quotidienne d’aspirine ».

Ces résultats ont amené l’American Heart Association (AHA) et l’American College of Cardiology (ACC) à modifier les lignes directrices de pratique clinique en 2019, afin de déconseiller explicitement l’utilisation systématique de l’aspirine chez les personnes de plus de 70 ans ou chez les personnes ayant un risque accru de saignement qui ne souffrent pas de maladies cardiovasculaires existantes.

L’utilisation de l’aspirine est répandue parmi les groupes à risque d’effets indésirables, dont les personnes âgées et les personnes souffrant d’ulcères gastroduodénaux, qui sont des plaies douloureuses dans la paroi de l’estomac sujettes aux saignements et qui touchent environ une personne sur dix.

Dans une étude publiée en juillet dans la revue Annals of Internal Medicine, Christina Wee et ses collègues de la Harvard Medical School et du Beth Israel Deaconess Medical Center indiquent dans quelle mesure les Américains de 40 ans et plus utilisent l’aspirine pour la prévention primaire des maladies cardiovasculaires.

L’analyse des données de la National Health Interview Survey de 2017 montre qu’environ un quart des Américains de 40 ans ou plus sans maladie cardiovasculaire – environ 29 millions de personnes – prenaient quotidiennement de l’aspirine pour prévenir les maladies cardiaques. De ce nombre, quelque 6,6 millions le faisaient sans recommandation d’un médecin.

Fait préoccupant, près de la moitié des adultes de 70 ans et plus sans antécédents de maladie cardiaque ou d’AVC rapportaient prendre de l’aspirine quotidiennement.

Et, chez les personnes ayant des antécédents d’ulcères gastroduodénaux, l’utilisation préventive de l’aspirine était aussi élevée.

Les nouvelles directives ne concernent que les personnes qui ne souffrent pas de maladies cardiovasculaires existantes, soulignent les chercheurs.

Une aspirine par jour pour la prévention ? Nouvelles conclusions (2018)

Pour plus d’informations sur l’utilisation préventive de l’aspirine, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Harvard Medical School, Annals of Internal Medicine.
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Accidents : en région, le risque de mortalité est beaucoup plus élevé (Québec)

Au Québec, les victimes de traumatismes physiques ont trois fois plus de risque de décéder si elles sont soignées dans les urgences d’agglomérations de moins de 15 000 habitants, selon une étude de l’Université Laval publiée dans le

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Richard Fleet et ses collaborateurs ont analysé des données provenant de 26 urgences d’hôpitaux situés dans des agglomérations de moins de 15 000 habitants et de 33 centres de traumatologie situés en milieu urbain.

Ils ont ainsi étudié près de 80 000 cas d’accidents. Ces accidents résultaient de chutes (66 %), d’accidents de la route (19 %) ou d’autres causes (15 %).

Environ 9 % des patients ont été soignés dans des hôpitaux desservant des agglomérations de moins de 15 000 personnes alors que les autres ont été traités dans des centres spécialisés en traumatologie.

En tenant compte des variables telles que l’âge et la gravité des blessures, le risque de mortalité est 3,4 fois plus élevé pour les personnes traitées dans les urgences situées hors des centres urbains. Les personnes décédées avant l’arrivée des premiers répondants étaient exclues des analyses.

Trois facteurs pourraient expliquer ces statistiques, explique le professeur Fleet :

  • le manque de spécialistes ;
  • le manque d’équipement ;
  • les délais entre le lieu de l’accident et l’urgence.

Ainsi, dans les régions :

  • 35 % des hôpitaux n’ont pas d’anesthésiste ;
  • 27 % n’ont pas de chirurgien général ;
  • 88 % n’ont pas de chirurgien orthopédiste ;
  • 62 % n’ont pas de spécialiste en médecine interne ;
  • aucun n’a de neurologue.

Alors que tous les centres de traumatologie peuvent quant à eux compter sur les services de ces spécialistes.

En région :

  • 23 % des hôpitaux n’ont pas d’unité de soins intensifs ;
  • 69 % n’ont pas d’appareil d’échographie ;
  • 27 % n’ont pas d’appareil d’échographie pouvant être déplacé au chevet du malade ;
  • 31 % n’ont pas d’appareil de tomodensitométrie (CT scan) ;
  • aucun n’a d’appareil d’imagerie par résonance magnétique.

Alors que tous les centres de traumatologie ont ces services et ces appareils d’imagerie médicale.

Les données dont disposent les chercheurs ne permettent pas de préciser quelle part de la mortalité plus élevée est attribuable aux plus longs délais.

Au Québec, environ 60 % des urgences d’hôpitaux situés en région sont à plus de 150 km d’un centre spécialisé en traumatologie. Quelque 20 % de Québécois qui vivent en région.

Psychomédia avec sources : Université Laval (Le Fil), BMJ Open.
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Maladie de Parkinson : le complément N-acétylcystéine (NAC) pourrait être bénéfique

La N-acétylcystéine (NAC), une molécule d’origine naturelle nécessaire à la production de l’un des antioxydants de l’organisme, pourrait être bénéfique dans le traitement de la

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Cette étude a fait avancer des résultats antérieurs selon lesquels la NAC pourrait augmenter la fonction dopaminergique chez les personnes atteintes de la maladie.

Daniel Monti de l’Université Thomas Jefferson et ses collègues l’ont mené avec 42 personnes atteintes de la maladie qui ont poursuivi leur traitement en cours et ont été réparties, au hasard, en deux groupes : le premier groupe a reçu une combinaison de NAC par voie orale et intraveineuse pendant trois mois (en plus de leur traitement habituel) ; et le second, les patients témoins, a reçu seulement leur traitement habituel. Les personnes du groupe actif ont reçu 50 mg/kg de NAC par voie intraveineuse une fois par semaine et 500 mg de NAC par voie orale 2 fois quotidiennement les jours sans administration intraveineuse.

Les symptômes cognitifs et moteurs ont été évalués à l’aide de l’Échelle d’évaluation unifiée pour la maladie de Parkinson (UPDRS). Des images cérébrales permettaient de mesurer la quantité de transporteur du neurotransmetteur dopamine dans les ganglions de la base, la région la plus affectée par le processus de la maladie de Parkinson.

Comparativement aux témoins, les participants ayant recevant la NAC présentaient une amélioration de 4 à 9 % de la liaison au transporteur de dopamine et leur score UPDRS s’est amélioré d’environ 14 %.

L’étude a ainsi permis de constater une amélioration des taux de dopamine, le principal neurotransmetteur spécifiquement réduit dans la maladie de Parkinson, ainsi qu’une amélioration des évaluations cliniques des capacités mentales et physiques des patients, concluent les chercheurs.

Les traitements actuels de la maladie de Parkinson se limitent généralement à remplacer temporairement la dopamine dans le cerveau par des médicaments visant à ralentir la progression de la maladie, souligne les chercheurs.

La destruction des cellules nerveuses dopaminergiques semble résulter en grande partie du stress oxydatif qui diminue les niveaux de glutathion, une substance chimique produite par le cerveau pour contrer le stress oxydatif, indiquent-ils. La NAC est un complément oral, et vient également sous forme intraveineuse qui est utilisée pour protéger le foie en cas de surdosage d’acétaminophène (paracétamol).

Plusieurs études initiales ont montré que l’administration de NAC augmente les niveaux de glutathion dans le cerveau, mais il n’avait pas été vérifié si un tel effet augmentait les niveaux de dopamine à mesure que les neurones retrouvent leur fonction.

« Cette étude est une étape importante pour comprendre comment la N-acétylcystéine pourrait constituer une nouvelle avenue pour la prise en charge de la maladie. La NAC semble permettre aux neurones dopaminergiques de retrouver une partie de leur fonction ».

Les chercheurs espèrent que cette étude ouvrira de nouvelles avenues de traitement pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson.

Pour plus d’informations sur la maladie de Parkinson, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Thomas Jefferson University, Clinical Pharmacology & Therapeutics.
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Une alimentation inflammatoire double le risque de cancer colorectal (voyez quels aliments)

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Nutrients, ont vérifié si une alimentation inflammatoire et une alimentation pro-oxydante sont liées aux risques de cancer colorectal et de cancer du sein.

Mireia Obón du Bellvitge Biomedical Research Institute (Barcelon, Espagne) et ses collègues ont analysé des données concernant 852 cas de cancer colorectal et 1 567 cas de cancer du sein, et 3 447 et 1 486 témoins, respectivement.

« Nous avons observé une association entre le risque de développer un cancer colorectal et le potentiel inflammatoire de l’alimentation. C’est-à-dire que les participants qui suivaient un régime inflammatoire avaient presque deux fois plus de risques de développer un cancer colorectal », qui est le 4e cancer le plus fréquent au monde », explique la chercheure.

« D’autre part, nous n’avons pas constaté d’augmentation significative du risque de cancer du sein. »

Les liens avec une alimentation antioxydante étaient moins marqués.

Une alimentation inflammatoire se caractérise habituellement par la consommation de glucides raffinés (ex. pain blanc), de viande rouge et transformée et de gras saturés ou trans. Dans un régime antioxydant, la consommation de légumes, de légumineuses, de fruits et de noix prédomine. « Dans cette étude, nous nous sommes concentrés sur le rôle de l’alimentation, et plus particulièrement sur sa capacité inflammatoire et antioxydante, car il est démontré que l’inflammation chronique et le stress oxydatif influencent le développement de ces deux types de cancer », explique le Dr Víctor Moreno.

« Une alimentation pro-inflammatoire et pro-oxydante est un facteur de risque très important pour le cancer du côlon. Ce qui est positif, c’est qu’il s’agit d’un facteur modifiable », souligne Mireia Obón. « Nous devrions réorienter nos habitudes alimentaires vers un régime méditerranéen, riche en fruits et légumes, noix, grains entiers et huiles saines, comme l’huile d’olive, et nous éloigner d’un régime plus pro-inflammatoire », affirme-t-elle.

Pour plus d’informations sur l’alimentation anti-inflammatoire, le régime méditerranéen et le cancer colorectal, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Bellvitge Biomedical Research Institute, Nutrients.
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Un symptôme important et sous-estimé de l’Alzheimer et de la démence

L’apathie est le symptôme neuropsychiatrique le plus courant de l’Alzheimer et la démence, avec un impact plus important sur le fonctionnement que la perte de mémoire, selon une étude présentée à l’Alzheimer’s Association International Conference en juillet.

Pourtant, elle est insuffisamment étudiée et souvent oubliée dans les soins, soulignent les chercheurs.

Miguel de Silva Vasconcelos et Clive Ballard de l’Université d’Exeter (Royaume-Uni) ont, avec leurs collègues, analysé des données portant sur 4 320 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ayant participé à 20 études de cohorte, afin d’examiner la prévalence et l’évolution de l’apathie.

Les résultats montrent qu’elle est présente chez près de la moitié des personnes atteintes de démence, et qu’elle se distingue souvent de la dépression.

Bien que courante, l’apathie est souvent ignorée, car elle est moins perturbatrice dans des milieux comme les centres de soins que des symptômes comme l’agressivité, estiment les chercheurs. Définie comme étant une perte d’intérêt et d’émotions, elle est extrêmement pénible pour les familles et elle est liée à des symptômes cliniques de démence plus sévères.

Au début de l’étude, 45 % des participants présentaient de l’apathie et 20 % ont présenté une apathie persistante avec le temps. Une proportion d’entre eux souffraient d’apathie sans dépression, ce qui donne à penser que le symptôme pourrait avoir son propre profil clinique et biologique, comparativement à l’apathie avec dépression et la dépression seulement. (Quels sont les symptômes de la dépression ?)

« L’apathie est un symptôme oublié de la démence, mais elle peut avoir des conséquences dévastatrices. Nos recherches montrent à quel point l’apathie est courante chez les personnes atteintes de démence, et nous devons maintenant mieux la comprendre pour pouvoir trouver de nouveaux traitements efficaces », souligne Clive Ballard.

Une étude en cours suggère que l’exercice physique peut améliorer l’apathie, mentionne le communiqué des chercheurs.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : University of Exeter.
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Notre-Dame et plomb : les autorités cacheraient des taux élevés dans des crèches, maternelles et écoles

Lors de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019, près de 400 tonnes de plomb se sont répandues en poussière dans les environs.

« Après les accusations de dissimulations contre l’ARS et la préfecture », Médiapart met en cause la mairie de Paris dans de nouvelles révélations le 18 juillet.

Celle-ci aurait « sciemment menti sur les taux de concentration au plomb relevés dans les crèches, les maternelles et les écoles, exposant ainsi les enfants et le personnel au risque de saturnisme », selon ces révélations que relaie le Journal international de médecine (JIM).

  • Le plomb responsable d’un décès sur six aux États-Unis
  • Plomb : danger de l’intoxication, effets à long terme sur la santé (OMS, Inserm)
  • Le plomb est facteur de risque cardiovasculaire, même à faible dose (Prescrire, 2019)

Comment distinguer le trouble de la personnalité limite, le trouble dissociatif de l’identité, le trouble bipolaire et la schizophrénie

Sur le site The Conversation, Kathryn Fletcher et Kristi-Ann Villagonzalo, chercheures postdoctorales en psychologie à la Swinburne University of Technology (Australie), décrivent les caractéristiques distinctives de divers troubles de santé mentale.

Le DSM-5, la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux publié par l’American Psychiatric Association et utilisé internationalement, décrit environ 300 troubles mentaux, indiquent-elles.

Elles décrivent notamment comment le trouble de la personnalité multiple, expression familière pour le trouble dissociatif de l’identité, se distingue d’un trouble de la personnalité et de la schizophrénie et comment le trouble de personnalité limite se distingue du trouble bipolaire.

Sur The Conversation : Troubles de l’humeur, troubles de la personnalité : ne les confondez plus.

Pour plus d’informations sur les diagnostics de santé mentale, voyez les liens plus bas.

(1) « Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders ».

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Les vapoteurs fument moins de cigarettes mais rechutent plus (étude française)

Les vapoteurs ont tendance à diminuer leur consommation de tabac et à tenter davantage de l’arrêter que les autres fumeurs, mais ils ont aussi une plus grande probabilité de rechute, selon une étude française publiée en juillet dans le

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Ramchandar Gomajee, chercheur à l’Inserm et à l’université Paris-Sorbonne, et ses collaborateurs ont suivi 5 400 fumeurs quotidiens et 2 025 anciens fumeurs pendant près de deux ans.

Ces participants faisaient partie de la cohorte Constances, vaste enquête de santé publique française qui suit 200 000 volontaires âgés de 18 à 69 ans.

À la fin de la période observée, les fumeurs-vapoteurs fumaient en moyenne 4,4 cigarettes de moins par jour, comparativement à 2,7 de moins chez les fumeurs n’utilisant pas la cigarette électronique.

Les vapoteurs étaient 67 % plus nombreux à avoir essayé d’arrêter de fumer au moins une fois. Ceux qui vapotaient depuis plus d’un an étaient deux fois plus nombreux à avoir tenté un arrêt du tabac.

Mais, parmi les anciens fumeurs au moment du début de l’étude, ceux qui utilisaient régulièrement la cigarette électronique ont été 70 % plus nombreux à reprendre le tabac que les autres ex-fumeurs.

Pour plus d’informations sur les e-cigarettes et les façons d’arrêter de fumer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : JAMA Internal Medicine, Inserm.
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