Archives de catégorie : ACTUALITES

La femme qui ne connaît pas la peur

A 48 ans, une mère de famille souffre d’une maladie génétique qui touche son amygdale, la partie du cerveau où se trouve le centre de la peur.

C’est l’une des rares personnes à ne pas connaître la peur. A 48 ans, SM, qui souhaite garder l’anonymat, souffre de la maladie d’Urbach-Wieth, une maladie génétique l’empêchant de ressentir le moindre frisson. Cette pathologie ne toucherait que 400 personnes dans le monde, précise le Washington Post. « Elle est caractérisée par une voix rauque, des petites bosses autour des yeux et des dépôts de calcium dans le cerveau », raconte également le quotidien américain. Ces dépôts ont pris le contrôle de son amygdale, précisément là où se trouve le centre de la peur.

Pour la première fois, la radio NPR a recueilli le témoignage d’un de ses médecins. Comme le rapporte le site de la radio, la mère de famille se souvient avoir ressenti de la peur alors qu’elle était adolescente. Elle devait enlever le hameçon de la bouche d’un poisson. Le sentiment a désormais disparu de sa vie. Aujourd’hui, quand on lui demande de décrire la peur, SM en est incapable. Alix Spiegel, son docteur, explique qu’elle n’arrive même pas à dessiner le visage d’une personne effrayée.

« Vas-y, attaque-moi »

Sa maladie n’est pas sans danger. « Elle a porté un serpent pendant plus de trois minutes, en caressant ses écailles et en touchant sa langue. Des employés ont dû l’empêcher de toucher une tarentule. », racontait le site Slate en 2010. Mais ce n’est pas tout. Alors qu’elle est agressée, SM ne réagit pas tout à fait normalement. « Je marchais en direction du magasin, et j’ai vu cet homme sur un banc. Il m’a dit de venir le voir, alors j’y suis allée et je lui ai demandé ce qu’il voulait. Il a attrapé ma chemise, a mis un couteau sous ma gorge et m’a dit qu’il allait me couper. Je lui ai dit, « vas-y, attaque-moi ». Et puis il a dit (…) Lire la suite sur LePoint.fr

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Forme : 6 bonnes raisons de se mettre au jogging

Avec l’été il nous prend envie de faire du sport. On va au plus simple et on profite de la nature pour aller courir. Et s’il vous manque encore la motivation nécessaire pour être dans les starting block, voici de quoi vous convaincre.

Le footing nous rend plus intelligente

Si si, vous ne rêvez pas, parfois la nourriture du corps rejoint celle de l’esprit. La preuve avec le jogging, qui selon plusieurs études, améliorerait les performances cérébrales grâce à une meilleure oxygénation qui profite à tout l’organisme, même à nos neurones ! Courir favoriserait la croissance des cellules cérébrales, boosterait la mémoire et maintiendrait en forme les capacités cognitives.

Il est l’allié de notre silhouette

En plus de garantir un poids stable (à condition de ne pas se jeter sur un pot de glace après la séance), le running tonifie le bas du corps. Un entraînement régulier renforce les muscles, les ligaments et les tendons, éloignant dans le même temps le risque de blessures.

Les candidates à la minceur peuvent aussi compter sur le jogging pour puiser dans les graisses. En plus, un jogging régulier booste le métabolisme. Du coup, on élimine plus de calories même au repos.

Il est conseillé quand on fait du diabète

La course à pied réduit les effets du diabète puisque l’exercice régulier aide à maintenir un taux de glycémie normal. Le jogging réduirait la résistance à l’insuline caractéristique du diabète de type 2.

Il augmente la densité osseuse

L’impact des pieds sur le sol habitue votre corps à être plus résistant face aux chocs. Ainsi, dans les zones sollicitées par l’effort (que ce soit pendant un jogging ou pendant une marche), le corps est contraint de s’adapter et cela conduit à une augmentation de la densité minérale osseuse. Résultat, on réduit son risque de fracture.

Il combat le stress

On le sait, le sport fait partie des meilleurs antidotes qui soient quand le moral est au 36e dessous. C’est prouvé, le jogging peut combattre les symptômes dépressifs et l’anxiété. A partir de 30 minutes de course, un agréable sentiment de bien-être nous envahit grâce à la libération des fameuses endorphines.

Il prend soin de notre cœur

En courant, le cœur se « muscle et (…) Lire la suite sur Topsanté

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Grève : SOS médecins contre la suppression des actes de nuit

L’association SOS médecins a annoncé 24 heures de grève dimanche 25 janvier. Ils craignent une suppression du médecin de garde la nuit.
Le standard de SOS médecins reçoit plus de 3 000 appels par jour. 1 500 actes sont réalisés au quotidien. La grève annoncée fait craindre une ruée vers les hôpitaux. « Si SOS médecins ne répond pas j’irai sans doute aux urgences », déclare une femme au micro de France 3.

Les praticiens craignent une disparition des actes de nuit, réalisés par le médecin de garde. Le dispositif est déjà mis en oeuvre en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais où les patients se tournent vers les urgences entre minuit et 6 heures du matin.« On ne comprend pas la logique, ni la logique économique, ni la logique en terme de prise en charge médicale. On ne comprend pas l’optimum médical de transporter une personne âgée à trois heures du matin à l’hôpital alors que sa pathologie aurait pu être prise en charge à domicile », réagit Serge Smadja de SOS Médecins. Face à la levée de boucliers, Marisol Touraine a promis de ne pas généraliser le dispositif.

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Grèce : plus d’un quart de la population n’a plus de couverture sociale

En Grèce, les exclus du système de santé poussent la porte de Médecins du Monde dans une banlieue d’Athènes. « Dans les hôpitaux, tout se fait avec de l’argent et pour aller dans le cabinet privé d’un médecin, il faut aussi payer et nous on n’a pas d’argent », confie un malade, Gazmed Bugizi, au micro de France 3.

Sans argent et sans couverture, il est difficile pour Gazmed Bugizi de se soigner, comme trois millions de Grecs. « On a eu un problème avec notre grande fille, elle s’est fait opérer, on nous a aidés ici, on n’a pas d’assurance », explique un père de famille, Sali Sakai.

En quelques années, les chômeurs ont remplacé les immigrés dans cette clinique. « Aujourd’hui, on a une situation d’urgence en Grèce, c’est pour ça que Médecins du Monde a rapatrié ces missions de l’étranger », explique Revecca Tsanetea de Médecins du Monde.

Les besoins sont tellement grands que de la nourriture et des vêtements sont également distribués. Dans le même temps, le secteur public de la santé est menacé de faillite. Plusieurs milliers de médecins ont été licenciés.

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Ravages de l’amiante : 2 200 nouveaux cas de cancer par an

Son cancer du poumon a été diagnostiqué en 2013. Annie était sportive, non-fumeuse, vivait au grand air. Aucun facteur de risque, a priori. Mais au travail, elle a manipulé des joints en amiante dans un atelier industriel pendant 35 ans, sans aucune protection. 18 ans après son interdiction en France, l’amiante provoque au moins 2200 nouveaux cas de cancer et tue 1700 personnes chaque année.

« On est incapables aujourd’hui de savoir quand le pic sera atteint. Tout ce qu’on constate, c’est que l’augmentation continue », admet Annabelle Gilg-Soit Ilg, épidémiologiste à l’Institut de veille sanitaire.

Chantier naval, automobile, construction, cet isolant bon marché et résistant au feu s’était répandu partout depuis les années 1960, au mépris des alertes lancées dès la fin du 19e siècle.

La fibre cancérigène, encore présente dans beaucoup de bâtiments, continuera de distiller son poison pendant des décennies. 100 000 morts sont annoncées d’ici à 2050.

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1ère mondiale : des cellules souches pour réparer le coeur

Un espoir pour les insuffisants cardiaques. Le 21 octobre 2014, le Professeur Philippe Menasché et son équipe du service de chirurgie cardio-vasculaire de l’hôpital européen Georges Pompidou, AP-HP ont pratiqué une greffe de cellules cardiaques dérivées de cellules souches embryonnaires humaines*, selon un procédé développé par le Département de Biothérapies Cellulaires et Tissulaires de l’hôpital Saint-Louis, dirigé par le Pr Jérôme Larghero et grâce aux recherches menées par ce groupe au sein de l’Inserm. L’opération, couplée à un pontage coronaire* a été pratiquée chez une femme de 68 ans atteinte d’insuffisance cardiaque sévère. Dix semaines après l’intervention, la patiente se porte bien, son état s’est nettement amélioré, sans qu’aucune complication n’ait été observée. Cette avancée prometteuse a été présentée ce vendredi 16 janvier 2015 aux 25èmes Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie. .

La greffe a été réalisée dans le cadre d’un essai clinique promu par l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris et grâce au travail d’équipes de l’AP-HP, de l’Inserm et des universités Paris-Descartes et Paris-Diderot. Les cellules cardiaques ont été préparées selon une technique mise au point par le Département de Biothérapies Cellulaires et Tissulaires de l’hôpital Saint-Louis. Le laboratoire de cytogénétique de l’hôpital Antoine Béclère et l’Agence Générale des Equipements et Produits de Santé, AGEPS de l’AP-HP ont également contribué à la préparation de cet essai de phase I, qui doit permettre de vérifier la sécurité et la faisabilité de la procédure.

Depuis 20 ans, le Professeur Menasché, aujourd’hui co-directeur d’une équipe Inserm au sein du PARCC (Paris-Centre de recherche Cardiovasculaire) et ses collaborateurs sont impliqués dans la thérapie cellulaire* de l’insuffisance cardiaque.
L’équipe a d’abord testé en laboratoire l’implantation de cellules souches de muscle squelettique dans des zones nécrosées du cœur. Le 15 Juin 2000, ces cellules ont été pour la première fois au monde greffées dans le cœur d’un patient insuffisant cardiaque. A la suite d’une première série de ces greffes, toujours couplées à des pontages coronaires, l’équipe a coordonné un essai multicentrique européen, randomisé et contre placebo dont les résultats n’ont toutefois pas permis d’établir un bénéfice significatif de ces cellules sur la fonction contractile du cœur des patients.

L’une des conclusions tirées de cet essai a été que pour être pleinement efficaces, les cellules greffées devaient ressembler autant que possible à celles du tissu à réparer, en l’occurrence le tissu cardiaque. Il a alors été décidé d’explorer la piste des cellules souches embryonnaires.
Issues d’embryons conçus dans le cadre d’une fécondation in vitro, ces cellules ont en effet la propriété d’être pluripotentes, c’est-à-dire qu’elles peuvent donner naissance à tous les types cellulaires de l’organisme, y compris naturellement les cellules cardiaques, dès lors qu’elles reçoivent les signaux appropriés pendant une période de culture au laboratoire.

En 2007, l’équipe alors composée entre autres, de Michel Pucéat, Directeur de Recherche Inserm et Philippe Menasché, montrait que des cellules souches embryonnaires humaines pouvaient se différencier en cellules cardiaques après leur implantation dans des cœurs défaillants de rats.
Depuis, de multiples expérimentations ont été conduites dans diverses espèces animales pour valider l’efficacité de ces cellules et optimiser les conditions permettant d’en garantir la sécurité maximale. Au terme de cette étape, une banque de cellules souches embryonnaires pluripotentes a été constituée dans des conditions satisfaisant à toutes les contraintes réglementaires qui s’appliquent aux produits biologiques à usage humain.
Puis, le Département de Biothérapies Cellulaires et Tissulaires de l’hôpital Saint-Louis toujours en lien avec des équipes Inserm a développé et testé les procédures de « spécialisation » de ces cellules pour en faire de « jeunes » cellules cardiaques.
La mise au point a ensuite porté sur la purification des cellules ainsi orientées afin de s’assurer que le produit final est expurgé de cellules qui auraient pu rester pluripotentes et seraient donc potentiellement tumorigènes.

L’expérience initiale avec les cellules souches musculaires ayant aussi montré les limites de l’administration des cellules sous forme d’injections multiples, leur transfert est désormais effectué sous forme d’un patch au sein duquel les cellules sont incorporées. Ce patch est alors déposé sur la zone de l’infarctus. A cette fin, après l’étape de purification, les cellules cardiaques sont incluses dans un gel circulaire de fibrine qui est appliqué, au cours de l’intervention chirurgicale, sur la région nécrosée et dont l’ancrage au tissu cardiaque est simplement assuré par quelques sutures.

« Ce type d’opération s’adresse aux insuffisants cardiaques graves qui ne répondent pas aux traitements médicamenteux habituels mais ne sont pas au stade d’un remplacement complet du cœur. Il s’agit d’une avancée prometteuse, dont nous espérons qu’elle enrichira l’arsenal thérapeutique aujourd’hui disponible pour traiter l’insuffisance cardiaque » explique le Pr Menasché. « Nous poursuivons l’essai clinique, qui nous autorise encore à pratiquer quatre autres greffes. D’ores et déjà, il semblerait que les bénéfices des cellules sont principalement liés aux substances qu’elles sécrètent. L’administration directe de ces substances, sans passer par une greffe des cellules productrices, est une piste à explorer ».

* Glossaire

Thérapie cellulaire : elle désigne les greffes de cellules visant à restaurer les fonctions d’un tissu ou d’un organe lorsqu’elles sont altérées par un accident, une pathologie ou le vieillissement. Ces thérapies ont bénéficié des avancées scientifiques récentes sur les cellules souches et nourrissent chez des millions de patients l’espoir d’une médecine régénérative.

Cellules souches embryonnaires ou pluripotentes : elles peuvent se répliquer indéfiniment (autorenouvellement), proliférer en culture et se différencier en plus de 200 types de cellules. Au cours du développement, elles ont vocation à former tous les tissus de l’organisme.

Pontage coronaire : technique qui permet de rediriger la circulation du sang vers le muscle cardiaque, en utilisant un greffon (provenant de la veine saphène, d’une artère du thorax…).L’une des extrémités du greffon est raccordée à l’aorte, la grande artère qui alimente les artères coronaires ; l’autre extrémité est raccordée à un endroit de l’artère coronaire, situé juste après le site d’obstruction. Ceci crée un détour permettant au sang chargé en oxygène de circuler vers le cœur.

Communiqué de presse de l’AP-HP
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Pour la mémoire de bébé, rien ne vaut une bonne sieste

© sonya etchison - Fotolia.com

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La sieste a de nombreuses vertus, chacun le sait. Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Sheffield (Royaume-Uni) et de la Ruhr University Bochum (Allemagne) vient nous le confirmer aujourd’hui.

Menée auprès de 216 enfants âgés de moins de 12 mois, cette étude nous apprend qu’une sieste quotidienne d’au moins 30 minutes permets d’améliorer de manière significative la mémoire des nourrissons.

C’est ainsi que les scientifiques se sont penchés sur les capacités d’apprentissage de ces bébés en leur apprenant trois gestes simples avec une marionnette. 4 heures, puis 24 heures plus tard, les enfants devaient reproduire ces gestes.

Mais seuls les enfants ayant fait une sieste d’au moins 30 minutes après cet apprentissage se sont souvenus des gestes et ont été en mesure de les reproduire.

Les chercheurs estiment donc que la sieste permet de mieux assimiler les informations et que les enfants apprennent mieux juste avant de dormir.


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Grippe et gastro vous souhaitent une bonne année 2015 !!

INPES

En ce premier jour de l’année nouvelle, les virus de l’hiver ont décidé de jouer les troubles fêtes ! La gastro tout d’abord dont l’activité continue de progresser et qui pourrait atteindre le seul épidémique dès la semaine prochaine. Même topo pour la grippe dont l’activité reste faible certes mais en augmentation.

Dans le détail sachez qu’en ce qui concerne la gastro, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé la semaine dernière à 230 cas pour 100 000 habitants soit 147 000 nouveaux cas (France Métropolitaine).

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été notés en : Languedoc-Roussillon (516 cas pour 100 000 habitants), Limousin (487) et Auvergne (434).

Concernant les cas rapportés, l’âge médian des cas était de 26 ans (de 10 mois à 90 ans) et les hommes représentaient 45% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : aucune hospitalisation pour diarrhée aiguë n’a été rapportée.

Prévision : selon le modèle de prévision basé sur les données historiques, le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer à augmenter, et pourrait dépasser le seuil épidémique la semaine prochaine. Un second modèle de détection des épidémies de gastroentérite repose sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health). La semaine dernière deux des quatre classes médicamenteuses surveillées avaient atteint leur seuil d’alerte, confirmant une augmentation de l’activité des gastroentérites.

Pour info : Les médecins Sentinelles surveillent le nombre de cas de diarrhées aiguës vus en consultation (défini par au moins 3 selles liquides ou molles par jour datant de moins de 14 jours motivant la consultation).

Gastro : pensez à vous laver les mains !

Comme chaque année l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) rappelle aux Français toute l’importance qu’il y a à se laver les mains afin de limiter les risques de propagation.

Pour la gastro, comme pour les autres virus de l’hiver, il est indispensable de se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou une solution hydroalcoolique. C’est aujourd’hui l’un des moyens les plus efficaces pour limiter la diffusion des germes

Ce geste est d’autant plus indispensable  si l’on s’occupe de personnes vulnérables (enfants ou  personnes âgées). L’INPES a d’ailleurs rappelé que 67% des français ne se lavaient pas les mains avant de s’occuper d’un nourrisson, 40% avant de préparer à manger.

Les virus se transmettent en effet par le contact direct des mains d’une personne infectée à une autre (par exemple en serrant la main) ou par le contact d’objets (jouets, doudous, tétines, boutons d’ascenseur, couverts, etc.) contaminés par une personne malade.

Il est impératif de se laver les mains après s’être mouché, avoir toussé ou éternué ou encore après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre.

La grippe progresse aussi

Pour la grippe, on est encore loin de l’épidémie mais les chiffres sont bel et bien orientés à la hausse.

Ainsi la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 121 cas pour 100 000 habitants , soit 78 000 nouveaux cas par rapport à la semaine précédente. On reste très en dessous du seuil épidémique fixé à 175 cas pour 100 000 habitants.

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Rhône-Alpes (341 cas pour 100 000 habitants), Haute-Normandie (277) et Poitou-Charentes (230).

Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 19 ans (6 mois à 89 ans), les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 1,0%.

Prévision : selon les modèles de prévision reposant sur les données historiques [2] et sur les ventes de médicaments (partenariat IMS-Health) [3], le niveau d’activité des syndromes grippaux devrait continuer d’augmenter et dépasser le seuil épidémique dans les prochaines semaines.

Pour info, les médecins Sentinelles surveillent le nombre de cas de syndromes grippaux vus en consultation (définis par une fièvre supérieure à 39°C, d’apparition brutale, accompagnée de myalgies et de signes respiratoires).


News Santé

Des cellules souches greffées sur un cœur d’une femme, une avancée française

Elle va bien, deux mois et demi après l’opération : « Tout se passe bien, je suis calme ». Une patiente de 68 ans qui souffrait d’une altération de sa fonction cardiaque a subi une greffe de cellules cardiaques, dérivées de cellules souches embryonnaires, a été réalisée le 21 octobre 2014 par le professeur Philippe Menasché et son équipe du service de chirurgie cardiovasculaire de l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris. Les médecins français parlent d’un essai novateur, une importante avancée médicale. .

Les jeunes cellules cardiaques obtenues à partir des cellules souches embryonnaires en laboratoire ont posées sous forme de patch sur la zone malade du cœur de la patiente. Un « tri » a été auparavant effectué en laboratoire pour développer un concentré de jeunes cellules cardiaques, en écartant les cellules restées au stade embryonnaire qui comportent un risque de tumeur.

Les cellules souches embryonnaires dites « pluripotentes », représente un fort potentiel thérapeutique car elles sont capables de fabriquer toutes sortes de tissus (cardiaques, musculaires, etc.). Il y a un an, un patient de 77 ans, « en bout de course », intransplantable et « très demandeur », avait également été traité, mais n’a pas survécu en raison de son mauvais état général et de multiples pathologies, sans que le patch ne soit en cause

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Les pharmacies prises d’assaut par les Français angoissés

Les Français cherchent à la pharmacie une réponse à leurs angoisses. « Il n’y a pas un client qui ne parle pas de ce qui s’est passé. Ils restent inquiets, angoissés à l’idée de sortir« , explique Andrée Ivaldi, pharmacienne, devant la caméra de France 3. »Ils nous demandent conseil pour les aider à tenir un petit peu » raconte la pharmacienne.

Dans les quartiers proches des attentats, les ventes de psychotropes ont augmenté encore plus qu’ailleurs mais l’ensemble des Français est touché par cette montée d’anxiété.

« Quand on va « tuer Charlie Hebdo » pour reprendre l’expression d’un terroriste, c’est une partie de l’identité française qu’on tue. Or cette identité française c’est une chose vulnérable. La société française est une société déprimée« , explique Olivier Bouvier de la Maisonneuve, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris.

Somnolence, risques d’accidents de la route ou de chutes pour les plus âgés, dépendance : ces molécules, les benzodiazépines, déjà surconsommées en France, ont de redoutables effets secondaires.

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