Archives de catégorie : ACTUALITES

Maladies auto-immunes : une cause non hormonale affectant les femmes

Les femmes représentent près de 8 personnes sur 10 souffrant de maladies auto-immunes. Les raisons pour lesquelles le système immunitaire des femmes est plus susceptible de devenir hyperactif et d’attaquer leurs propres cellules saines ne sont pas encore comprises.

Johann Gudjonsson de l’Université du Michigan et ses collègues, dont les travaux sont publiés dans la revue Nature Immunology, ont exploré une piste différente des recherches existantes qui portent sur les hormones.

Les maladies auto-immunes prennent plusieurs formes à travers le corps, des plaques de psoriasis sur la peau au lupus généralisé dans le corps à la polyarthrite rhumatoïde dans les articulations. Toutes les conditions affectent davantage les femmes, soulignent les chercheurs.

Gudjonsson et ses collègues ont étudié l’expression génétique dans la peau de 31 femmes et 51 hommes et constaté des différences frappantes entre les femmes et les hommes. Au total, 661 gènes étaient exprimés différemment.

La plupart avaient une fonction immunitaire, étaient impliqués dans des voies génétiques liées aux maladies auto-immunes et étaient connus comme facteur de risque de ces maladies.

À la suite de cette découverte, l’équipe a identifié un régulateur clé du réseau immunitaire chez les femmes, qu’ils appellent la voie VGLL3. Cette voie inflammatoire jusqu’alors inconnue favorise l’auto-immunité chez les femmes, explique Gudjonsson. La voie VGLL3 était également active chez les hommes atteints de maladies auto-immunes.

Une grande partie des recherches actuelles sur les différences entre les hommes et les femmes dans les maladies auto-immunes se concentre sur les hormones. Cependant, la nouvelle voie inflammatoire identifiée n’est pas régulée par des hormones telles que l’estrogène ou la testostérone.

Ces travaux ouvrent la voie à l’investigation des mécanismes de ces maladies et la recherche de nouveaux traitements.

Les maladies auto-immunes touchent environ 7,5 % des populations occidentales.

Psychomédia avec sources : University of Michigan, Nature Immunology.
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Décès d’un nourrisson après une administration de vitamine D (France)

Un nourrisson, âgé de 10 jours, est mort le 22 décembre à l’hôpital Cochin à Paris, immédiatement après l’administration d’une dose d’Uvestérol D (vitamine D), rapporte Le Monde. L’information a initialement été rendue publique le 2 janvier par Le Figaro.

L’agence du médicament (ANSM) a confirmé la nouvelle et précisé que des investigations sont en cours. « Depuis 1990, date de la mise sur le marché de l’uvestérol D, aucun décès n’a été imputé à l’administration de ce produit », a-t-elle précisé.

Mais, rapporte Le Monde, « depuis onze ans, des responsables de la pharmacovigilance ont (…) régulièrement questionné la pertinence de laisser sur le marché une présentation pour laquelle une dizaine de cas de malaise vagal ou de fausse route alimentaire sont signalés chaque année – sans compter, par définition, tous ceux qui ne sont pas notifiés. Ils ont réclamé à plusieurs reprises une suspension de l’Uvestérol puisque des alternatives existent. »

L’Uvestérol D (Crinex) se présente sous forme d’une solution huileuse qui nécessite des précautions d’administration.

Dans le cas de fausse route, ce qui doit aller dans l’œsophage passe dans la trachée vers les voies respiratoires. Dans le cas de malaise vagal, ce réflexe est entraîné par l’introduction de la pipette dans la bouche du nouveau-né.

La revue Prescrire écrivait, dans son numéro de mai 2011 : « Fréquence, gravité, problème : il y a de quoi motiver un traitement énergique du dossier. Mais fin 2010 encore, l’Afssaps n’a pris que des demi-mesures qui compliquent la vie des parents et des soignants sans protéger vraiment les nourrissons, le médicament restant sur le marché ».

Après avoir appris ce décès, les responsables de plusieurs centres régionaux de pharmacovigilance ont demandé la suspension du marché de l’Uvestérol. « Il existe des alternatives. Vu la gravité de la situation, une décision forte de l’ANSM serait la bienvenue », a déclaré au Monde le professeur Jean-Louis Montastruc du CHU de Toulouse.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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Un test sanguin pour estimer l'espérance de vie des malades de cancers ?

l'espérance de vie estimée grâce à une prise de sang

Le patients en phase terminal d’un cancer devraient être mieux informé du temps qu’il leur reste à vivre grâce à un test sanguin. L’objectif étant d’accompagner les patients et les proches tout en respectant l’éthique médicale.

Une estimation précise de l’espérance de vie des patients en phase terminale

Un simple test sanguin peut-il prédire l’heure de la mort d’un patient ? C’est en tout cas bientôt possible : les médecins auront bientôt la possibilité d’estimer l’espérance de vie de leurs patients en phase terminale d’un cancer. Il s’agit pour les professionnels de santé de mieux accompagner médicalement les malades dans leurs derniers instants, ainsi que dans le soutien de leurs proches.

En quoi consiste ce test sanguin ?

Découvert par des chercheurs japonais sur une base de 5 000 patients soignés à l’hôpital de Kyoto, ce test serait fiable dans 75 à 80 % des cas. Les chercheurs ont prédit l’espérance de vie de 1 015 patients en soins palliatifs.

Le test analyse les taux d’albumine, de neutrophiles et de lactate déshydrogènase.

Concrètement, le test sanguin permettrait d’éviter des soins inutiles, souvent lourds pour les patients en fin de vie.

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Les généralistes appliquent le tiers payant

Les médecins appliquent de plus en plus le tiers payant

Le ministère de la Santé rapporte que les médecins généralistes progressent quant à la pratique du tiers payant pour leurs patients, depuis le début d’année. Une bonne nouvelle pour les patients qui n’ont plus à avancer les frais.

De plus en plus généralistes acceptent le tiers payant

Le gouvernement a remarqué une évolution « significative » de la pratique du tiers payant dans les cabinets médicaux généralistes pour les femmes enceintes et les patients en affection longue durée (ALD). En chiffre, les médecins généralistes ont pratiqué le tiers payant dans 74 % des cas de patients en ALD affiliés au régime général, contre 66 % au 1er trimestre 2016. Il y a également une augmentation du côté des spécialistes passant de 77 à 79 % pour cette même période.

Les femmes enceintes ont bénéficié du tiers payant de la part de leur généraliste pour 64,5 % des soins en octobre 2016 contre 56 % au premier trimestre. Et 45 % des soins de la part d’un spécialiste contre 39 % au 1er trimestre.

Les autres professionnels de santé proposent également le tiers payant à leurs patients :

  • Les kinés : pour 99 % des soins pour leurs patients en ALD
  • Les infirmiers : pour 99 % des soins
  • Les laboratoires : dans tous les cas

Pour e savoir plus sur la généralisation du tiers payant.

Le tiers payant a toujours ses opposants

Les syndicats de médecins libéraux restent contre la généralisation du tiers payant. Les principales raison de ce rejet concernent les contraintes administratives et les retards de paiement par l’Assurance maladie. 

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L’allergologie désormais reconnue comme spécialité médicale à part entière en France

Le gouvernement français a pris la décision de reconnaître l’allergologie comme une spécialité médicale à part entière. Un arrêté publié le 26 décembre au Journal Officiel permet ainsi pour la première fois aux internes en médecine de se spécialiser en allergologie. Trente étudiants pourront être formés au cours de l’année 2017-2018.

Près de 30 % des Français (18 millions) sont allergiques, contre 2 à 3 % en 1970, selon les chiffres de l’association Asthme et Allergies, rapporte AFP.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que, d’ici à 2050, la moitié de la population occidentale sera touchée, notamment à cause du réchauffement climatique et de la pollution.

La France compte quelque 1 200 allergologues, des médecins généralistes, pneumologues ou encore dermatologues qui ont suivi une formation complémentaire de deux ans pour se « sur-spécialiser », indiquait le Syndicat français des allergologues (Syfal) en mars.

Illustration: Syfal

Psychomédia avec source : Le Parisien (AFP).
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Achat de médicaments sur Internet : astuces pour ne pas se faire avoir

Il ne faut pas acheter ses médicaments sur n'importe quel site Internet !

Alors qu’acheter des médicaments sur Internet comporte un certain nombre de risques, l’Institut international de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments a réalisé une vidéo pour nous rappeler comment éviter les pièges des faux médicaments.

Médicaments en ligne : les Français n’ont pas confiance

La moitié des Français seulement se dit prête à acheter des médicaments en ligne. Un faible pourcentage notamment lié au manque de confiance envers les faux médicaments qui circulent sur la Toile.

Quand on sait qu’un médicament sur deux vendu sur Internet est une contrefaçon, on comprend les Français. L’Institut international de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments (Iracm) donne 12 astuces pour éviter de tomber dans le panneau !

Les règles pour ne pas tomber sur une contrefaçon de médicament en ligne

  1. Choisir un site français : pour s’assurer au maximum du respect de la législation encadrant la vente de médicaments sur internet (c’est à dire, seuls les médicaments sans ordonnance peuvent être vendus en ligne)
  2. Choisir un site agréé par une pharmacie d’officine et membre de l’Ordre national des pharmaciens (il en existe seulement 360 ayant cette autorisation). Pour savoir si une pharmacie en ligne a le droit de vendre, il est possible de consulter une liste de pharmacies autorisées à vendre des médicaments sur internet, liste tenue par l’Ordre des pharmaciens.
  3. Tenter de contacter les professionnels des pharmacies directement (les sites dans la légalité doivent fournir ces contacts facilement). Il est possible également d’y voir les coordonnées de l’hébergeur du site Internet, ou les coordonnées de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM)
  4. Trouver le logo, un label européen. Attention toutefois aux labels falsifiables.
  5. Attention aux tarifs beaucoup trop attractifs
  6. Utiliser des sites proposant des moyens de paiement sécurisés
  7. Se méfier jusqu’à réception des produits : regarder le packaging, vérifier sa provenance

Regardez la vidéo ludique sur l’achat des médicaments sur Internet :

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Généralement pas si sains, les « steaks végétaux » du commerce

Les steaks végétaux, à base de tofu et de légumineuses, sont de plus en plus présents dans les rayons des supermarchés. Ils séduisent de plus en plus de végétariens et de vegans mais aussi des consommateurs qui souhaitent manger sainement et diminuer la consommation de viande.

Une analyse du magazine « 60 millions de consommateurs » de l’Institut National français de la Consommation révèle cependant que la plupart contiennent trop peu de protéines et de fibres, trop de sel et trop d’additifs.

Ils contiennent pour la plupart de nombreux additifs dont le rôle est notamment de donner un aspect se rapprochant du steak : « colorants, gélifiants, épaississants, exhausteurs de goût », rapporte RTL.

Sur 10 références testées par le magazine, la moitié contenait moins de 15 % de protéines, qui est la quantité attendue pour qu’un produit « réponde aux besoins quotidiens ».

Parmi les produits testés, le « Croc tofou olives et feta » de la marque Soy semble « bien équilibré et riche en protéines ». Mais les autres contiennent trop de sel, trop peu de fibres et de protéines. La plus sévère critique va au « Carré gourmand tomates et mozzarella » de la marque Herta.

Le magazine conseille de choisir les produits qui contiennent à la fois des céréales et des légumineuses afin que les protéines soient bien assimilées par l’organisme.

Notons que l’idéal, pour des galettes végétariennes nutritives et saines, serait de les cuisiner à la maison. Elles peuvent être faites rapidement, une fois les recettes trouvées et pratiquées.

Adopter les légumineuses : cuisine et recettes d’ici et d’ailleurs (ONU-FAO)

Psychomédia avec source : RTL.
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Décès de l’artiste peintre Corno : intéressant documentaire en ligne sur son art et sa vie (réalisé en 2013)

L’artiste peintre québécoise Corno (Johanne Corneau) est décédée le 22 décembre d’un cancer de la gorge, à l’âge de 64 ans. En 2013 le réalisateur Guy Édoin a produit un documentaire, « Corno, corps et âmes ».

« Cette femme infatigable de 60 ans, solitaire et passionnée, a tout sacrifié pour sa carrière », peut-on lire dans la présentation. « Contestée par l’intelligentsia de l’art au Québec, elle s’est exilée à New York et s’y est bâti une carrière internationale. »

Aujourd’hui, elle porte un regard lucide sur son œuvre et décrit les ressorts qui lui ont permis de survivre dans le milieu de l’art contemporain.

Pour la première fois, elle explique sa démarche et nous permet d’entrer dans l’intimité de son atelier dans le cadre de la préparation d’une exposition à Soho. »

Les critiques lui ont reproché de ne pas se renouveler suffisamment. Pourtant l’artiste semble complètement animée par la nécessité de se renouveler afin de continuer. Il a fallu ces 20 années à New York, dit-elle, pour arriver à peindre comme elle le fait.

À la veille de l’exposition de Soho, elle doit, comme toujours avant les expositions, arrêter de travailler sur ses toiles. Il faut qu’elle accepte, dit-elle, qu’elle était rendue là lorsqu’elle les a faites et qu’elle est déjà rendue ailleurs. Elle vit constamment, explique-t-elle, une tension entre de nouvelles façons de faire récemment découvertes et les façons plus établies, n’étant pas encore prête à intégrer les nouvelles et en développer le potentiel. Des tableaux précurseurs sont des révélations qui doivent germer avant que les nouvelles façons de faire s’élaborent davantage plusieurs tableaux plus tard…

Le film, qui a remporté le Prix du public au Festival international du film sur l’art (FIFA), peut être vu sur Ici Tou.TV

Voici la bande-annonce :

Galerie d’œuvre sur le site Corno Studio.

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Pas assez de lutte contre la fraude à l'assurance maladie ?

Qui fraude le plus en matière d'Assurance Maladie ?

Le Nouveau secrétaire général des Républicains, et médecin de métier, Bernard Acoyer, regrette que la France ne lutte pas assez contre la fraude à l’Assurance maladie. Interrogé par Europe 1, il donne ses pistes pour enrayer le phénomène qui coûte très cher aux Français.

La fraude ne revient pas aux particuliers

Pour Mr Acoyer, la France a laissé filer la fraude à la carte Vitale. Une idée plutôt contestée par la journaliste d’Europe 1 qui rappelle les chiffres de la fraude à la carte verte.

Les fraudes à l’assurance maladie augmentent, représentant 231 millions d’euros en 2015 (+ 48 % en 5 ans). Mais la fraude à la carte Vitale ne représente qu’une petite partie du montant total des fraudes : en 2014, la moitié des fraudes à l’Assurance Maladie a été commise par des professionnels de santé (fausses feuilles de soins de la part des médecins, kilométrage gonflés de la part des transporteurs médicaux), donc rien n’à voir avec la carte Vitale. En deuxième position des fraudeurs, il y a les établissements de santé (27 % des fraudes).

En d’autres termes, les 3 quarts des fraudes sont commises par les professionnels.

Les fraudes côté particulier : ce n’est pas la majorité

Ces derniers quant à eux abuseraient sur les fraudes aux indemnités journalières (c’est-à-dire les faux arrêts maladie), les fraudes à la carte Vitale (seulement 2 % du total des fraudes à l’Assurance Maladie, soit une estimation d’environ 4 millions d’euros).

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Cannabis pour le traitement de la fibromyalgie : une étude financée par la Société canadienne de l’arthrite

La Société canadienne de l’arthrite vient d’accorder une subvention de recherche pour l’étude du cannabis médical pour le traitement de la fibromyalgie.

Mark Ware de l’Université McGill (Montréal) mènera un essai pour évaluer l’efficacité de cannabinoïdes oraux (à distinguer du cannabis inhalé).

De nombreuses personnes atteintes de fibromyalgie rapportent que le cannabis a des effets positifs sur leur douleur et la gestion de leurs symptômes, mais cela n’a pas encore été confirmé dans des essais cliniques à grande échelle, indique la Société de l’arthrite.

« Les opioïdes et les AINS utilisés pour la prise en charge de la douleur sont souvent inefficaces pour traiter la douleur de la fibromyalgie, ou peuvent avoir des effets secondaires importants – surtout lorsqu’ils sont utilisés pendant des périodes prolongées », souligne le chercheur.

Voyez les liens plus bas pour plus d’informations sur le cannabis contre la douleur et le traitement de la fibromyalgie.

Psychomédia avec source : Société canadienne de l’arthrite.
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