Archives de catégorie : ACTUALITES

Mutuelle collective : des entreprises encore rebelles

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Alors que depuis le 1er janvier 2016, la généralisation de la complémentaire santé oblige l’ensemble des entreprises du secteur privé à s’équiper d’une mutuelle collective pour leurs salariés, on constate que 20 % des entreprises ne respectent toujours pas cette obligation à l’heure actuelle selon le bilan d’Harmonie Mutuelle.

Qui sont ces entreprises irrespectueuses de la loi

Les 20 % d’entreprises qui ne respectent pas l’accord national interprofessionnel (ANI) seraient avant tout des très petites entreprises (TPE) et des PME (moins de 20 salariés). Selon Harmonie Mutuelle, ce non-respect de la loi serait lié à la complexité de la réforme ainsi qu’à son coût pour l’entreprise. Des obligations non prioritaires par rapport à d’autres contraintes. Une liberté que s’autorisent ces sociétés en raison de l’absence de sanction.

Les seules sanctions que  risquent les entreprises sont une action prud’homale de la part de ses salariés et des pénalités appliquées par l’Urssaf en cas de contrôle.

Un bilan mitigé pour la généralisation de la complémentaire santé

Si avant l’ANI 4 à 5 % de Français ne disposaient pas d’une complémentaire santé, après la réforme Harmonie Mutuelle révèle 1 point de plus.

Pour la mutuelle à l’origine de ce bilan, si l’ANI est nécessaire, elle n’est pas optimisée. Pour Harmonie Mutuelle, elle a d’ores et déjà entrainé des effets pervers :

  • La désolidarisation. Le développement de la surcomplémentaire santé a des effets néfastes : de nombreux acteurs ont proposé des offres socles afin de proposer des offres en surcomplémentaire plus chères.
  • Les exclus de la réforme sont nombreux : indépendant, auto-entrepreneur, chômeur, retraité, étudiant, fonctionnaire, famille monoparentale.
  • L’opacité du système pour l’assuré en raison de la multiplicité des conditions d’adhésion ou de remboursement.
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Schizophrénie : la nicotine normalise certains déficits

La nicotine normalise des déficits dans l’activité cérébrale associée à la schizophrénie, selon une étude publiée dans la revue Nature Medicine.

Les personnes atteintes de la maladie « ont fréquemment recours au tabagisme comme automédication pour compenser les déficits dus à leur maladie ou pour soulager de lourds effets secondaires de leur traitement (léthargie, perte de motivation…) ».

Le cortex préfrontal (associé à la cognition : prise de décision et mémoire de travail) est une des zones altérées dans la schizophrénie.

Dans une situation non pathologique, l’activité du cortex préfrontal est modulée par des neurotransmetteurs tels que l’acétylcholine via les récepteurs nicotiniques situés à la surface des cellules nerveuses.

Récemment, la mutation génétique CHRNA5, codant pour une sous-unité du récepteur nicotinique, a été identifiée comme étant associée aux troubles cognitifs de la schizophrénie et à la dépendance au tabac.

Dans la présente étude, les chercheurs de l’Institut Pasteur/CNRS), dirigée par Uwe Maskos, en collaboration avec des chercheurs de l’École Normale Supérieure et de l’Inserm, ont introduit le gène humain CHRNA5 chez la souris afin de reproduire les déficits cérébraux caractéristiques de la schizophrénie.

« Les chercheurs ont pu constater une activité diminuée des cellules du cortex préfrontal chez les individus portant la mutation CHRNA5. Ils sont parvenus à identifier précisément le type cellulaire dont l’activité était affectée par la mutation génétique. Il s’agit des interneurones (petits neurones qui établissent des connexions entre des réseaux de neurones).

“(…) lorsque nous administrons de la nicotine, celle-ci se fixe sur les récepteurs nicotiniques des interneurones, et influence l’activité des cellules pyramidales du cortex préfrontal qui retrouvent un état d’excitation normal” explique Fani Koukouli, première auteure de l’étude. La baisse d’activité mesurée chez ce modèle est semblable à celle observée chez les patients atteints de désordres psychiatriques, tels que la schizophrénie et l’addiction.

“L’administration répétée de nicotine rétablissant une activité normale du cortex préfrontal laisse présager une possible cible thérapeutique pour le traitement de la schizophrénie” déclare Uwe Maskos, principal auteur de l’étude. La molécule thérapeutique devra alors présenter la même forme que la nicotine sans en avoir les effets nocifs (dépendance, vieillissement cellulaire, accélération de l’activité cardio-vasculaire…). »

« Parce que l’“hypofrontalité” est également associée à l’addiction et d’autres conditions psychiatriques, tels que le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) et le trouble bipolaire, cette étude pourrait ultimement avoir de larges applications pour le développement de médicaments dans le domaine de la santé mentale », soulignent de leur côté des chercheurs de l’Université américaine Boulder ayant participé à cette étude.

Pour plus d’informations sur la schizophrénie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Institut Pasteur, University of Colorado at Boulder, Nature Medicine.
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Manger épicé c'est bon pour la santé !

Quelles propriétés du piment sur le corps humain ?

Des chercheurs de l’université du Vermont aux Etats-Unis ont voulu tester l’association entre la consommation de piments rouges et la mortalité rapporte le site Futura Sciences. Ils ont ainsi étudié 16 179 adultes américains suivis durant près de 20 ans. Il s’avèrerait qu’une alimentation épicée réduise les risques de mortalité de 13 %. Explications.

Les propriétés du piment sur le corps humain

Manger épicé serait bon pour la santé, des chercheurs ayant établi un lien entre les épices comme le piment et la baisse du risque de mortalité par crise cardiaque et AVC.

En effet, les épices auraient plusieurs propriétés médicinales :

  • Anti-microbiennes
  • Anti-oxydantes
  • Anti-inflammatoires
  • Anti-cancer

Le piment aurait le pouvoir de détruire les lipides dans les organes, faisant de lui un allié contre l’obésité, l’hypertension, le diabète de type 2 et l’athérosclérose (perte d’élasticité des artères due à la sclérose, présente par l’accumulation de corps gras).

Les résultats de l’étude

  • Taux de décès des patients qui consomment du piment rouge : 21,6 %
  • Taux de décès des patients qui ne consomment pas du piment rouge : 33,6 %

Une réduction du risque de décès de quasiment 13 %.

Un résultat qui vient confirmer les résultats obtenus dans une étude chinoise précédente sur 199 000 hommes et 288 000 femmes âgés de plus de 30 ans.

Selon l’étude, ce serait la capsaïcine présente dans les piments rouges qui ferait le lien entre la santé et le piment.

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Santiane s'associe au réseau Carte Blanche pour l'optique

Dans le cadre des réseaux de soins, le groupe de courtage Santiane a choisi le réseau Carte Blanche Partenaires en optique à compter du 1er janvier 2017.

Choix d’un réseau d’optique

Le groupe Santiane, réunissant les produits Epsil, Linea, Néoliane, intègre les services du réseau optique Carte Blanche :

  • l’offre « Prysme » pour un restant à charge nul pour les patients
  • garantie adaptation et casse des verres
  • le second équipement optique à un euro
  • des services d’accompagnement visant à améliorer la santé visuelle des assurés

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Maladie de Lyme : inquiétudes concernant le nouveau protocole de soins à venir (France)

Un nouveau protocole de soin pour la maladie de Lyme devrait être présenté par la Haute autorité de Santé (HAS) en juillet, a annoncé, le 19 janvier, la Direction générale de la Santé à l’issue du premier « comité de pilotage du plan de lutte contre la maladie de Lyme » mis en place après la présentation d’un plan national 29 septembre, rapporte Le Figaro.

Un dépliant d’information portant sur la prévention sera aussi diffusé en mars.

Pour l’heure, rapporte Le Figaro, les médecins doivent appliquer les conclusions d’une conférence de consensus datant de 2006. Cela suppose notamment qu’ils doivent utiliser le test de diagnostic Elisa très largement reconnu comme peu fiable, notamment par le Haut Conseil à la Santé publique dans un avis émis en 2014.

De plus, la conférence de consensus ne reconnaît pas l’existence d’une forme chronique de la maladie et limite les cures d’antibiotiques à trois semaines maximum, ce que contestent certains experts, dont le Pr Christian Perronne (Hôpital de Garches), qui s’appuient sur plusieurs études scientifiques pour considérer que des cures d’antibiotiques prolongées peuvent être nécessaires chez certains patients.

Le protocole de diagnostic et de soins annoncé pour juillet dépendra « de la composition du groupe » chargé d’élaborer ce nouveau protocole, s’inquiète Marie-Claude Perrin, présidente de l’association de malades Lyme Sans Frontières.

Elle redoute, a-t-elle mentionné à l’AFP, le poids qu’y prendra la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), majoritairement favorable au protocole officiel actuel. « La présence de la SPILF dans les réunions de travail, sans que la FFMVT (Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques) ne soit conviée, est inacceptable. Les membres de la SPILF sont à la fois juge et partie », estime France Lyme.

Quant au dépliant d’information, il déçoit les associations qui réclamaient une « vraie campagne » d’information nationale, avec des spots télévisés notamment.

« C’est en effet le seul point sur lequel s’accordent toutes les parties concernées par Lyme : il est tout à fait possible de se prémunir efficacement contre les morsures de tiques à l’origine de la maladie, notamment en adoptant une tenue adaptée pour aller en forêt (bottes, vêtements couvrants, éventuellement répulsif, et au retour surveillance attentive de la peau avec arrachage précautionneux des tiques qui y seraient éventuellement accrochées) », résume Le Figaro.

Pour plus d’informations concernant la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Figaro.
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Fibromyalgie et alimentation : comment éliminer le glutamate et l’aspartame (partie 3)

Cet article est la partie 3 de : Fibromyalgie et autres syndromes : l’alimentation peut affecter la douleur

Des recherches ont suggéré que deux composants alimentaires, le glutamate et l’aspartate (qui fait partie de l’aspartame), peuvent amplifier la douleur. (Voir partie 1 et partie 2.)

La seule façon de tester la sensibilité à ces composants est de les éliminer complètement de l’alimentation pendant un certain temps, indique la chercheure en nutrition et neurosciences Kathleen Holton de l’American University dans la revue Pain Management.

Cela consiste généralement à consommer des aliments complets, ce qui limite la consommation de ceux qui contiennent des additifs.

  • Éviter le glutamate

    • Éviter les ingrédients spécifiques tels que :

      • le glutamate monosodique (MSG) ;
      • l’aspartame ;
      • les protéines altérées (comme la gélatine, les protéines hydrolysées, l’extrait de levure autolysée, les concentrés de protéines et les isolats de protéines).
    • Rechercher des listes d’ingrédients qui sont courtes, faciles à lire et n’incluent que des ingrédients qu’il est possible d’ajouter en cuisinant. Eviter :

      • les aliments qui ont dans leur liste d’ingrédients des termes tels qu’épices, assaisonnement, arôme et arôme naturel, entre autres, car ils ne sont pas spécifiques et peuvent cacher ces additifs ;
      • les assaisonnements mélangés qui contiennent généralement des exhausteurs de saveur comme le MSG.
    • Éviter les aliments naturellement riches en glutamate libre, dont

      • la sauce de soja ;
      • les sauces de poisson ;
      • la sauce Worcestershire ;
      • les acides aminés de Bragg ;
      • les fromages comme le parmesan.
  • Éviter l’aspartame

    • Éviter les sodas diète.

    • Éviter la gomme et les menthes pour l’haleine.

    • Vérifier les ingrédients de produits comme le yaourt (yogourt), les céréales et le pain, car des édulcorants artificiels sont couramment ajoutés à de nombreux aliments.

    • Pendant la période d’essai, ne sucrer les aliments qu’avec du sucre de table ou du sucre naturel comme le miel.

Une période d’essai d’un mois (sans manger à l’extérieur) est idéale, bien que dans les recherches, la plupart des participants commençaient à sentir une amélioration à la fin de la première semaine, indique la chercheure.

Des nutriments qui peuvent aider à soulager la douleur

Des nutriments jouent un rôle important pour favoriser un fonctionnement neuronal optimal. Quelques nutriments en particulier ont la capacité potentielle de moduler positivement la neurotransmission du glutamate et diminuer ainsi la douleur.

Bientôt disponible : Minéraux, vitamines et autres pouvant réduire l’action du glutamate (Partie 4).

(Pour ne pas manquer ce prochain article ainsi que nos fréquentes actualités scientifiques sur la fibromyalgie et la douleur, inscrivez-vous à l’infolettre de Psychomédia.)

Pour d’autres informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source: The role of diet in the treatment of fibromyalgia, Pain Management.
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Nouveauté du 1er janvier : le don d'organe

Infirmière

La loi Caillavet portant sur le don d’organes explique que les Français sont tous des donneurs présumés, hors refus explicite de la personne de son vivant. Pourtant, les médecins continuent de faire face à plus de 30 % de refus de la part des proches (chiffres 2015). Mais la loi vient de changer, depuis le 1er janvier 2017.

Don d’organe : exprimer son choix sur Internet

Depuis le 1er janvier, la loi sur le don d’organes change. L’objectif final est bien sûr de favoriser les dons. L’idée de cette réforme consiste à permettre aux Français d’exprimer plus facilement leur volonté d’autoriser ou non le don de leurs organes.

La réforme met en place un registre national des refus accessible sur Internet, sur lequel les Français peuvent préciser leur choix de refus de dons d’organes, soit total, soit partiel.

Autres solutions :

  • Faire valoir son refus par écrit, confier ce document daté et signé à un proche
  • En cas d’impossibilité de rédiger le document, faire attester par deux témoins que le document rédigé par un tiers correspond bien à sa volonté
  • Dire oralement son refus à ses proches qui devront le dire à l’équipe m édicale.

Des questions réponses pour éclairer son choix

D’autre part, ce registre permet de mieux comprendre le don d’organes. Comment en parler à ses proches, comment exprimer son refus de donner ses organes ? 

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20 % des dépenses de santé sont inutiles en Europe

Gaspillage pour les dépenses de santé en Europe

Selon un récent rapport de l’Organisation de coopération et développement économiques (OCDE), une grande part des dépenses de santé dans les pays européens seraient inutiles. Une information qui est à mettre en parallèle de la part des dépenses de santé par rapport au PIB : en France, elle était de 11,5 % en 2014, contre 5 % dans les autres pays européens (OMS).

Gaspillage pour les dépenses de santé en Europe

Selon l’OCDE, en Europe, 20 % des dépenses de santé sont jugées inutiles. Des dépenses « gaspis » qui inquiètent les experts du secteur. Le rapport vise 35 pays membre de l’OCDE et montre du doigt un « gaspillage est omniprésent dans les systèmes de santé » selon Francesca Colombo, chef de la division Santé de l’OCDE, lit-on dans Les Echos.

Comme les dépenses de santé sont-elles gâchées ?

Liées notamment au vieillissement de la population, coût de l’innovation dans la santé, la hausse des dépenses de santé comporte beaucoup de gaspillages, répartis comme suit :

  • Dépenses sans intérêt médical pour le patient, incluant les césariennes évitables, les examens d’imagerie injustifiés, les prescriptions d’antibiotiques toujours trop importantes, etc.
  • Dépenses qui ont un coût trop important : prescription insuffisante de médicaments génériques, recours aux urgences trop fréquents
  • Erreurs, fraudes à la Sécurité Sociale et autres abus

L’OCDE alerte : il faut réorganiser les dépenses de santé

Bien que la lutte contre le gaspillage des dépenses de santé soit une réalité pour la grande majorité des pays européens, l’OCDE appelle à davantage d’efforts, notamment en changeant les comportements, aussi bien des patients que des personnels de santé.

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La caféine réduirait l’inflammation associée à 90 % des maladies chroniques venant avec l’âge

Plus de 90 % des maladies chroniques non transmissibles liées au vieillissement sont associées à une inflammation, indiquent les auteurs d’une étude, publiée dans Nature Medicine, qui montre que la caféine peut réduire cette inflammation et le risque cardiovasculaire.

David Furman de l’Université Stanford et ses collègues ont découvert une connexion entre l’âge avancé, l’inflammation systémique, les maladies cardiovasculaires et la consommation de café.

Ils ont analysé plusieurs données biologiques et médicales d’une centaine de personnes suivies pendant plusieurs années. Ils ont aussi étudié les mécanismes cellulaires impliqués en laboratoire.

Une activité inflammatoire spécifique était liée à une pression artérielle élevée et une rigidité des artères. Cette activité était réduite chez les participants qui consommaient plus de café.

Les tests de laboratoire précisaient des mécanismes par lesquels la caféine réduisait l’inflammation.

Plus de 1 000 articles ont montré que l’inflammation chronique contribue à de nombreux cancers, à la maladie d’Alzheimer et d’autres démences, aux maladies cardiovasculaires, à l’arthrose et même à la dépression, rapportent les chercheurs.