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Pour se faire des amis : montrer des signes de richesse et de statut social ou pas ?

Lorsqu’il s’agit de se faire de nouveaux amis, les symboles de richesse ou de statut social rendent une personne moins attrayante, selon une étude publiée dans la revue Social Psychological and Personality Science (SPPS).

« Souvent, nous pensons que les symboles de statut, tels que des produits de luxe, nous rendront socialement plus attrayants aux yeux des autres », note Stephen Garcia, chercheur en psychologie sociale à l’Université du Michigan.

« Mais nos recherches suggèrent que ces signaux de statut nous rendent moins attrayants socialement », rapporte-t-il.

Garcia et ses collègues ont mené six expériences dans lesquelles les participants se présentaient comme des amis potentiels pour les autres, ou bien évaluaient d’autres personnes pour déterminer avec qui ils voudraient être amis.

Les personnes se présentant à un nouveau groupe comme amis potentiels avaient tendance à choisir d’afficher des éléments de statut social plus élevé. Pourtant, elles préféraient être amies avec des personnes affichant des symboles de statut inférieur ou neutre.

Afin de contrôler la possibilité que des produits de luxe particuliers puissent jouer un rôle dans les réactions des participants, les chercheurs ont mené une expérience dans laquelle ils ont demandé aux gens lequel de deux t-shirts ordinaires ils porteraient lors d’un pique-nique pour se faire de nouveaux amis. Un t-shirt portait l’inscription « Walmart », et l’autre, l’inscription « Saks Fifth Avenue ».

76 % des participants qui se présentaient comme nouveaux amis potentiels ont choisi de porter le t-shirt « Saks Fifth Avenue », alors que 64 % ont choisi une personne portant le t-shirt « Walmart » comme ami potentiel.

Les résultats semblent cohérents d’un groupe socioéconomique à l’autre. La seule différence est que ce qui est considéré comme signe d’un statut élevé dépend du statut socio-économique d’une personne.

« Au niveau sociétal, nous gaspillons peut-être des milliards de dollars en symboles de statut coûteux qui, en fin de compte, empêchent les autres de vouloir s’associer avec nous », souligne Kimberlee Weaver Livnat de l’Université de Haïfa, coauteure. « Et dans la mesure où les amitiés proches sont importantes pour le bien-être, il se peut que nous nous fassions du tort par inadvertance ».

Une prochaine étape de recherche consiste à examiner le mécanisme qui explique pourquoi les gens commettent cette erreur, rapportent les auteurs. Est-ce qu’ils échouent à adopter le point de vue des autres qui les évaluent comme des amis potentiels ? Ou bien comprennent-ils exactement le point de vue des amis potentiels, mais pour une raison quelconque, choisissent-ils de toute façon des symboles de statut lorsqu’ils se présentent ?

Les symboles de statut social ne sont pas toujours nuisibles, soulignent les auteurs. Les résultats de cette étude ne s’appliquent qu’à la formation de nouvelles amitiés. Les symboles de statut peuvent très bien être bénéfiques à d’autres moments et dans d’autres contextes, par exemple lorsqu’il s’agit d’établir de nouveaux contacts d’affaires.

Pour plus d’informations sur la psychologie de l’amitié et du statut social, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : Society for Personality and Social Psychology, SPPS.
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Une alimentation faible en glucides peut raccourcir la vie à moins de devenir végétarien

Consommer des glucides avec modération semble être optimal pour la santé et la longévité, suggère une nouvelle étude publiée dans la revue Lancet Public Health.

L’étude observationnelle de plus de 15 400 personnes montre que les régimes alimentaires faibles (moins que 40 % des calories) et élevés (plus de 70 % des calories) en glucides sont liés à une augmentation de la mortalité.

Les personnes qui vivent le plus longtemps ont tendance à être celles dont environ 50 à 55 % de l’apport énergétique (calorique) provient des glucides.

À l’âge de 50 ans, ces personnes peuvent s’attendre à vivre 33 ans de plus. C’est un an de plus que celles qui obtiennent 70 % ou plus de leur énergie en glucides, et quatre ans de plus que celles dont moins de 30 % des calories proviennent des glucides.

Sara Seidelmann du Brigham and Women’s Hospital (Boston) et ses collègues ont vérifié si les types de gras et de protéines consommés par les personnes ayant une alimentation faible en glucides pouvaient contribuer à réduire la longévité.

Leurs analyses montrent que lorsque les gens remplaçaient les glucides par de la viande comme l’agneau, le porc, le bœuf et le poulet – ce qui est typique des diètes à faible teneur en glucides en Europe et aux États-Unis – leur mortalité augmentait.

Mais la mortalité diminuait chez ceux qui adoptaient plutôt des sources végétales de protéines et de gras comme les légumineuses, les légumes et les noix. « Plus vous échangez les glucides contre des graisses et des protéines végétales, plus le risque est faible », explique Seidelmann.

Les chercheurs attribuent la mortalité accrue liée à une alimentation pauvre en glucides et riche en viande à une moins grande consommation de fruits et légumes et aux effets nocifs des protéines et graisses animales sur les systèmes inflammatoires et de stress oxydatif de l’organisme.

« Si vous choisissez un régime à très faible teneur en glucides comme moyen de perdre du poids ou comme habitude alimentaire, il est très important que vous soyez attentif à remplacer les glucides par des aliments à base de plantes », conclut Seidelmann.

Quant à ceux dont l’alimentation contient beaucoup de glucides, leur taux de mortalité plus élevé peut être attribuable à des problèmes métaboliques associés à la consommation de glucides raffinés, comme le riz blanc et le pain.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : New Scientist, The Lancet (press release), The Lancet Public Health.
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Travail assis : à quels intervalles se lever pour éviter la baisse nocive d’afflux sanguin au cerveau

La position assise prolongée nuit à la circulation sanguine périphérique, mais ses effets sur la circulation cérébrale sont inconnus, rapportent les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of Applied Physiology.

Une diminution du débit sanguin et de fonction sanguine cérébrovasculaire est associée à une diminution du fonctionnement cognitif et à un risque accru de maladies neurodégénératives, soulignent-ils.

Afin de vérifier si la fonction sanguine cérébrale est affectée par la position assise, Sophie E Carter de la Liverpool John Moores University et ses collègues ont mené une étude avec 15 hommes, des travailleurs de bureau âgés en moyenne de 35 ans, qui lors de 3 journées distinctes, devaient :

  1. être assis pendant 4 heures sans interruption ;
  2. être assis pendant 4 heures avec des pauses de marche d’intensité légère de 2 minutes toutes les 30 minutes ;
  3. être assis pendant 4 heures avec des pauses de marche d’intensité légère de 8 minutes toutes les 2 heures.

La position assise prolongée et ininterrompue réduisait le débit sanguin cérébral, mais cet effet était compensé avec les pauses de marche de courte durée aux 30 minutes.

L’augmentation de l’afflux sanguin entraînée par une marche aux 2 heures était insuffisante pour compenser les effets de la position assise.

Pensez à régler votre ordinateur ou votre téléphone pour qu’il émette un bip toutes les demi-heures et levez-vous, suggère la chercheure. Promenez-vous dans le hall d’entrée, prenez l’escalier pour visiter les toilettes à un étage au-dessus ou au-dessous du vôtre, ou faites quelques tours de votre bureau. « Votre cerveau vous remerciera peut-être dans des années, quand vous ne serez plus attaché à cette chaise de bureau », suggère le New York Times.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Journal of Applied Physiology, New York Times.
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Record : plus de 6.000 greffes ont été réalisées en France en 2017

Record : plus de 6.000 greffes ont été réalisées en France en 2017

Le 17 août 2018.

De plus en plus de dons d’organes sont pratiqués en France. Un exploit médical qui permet à de nombreux patients de survivre, notamment grâce aux personnes qui peuvent donner un organe, complet ou partiel, de leur vivant.

6.105 greffes ont été réalisées en 2017

Les greffes d’organes permettent à de plus en plus de personnes de survivre. En 2017, en France, 6.105 greffes ont été réalisées dans les hôpitaux français, soit 3,5% de plus que l’année précédente. Ce chiffre, révélé par l’Agence de biomédecine, marque un nouveau record pour cette année qui est aussi la première du plan greffe 3, dont la fin est prévue en 2021.

Dans le détail, ce sont 467 greffes cardiaques, 6 greffes cardio-pulmonaires, 378 greffes pulmonaires, 1374 greffes de foie (dont 18 à partir d’un donneur vivant), 3.782 greffes de rein (dont 611 à partir d’un donneur vivant), 96 greffes de pancréas et 2 greffes intestinales, qui ont été réalisées au cours de cette année.

Près de 25.000 personnes attendent une greffe d’organe

Dans son communiqué, l’Agence de biomédecine s’est félicité de cette progression, estimant que cette dernière n’a été possible que « grâce à la générosité des donneurs, à la mobilisation quotidienne des professionnels de santé impliqués dans la chaîne du don et au soutien des associations ». Mais l’ambition de toute cette chaîne ne s’arrête pas là, puisque l’objectif fixé au terme des cinq ans du plan greffe 3 est d’atteindre 7.800 greffes d’organes dont 1.000 à partir d’un donneur vivant.

Mais ces chiffres, bien qu’optimistes, ne doivent pas cacher celui des patients en attente d’un don. En 2017, 23.828 personnes ont été déclarées en attente d’un organe.

Gaëlle Latour

À lire aussi La greffe : comment on remplace un organe ?

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Bientôt la fin du changement d’heure en Europe ?

, la Commission européenne a lancé une consultation en ligne demandant aux citoyens européens s’ils sont favorables au maintien ou à la suppression du changement d’heure et s’ils préfèrent, dans le cas d’une suppression, maintenir l’heure d’hiver ou heure d’été.

La consultation prend fin le 16 août.

La résolution de février demandait à la Commission européenne de lancer une évaluation « en profondeur » des avantages et inconvénients du changement d’heure et de présenter « si nécessaire » une proposition pour la réviser.

Adoptée par 384 voix contre 153 et 12 abstentions, la résolution amendait une proposition initiale de la commission des transports du Parlement qui demandait directement la fin de l’heure d’été.

L’objectif serait d’adopter le maintien de l’heure d’hiver toute l’année. La France resterait ainsi à l’heure GMT + 1 toute l’année (contre GMT + 1 en hiver et GMT + 2 en été actuellement).

Depuis plusieurs années, l’abandon de l’heure d’été est réclamé par des organisations comme l’Association contre l’heure d’été double (ACHED). (Heure d’été : le décalage de 2 heures avec l’heure solaire néfaste pour la santé ? – ACHED)

Un certain nombre d’études ont été réalisées au fil des ans pour évaluer les l’heure d’été dans l’Union européenne, rapporte le document d’information accompagnant la consultation.

À ce stade, indique le document, « les preuves ne sont concluantes que sur un seul point : l’autorisation de changements temporels non coordonnés entre les États membres serait préjudiciable au marché intérieur en raison des coûts plus élevés des échanges transfrontaliers, des inconvénients dans les transports, les communications et les voyages, et de la baisse de productivité sur le marché intérieur des biens et des services. »

Les économies d’énergie, qui ont motivé l’instauration du changement d’heure, ne sont que « marginales », indique le document.

Pour ce qui est des effets sur la santé, l’heure d’été a des effets positifs liés à un plus grand nombre d’activités de loisirs de plein air. Mais, la recherche chronobiologique suggère que l’effet sur le biorythme humain peut être plus grave qu’on ne le pensait auparavant. Les données probantes sur les effets globaux sur la santé demeurent peu concluantes.

Pour plus d’informations sur les effets sur la santé du changement d’heure, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : EUSurvey (consultation), European Commission, France Inter.
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Pictogramme et grossesse : certains labos sont-ils trop prudents ?

Pictogramme et grossesse : certains labos sont-ils trop prudents ?

Le 16 août 2018.

Un décret publié fin 2017 oblige les laboratoires pharmaceutiques à apposer un pictogramme sur les boîtes de nombreux traitements anti-asthmatiques. Une mauvaise idée, selon la communauté médicale pneumologique.

Des médicaments dangereux en cas de grossesse ?

8% des femmes enceintes souffrent d’asthme. Jusqu’en 2017, elles pouvaient suivre des traitements anti-asthmatiques (corticoïdes inhalés et bronchodilatateurs)vmais depuis la publication d’un décret, un pictogramme indique que certains de ces médicaments sont identifiés comme « dangereux » pour les femmes enceintes. Certaines ont donc renoncé à se soigner, ce qui peut mettre en danger le bon déroulement de la grossesse ainsi que la santé du fœtus.

La communauté médicale pneumologique a donc tenu à alerter l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), pour que cette dernière corrige le tir et qu’elle retire ce pictogramme qui induit les femmes enceintes en erreur. « L’ensemble de la communauté médicale pneumologique s’inquiète des méfaits induits par l’apposition de ces pictogrammes », a-t-elle fait savoir.

Des pictogrammes qui induisent en erreur ?

« Cette démarche va à l’encontre de la stratégie préconisée dans le traitement de la maladie et semble injustifiée voire dangereuse, compte tenu des données scientifiques disponibles sur le sujet », a-t-elle ajouté. De son côté, la Société de pneumologie de langue française recommande aux patientes de ne pas interrompre leur traitement en cas de grossesse malgré le pictogramme « femmes enceintes = danger », sur la boîte de leurs médicaments.

« Ces pictogrammes génèrent une inquiétude et un alarmisme qui sont contre-productifs pour les patientes », constate également le Dr Elisabeth Elefant, chef du Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT), dans Le Figaro. Sans ces traitements, certaines femmes prennent en effet le risque de souffrir d’une crise sévère pouvant conduire à l’hospitalisation. En règle générale, il est fortement déconseillé d’arrêter un traitement sans l’avis de son médecin

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Les médicaments durant la grossesse

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Ebola : des essais de deux vaccins sont en cours

Depuis la fin du mois de juillet 2018, la République Démocratique du Congo fait face à sa deuxième épidémie d’Ebola de l’année, après celle survenue en mai.

Ces deux épisodes s’ajoutent à celui de 2017 dans ce pays et à ceux de 2013-2016 en Guinée, Libéria et Sierra Leone.

Une nouvelle campagne de vaccination a débuté dans la région concernée du Nord-Kivu de la République Démocratique du Congo pour tenter d’enrayer l’épidémie.

C’est dans ce contexte que les chercheurs du consortium PREVAC (Partnership for Research on Ebola VACcination) signent un état des lieux des avancées sur les vaccins contre Ebola dans la revue The Lancet.

« Si à l’heure actuelle il n’existe aucun traitement ni vaccin homologué pour lutter contre la maladie à virus Ebola, certains vaccins ont atteint un stade avancé de développement », rapporte un communiqué de l’Inserm.

Le communiqué explique :

« En 2015, l’Inserm, le National Institute of Allergy and Infectious Diseases et la London School of Hygiene and Tropical Medicine, en collaboration avec les autorités sanitaires et les scientifiques de 4 pays atteints par Ebola (Guinée, Libéria, Sierra Leone et Mali) ont constitué le consortium international PREVAC et ont lancé un essai clinique à grande échelle portant sur trois stratégies de vaccination contre le virus Ebola.

Cet essai dont sont également partenaires les universités de Bordeaux et du Minnesota ainsi que l’ONG ALIMA, et trois compagnies pharmaceutiques Janssen Vaccines and Prevention, B.V., une des entreprises Janssen Pharmaceutical de Johnson and Johnson, Bavarian Nordic et Merck Sharp and Dohme Corp (MSD en dehors des Etats-Unis et du Canada) vise à identifier les stratégies de vaccination les plus prometteuses pour protéger les personnes d’Ebola.

Deux vaccins prometteurs sont à l’essai dans le cadre de PREVAC dont le vaccin rVSVΔG-ZEBOV-GP qui est utilisé depuis le 9 août 2018, en réponse à la nouvelle épidémie en République Démocratique du Congo. Le second vaccin, Ad26.ZEBOV (nécessitant un rappel 8 semaines plus tard avec le vaccin MVA-BN-Filo), est également en cours d’évaluation, notamment dans le cadre du projet EBOVAC dont l’Inserm est partenaire. »

Les auteurs de l’état des lieux de la recherche vaccinale contre Ebola estiment qu’il reste encore des paramètres clés à étudier à travers différentes stratégies vaccinales.

« Au cœur des préoccupations des chercheurs une meilleure compréhension de la réponse immunitaire aux vaccins anti-Ebola, la question de la rapidité et de la durabilité de la réponse immunitaire (et donc de la protection) des personnes vaccinées, l’innocuité et la capacité du vaccin chez les enfants à déclencher une réponse immunitaire, ainsi que la nature des réponses chez les personnes immunodéficientes et les femmes enceintes.

Selon l’équipe de recherche de PREVAC, différentes stratégies vaccinales et scénarios doivent être étudiés pour identifier la réponse la plus efficace pour prévenir et répondre à de futures épidémies d’Ebola.

La vaccination post-exposition, la vaccination préventive ciblée destinée aux personnes ayant été en contact avec des malades, ainsi que les campagnes de vaccination préventive chez les populations à risques comme les soignants et éventuellement les résidents des zones régulièrement touchées par les épidémies font partie des stratégies à étudier.

Répondre à ces enjeux nécessite la poursuite des partenariats collaboratifs autour de la recherche contre Ebola mais également le renforcement de la confiance des communautés vis-à-vis des campagnes de vaccination et des vaccins. En effet, l’adhérence des personnes recrutées et l’engagement communautaire tout au long du processus d’un essai clinique sont fondamentaux pour la réussite de ce dernier. Amener les sciences sociales dans la recherche clinique permet d’améliorer la confiance de la population et son implication dans les essais. »

Psychomédia avec sources : Inserm, The Lancet.
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Torchons de cuisine : attention aux intoxications alimentaires !

Torchons de cuisine : attention aux intoxications alimentaires !

Le 13 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Maurice, sur l’Île Maurice, il faut impérativement laver les torchons de cuisine qui seraient de véritables nids à bactéries.

Des bactéries responsables d’intoxications alimentaires

L’objet que nous touchons le plus quand nous cuisinons est le torchon. Nous l’utilisons pour essuyer nos mains ou un plat alors même que ce torchon peut être infesté de bactéries. C’est ce que nous révèle une étude dévoilée lors du congrès annuel de l’American Society of Microbiology. Selon ces travaux, les bactéries présentes sur les torchons de cuisine seraient même responsables d’intoxications alimentaires.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 100 torchons. Ils ont ainsi pu observer que le nombre de bactéries présentes sur ces carrés de tissu augmentait en fonction du nombre de membres de la famille et en fonction de la présence d’enfants au sein de la famille. Parmi les bactéries les plus dangereuses pour la santé, les chercheurs ont détecté la présence de coliformes fécaux (comme E.coli) et de staphylocoques dorés.

Comment limiter le risque d’infections

« Les pratiques hygiéniques effectuées dans la cuisine affectent la charge microbienne des torchons de cuisine », a commenté le Dr Biranjia-Hurdoyal qui a dirigé ces travaux. « Nous avons également constaté que le régime alimentaire de la famille, le type d’utilisation du torchon de cuisine et le fait qu’il soit humide pourraient influencer la croissance des agents pathogènes, potentiellement responsables d’intoxications alimentaires. »

Pour réduire au maximum le risque de contamination et d’intoxication, les auteurs de cette étude recommandent de laver ses torchons après chaque usage. Il faudra les laver à 60° pour être certain de supprimer toutes les bactéries. Il faut par ailleurs penser à utiliser des torchons différents pour s’essuyer les mains, ainsi que pour essuyer de la vaisselle. Il faut enfin penser à laver ou changer régulièrement ses éponges. 

Marine Rondot

À lire aussi : 10 nids à microbes que vous côtoyez au quotidien

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Ville la plus agréable à vivre : Melbourne détrônée par une ville européenne

Vienne est passée devant Melbourne dans le classement annuel de 140 villes dans le monde réalisé par l’Economist Intelligence Unit affilié à l’hebdomadaire anglais The Economist. Melbourne occupait la première place depuis 7 ans.

Les villes sont évaluées selon une série d’indicateurs : niveau de vie, criminalité, réseaux de transports, accès à l’éducation et aux soins de santé, stabilité économique et politique…

Vienne est notamment l’une des villes les plus sécuritaires en Europe en raison d’un faible taux de criminalité.

Vienne (Autriche) est suivie de Melbourne (Australie) et d’Osaka (Japon). L’Australie et le Canada dominent le Top 10 avec 2 autres villes pour l’Australie et 3 villes pour le Canada : Sydney (5e) et Adélaïde (10e), Calgary (4e), Vancouver (6e) et Toronto (7e ex aequo). Copenhague, 9e, est l’unique autre ville européenne dans le Top 10.

Les places financières que sont Paris (19e, gain de 13 places), Londres (48e) et New York (57e) sont « victimes de leur succès » avec une insécurité plus forte et des infrastructures parfois saturées, selon les auteurs.

En dernière position du classement se trouve Damas (Syrie).

Vienne occupe également, pour la 9e année consécutive, la première position du classement de la firme américaine Mercer des villes qui offrent la meilleure qualité de vie (Top 10 de ce classement).

Psychomédia avec sources : Economist Intelligence Unit, Radio-Canada, Europe 1.
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La lumière bleue des écrans peut rendre aveugle

Le mardi 14 août 2018.

Des chercheurs américains ont prouvé que la lumière bleue des écrans abîmait les yeux de façon irréversible et pourrait bien, à terme, entraîner une cécité.

La lumière bleue pourrait entraîner une cécité

On le savait déjà, la lumière bleue des divers écrans de téléphone, télévision et autres tablettes, n’est pas la meilleure amie du sommeil. Elle ne fait pas non plus de bien à nos yeux et encore moins à ceux des enfants. Mais une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l’université de Toledo aux États-Unis, démontre que la lumière bleue pourrait bien également, à terme, provoquer une cécité.

Les scientifiques ont ainsi démontré que cette lumière accélère la dégénérescence du globe oculaire et qu’elle détruit les cellules de façon définitive. Or, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est, comme son nom l’indique, plutôt constatée chez les personnes âgées.

Créer un collyre pour éviter des dégâts irréversibles

Ces chercheurs, dont les travaux ont été publiés dans la revue Nature, ont identifié un processus que l’on peut résumer ainsi : nous détectons la lumière grâce à des photorécepteurs situés dans la rétine. Ces derniers fonctionnent grâce à une molécule appelée « rétinal. » Et lorsque cette dernière est exposée à la lumière bleue des écrans, elle devient toxique et détruit les cellules photoréceptrices. Si les dégâts sont irréversibles, c’est parce que les photorécepteurs ne se régénèrent pas. 

Mais ces travaux donnent aussi des raisons d’espérer puisque l’équipe a également identifié une molécule protectrice, l’alpha tocopherol, un antioxydant dérivé de la vitamine E, produit par l’organisme pour éviter la réaction toxique du rétinal. Si le traitement n’est pas encore mis au point, les chercheurs espèrent élaborer un collyre à base de cet antioxydant le plus rapidement possible. Chacun peut à son niveau limiter les risques et les dommages : ne pas regarder un écran dans le noir ou encore porter des lunettes de soleil capables de filtrer à la fois les rayons UV et la lumière bleue.

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