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Les produits homéopathiques ne peuvent remplacer les vaccins, met en garde Santé Canada

Santé Canada a eu connaissance de reportages (en anglais) selon lesquels certains homéopathes et naturopathes font la promotion de produits homéopathiques, appelés nosodes, pour l’« homéoprophylaxie » et laissent entendre que ces produits peuvent protéger les enfants contre des maladies infectieuses, rapporte un communiqué de l’agence publié le 6 mars.

L’agence précise :

« Les nosodes ne sont pas approuvées par Santé Canada comme remplacement des vaccins et ne l’ont jamais été. Rien ne prouve leur efficacité dans la prévention ou le traitement des maladies infectieuses. Aucun produit homéopathique ne devrait être promu comme solution de rechange aux vaccins, car il n’existe aucun substitut aux vaccins. »

Santé Canada exige que l’étiquette de tous les produits homéopathiques à base de nosodes comporte les mentions suivantes pour indiquer clairement qu’il ne s’agit ni de vaccins ni de substituts vaccinaux :

  • « Ce produit n’est ni un vaccin, ni une solution de rechange à la vaccination. »

  • « L’efficacité de ce produit n’a pas été prouvée pour la prévention d’une infection. »

  • « Santé Canada ne recommande pas son utilisation chez les enfants et conseille que votre enfant reçoive tous les vaccins courants. »

« Les enfants à qui l’on a donné des nosodes au lieu de vaccins risquent de développer des maladies infantiles graves et potentiellement mortelles comme la rougeole, les oreillons, la rubéole, la poliomyélite et la coqueluche. »

« Si vous êtes le parent ou le tuteur d’un enfant qui n’est pas vacciné, agissez maintenant et parlez à un professionnel de la santé si vous avez des inquiétudes à ce sujet », recommande l’agence.

Santé Canada fournit sur cette page des liens vers des sources d’information crédibles sur la vaccination : Les remèdes homéopathiques ne remplacent pas les vaccins

Aucun « médicament » homéopathique n’est un vaccin contre la grippe, met en garde l’ANSM

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Vaccins : les nouveautés du calendrier 2019

Vaccins : les nouveautés du calendrier 2019

Le 8 mars 2019.

Le nouveau calendrier vaccinal a été mis en ligne le 7 mars 2019 par le ministère de la Santé. Certains vaccins ne seront plus obligatoires ou commercialisés et d’autres, au contraire, seront disponibles. On fait le point.

Généralisation de la compétence vaccinale contre la grippe des pharmaciens 

Alors que le sujet sur la vaccination, notamment contre la rougeole dont les cas se multiplient en France depuis le début de l’année, fait toujours débat, le nouveau calendrier vaccinal pour 2019 vient d’être mis en ligne. Il « fixe les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge, émet les recommandations vaccinales ‘générales’ et des recommandations vaccinales ‘particulières’ propres à des conditions spéciales (risques accrus de complications, d’exposition ou de transmission) ou à des expositions professionnelles ». 

Le ministère de la Santé rappelle que, depuis le 1erjanvier 2018, 11 vaccins sont devenus obligatoires dans les 18 premiers mois de l’enfant et « sont exigibles, pour l’entrée ou le maintien en collectivité pour tout enfant né à partir du 1er janvier 2018 ». Il confirme également que la compétence vaccinale contre la grippe des pharmaciens sera généralisée pour la saison 2019-2020.

Le BCG n’est plus obligatoire pour certaines professions

Le BCG n’est plus obligatoire pour les enfants depuis 2007. Il ne sera plus exigé non plus à partir du 1er avril prochain « lors de la formation ou de l’embauche de professionnels de santé et du paramédical (médecine, pharmacie, dentistes, infirmiers, PMI, laboratoires d’analyses médicales…) ainsi que pour une série de personnels (établissements accueillant des enfants de moins de 6 ans, structures d’accueil de précaires, foyers d’hébergements de migrants…) », peut-on lire dans les colonnes du Figaro.

Par ailleurs, le vaccin contre la typhoïde (Typherix) et certains vaccins « monovalents » contre le tétanos ne seront plus commercialisés. À l’inverse, le Gardasil 9® est désormais disponible. Ce vaccin contre les papillomavirus, transmis lors de rapports sexuels et responsables notamment du cancer du col de l’utérus, « est recommandé pour toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, pour les hommes homosexuels ou bisexuels de moins de 26 ans ainsi que pour les patients immunodéprimés entre 11 et 19 ans ».

La Haute Autorité de Santé (HAS) rappelle que les contre-indications médicales définitives à la vaccination sont extrêmement rares. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : La vaccination : pour les adultes aussi…

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60 Millions de consommateurs met en garde contre certains compléments alimentaires

60 Millions de consommateurs met en garde contre certains compléments alimentaires

Le 7 mars 2019.

Doit-on compléter notre alimentation avec des préparations visant à entretenir notre mémoire et notre fonction cérébrale ? Dans son dernier numéro, 60 Millions de consommateurs répond à cette question et n’épargne aucune marque.

Les compléments alimentaires pour le cerveau seraient « inutiles voire dangereux »

L’association 60 Millions de consommateurs s’est penchée sur les vertus supposées de ces compléments alimentaires qui font fureur depuis plusieurs années et qui promettent de faire des miracles sur le cerveau. Le résultat est plutôt attristant et, dans son dernier magazine sorti en kiosque ce jeudi 7 mars 2019, l’association n’hésite pas à affirmer que ces compléments sont « inutiles, voire dangereux ».

Pour parvenir à cette conclusion, les experts de 60 Millions de consommateurs se sont intéressés à différents compléments alimentaires, visant le développement cérébral et destinés aux jeunes enfants, aux adolescents ou encore aux personnes âgées. Diverses marques ont été passées au crible et certaines pourraient bien être dangereuses pour la santé. C’est notamment le cas des produits pour enfants, qui contiennent un grand nombre d’additifs, sans doute censés apporter un meilleur goût, mais dont les effets peuvent être nocifs.

Attention aux interactions médicamenteuses

Chez les adolescents, l’accent est donné sur la performance cérébrale, notamment en période d’examens. Or les comprimés que ces derniers sont incités à avaler peuvent contenir de la caféine, une substance qui, certes, aide à rester d’attaque pour réviser, mais n’aide certainement pas le cerveau à bien assimiler les leçons étudiées.

Les seniors sont également concernés par ces craintes de l’association, puisqu’ils sont la cible marketing de nombreux laboratoires qui imaginent des comprimés censés lutter contre la dégénérescence cérébrale. Là encore, la prudence est de mise, notamment parce que les plantes utilisées dans ces préparations « n’ont jamais fait la preuve de leur efficacité dans les troubles de la mémoire ou de la cognition ». Une arnaque donc, mais qui peut également se révéler dangereuse puisque certaines plantes comme le ginkgo biloba peuvent interagir avec certains traitements médicamenteux.

Gaëlle Latour

À lire aussi : Guide pratique pour compléments alimentaires : la nouvelle bible

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Les statines (médicaments anticholestérol) sont liées à un risque accru de diabète, rappelle une étude

Les personnes qui prennent des « statines », des médicaments anticholestérol, peuvent être à risque plus élevé d’hyperglycémie, de résistance à l’insuline et éventuellement de diabète de type 2, selon une étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

Bruno H. Stricker et ses collègues de l’Université Eramus (Pays-Bas) ont analysé des données concernant 9 535 personnes âgées de plus de 45 ans qui n’étaient pas atteintes de diabète au début d’une étude dans laquelle elles été suivies pendant 15 ans.

Comparativement aux participants qui n’ont jamais pris de statines, ceux qui en prenaient avaient tendance à avoir des concentrations sanguines plus élevées d’insuline à jeun et une résistance à l’insuline (dans laquelle l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline).

Les participants qui avaient déjà pris des statines avaient un risque 38 % plus élevé de développer un diabète de type 2 au cours de l’étude.

Ce risque était plus important chez les personnes qui présentaient une altération de l’équilibre glycémique au début de l’étude et celles en surpoids ou obèses.

« Ces résultats suggèrent que chez les patients qui commencent un traitement aux statines, des stratégies préventives telles que le contrôle de la glycémie et la perte de poids peuvent être justifiées pour minimiser le risque de diabète », conclut le chercheur.

Pour plus d’informations sur les statines, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, British Journal of Clinical Pharmacology.
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Une substance cancérogène présente dans les frites, les chips et les biscuits

Une substance cancérogène présente dans les frites, les chips et les biscuits

Le 6 mars 2019.

Des associations de consommateurs européennes alertent sur la présence d’acrylamide dans les frites, les chips et les biscuits. Cette substance est classée comme cancérogène et génotoxique pour l’homme par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa),

L’acrylamide est classé comme cancérogène et génotoxique pour l’homme

La présence d’acrylamide dans certains produits alimentaires de grande consommation n’est pas nouvelle. Cette substance, formée naturellement lors de la cuisson à haute température d’aliments riches en amidon et en asparagine, un acide aminé, comme les pommes de terre et les céréales, avait déjà été pointée du doigt, en raison de sa toxicité. 

Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), « ce composé est cancérogène et génotoxique probable pour l’homme et sa consommation doit être réduite au maximum ». Une réglementation destinée à réduire sa présence dans les aliments a ainsi été adoptée en Europe et depuis le 11 avril 2018, des « teneurs de référence » doivent être respectées par les industriels de l’agro-alimentaire, pour atténuer la formation d’acrylamide.

La législation sur la présence d’acrylamide dans l’alimentation doit être renforcée 

Des associations de consommateurs européennes, dont l’UFC-Que Choisir, ont voulu savoir si cette législation était respectée par les industriels. Elles ont ainsi passé au crible 500 produits commercialisés en Europe, chips, frites, biscuits ou céréales, et leur constat est sans appel : « la réglementation en l’état ne va pas assez loin ».

Si les teneurs sont respectées pour les céréales de petit-déjeuner ou le café, il en est autrement pour les biscuits industriels, « avec un tiers des échantillons dont les teneurs en acrylamide atteignent ou dépassent les valeurs recommandées ». 13% des aliments pour bébés, près de 8% des chips et 3% des frites ne respecteraient par ailleurs toujours pas les normes recommandées. Les associations « exhortent » ainsi la Commission européenne à renforcer les textes en vigueur.

Aurélie Giraud

À lire aussi Les 10 plus grandes causes de cancer

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Compléments alimentaires contre le déclin cognitif et l’Alzheimer ? Attention aux pseudomédecines

(JAMA), met en garde contre la forte augmentation des pseudomédecines, des traitements non fondés sur des données probantes, promettant d’améliorer la santé cérébrale et de lutter contre la

ou la prévenir.

Les témoignages, expliquent les auteurs (1), remplacent les études soigneusement conçues pour démonter des liens de cause à effet. Le matériel à l’appui des allégations se fait passer pour de la recherche scientifique, mais ne répond pas aux critères fondamentaux de validité scientifique.

Les compléments alimentaires, la forme la plus courante de pseudomédecine, sont présentés à l’aide de témoignages individuels et, bien que ces histoires puissent être convaincantes, elles ne constituent pas des preuves.

Ils sont souvent promus avec des publicités et des textes conçus pour paraître scientifiques. Les spécialistes du marketing de la pseudomédecine ont affiné cette apparence scientifique à tel point que, pour les consommateurs, les produits semblent tout à fait légitimes et presque impossibles à distinguer des véritables médicaments.

Comme les compléments peuvent être achetés sans ordonnance, les gens sont plus susceptibles de croire qu’ils sont relativement sûrs ; pourtant, ils ne sont pas testés comme les médicaments.

Leur innocuité n’est pas vérifiée par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis. Et surtout, les entreprises qui vendent ces suppléments ne sont pas tenues de prouver qu’ils sont efficaces. Ce qui est également le cas en Europe et au Canada.

Il n’existe actuellement aucun supplément alimentaire connu prévenant le déclin cognitif et la démence, précisent les auteurs.

Il y a des inconvénients, au-delà du manque de preuves d’efficacité à prendre des compléments, ajoutent-ils. Premièrement, ils ne sont pas toujours inoffensifs. (Ex. : Ginkgo biloba : effets secondaires graves et interactions avec la lévothyroxine et autres)

Deuxièmement, investir dans une intervention qui ne fonctionne pas peut détourner de ce qu’il est possible de faire pour améliorer la santé cérébrale.

Notons que cet avis concerne les compléments alimentaires et non pas les effets d’une saine alimentation apportant une variété de nutriments.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

(1) Joanna Hellmuth, Gil D. Rabinovici et Bruce L. Miller.

Psychomédia avec sources : Forbes, Medical News Today, JAMA.
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Une deuxième marque de préservatifs remboursée par la Sécurité sociale

Une deuxième marque de préservatifs remboursée par la Sécurité sociale

Le 5 mars 2019.

Depuis le lundi 4 mars 2019, sur prescription médicale, la marque de préservatifs « Sortez couverts ! » est la deuxième à pouvoir être en partie remboursée par la Sécurité sociale.

Les préservatifs « Sortez couverts ! » désormais remboursés par la Sécurité sociale

« Zéro nouvelle infection à VIH et l’élimination des IST en tant que problèmes majeurs de Santé publique en 2030 ». C’est l’objectif de la stratégie nationale de Santé 2018-2022 du gouvernement, qui veut lutter contre la hausse des infections sexuellement transmissibles (IST) en misant sur la prévention. 

Après la marque « Eden » de Majorelle en décembre dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) a autorisé l’inscription de la marque de préservatifs « Sortez couverts ! » sur la liste des produits pouvant bénéficier d’un remboursement par la Sécurité sociale.

Des préservatifs prescrits sur ordonnance remboursés à hauteur de 60% 

Vendus 2 € la boîte de 12, les préservatifs « Sortez couverts ! » du fabricant Polidis sont ainsi remboursés depuis le lundi 4 mars 2019 à hauteur de 60%, sur présentation obligatoire d’une ordonnance délivrée par un médecin ou une sage-femme.

La HAS rappelle sur son site que le préservatif est « la seule méthode efficace contre les IST, y compris le sida ». Les IST peuvent avoir de graves conséquences sur la santé et ne sont pas toujours détectées, notamment chez les jeunes qui sont particulièrement touchés. Pourtant, un jeune sur deux n’utiliserait pas de préservatifs. La HAS recommande également un dépistage systématique de l’infection à Chlamydia trachomatis, l’une des IST les plus courantes en France chez les jeunes femmes de 15 à 25 ans sexuellement actives, et qui passe souvent inaperçue.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Préservatif : pourquoi il ne faut pas prendre de trop grandes tailles

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Chute de cheveux : comment l’expliquer ?

Chute de cheveux : comment l’expliquer ?

Le 4 mars 2019.

Si la perte d’une petite quantité de cheveux, tous les jours, est un processus naturel, des chutes importantes doivent en revanche nous inquiéter car elles pourraient être annonciatrices d’une maladie.

Chute de cheveux : les maladies de la peau et de la thyroïde dans le viseur

Une chute anormalement importante de cheveux pourrait être le résultat de divers processus malsains dans le corps. Tout d’abord, le problème pourrait être lié au cuir chevelu lui-même : une infection fongique, un psoriasis ou une dermatite empêchent les follicules (soit les cavités où les poils prennent leurs naissance) de retenir les cheveux.

La perte de cheveux pourrait également être due à une carence en fer : pour confirmer ou infirmer cette hypothèse, un bilan sanguin s’impose. Des analyses de sang aideront également à déterminer si votre thyroïde fonctionne correctement, l’hypothyroïdie pouvant elle aussi provoquer la chute des cheveux.

La chute de cheveux peut être un problème hormonal

D’autres causes peuvent expliquer la chute des cheveux, comme la grossesse. En effet, pendant les mois qui suivent l’accouchement, une femme peut perdre plus de cheveux que d’habitude. Ce phénomène s’explique par un changement hormonal. Fort heureusement, tout rentre normalement dans l’ordre au bout de 6 à 12 mois.

Un stress chronique et très important peut lui aussi induire une chute de cheveux. Enfin, certains médicaments et traitements (dont le plus connu est la chimiothérapie, en traitement du cancer) peuvent entraîner la chute des cheveux.

 

Anton Kunin

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Le Smecta déconseillé pour les enfants de moins de 2 ans en cas de diarrhée (risque lié au plomb)

« Les médicaments à base d’argiles extraites du sol, comme le Smecta (diosmeticte) disponibles sur ordonnance ou en automédication, sont utilisés en traitement symptomatique de la diarrhée aigüe. »

« Par mesure de précaution », l’Agence française du médicament (ANSM) demande, dans un point d’information publié le 28 février, « de ne plus utiliser ces médicaments chez l’enfant de moins de 2 ans, en raison de la possible présence d’infime quantité de plomb, même si le traitement est de courte durée. »

« Les argiles obtenues par extraction du sol peuvent contenir de faibles quantités de métaux lourds présents naturellement dans l’environnement, tel que le plomb. »

« L’ANSM rappelle que la prise en charge de la diarrhée aiguë repose avant tout sur des mesures hygiéno-diététiques et que si les symptômes persistent chez le nourrisson et l’enfant de moins de 2 ans le traitement de référence est l’administration de soluté de réhydratation orale (SRO). Les SRO sont des sachets de poudre à verser dans un biberon d’eau, disponibles en pharmacie sans ordonnance. »

« Suite à de nouvelles recommandations internationales sur les seuils de métaux lourds acceptables dans les médicaments, l’ANSM a demandé aux laboratoires commercialisant des médicaments à base d’argile de s’assurer de l’absence de risque de passage de plomb dans le sang chez les patients traités, et plus particulièrement chez les enfants. En réponse, les laboratoires IPSEN ont fourni une étude clinique, dont les résultats indiquent qu’il n’existe pas de risque de passage de plomb dans le sang chez les adultes traités par Smecta (diosmectite) pendant 5 semaines. Ce risque ne peut être exclu chez les enfants de moins de 2 ans. En conséquence, il est recommandé par mesure de précaution de ne plus administrer du Smecta ou son générique Diosmectite Mylan aux enfants de moins de 2 ans.

Dans le même sens, l’utilisation de Smecta, ou de son générique, n’est pas recommandée chez la femme enceinte ou allaitante. »

« L’ANSM précise qu’il s’agit d’une mesure de précaution et qu’elle n’a pas connaissance de cas de saturnisme (intoxication au plomb) chez des patients adultes ou enfants qui auraient été traités par Smecta ou son générique. »

« L’ANSM indique également que les autres médicaments à base d’argile, autre que la diosmectite (attapulgite de Mormoiron, montmorillonite beidellitique, kaolin et hydrotalcite), sont réservés à l’adulte. »

Psychomédia avec source : ANSM.
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Participez à une étude sur le cannabis

Le 25 février 2019

À Marseille, des chercheurs vont faire appel à des volontaires non-fumeurs et en bonne santé pour participer à une étude sur le cannabis. Explications.

Le cannabis : drogue ou médicament ?

Le cannabis est une drogue pouvant entraîner une dépendance. Chez les adolescents, en particulier, les dangers de ce psychotrope sont connus : comportement dangereux, perte de concentration, tendance suicidaires… . On sait, par ailleurs, que le cannabis inhibe le système immunitaire et a un impact sur la vie sexuelle.

Pourtant, la question de la dépénalisation du cannabis est régulièrement posée. Dans certains pays, il est légalisé et la France revient souvent sur ce sujet. Le cannabis est, en effet, reconnu pour ses bienfaits sur le traitement de la douleur lorsqu’il est consommé à des fins thérapeutiques.

Une enquête pour comprendre l’usage thérapeutique du cannabis

Pas question pour autant de se rouler un joint ! Dans le cas d’un usage thérapeutique, le cannabis est proposé sous forme de spray. Il doit d’ailleurs être prescrit, à cette fin, à l’hôpital de la Timone à Marseille. Des neurologues cherchent, en effet, des volontaires non-fumeurs et en bonne santé pour participer à une étude qui devrait se dérouler sur une année.

L’objectif des chercheurs est d’ « étudier les principes actifs du produit (THC et CBD) afin de trouver sa combinaison optimale, à partir de cannabis de synthèse » rapportent nos confrères de France 3. À terme, il s’agit de comprendre comment le cannabis peut soulager des maladies comme la sclérose en plaques ou la maladie de Parkinson.

Perrine Deurot-Bien

Lire aussi : Cannabis thérapeutique, quelles utilisations ?

 

 

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