Compléments alimentaires contre le déclin cognitif et l’Alzheimer ? Attention aux pseudomédecines

(JAMA), met en garde contre la forte augmentation des pseudomédecines, des traitements non fondés sur des données probantes, promettant d’améliorer la santé cérébrale et de lutter contre la

ou la prévenir.

Les témoignages, expliquent les auteurs (1), remplacent les études soigneusement conçues pour démonter des liens de cause à effet. Le matériel à l’appui des allégations se fait passer pour de la recherche scientifique, mais ne répond pas aux critères fondamentaux de validité scientifique.

Les compléments alimentaires, la forme la plus courante de pseudomédecine, sont présentés à l’aide de témoignages individuels et, bien que ces histoires puissent être convaincantes, elles ne constituent pas des preuves.

Ils sont souvent promus avec des publicités et des textes conçus pour paraître scientifiques. Les spécialistes du marketing de la pseudomédecine ont affiné cette apparence scientifique à tel point que, pour les consommateurs, les produits semblent tout à fait légitimes et presque impossibles à distinguer des véritables médicaments.

Comme les compléments peuvent être achetés sans ordonnance, les gens sont plus susceptibles de croire qu’ils sont relativement sûrs ; pourtant, ils ne sont pas testés comme les médicaments.

Leur innocuité n’est pas vérifiée par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis. Et surtout, les entreprises qui vendent ces suppléments ne sont pas tenues de prouver qu’ils sont efficaces. Ce qui est également le cas en Europe et au Canada.

Il n’existe actuellement aucun supplément alimentaire connu prévenant le déclin cognitif et la démence, précisent les auteurs.

Il y a des inconvénients, au-delà du manque de preuves d’efficacité à prendre des compléments, ajoutent-ils. Premièrement, ils ne sont pas toujours inoffensifs. (Ex. : Ginkgo biloba : effets secondaires graves et interactions avec la lévothyroxine et autres)

Deuxièmement, investir dans une intervention qui ne fonctionne pas peut détourner de ce qu’il est possible de faire pour améliorer la santé cérébrale.

Notons que cet avis concerne les compléments alimentaires et non pas les effets d’une saine alimentation apportant une variété de nutriments.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

(1) Joanna Hellmuth, Gil D. Rabinovici et Bruce L. Miller.

Psychomédia avec sources : Forbes, Medical News Today, JAMA.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Partagez sur

  • Subscribe to our RSS feed
  • Share this post on Delicious
  • StumbleUpon this post
  • Share this post on Digg
  • Tweet about this post
  • Share this post on Mixx
  • Share this post on Technorati
  • Share this post on Facebook
  • Share this post on NewsVine
  • Share this post on Reddit
  • Share this post on Google
  • Share this post on LinkedIn