Tous les articles par Santé-Avis

Rhume : quelle efficacité du médicament « Échinacée pourpre Humexphyto » ? (Prescrire)

« On ne connait pas de médicament, phytothérapie ou autre, ayant une balance bénéfices-risques favorable pour réduire l’intensité ou la durée des symptômes d’un rhume », indique la revue Prescrire dans son numéro de septembre.

Le rhume est « en général d’origine virale et sans gravité ».

« Les manifestations cliniques, difficulté à respirer par le nez, écoulement nasal et éternuements, disparaissent spontanément en général en 1 à 2 semaines. Un écoulement nasal épais et purulent fait partie de l’évolution normale d’un rhume. »

« Les traitements de premier choix consistent à : boire régulièrement, éviter la fumée de tabac, humidifier ou dégager les voies nasales avec du sérum physiologique, et éventuellement prendre du paracétamol en cas de douleurs ou de fièvre. »

« Échinacée pourpre Humexphyto est un médicament à base de jus déshydraté des parties aériennes fleuries d’Echinacea purpurea. Il est autorisé en France sous forme de comprimés dans le traitement et la prévention du rhume chez les adultes et les enfants à partir de l’âge de 12 ans. »

« L’efficacité clinique de ce médicament par rapport au placebo n’est pas démontrée étant donné les limites de ces essais : faibles effectifs, résultats discordants, conflits d’intérêts, doute sur le respect du double aveugle dans un groupe, etc. »

« Les préparations à base d’Echinacea purpurea exposent à peu d’effets indésirables. Mais de rares réactions allergiques graves ont été rapportées, et sont à mettre en balance avec la bénignité du rhume et l’absence d’efficacité démontrée au-delà de celle d’un placebo. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Classement 2019 des villes les plus agréables à vivre : 2 Européennes dans le top 10

Pour la 2e année consécutive, Vienne, la capitale de l’Autriche, arrive en tête du classement 2019 des villes les plus agréables à vivre de l’Economist Intelligence Unit affilié à l’hebdomadaire anglais The Economist.

La ville de près de 2 millions d’habitants se démarque notamment par ses infrastructures, la qualité de l’air, son offre culturelle, éducative et médicale.

Melbourne, délogée par Vienne en 2018 après avoir occupé la première place pendant 7 ans, arrive 2e de ce classement de 140 villes à travers le monde. Elle est suivie par une autre ville autrichienne, Sydney.

L’indice tient compte de plus de 30 facteurs couvrant cinq catégories, pondérées comme suit : stabilité (25 %), santé (20 %), culture et environnement (25 %), éducation (10 %) et infrastructure (20 %), précise CNN.

Le top 10 est dominé par l’Australie (avec Adélaïde en 10e position) et le Canada (Calgary, Vancouver et Toronto en 5e, 6e et 7e positions) avec trois villes chacun. Le Japon est également présent avec Osaka et Tokyo (en 4e et 7e positions, cette dernière étant partagée avec Toronto). Copenhague, seconde ville européenne, se classe 9e.

Cinq des 15 premières villes se trouvent en Europe du Nord, Zurich, Francfort et Genève occupant les 11e, 12e et 14e positions. Helsinki, Amsterdam et Hamburg figurent dans le top 20.

Paris, mentionne le rapport, a perdu six places pour se retrouver en 25e position en raison notamment de l’impact du mouvement des « gilets jaunes », rapporte Le Figaro.

« Londres et New York, toujours aux prises avec la perception d’un risque important de criminalité et de terrorisme et des infrastructures surchargées, se classent respectivement aux 48e et 58e places. »

Pour la première fois, l’indice a intégré un paramètre tenant compte des effets du changement climatique sur la qualité de vie. « Nous nous attendons à ce que les problèmes liés au changement climatique exercent une pression croissante sur le degré d’habitabilité » des villes, a déclaré Agathe Demarais de l’EIU.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Figaro, CNN..
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Arrêt du tabac : entre 5 à 10 ans pour diminuer le risque cardiovasculaire

Arrêt du tabac : entre 5 à 10 ans pour diminuer le risque cardiovasculaire

Le 29 août 2019.

L’arrêt du tabac chez un fumeur peut réduire le risque de maladie cardiovasculaire de 39% en 5 ans selon une étude américaine publiée il y a une semaine.

39% de risque en moins

Les fumeurs peuvent réduire leur risque de maladie cardiovasculaire de 39% en cinq ans s’ils arrêtent de fumer, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). L’étude indique que le tabagisme est responsable de 20% des décès par maladies cardiovasculaires aux États-Unis. 

Les chercheurs ont pu établir ce qu’il advenait du risque de maladie cardiovasculaire après avoir cessé de fumer en comparaison aux personnes qui ont continué de fumer et celles qui n’ont jamais fumé. Il faut entre 5 à 10 ans, et peut-être même jusqu’à 25 ans après avoir arrêté de fumer, pour que le risque de maladie cardiovasculaire devienne aussi faible que celui d’une personne qui n’a jamais fumé. 

Le système cardiovasculaire guérit rapidement

Pour réaliser l’étude, les chercheurs ont utilisé les données de 1954 à 2014 provenant de 8.770 participants. Ces données ont permis de déterminer l’effet du tabagisme au cours de la vie et de l’abandon du tabac sur le risque cardiovasculaire, comprenant l’infarctus du myocarde, l’AVC et l’insuffisance cardiaque.

L’auteur principal de l’étude, Hilary Tindle, recommande aux fumeurs d’éteindre leur cigarette. Le système cardiovasculaire commence à guérir assez rapidement après avoir cessé de fumer, même chez les personnes qui ont fumé depuis des décennies. Selon elle, le rétablissement complet peut prendre des années, il est donc conseillé d’arrêter dès à présent afin d’améliorer sa santé cardiaque.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Régime alimentaire pour maladies cardiovasculaires

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Plus d’AVC chez les végétariens selon une grande étude

Les régimes végétariens et végétaliens sont liés à un risque moindre de maladies cardiaques, mais plus élevé d’accident vasculaire cérébral (AVC), selon une étude publiée en septembre dans le British Medical Journal.

Tammy Y N Tong de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni) et ses collègues ont analysé des données portant sur 48 188 personnes sans antécédents de maladie cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral au début de l’étude. Elles ont été suivies pendant 18 ans.

Les participants incluaient 24 428 personnes qui mangeaient de la viande, 7 506 qui consommaient du poisson mais pas de viande (pesco-végétariens) et 16 254 qui étaient végétariennes ou végétaliennes. (Ovo-, lacto-, pesco-, pollo-végétariens, végétaliens, véganes, flexitariens : petit lexique)

Sur la période de suivi, 2 820 cas de cardiopathie ischémique et 1 072 cas d’AVC ont été enregistrés.

Après ajustement pour tenir compte de différents facteurs pouvant influencer les résultats, l’analyse montre que les consommateurs de poisson présentaient un risque réduit de 13 % de maladies cardiaques par rapport aux consommateurs de viande, tandis que les végétariens et les végétaliens présentaient un risque réduit de 22 %.

Cela équivaut à 10 cas de cardiopathie ischémique de moins chez les végétariens et les végétaliens que chez les consommateurs de viande pour 1 000 personnes sur 10 ans.

Le risque réduit « semble être dû au moins en partie à un indice de masse corporelle (calcul rapide de votre poids idéal) plus bas et à des taux plus faibles d’hypertension artérielle, d’hypercholestérolémie et de diabète associés à ces régimes alimentaires ».

Mais l’étude montre des taux d’AVC 20 % plus élevés chez les végétariens et les végétaliens que chez les consommateurs de viande, ce qui équivaut à 3 cas d’AVC de plus pour 1 000 personnes sur 10 ans.

Il s’agit principalement d’AVC de type hémorragique, causés par des saignements à l’intérieur du cerveau. Les chercheurs font l’hypothèse que cette augmentation du risque pourrait être due à des niveaux plus faibles de vitamines.

« Les végétariens et les végétaliens (dans l’étude) avaient des niveaux sanguins inférieurs de plusieurs nutriments (p. ex. vitamine B12, vitamine D, acides aminés essentiels et oméga-3) et les différences dans certains de ces facteurs nutritionnels pourraient contribuer à l’augmentation du risque. (La carence en vitamine B12 est fréquente : les symptômes sont nombreux)

Les chercheurs suggèrent également qu’un faible taux sanguin de cholestérol total chez les végétariens et les végétaliens pourrait jouer un rôle.

Pour plus d’informations sur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Medical Journal, Bloomberg.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Le vin rouge contribuerait à équilibrer la flore intestinale

Le vin rouge contribuerait à équilibrer la flore intestinale

Le 30 août 2019

Dans une étude publiée mercredi 28 août, des chercheurs ont montré les effets positifs du vin rouge sur la flore intestinale.

Une meilleure diversité du microbiote

Les scientifiques du King’s College de Londres ont étudié 916 femmes jumelles vivant au Royaume-Uni et leur consommation d’alcool : bière, vin rouge, alcools forts, etc. Ils ont remarqué que les femmes buvant du vin rouge disposaient d’une meilleure diversité du microbiote intestinal en comparaison à celles qui consommaient d’autres types d’alcool.

L’intérêt d’étudier des femmes jumelles était pour les chercheurs d’écarter les différences de génétiques et de se focaliser davantage sur les différences liées à l’environnement. De plus, l’étude confirme les résultats déjà obtenus en laboratoire sur des animaux.

L’alcool, mauvais pour la santé

Même si plusieurs études antécédentes ont déjà montré les effets positifs des polyphénols contenus dans la peau du raisin, l’étude reste à relativiser. L’alcool est en effet lié à 200 maladies telle que la cirrhose, l’hépatite alcoolique, le cancer du foie et reste dangereux pour la santé. 

Ainsi, l’étude ne permet pas de justifier une hausse de la consommation de vin rouge afin d’améliorer l’équilibre de son microbiote intestinal. D’ailleurs, d’autres aliments tels que les myrtilles, le thé vert, le raisin et le chocolat sont également riches en polyphénols.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : La cirrhose : qu’est-ce que c’est ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Avoir un frère aîné est associé à un développement plus lent du langage

Plusieurs études ont montré que l’acquisition du langage chez un enfant ayant un aîné serait moins rapide que chez un enfant n’en ayant pas.

Une étude française, publiée en août dans Psychological Science, vient de préciser ce résultat : il ne concernerait que les enfants ayant un frère aîné.

Ceux ayant une grande sœur présentent un développement identique aux enfants n’ayant pas d’aîné.

Naomi Havron de l’Ecole Normale Supérieure de Paris et ses collègues (1) (CNRS, Inserm…) ont analysé des données portant sur plus de 1 000 enfants qui ont été suivis de leur naissance à leurs cinq ans et demi. Leurs capacités linguistiques ont été évaluées à 2, 3 et 5 ans et demi par des tests mesurant plusieurs aspects du langage, tels que le vocabulaire, la syntaxe ou encore le raisonnement verbal.

Les enfants ayant un grand frère présentent en moyenne 2 mois de retard sur leur développement du langage par rapport aux autres enfants ayant une grande sœur.

Les chercheurs avancent deux hypothèses pour expliquer ce résultat. La première est que les sœurs aînées, en parlant plus volontiers à leurs cadets que les frères, compenseraient la moindre disponibilité des parents. La seconde est que les sœurs aînées seraient moins en compétition que les frères aînés pour s’attirer l’attention parentale.

Pour la suite de leurs travaux, les scientifiques souhaitent examiner l’impact de la culture (notamment l’origine géographique) sur ces résultats.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Franck Ramus, Barbara Heude, Anne Forhan, Alejandrina Cristia et Hugo Peyre

Psychomédia avec sources : CNRS, Psychological Science.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Le traitement contre la ménopause augmente le risque de cancer du sein

Le traitement contre la ménopause augmente le risque de cancer du sein

Le 30 août 2019

Une étude publiée dans la revue britannique The Lancet confirme que les traitements hormonaux de la ménopause augmentent le risque de cancer du sein.

Un plus grand risque dans la durée

L’étude conclut que tous les traitements hormonaux de la ménopause (THM) sont associés à un risque accru de cancer du sein. Les gels aux oestrogènes pour application locale sont exempts.

Plus le traitement est long et plus le risque est élevé. Selon l’étude, une femme de cinquante ans qui suit un traitement contre la ménopause associant des oestrogènes et de la progestérone pendant cinq ans a 8,3% de probabilité de développer un cancer du sein dans les vingt années suite au traitement.

Diminuer les prescriptions des traitements hormonaux

Une précédente étude publiée en 2002 avait montré que le THM avait un lien avec un risque de cancer du sein plus élevé. Suite à cette publication, les prescriptions de ce traitement ont fortement reculé.

En France, alors qu’un quart des femmes de 50 à 60 ans étaient traitées avec ce type de traitement en 2000 et 2001, le traitement a diminué de 62% entre 2002 et 2006. De plus, entre 2003 et 2006, les cancers du sein ont également baissé de 6,6%. Il faut toutefois rappeler que d’autres facteurs comme le poids, l’âge et la consommation d’alcool peuvent augmenter les risques de développer un cancer du sein. 

 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Les hormones bio-identiques à la ménopause: les réponses de la Dre Sylvie Demers

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L’antidouleur tramadol augmente le risque d’hypoglycémie

L'antidouleur tramadol augmente le risque d'hypoglycémie

Le 2 septembre 2019

Des effets secondaires inquiétants

Une étude publiée le 28 août dans la revue Scientific Reports et conduite par des chercheurs de la Skaggs School of Pharmacy, montre un lien entre la prise de tramadol et l’augmentation du risque d’hypoglycémie. Cette baisse du taux de sucre dans le sang peut provoquer des palpitations cardiaques, des troubles de la vision, du comportement voire des convulsions.

L’étude explique que depuis 2005, les visites à l’hôpital en lien aux effets indésirables du Tramadol ont été multipliées par deux. Le tramadol est l’un des analgésiques les plus utilisés dans le monde. Toutefois, ses effets secondaires tels que la dépendance, les douleurs abdominales, les vertiges et les confusions inquiètent de plus en plus. 

Un risque d’hypoglycémie multiplié par 10

Au cours de leur étude, les chercheurs ont analysé plus de 12 millions de rapports du système de notification des évènements indésirables observés par la Food and Drug Administration des États-Unis.

Les scientifiques ont observé une augmentation de l’hypoglycémie chez les patients consommant du tramadol en comparaison aux patients prenant d’autres opioïdes. Parmi les différents cas, certains montrent une hypoglycémie déclenchée par le tramadol et résolue une fois le médicament arrêté. Les chercheurs souhaitent avertir les médecins que l’hypoglycémie peut survenir en particulier chez les patients prédisposés au diabète.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : 4 huiles essentielles antidouleur

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Nouveaux médicaments des cancers : trop d’inconnues, selon Prescrire

« Une majorité » des nouveaux médicaments contre le cancer « sont autorisés sans preuve qu’ils allongent la durée et/ou la qualité de vie des patients », rapporte la revue Prescrire dans son numéro de septembre 2019.

La revue rapporte :

« Des auteurs de diverses autorités de santé autrichiennes ont analysé les 102 médicaments antitumoraux mis sur le marché européen de janvier 2009 à mai 2015. Pour 38 médicaments, il n’y avait aucune information sur leur effet sur la durée de vie des patients au moment de l’autorisation de mise sur le marché (AMM), et pour 5 médicaments, il y avait même une réduction de la durée de vie.

Trois ans au moins après leur AMM, 27 nouveaux essais étaient disponibles sur ces 38 médicaments : un allongement de la durée de vie des patients était observé pour 14 médicaments seulement.

Cette étude vient en confirmer de nombreuses autres. Aux États-Unis d’Amérique, une étude a porté sur les 54 médicaments antitumoraux autorisés par l’Agence étatsunienne du médicament (FDA) de 2008 à 2012. 36 sur 54 ont été autorisés sans preuve d’allongement de la durée de vie des patients, dont la totalité des 15 médicaments autorisés selon une procédure accélérée. Après une durée de suivi d’environ 4 ans, pour 5 médicaments seulement sur 36, un essai a montré une augmentation de la durée de vie des patients. Les essais ne montraient pas d’augmentation pour 18 médicaments, et pour 13 médicaments on ne savait toujours pas ce qu’il en était. »

« Les auteurs de l’équipe autrichienne estiment que les médicaments antitumoraux dont il n’est pas démontré qu’ils allongent la durée de vie plusieurs années après leur mise sur le marché devraient en être retirés. »

« Pour Prescrire, l’Agence européenne du médicament a surtout à exiger une évaluation plus solide des médicaments avant leur autorisation de mise sur le marché : elle éviterait ainsi d’exposer des patients aux effets indésirables de médicaments sans intérêt, et de dilapider les ressources collectives par des dépenses injustifiées. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Urgences : la ministre de la Santé a annoncé des mesures

Urgences : la ministre de la Santé a annoncé des mesures

Le 3 septembre 2019.

Afin d’améliorer la situation des urgences des hôpitaux, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé différentes mesures. Voici lesquelles.

La ministre a annoncé des mesures pour améliorer la situation

Depuis six mois, les urgentistes sont en grève. Et pour causes, les urgences des hôpitaux sont saturées et les médecins ainsi que tout le personnel soignant, travaillent dans des conditions difficiles, que ce soit au niveau du nombre de patients à gérer ou bien de la sécurité. Lors d’une visite au CHU de Poitiers, lundi 2 septembre 2019, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé différentes mesures.

Afin d’« améliorer la situation » des urgences, Agnès Buzyn a annoncé plusieurs changements dans l’organisation de la prise en charge des malades. L’une d’elles concerne les personnes âgées. Il s’agit de « réduire au maximum » leur passage aux urgences en mettant en place « des filières d’admission directe » et, en cas de « pathologies bénignes » de développer « une vidéo-assistance entre les Ehpad et le Samu ».

Comment désengorger les urgences ?

Autre mesure qui devrait permettre de désengorger les urgences, autoriser le SAMU à déposer, lors d’un déplacement en ambulance, un malade dans un cabinet de ville ou une maison de santé. En contrepartie, les patients n’avanceront pas de frais et trouveront ainsi « le même avantage qu’à aller aux urgences ». Par ailleurs, les médecins libéraux et les maisons de santé pourront pratiquer des examens de biologie.

Du côté des personnels paramédicaux des urgences, ces derniers auront le droit de « faire des gestes qu’ils ne peuvent pas faire aujourd’hui ». Ils pourront, par exemple, prescrire de la radiologie ou réaliser des points de suture. Les frais de santé représentent un coût non négligeable et pour qu’ils ne soient pas un frein et permettre au malade de se faire soigner, le tiers-payant sera obligatoire lors de consultations de garde.

Même si ces mesures ne parviennent pas à 100% à satisfaire les urgentistes, elles montrent néanmoins la volonté d’améliorer une situation devenue intenable aux urgences.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Les centres médicaux, une solution à la crise des urgences

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net