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PMA : on recherche des donneurs d'ovules et de spermatozoïdes

PMA : on recherche des donneurs d'ovules et de spermatozoïdes

Le 6 novembre 2017.

L’Agence de la biomédecine vient de lancer une grande campagne d’information pour trouver des donneurs et des donneuses de spermatozoïdes et d’ovocytes. La demande est en effet très importante par rapport à l’offre.

On recherche 1 400 donneuses d’ovocytes

Les couples infertiles qui souhaitent avoir recours à la procréation médicalement assistée (PMA) peuvent avoir besoin de dons de gamètes. Chaque année, 3 500 couples s’inscrivent sur les listes d’attente pour bénéficier d’un don d’ovules ou de spermatozoïdes. Les délais d’attentes sont longs (entre 13 et 24 mois) parce qu’on manque cruellement de donneurs. C’est pour cette raison que l’Agence de la biomédecine a lancé une nouvelle campagne intitulée « Devenez donneur(se) de bonheur ».

Le nombre de donneurs augmente mais ce n’est pas encore suffisant : en 2015, 540 femmes ont donné des ovocytes (+ 8 % par rapport à 2014) et 255 hommes ont donné des spermatozoïdes (+ 7 % par rapport à 2014). Grâce à ces dons, 1 227 enfants ont pu naître. Pour répondre à la demande actuelle, il faudrait trouver 1 400 donneuses d’ovocytes et de 300 donneurs de spermatozoïdes supplémentaires chaque année.

Qui peut donner ses gamètes ?

Cette pénurie de gamètes existe, alors que la PMA n’est encore réservée qu’aux couples hétérosexuels infertiles. Récemment Marlène Schiappa, la Secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, expliquait qu’elle souhaitait rendre la PMA accessible à toutes les femmes dès 2018. Dans un tel contexte, la mise en place de cette mesure semble d’ores et déjà difficile à réaliser.

Il est compliqué de trouver des donneurs en France car ils ne peuvent en aucun cas être rémunérés pour leur don. Si l’ensemble des examens médicaux est pris en charge par la Sécurité sociale, il n’en demeure pas moins qu’on ne donne pas ses ovocytes aussi naturellement qu’on donnerait son sang. Pour donner, il faut être une femme de 18 à 37 ans ou un homme de 18 à 45 ans en bonne santé. Vous trouverez plus d’informations sur le site de la Fédération nationale des Centres de conservation des œufs et du sperme (CECOS).

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Le don d’ovocytes

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pénurie de sperme et d’ovocytes : un appel aux dons lancé par l’Agence de la biomédecine

Pénurie de sperme et d’ovocytes. L’Agence de la biomédecine a décidé de lancer une nouvelle campagne nationale d’information et de recrutement sur le don d’ovocytes et le don de spermatozoïdes. Par cette démarche elle  souhaite mieux faire connaître ce geste de solidarité et sensibiliser la population sur ce don méconnu.

Mais il s’agit aussi de faire face à un nombre de dons qui reste insuffisant, malgré de précédentes campagnes de prévention, afin de répondre aux besoins des couples confrontés à une infertilité médicale.

Il faut savoir que chaque année 3 500 nouveaux couples souffrant d’une infertilité médicale à s’inscrivent en France pour bénéficier d’un don de gamètes. Une démarche à la fois éprouvante et porteuse d’espoir qui, bien souvent, représente la dernière étape d’un long parcours d’assistance médicale à la procréation (AMP). Sauf qu’aujourd’hui on manque toujours cruellement de donneurs et de donneuses, notamment parce que le public ne connaît pas encore suffisamment l’existence du don de gamètes et ses modalités.

Pixabay/Creative Commons

Dons d’ovocytes et de spermatozoïdes : à propos de la campagne 2017

En 2015, 540 femmes ont donné des ovocytes (+8 % vs 2014) et 255 hommes ont donné des spermatozoïdes (+7 % vs 2014), permettant ainsi la naissance de 1 227 enfants1.
Cependant, il reste difficile de satisfaire tous les besoins et les délais d’attente sont parfois encore trop longs pour bénéficier d’un don. L’Agence de la biomédecine estime que pour atteindre l’équilibre et prendre en charge l’intégralité de ces couples infertiles, il faudrait au total chaque année 1 400 dons d’ovocytes et 300 dons de spermatozoïdes, tout en diversifiant les origines géographiques des donneurs.

La nouvelle campagne sur le don de gamètes, initiée par l’Agence de la biomédecine, a pour but de sensibiliser de potentiels donneurs avec la diffusion de 3 spots sur des radios nationales, une série de 10 chroniques sur des radios régionales, des bannières animées sur internet et la projection de 2 films d’animation en bandes-annonces au cinéma.

L’ensemble de ce dispositif oriente les donneurs potentiels vers les sites www.dondovocytes.fr et www.dondespermatozoides.fr qui indiquent les coordonnées du centre de don le plus proche et répondent aux principales questions qu’un futur donneur peut se poser.

Devenus parents grâce à un don d’ovocytes ou de spermatozoïdes, ils témoignent

20 couples devenus parents grâce à un don de gamètes se sont exprimés sur leurs parcours lors d’entretiens conduits entre 2015 et 2017 par l’Agence de la biomédecine.
Comment gérer le désir d’enfant, les échecs et l’attente d’un don ? Comment parler du don avec leurs proches, puis avec l’enfant ? Quels liens tisseront ils avec leur(s) enfant(s) ? Autant de questionnements et d’appréhensions pour ces hommes et ces femmes confrontés à l’infertilité qui laissent place à un très grand bonheur lorsque leur projet parental a la chance de se concrétiser.

Leur expérience du recours au don de gamètes est ponctuée par 3 étapes clefs :

– Une décision forte, un nouvel élan. Avant d’être une nouvelle étape, le don de gamètes vient clore un chapitre douloureux, celui de l’infertilité et de son acceptation. Il est donc perçu par ces couples comme un acte qui répare, une nouvelle chance. Pour autant, la phase de réflexion sur les implications d’un tel don demeure nécessaire à l’élaboration d’un nouveau projet parental. Celui-ci est vécu comme un moment fondateur de l’histoire du couple.

– Un parcours médical qui éprouve et qui construit. Le temps des traitements est vécu différemment par les femmes, en fonction de la prise en charge médicale mise en œuvre et de leur parcours antérieur. Rétrospectivement, les couples interrogés évoquent une expérience qui renforce et qui fait évoluer en tant que couple et en tant que parent ; chacun trouvant sa place dans ce projet à deux.

– Une parole libératrice et porteuse d’espoir. Comment en parler, avec qui, à quel moment l’aborder avec l’enfant… La question de la parole autour du don est centrale dans les témoignages. Si le sujet est sensible et reste intime au début du processus, les couples ressentent ensuite le besoin d’intégrer leurs proches dans leur histoire. En parler avec l’enfant dès que possible devient, à terme, une évidence pour tous les parents interrogés. En parler, c’est aussi pour eux partager leur expérience et leur espoir avec d’autres couples éprouvés comme ils l’ont été.

Qui sont les potentiels donneurs ? Trentenaires et solidaires

Selon une enquête conduite par l’Agence de la biomédecine avec le soutien des centres de dons auprès de 455 candidat(e)s donneurs :

– La majorité est trentenaire : 61 % des femmes candidates sont âgées de 32 à 36 ans et 51 % des hommes de 32 à 38 ans.
– La solidarité est leur moteur : c’est l’empathie pour un proche touché par un problème d’infertilité qui les a conduit à vouloir donner (2/3 des femmes, 3/4 des hommes).
– Un acte de générosité « évident » pour 90 % des femmes et 81 % des hommes.
– Une démarche assumée : 79 % des femmes et 61 % des hommes ont informé leurs proches de leur démarche de don.

>>> Sur le même sujet : PMA pour toutes les femmes : risque de pénurie de sperme ?

Au mois de septembre dernier la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa a déclaré que l’extension de la PMA aux femmes célibataires et aux couples de femmes serait légalisée en 2018 dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique.

Une annonce qui a été plus ou moins bien accueillie, certains redoutant une possible pénurie de sperme qui pourrait pousser les couples qui sont dans l’attente d’un don de sperme à aller voir ailleurs, et notamment à l’étranger.

Interrogé par RMC le professeur Fabrice Guérif, praticien au CHU de Tours et spécialiste de la reproduction, avait ainsi déclaré à ce sujet : « Si le délai d’attente s’allonge, l’âge auquel une grossesse pourra débuter pour une femme inscrite sur la liste d’attente va automatiquement augmenter. Et donc forcément si l’âge maternel augmente, les chances de succès diminueront. Les couples risquent d’être pénalisés en terme de chance de succès ».

Par voie de conséquence il craint de voir des couples et/ou des femmes se rendre dans d’autres pays. « On peut craindre des départs vers l’étranger s’il y a dès lors l’assurance d’un délai d’attente plus court avec des résultats plus probants. »

News Santé

Grippe : début de la vaccination au Québec

Grippe : début de la vaccination au Québec

Le 30 octobre 2017.

La grippe n’est pas encore arrivée, mais la campagne de vaccination, elle, a bel et bien débuté au Québec. Comme chaque année, les personnes les plus à risque pourront se faire vacciner gratuitement, comme la campagne de publicité gouvernementale qui vient de débuter le rappelle opportunément.

« Restez loin de la grippe » dit la direction de la protection de la santé publique 

Cela concerne en particulier les enfants en bas âge jusqu’à deux ans, les femmes enceintes, les personnes atteintes de pathologies chroniques et les seniors à partir de 60 ans. Les professionnels de santé sont également invités à se faire vacciner.

Non seulement ces personnes peuvent se faire vacciner gratuitement, mais leurs proches aussi, afin d’augmenter l’efficacité de la campagne de prévention, comme l’a rappelé la ministre de la Santé publique, Lucie Charlebois, lors d’une présentation du dispostif 2017-2018  à la presse. 

Québec : deux millions de doses de vaccins contre la grippe pour les plus fragiles 

Au total, près de deux millions de doses du vaccin spécialement développé pour la souche de grippe qui doit arriver en Amérique du Nord cet automne et cet hiver, ont été préparées pour cette campagne de prévention au Québec.

À lire aussi : Vaccins et effets secondaires : surveillance et indemnisation

Jean-Baptiste Giraud

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Sommeil : les enfants plus sensibles que les adultes à la lumière des écrans

Avec leurs cerveaux, leurs habitudes de sommeil et leurs yeux qui se développent encore, les enfants et les adolescents sont particulièrement vulnérables aux effets perturbateurs du sommeil de la lumière des écrans, selon une analyse des études sur le sujet publiée dans la revue Pediatrics.

La grande majorité des études indiquent que les enfants et les adolescents qui utilisent davantage les médias à écran sont plus susceptibles de souffrir de troubles du sommeil.

Monique LeBourgeois de l’Université du Colorado à Boulder et ses collègues ont examiné les études qui traitaient des raisons pour lesquelles les médias numériques nuisent au sommeil.

Sur plus d’une soixantaine d’études menées avec des jeunes de 5 à 17 ans dans le monde entier, 90 % ont constaté que plus de temps d’écrans est associé à un sommeil plus tardif, moins long et de moins bonne qualité.

Des facteurs biologiques, neurologiques et environnementaux jouent tous un rôle.

Parce que leurs yeux ne sont pas pleinement développés, les enfants sont plus sensibles que les adultes à l’impact de la lumière sur l’horloge biologique interne.

« La lumière est le principal chronométreur de l’horloge cérébrale », explique la chercheure. « Lorsque la lumière frappe la rétine dans l’œil dans la soirée, elle supprime la mélatonine, une hormone qui favorise le sommeil, retardant ainsi la somnolence et perturbant le rythme de l’horloge biologique. Nous savons que les plus jeunes ont des pupilles plus grandes et que leurs lentilles sont plus transparentes, de sorte que leur exposition et leur sensibilité à cette lumière sont plus grandes que celles des adultes. »

Une étude a montré que lorsque les adultes et les enfants d’âge scolaire étaient exposés aux mêmes quantité et intensité de lumière, les niveaux de mélatonine des enfants diminuaient deux fois plus. Des études ont également montré que la lumière bleue à courte longueur d’onde, omniprésente dans les appareils électroniques portatifs, est particulièrement puissante pour supprimer la mélatonine.

La « stimulation psychologique » des médias numériques, qu’il s’agisse d’une exposition à des contenus violents ou à des textos d’amis, peut aussi nuire sommeil en augmentant l’activation cognitive, notent les auteurs.

« Les années préscolaires sont une période de développement très sensible au cours de laquelle l’utilisation des médias numériques est de plus en plus répandue », souligne la chercheure.

Plus de 75 % des jeunes ont des médias à écran dans leur chambre à coucher et 60 % les utilisentx dans l’heure qui précède le coucher.

La chercheure fait les recommandations suivantes aux parents :

  • Limitez l’utilisation des médias par les enfants dans l’heure qui précède le coucher.

  • Éteignez tous les appareils de médias électroniques, dont les vôtres, à l’heure du coucher et chargez-les dans un endroit central à l’extérieur des chambres à coucher.

  • Retirez tous les médias électroniques de la chambre à coucher de votre enfant ou adolescent, dont les téléviseurs, les jeux vidéo, les ordinateurs, les tablettes et les téléphones.

Lumière anti-sommeil des tablettes, smartphones et liseuses : deux stratégies efficaces

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Colorado Boulder, Pediatrics.
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Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Au Québec, la prise en charge des autistes est inégale selon les régions

Le 3 novembre 2017.

Au Québec, le diagnostic et la prise en charge des enfants autistes ne sont pas les mêmes selon les régions. Une différence révélée par une étude de l’institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Quelles sont les différences révélées par l’étude ? 

Les résultats de l’étude menée par l’INSPQ sont inquiétants et spécialement pour les parents dont les enfants présentent des retards ou des troubles du développement. Les régions du Québec ne prennent pas toutes en charge de la même façon et avec les mêmes moyens le suivi médical des enfants autistes. 

« Cette différence entre les régions nous fait penser qu’on identifie moins, qu’on diagnostique moins et probablement qu’on n’offre pas les mêmes services dans certaines régions par rapport à d’autres », explique Alain Lesage, psychiatre et porte-parole de l’INSPQ sur la question des troubles mentaux et des maladies neurologiques. 

Pourquoi de telles différences selon les territoires ?

La prévalence du TSA varie considérablement d’une région à l’autre, allant de 0,7 % à 1,8 % chez les personnes de 4 à 7 ans, souligne l’étude. 17.000 enfants sont autistes au Québec. En Montérégie, la prévalence est la plus élevée tandis que les chiffres sont les pus bas en Abitibi. Les diagnostics ne sont pas toujours les mêmes : on parle parfois de difficultés de langage au lieu d’autisme. Les zones rurales sont moins riches sur le plan médical et les parents moins sensibilisés.

D’autres enfants sont toujours en attente de diagnostic à cause de listes d’attente très longues, faute de structure et de moyens. Le Québec est pourtant reconnu pour la qualité de son suivi des enfants autistes. Certaines familles françaises ont choisi de s’y installer pour que leur progéniture soit prise en charge très jeune et par des professionnels appliquant des méthodes réputées. 

Maylis Choné

À lire aussi : Autisme : détecter la maladie dans le cerveau des bébés

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Cancer de l’ovaire : vers un dépistage avec un simple test sanguin ?

Cancer de l’ovaire : vers un dépistage avec un simple test sanguin ?

Le 3 novembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du Brigham and Women’s Hospital, aux États-Unis, une simple analyse sanguine sera bientôt capable de détecter les tumeurs ovariennes.

Un simple test sanguin pour détecter le cancer

Actuellement, le diagnostic d’un cancer de l’ovaire se fait très tardivement. Il faut attendre que la tumeur devienne volumineuse pour que les premiers symptômes apparaissent. De nombreuses études sont donc menées pour améliorer ce diagnostic et permettre aux femmes d’être suivies plus tôt. Une équipe de chercheurs américains semble avoir trouvé le moyen de le déceler grâce à un test sanguin.

Les chercheurs se sont penchés sur les molécules microARN (pour Acide Ribonucléique messager). Ces molécules sont nécessaires à la production de protéines par la cellule. Elles sont présentes dans le génome de chaque individu. Or, selon ces travaux, publiés dans la revue eLife, les molécules microARN des cellules cancéreuses seraient différentes de celles des cellules saines. Et cette différence serait observable grâce à un test sanguin.  

Une anormalité au niveau des molécules microARN

Pour établir ce constat, les chercheurs ont analysé le sang de 135 femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire et l’ont comparé au sang de femmes en bonne santé. Ils ont ainsi pu observer qu’une anormalité au niveau des molécules microARN était très souvent le signe d’un cancer de l’ovaire. Il s’agit d’un « test de diagnostic non invasif pour le cancer de l’ovaire », se sont félicités les auteurs de cette étude.

Autre avantage de taille : cette technique de dépistage est capable de diagnostiquer les risques de cancer de l’ovaire plus précisément et avec une marge d’erreur moins importante que la méthode des ultrasons, utilisée jusqu’à présent pour diagnostiquer ce cancer. Ces conclusions sont très encourageantes, mais de nouveaux travaux devront être lancés pour confirmer ces résultats. 

Marine Rondot

À lire aussi : Cancer des ovaires, les premiers signes

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Respirer des pets serait bénéfique pour notre santé, oui mais…

Attention à ne pas prendre au pied de la lettre cette étude selon laquelle respirer des pets serait bénéfique pour la santé ! Des résultats qui peuvent prêter à sourire et qui sont le fruit de travaux menés une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter (Comté de Devon Grande-Bretagne, ndrl).

Cet aspect bénéfique serait obtenu selon eux grâce au sulfure d’hydrogène, un gaz odorant présent naturellement dans notre corps et qui se retrouve expulsé lors de nos flatulences. Ce gaz serait si bénéfique qu’il pourrait être utilisé pour la confection des médicaments de demain. Reste le problème de l’odeur …

« Même si le sulfure d’hydrogène est bien connu comme un gaz à l’odeur âcre contenu dans les flatulences et les œufs pourris, il est naturellement produit par le corps et pourrait en fait être un héros de la santé avec des implications significatives pour des thérapies futures pour toute une variété de maladies » a déclaré le Professeur Mark Wood principal auteur de cette étude.

Et de préciser que ce gaz, s’il entrait dans la composition de certains médicaments, pourrait permettre : de diminuer les risques de certains cancers, d’attaques cardiaques et même d’AVC. Il serait également efficace dans la prévention de l’arthrite et de la démence.

D’autres vertus lui sont également prêtées puis que le sulfure d’hydrogène permettrait de préserver les mitochondries, des organites indispensables au bon fonctionnement de nos cellules, mais aussi de réguler notre pression sanguine.

Le sulfure d’hydrogène semble donc avoir bien des vertus. Dommage qu’il soit accompagné de cette odeur parfois insoutenable, véritable tue l’amour dans un couple.

Respirer des pets bénéfique pour la santé, oui MAIS car il y un MAIS !

Et puis il ne faut surtout pas oublier que ce gaz à l’odeur nauséabonde d’œuf pourri, est aussi très toxique. L’inhalation prolongée de sulfure d’hydrogène peut ainsi causer la dégénérescence du nerf olfactif et provoquer la mort juste après quelques mouvements respiratoires. D’autre part il faut savoir que l’inhalation du gaz, même en quantité relativement faible, peut également entraîner une perte de connaissance.

News Santé

Pourquoi respirer des pets est bon pour la santé

Pourquoi respirer des pets est bon pour la santé

Le 2 novembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni, le gaz expulsé quand nous faisons des pets aurait des propriétés bénéfiques pour notre santé.

Prévenir des maladies graves comme le cancer

Quand quelqu’un fait un pet, nous avons tendance à ouvrir la fenêtre pour aérer et ne plus avoir à respirer les mauvaises odeurs. Mais selon une étude menée par des chercheurs britanniques, le sulfure d’hydrogène, expulsé à l’occasion d’un pet, aurait des vertus thérapeutiques. Ce gaz, naturellement présent dans le corps, pourrait même servir de base pour l’élaboration de futurs traitements.

Cette étude pourrait prêter à sourire mais elle a été publiée dans la très sérieuse revue Medicinal Chemistry Communications. Selon ces travaux, ce gaz pourrait réduire le risque de développer certaines maladies graves comme le cancer, les accidents vasculaires cérébraux ou encore les crises cardiaques. Les chercheurs ont découvert que le sulfure d’hydrogène était utilisé par l’organisme pour protéger les mitochondries présentes dans chaque cellule.

Mieux protéger les cellules

Or, ces mitochondries sont indispensables à la production d’énergie nécessaire au fonctionnement de la cellule. La protection des mitochondries est déjà une stratégie que la médecine utilise pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque, le diabète, l’arthrite ou encore la maladie d’Alzheimer. Grâce au sulfure d’hydrogène, cette protection des cellules pourrait être encore plus efficace.

« Lorsque les cellules deviennent stressées par la maladie, elles aspirent des enzymes pour générer des quantités infimes de sulfure d’hydrogène », notent les auteurs de cette étude. « Cela permet à la mitochondrie de rester en vie et permet aux cellules de vivre. Si cela n’arrive pas, les cellules meurent et perdent la capacité de réguler la survie et de contrôler l’inflammation. » De là à respirer les pets des autres…

Claire Verdier

À lire aussi : Flatulences : tout savoir sur l’aérophagie et les gaz intestinaux

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AVC : une mauvaise hygiène bucco-dentaire augmente les risques

Malgré des progrès réalisés ces dernières années,les accidents vasculaires cérébraux (AVC) continuent de tuer plus de 30.000 personnes par an en France, en majorité des femmes.Mais saviez-vous que le risque d’AVC était accentué par une mauvaise hygiène bucco -dentaire ?

Selon le communiqué de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), la bactérie responsable est de type streptococcus mutant contenu dans la salive. Ces molécules inflammatoires passent dans le sang et influence l’aggravation de certaines maladies. Cette bactérie peut donc se fixer aux vaisseaux et favoriser les risques de rupture d’anévrisme (AVC) ».

Pixabay

D’autres maladies chroniques de longues durées, de type cardio-vasculaire ou diabète ont aussi une interaction avec les pathologies dentaires et une hygiène bucco-dentaire non optimale.

C’est pourquoi, pour avoir une hygiène bucco-dentaire irréprochable et limiter les liens bidirectionnels avec ses maladies chroniques,l’Union française pour la santé bucco-dentaire préconise :

-un brossage systématique des dents, 2 minutes, 2 fois par jour, matin et soir
– l’utilisation d’un dentifrice fluoré, du passage du fil dentaire ou brossettes inter-dentaires, entre chaque dent le soir
– la mastication d’un chewing-gum pendant 20 mn après chaque prise alimentaire
– un contrôle régulier de la sphère buccale avec une visite tous les 6 mois.

5 gestes simples pour prévenir l’AVC

A l’occasion de la Journée Mondiale de l’AVC qui s’est déroulée dimanche, la Société Française Neuro-Vasculaire (SFNV) a tenu à rappeler que l’AVC n’est pas une fatalité ! 5 mesures préventives permettent en effet de réduire le risque de 80%. Des gestes simples qu’il convient d’adopter au quotidien pour éviter le pire.

Alors qu’un AVC survient toutes les 4 minutes en France, voici les mesures préventives que préconise la SFNV

1- Contrôler sa pression artérielle ! L’hypertension artérielle est en effet le principal facteur de risque d’AVC. Sauf qu’aujourd’hui 50% des hypertendus ignorent qu’ils le sont ! Vous devez connaître vos chiffres tensionnels ! S’ils sont régulièrement au-dessus de 14/9 cm Hg (ou 140/90 mm Hg), vous devez consulter votre médecin qui pourra débuter un traitement approprié

2- Manger sainement : manger 5 fruits et légumes par jour; manger régulièrement du poisson; préparer soi-même à manger; consommer des aliments peu salés

3- Contrôler son cholestérol tous les 5 ans.

4 -Avoir une activité physique régulière : une marche de 30 minimum par jour est recommandé

5- Arrêter de fumer : la cigarette multiplie par 2 le risque d’AVC ischémique cérébral

Par ailleurs il également recommandé un contrôle régulier du taux de glycémie à jeûn qui doit être inférieur à 7 mmol/l (1, 26 g/l).

News Santé

Ces produits dangereux que l’on trouve dans toutes les maisons

Ces produits dangereux que l’on trouve dans toutes les maisons

Le 31 octobre 2017.

Dans son dernier numéro, nos confrères de 60 millions de consommateurs ont listé l’ensemble des objets présents dans nos quotidiens qui représentent de vrais dangers.

Des incendies à cause d’un hoverboard

De très nombreux objets de notre quotidien sont rappelés chaque année pour des défauts en matière de sécurité. En l’espace de deux ans, le magazine 60 millions de consommateurs a répertorié pas moins de 350 produits défectueux toutes catégories confondues. Les denrées alimentaires n’ont pas été retenues. Le magazine a ainsi souhaité notifier 100 alertes de sécurité les « plus récentes ou préoccupantes ».

On trouve parmi ces alertes des risques d’incendie d’appareils électroménagers ou des risques d’explosions des batteries lithium-ion. « Les incidents concernent les smartphones, mais également les nouveaux engins de transport que sont les hoverboards (sortes de skateboards électriques) et les monoroues », notent les auteurs de cette enquête. Depuis début 2017, « au moins six incendies dans lesquels un hoverboard a été mis en cause » ont été recensés.

Risques pour les enfants avec certains jouets

Mais ce qui préoccupe le plus le magazine, c’est que les secteurs dans lesquels on trouve le plus d’alertes de sécurité sont ceux des jouets et de la puériculture. « Une perle qui se détache de la poupée, une couture trop fragile qui laisse accès au rembourrage de la peluche… », les exemples de ce genre sont nombreux et les risques pour les enfants sont très importants : étouffement, ingestion de produits dangereux…

D’autres objets comme les siphons à crème chantilly ont été la cause de très nombreux accidents. « Ces dernières années, nous avons collecté une soixantaine de témoignages de victimes ayant parfois subi des séquelles graves : perte d’un œil, dents cassées, fractures au visage ou à la poitrine », déplore 60 millions de consommateurs. Pour ne prendre aucun risque, il ne faut pas hésiter à consulter le site de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

Marine Rondot

À lire aussi : 10 conseils pour des enfants en sécurité à la maison

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