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Vivre en altitude pourrait réduire les risques d’obésité

Vivre à la montagne pourrait aider à mieux contrôler son poids… C’est le résultat d’une étude publiée dans la revue PlosOne datée d’avril.

«Des études antérieures, réalisées sur la population générale, ont montré que les taux d’obésité sont 4 fois plus élevés dans les zones de basse altitude que dans celles de haute altitude, même si les raisons ne sont pas claires», explique le Blog Well du New York Times.

En effet, lInternational Journal of Obesity avait publié en janvier 2013 une étude concluant que la prévalence de l’obésité était, aux Etats-Unis, inversement associée à l’altitude, et ce en ayant ajusté les résultats avec d’autres facteurs comme la température, le régime, l’activité physique, la consommation de cigarettes et les facteurs démographiques.

Pour cette recherche-là, des militaires, hommes et femmes en surpoids, considérés comme «à risque», ont servi de sujets. Les chercheurs ont utilisé les données de plus de 98.000 personnes se déplaçant entre des missions en altitude (1.900 mètres et plus) et des endroits à basse altitude (moins de 960 mètres), pendant 6 années.

Après avoir ajusté les comparaisons (avec des facteurs de sexe, âge, etc.), le résultat montre que les militaires en surpoids en poste à des hautes altitudes avaient un risque 41% plus faible de progresser vers l’obésité que ceux qui n’était pas très haut au-dessus du niveau de la mer. Selon les auteurs, l’altitude permettrait donc de protéger une personne en surpoids de l’obésité.

Une explication suggérée par les chercheurs est que la production de certaines hormones, et notamment la leptine (qui intervient dans le contrôle de la satiété et la régulation des réserves de graisses) augmente en altitude, en lien avec l’hypoxie (situation dans laquelle les organes manquent d’oxygène, qui peut être liée à l’altitude). Vivre en hauteur pourrait donc selon eux modifier l’appétit…

Mais, avant d’utiliser ces résultats, il faudra encore «clarifier les mécanismes de cette relation» et évaluer les avantages et les inconvénients de l’altitude dans la prévention de l’obésité. 

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Cancer de l’utérus : les 3 clés pour réduire le risque

Boire du café, manger équilibré et faire de l’exercice : ce serait le trio gagnant pour réduire le risque de cancer de l’utérus, selon une étude britannique.

Une nouvelle étude britannique, menée par les chercheurs de l’Imperial collège de Londres, indique que les femmes peuvent considérablement réduire le risque de cancer de l’utérus en mangeant suffisamment équilibré pour garder un IMC normal, en faisant de l’exercice au moins 40 mn chaque jour et en buvant du café. Selon ces chercheurs, le nombre de cancers de l’utérus pourrait être réduit de moitié si les femmes suivaient ces règles de vie toutes simples.

Avec plus de 6500 cas diagnostiqués chaque année, le cancer de l’utérus, parfois appelé cancer de l’endomètre, est l’un des cancers gynécologiques les plus fréquents. Le cancer de l’utérus est le plus souvent lié à la présence d’une trop grande quantité d’œstrogènes dans le corps, créant un déséquilibre de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus.

Selon le Dr Teresa Norat, qui a dirigé cette étude, « si vous faites de l’exercice physique quotidiennement et que vous n’avez pas de kilos en trop, alors vous réduisez considérablement le risque d’attraper un cancer de l’endomètre. En outre, vous améliorez considérablement votre état de santé général, ce qui n’est pas négligeable. Or, en Grande-Bretagne, seulement 56% des femmes suivent ces recommandations et elles ne sont que 39% à ne pas être en surpoids ».

Ce n’est pas la première fois qu’une étude trouve une vertu anti-cancer au café. L’Association pour la recherche sur le cancer américaine a déjà annoncé que consommer 3 tasses de café par jour réduisait le risque de cancer de la peau. Plus récemment, une autre étude américaine a montré que le café non décaféiné avait un effet protecteur pour notre gorge. Quant aux Suédois, ils ont annoncé qu’en cas de cancer du sein, les patientes traitées par le tamoxifène pourraient réduire leur risque de récidive en buvant du café. Cette fois, c’est donc contre le cancer de l’utérus que le café aurait des vertus protectrices.

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CANCER : Réduire les inégalités sociales de santé

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Le rapport de M. Marmott (Review fair healthy society – february 2010) souligne que « le premier objectif politique concernant la réduction des inégalités de santé est de donner à chaque enfant le meilleur départ possible dans la vie par des dispositifs d’éducation et de prise en charge développés proportionnellement au gradient social ». En termes de santé publique, la priorité est de prendre en compte les situations de vulnérabilité, individuelles et locales.

Parmi toutes les pathologies, le cancer constitue celle pour laquelle les inégalités de santé sont les plus importantes, d’où la nécessité de reconsidérer la prévention des cancers sous l’angle des inégalités sociales.

Les constats suivants peuvent être faits dans ce domaine : une faible prise en compte des inégalités dans les mesures concernant la prévention. Le terme « inégalités » n’apparait pas dans le texte de la mesure 11 visant à « Promouvoir des actions de prévention sur les liens entre l’alimentation, l’activité physique et les cancers ». Il n’avait pas été prévu d’orienter explicitement certaines actions en fonction de critères sociaux. Pourtant, les comportements nutritionnels et les comportements d’alcoolisation sont très socialement marqués, de même que la mortalité des cancers liés à l’alcool ou au tabac.

Si les inégalités ne sont pas non plus mentionnées dans l’explicitation de la mesure 12 « Renforcer la prévention des cancers liés à l’environnement en particulier dans le domaine professionnel », cette mesure aurait dû largement prendre en compte les inégalités sociales pour les réduire. Des mesures prévues par le plan et directement orientées vers la réduction des inégalités sociales trop peu nombreuses en matière de prévention et de dépistage.

De plus, les mesures prévues ne sont pas toutes engagées à mi-parcours. Malgré la mention dans les objectifs généraux de la mesure 10 consacrée au tabac, de la nécessité de « s’attaquer aux inégalités sociales et régionales face au tabac », les différentes actions relevant de cette mesure n’ont pas fait l’objet de déclinaison particulière en direction des populations les plus vulnérables.

La prévention des cancers liés à l’environnement, qu’il s’agisse de l’environnement professionnel ou de l’habitat devrait suivre de près la question des inégalités sociales. Ce n’est pas ou peu le cas. Le recensement des cancers professionnels (action 12.1 du 2e plan cancer) s’appuie sur des données comme les rapports annuels des médecins du travail qui, selon la Direction Générale du Travail, ne comportent aucun indicateur social.

Des disparités infranationales et infrarégionales de mortalité par cancer qui peuvent potentiellement s’accentuer.

Malgré des situations territoriales très différentes pour les principaux facteurs de risque que constituent le tabac, l’alcool ou la nutrition, la question des inégalités territoriales n’est pas mentionnée dans les mesures concernant la prévention dans le 2e plan cancer. Seuls deux objectifs quantifiés portent sur la réduction des écarts entre territoires. D’autre part, les ARS, acteurs centraux de la lutte contre les inégalités territoriales, sont peu citées dans le Plan.

Des structures de proximité peu mobilisées en matière de prévention et de dépistage pour réduire les inégalités sociales de santé.

De nombreuses collectivités territoriales ont mis en place des structures de proximité de type Ateliers santé Ville (ASV). Le HCSP considère dans son avis de 2013 que sur le terrain de la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé, les ASV constituent un exemple unique et innovant. Dispositifs impulsés au niveau national, les ASV se sont développés au niveau communal ou intercommunal pour une approche territoriale des problèmes de santé jusqu’à l’échelle d’un quartier. Ils permettent le développement de programmes de santé publique en s’appuyant sur des dynamiques et des réseaux d’acteurs locaux. En dehors de quelques expérimentations, ces structures sont peu mobilisées en termes de prévention ou d’incitation à la participation aux dépistages organisées.

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Réduire le nombre de cigarettes ne diminue pas les risques de mortalité

Réduire le nombre de cigarettes ne diminue pas les risques de mortalité

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Une étude écossaise vient de montrer que le fait de réduire la cigarette ne diminuait pas pour autant ni la mortalité ni la qualité de vie. Une bien mauvaise nouvelle pour les fumeurs qui pensaient bien que réduire le tabac suffirait à les protéger des effets néfastes de la cigarette.

Seul arrêter définitivement de fumer serait efficace selon cette nouvelle étude réalisée auprès de 5200 fumeurs ayant une addiction à la cigarette et publiée dans le Journal of epidemiology par l’équipe de Linda Bauld de l’Université de Stirling.

Le sevrage progressif de la cigarette n’a d’intérêt que s’il conduit à arrêter totalement et définitivement le tabac. Un an à peine après l’arrêt de la cigarette, les risques d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral baisse significativement, ce qui n’est pas le cas même pour 5 cigarettes fumées par jour.

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Cancers : on doit faire plus pour réduire les risques !

Si le cancer est souvent cité comme la maladie faisant le plus peur, nous sommes au final peu nombreux à adopter des comportements capables de réduire nos risques vis-à-vis de cette maladie.

70% de Français ne font rien pour réduire les risques de cancer
L’ARC, association pour la recherche sur le cancer, a publié un rapport de consultation, étendue à l’échelle nationale, permettant de déterminer quelle compréhension les Français ont de la maladie. Il ressort de cette enquête que 70% des Français interrogés déclarent ne rien faire pour se prémunir contre les risques de cancer. Ce chiffre est révélateur d’une certaine forme de défaitisme et d’un manque d’information, qui se traduit par une mobilisation peu répandue notamment à titre individuel, contre cette maladie.

On pourrait éviter 40% de cancers
L’autre information importante qui ressort de cette étude, est que pour la majorité des Français, les facteurs de risque essentiels sont environnementaux et/ou héréditaires, alors qu’en fait cela ne concerne que très peu de cas.

Les études montrent en effet que 40% des cancers sont dus au mode de vie et à des facteurs comportementaux, c’est pourquoi l’ARC insiste sur la nécessité d’assurer en amont plus d’efforts sur la prévention.

Son objectif sera dans les trois prochaines années de se concentrer sur une meilleure maîtrise de la prévention contre les cancers, et d’investir pour cela 15 millions d’euros. Le président de la Fondation de l’ARC, Jacques Raynaud, confie que « le but est d’aller vers une pratique de prévention personnalisée », avec une identification des populations à risque.

Source : Conférence de presse de l’ARC, 31 janvier 2013.

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