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Un virus pourrait tuer 10% de la population mondiale

Un virus pourrait tuer 10% de la population mondiale

Mercredi 1er août 2018. 

Des chercheurs de l’université américaine de Johns-Hopkins ont simulé une attaque virale à échelle internationale, afin de mesurer la réaction des politiques en situation sanitaire critique. Dans cette expérience, les dirigeants ne parviennent pas à solutionner la crise sanitaire et 10% de la population mondiale est décimée. 

Une expérience hypothétique pour anticiper une réalité possible 

Même si ce scénario semble tiré tout droit d’un roman de science-fiction, des chercheurs de l’université de Johns-Hopkins aux États-Unis, ont mené une expérience au cours de laquelle ils ont étudié les répercussions d’une attaque virale à échelle mondiale. Le but de ce travail, hypothétique et réalisé dans un laboratoire, était de jauger les réactions des dirigeants politiques internationaux face à une crise sanitaire d’ampleur inédite. 

D’après les résultats de cette expérience, si la Terre devait être la cible d’une attaque virale à propagation mondiale, les dirigeants politiques seraient dans l’incapacité de faire face au problème. Aucun vaccin ne serait trouvé durant la dispersion de l’infection, et cette dernière parviendrait à faire 900 millions de morts. Autrement dit, si un virus à usage guerrier était aujourd’hui répandu sur la la Terre, 10% de la population mondiale serait décimée, estiment les chercheurs américains.

Les dirigeants politiques ne pourraient pas gérer une attaque virale d’ampleur internationale

Les chercheurs étayent cette conclusion en avançant qu’il n’existe pour l’instant aucun système capable de réagir à une crise de cette acabit. En réalisant cette expérience sur une hypothétique épidémie virale, ils ont appris que « même des responsables politiques avec de l’expérience et des connaissances, qui ont vécu différentes crises, auraient des difficultés à gérer une situation comme celle-ci ». 

Les critères du virus que ces scientifiques avaient inventé pour réaliser cette hypothèse étaient les suivants : son germe se propagerait de l’Allemagne au Venezuela et ferait environ 50 morts par mois pour 400 malades ; il provoquerait des encéphalites, plongeant ses victimes dans un coma profond, potentiellement mortel ; les premiers signes permettant de caractériser la contagion seraient la fièvre, une violente toux et des propos confus. 

Flore Desbois

À lire aussi : Microbes, virus, bactéries… quelles différences ?

 

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Manger une courge trop mûre pourrait vous faire perdre tous vos cheveux

Pixabay

Si vous voulez conserver tous vos cheveux, mieux vaut ne pas consommer de courge trop mûre ! Si ce message peut prêter à sourire, il est on ne peut plus sérieux et émane des recherches d’un dermatologue de l’hôpital parisien Saint-Louis, le docteur Philippe Assouly.

Dans les colonnes du journal « Le Parisien/Aujourd’hui en France« , ce dernier est notamment revenu sur le cas de Charlène, une patiente qui a perdu tous ses cheveux mais aussi ses poils pubiens sans en comprendre la cause.

Il faut dire que ce médecin avait déjà été le témoin d’une patiente qui avait « connu une perte substantielle de cheveux » après avoir consommé une soupe au potiron. Et il s’en était déjà fait l’écho.

Pour en revenir au cas présent, tout a commencé par des crampes, des sueurs froides et même une perte de connaissance… Persuadée d’avoir été victime d’une gastro, Charlène n’y a guère prêté attention. Sauf que quelques jours plus tard, ses cheveux se sont mis à tomber par poignées entières. Dans un premier temps, personne n’a compris le pourquoi du comment, y compris les médecins consultés.

Charlène travaillant dans un laboratoire, elle a cherché à en savoir plus. Elle a donc fait le choix de passer l’un de ses cheveux au microscope : « Au milieu, il y avait une fourche, rien avant, rien après. Ça nous a permis de dater à la période du coiffeur et donc de la courge. Quand je suis tombée sur la publication du Dr Assouly, ça a fait tilt » a t-elle déclaré.

De son côté, le docteur Philippe Assouly a déclaré au Parisien : « J’ai eu une intuition avec une patiente qui s’est confirmée avec une autre (…) Très important à savoir, l’intoxication provoquant la chute de cheveux se produit avec des citrouilles, courges, courgettes qui sont particulièrement amères ».

La « bonne » nouvelle , c’est qu’une fois coupés, les cheveux se sont mis à repouser « normalement ».

>>> Calvitie et cheveux blancs précoces : signes avant-coureurs de maladie coronarienne ?

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Une découverte pourrait améliorer l’immunothérapie contre le mélanome et d’autres cancers

« Les immunothérapies sont des traitements qui stimulent les cellules immunitaires du patient afin qu’elles attaquent la tumeur. »

« Elles peuvent s’avérer très efficaces contre le mélanome – une forme courante et agressive de cancer de la peau – mais échouent néanmoins chez la majorité des patients », rapportent les auteurs d’une étude publiée dans la revue Science Translational Medicine.

Une découverte de chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et de l’Université de Lausanne pourrait mener à une amélioration de l’efficacité de certaines immunothérapies.

Leur communiqué explique :

« Certaines cellules immunitaires, appelées lymphocytes T CD8 (ou lymphocytes T cytotoxiques), sont capables de reconnaître et de tuer les cellules du mélanome, et possèdent donc la capacité d’éradiquer la tumeur. Les immunothérapies stimulent les lymphocytes T CD8 afin qu’elles attaquent plus vigoureusement la tumeur. Mais l’activité des lymphocytes T CD8 peut être inhibée par d’autres cellules immunitaires présentes dans la tumeur.

En étudiant un sous-groupe de patients atteints de mélanomes, des chercheurs dirigés par Michele De Palma de l’EPFL et Daniel Speiser de l’Université de Lausanne ont identifié les coupables : des macrophages générant une résistance à un traitement de pointe, connu sous le nom d’immunothérapie anti-PD-1.

“L’existence de cellules immunitaires qui soit exécutent, soit inhibent les réponses cytotoxiques immunitaires est un élément essentiel si l’on veut limiter les effets potentiellement délétères d’une réponse immunitaire non-contrôlée – une situation susceptible de conduire à une auto-immunité ou à des dommages aux organes”, dit Michele De Palma. “Le problème est que les tumeurs détournent ces mécanismes de régulation à leur propre profit, afin de pouvoir croître largement hors du contrôle du système immunitaire”.

En analysant des échantillons obtenus sur des tumeurs de patients, Daniel Speiser et ses collègues ont découvert que les lymphocytes T CD8 diffusent des signaux qui attirent indirectement les macrophages vers les tumeurs, établissant ainsi ce qu’ils appellent une “liaison dangereuse” dans le mélanome.

“C’est une sorte de cercle vicieux”, explique Speiser. “Le bon côté de la médaille, c’est que les lymphocytes T CD8 sont activés par certains antigènes tumoraux et génèrent une réponse immunitaire potentiellement bénéfique contre la tumeur. Le mauvais côté est que, lorsqu’ils sont activés, les lymphocytes T CD8 provoquent la production d’une protéine dans le mélanome, appelée CSF1, qui attire les macrophages”. De fait, les mélanomes qui attirent beaucoup de lymphocytes T CD8 finissent souvent par contenir de nombreux macrophages, ce qui peut affaiblir l’immunité de l’immunothérapie PD-1.

Une fois recrutés en masse vers la tumeur, les macrophages suppriment les lymphocytes T CD8 et réduisent la réponse immunitaire tumorale. Mais lorsque les scientifiques ont utilisé un médicament destiné à éliminer les macrophages dans les modèles de mélanome expérimentaux, ils ont constaté que l’efficacité de l’immunothérapie à inhibiteurs du checkpoint PD-1 était grandement améliorée.

Ces découvertes plaident en faveur de tests cliniques d’agents capables de désorganiser les macrophages en combinaison avec l’immunothérapie PD-1 chez des patients dont les mélanomes contiennent un nombre élevé de lymphocytes T CD8 et de macrophages.

“Contrairement aux thérapies ciblées qui visent des oncogènes spécifiques responsables de la croissance de la tumeur, les immunothérapies manquent fortement de biomarqueurs capables de prédire si un patient sera sensible ou non au traitement”, explique Michele De Palma.

“Notre étude suggère que déterminer l’abondance des macrophages et la présence contextuelle de lymphocytes T CD8 – en mesurant par exemple des gènes spécifiquement exprimés par ces cellules – peut servir à sélectionner les patients susceptibles de répondre à des combinaisons d’immunothérapies plus efficaces”, conclut Daniel Speiser. »

L’immunothérapie Keytruda remplace la chimiothérapie pour certains cancers du poumon en France (2017)

Pour plus d’informations sur l’immunothérapie pour le traitement du cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : École polytechnique fédérale de Lausanne, Science Translational Medicine.
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Le corps humain pourrait compter un organe supplémentaire

Le corps humain pourrait compter un organe supplémentaire

Le 29 mars 2018.

En publiant les résultats de leur étude sur ce qui pourrait être le 80ème organe du corps humain, des chercheurs américains viennent sans doute d’offrir une nouvelle arme à la lutte contre le cancer.

Un organe pour protéger le corps humains de certains chocs

Jusqu’à présent, la science considère que le corps humain est constitué de 79 organes. Mais les récentes découvertes de chercheurs américains pourraient amener la médecine à reconsidérer ce chiffre pour apporter un 80ème organe à cette liste. Ce dernier, baptisé « interstitium », se situerait en dessous de la peau, mais également autour des poumons, des voies digestives ou encore du système circulatoire.

Il serait composé d’une couche de tissus dans laquelle se trouverait de micro compartiments remplis de liquide. Ces derniers pourraient jouer le rôle d’amortisseurs afin d’adoucir certains chocs contre les organes qu’ils protègent.

Une nouvelle avancée dans la lutte contre le cancer

Jusqu’à présent, les médecins connaissaient l’existence de cette couche de tissu, mais ils ignoraient la présence des compartiments de liquide. Les techniques d’observation utilisées aujourd’hui ont en effet l’inconvénient de détruire ces sortes de « bulles » avant que le tissu examiné n’arrive sous le microscope. Mais grâce à une nouvelle technique, couramment appelée « endomicroscopie confocale », les scientifiques ont pu observer, sans l’abîmer, ce nouvel organe (ce nouveau statut n’est cependant pas encore officiel).

Cette avancée scientifique pourrait être beaucoup plus importante que le simple ajout d’un organe à la liste de ceux qui composent le corps humain. L’interstitium représenterait en effet une véritable avancée dans la lutte contre le cancer. Ces bulles de liquide pourraient jouer un rôle non-négligeable dans la circulation des cellules cancéreuses dans le corps et cette connaissance supplémentaire pourrait donc aider les médecins à mieux anticiper le développement de la maladie. S’il était échantillonné et analysé, le liquide contenu dans les compartiments de l’interstitium pourrait par ailleurs offrir de nouvelles possibilités de diagnostic.

Gaëlle latour

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Le stress pourrait être contagieux

Le stress pourrait être contagieux

Le 12 mars 2018.

Grâce à l’effet d’une hormone, le stress pourrait être contagieux et inciter le cerveau à envoyer des signaux autour. Des chercheurs canadiens viennent de se pencher sur le sujet.

Votre stress peut-il être contagieux ?

Si vous êtes d’un naturel stressé, attention, votre angoisse pourrait être contagieuse ! C’est en tout cas ce que suggère une étude canadienne, qui s’est intéressée à l’action de l’hormone corticotrope. Cette hormone, baptisée ACTH (Adréno Cortico Trophic Hormone), a la particularité d’augmenter en situation de stress et aurait la faculté d’envoyer un signal chimique pour avertir les individus à proximité.

Cette théorie, émise à la suite de recherches sur des souris, a fait l’objet d’une publication dans la revue Nature Neuroscience. Lors de leur expérience, ils ont mis certaines souris en situation de stress pour pouvoir doser leur taux de ACTH et observer la réaction de souris situées à proximité. Or ils ont remarqué que ces dernières envoyaient, sans le chercher, un signal à leurs congénères.

Des souris aussi stressée, mais sans raison

« Ce qui était remarquable, c’est que les hormones ACTH des partenaires, qui n’étaient pas eux-mêmes exposés à un stress réel, présentaient des changements identiques à ceux mesurés chez les souris stressées », explique ainsi Toni-Lee Sterley professeur de l’Université de Calgary et co-auteur de cette étude. 

Sans en avoir la preuve – car leurs études devront désormais se poursuivre –, les chercheurs estiment que ce même phénomène pourrait se manifester chez les humains et pourrait expliquer certains mystères médicaux, comme celui de la transmission d’un traumatisme entre générations.

Gaëlle Latour

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Cancer : comment une combinaison de médicaments existants pourrait empêcher la croissance des tumeurs

Pour qu’une tumeur devienne dangereuse, elle doit croître et développer des vaisseaux sanguins lui permettant de s’approvisionner en nutriments et en oxygène.

Couper cet approvisionnement en empêchant la tumeur de se vasculariser constitue donc une stratégie de lutte contre le cancer explorée depuis une dizaine d’années.

Adama Sidibé de l’Université de Genève (UNIGE) et ses collègues ont identifié deux cytokines (molécules messagères du système immunitaire) qui interviennent dans le processus de vascularisation des tumeurs. Leurs découvertes « suggèrent qu’une utilisation combinée de médicaments déjà existants ou en cours de développement permettrait d’en augmenter significativement l’efficacité ».

Le communiqué de l’UNIGE explique :

« Les cellules endothéliales forment la couche interne des vaisseaux sanguins – l’endothélium – et ont la fonction de contenir le sang à l’intérieur des vaisseaux tout en permettant le passage des substances nutritives aux tissus. Quand un nouveau vaisseau est nécessaire, ce sont les cellules endothéliales qui dirigent le processus en autorisant le recrutement des cellules sanguines indispensables à la néovascularisation, aussi appelée angiogénèse.

Les monocytes, quant à eux, font partie des globules blancs circulant dans le sang. Eléments clés du système immunitaire, ils ont aussi la capacité de se transformer en plusieurs types de cellules une fois passée la barrière endothéliale, afin de remplir différentes fonctions selon le tissu concerné. Une sous-population particulière de monocytes a ainsi des propriétés angiogéniques et permet justement la vascularisation des tissus. En cas de cancer, la tumeur doit donc recruter ces monocytes pour se vasculariser. »

Comment empêcher la vascularisation des tumeurs ?

« L’un des premiers traitements de ce type, mis au point dès 2004, vise précisément à ralentir la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins et empêcher la néovascularisation des tumeurs. Il s’agit d’un inhibiteur du facteur de croissance de l’endothélium vasculaire, une cytokine appelée VEGF. Si ce médicament fait aujourd’hui encore partie de l’arsenal pharmaceutique contre le cancer, il a de nombreux effets secondaires indésirables, comme l’hypertension ou l’insuffisance rénale, et perd rapidement de son efficacité. (1)

D’autres stratégies visant globalement les monocytes ont ensuite vu le jour avec une efficacité limitée. Il existe en effet plusieurs sous-populations de monocytes, chacune ayant un rôle différent. C’est pourquoi une attaque massive et indiscriminée déséquilibre le système dans son entier, avec une conséquence importante : lorsque le traitement s’interrompt, les premiers monocytes à reprendre le dessus sont ceux qui aident les tumeurs à se développer. “Il était alors essentiel de connaître en détail les mécanismes de recrutement de la sous-population monocytaire en charge de la néovascularisation : cela devrait permettre d’empêcher leur recrutement, sans pour autant perturber le reste du système”, souligne Beat Imhof, professeur à la Faculté de médecine de l’UNIGE, qui a dirigé ces travaux. »

Une étude en trois étapes :

« Dans un premier temps, les chercheurs genevois ont observé les processus de vascularisation de cellules tumorales humaines issues de différentes lignées cellulaires. En effet, toutes les tumeurs n’ont pas la même agressivité, ni la même capacité angiogénique ; il s’agissait donc d’observer si le recrutement de ces cellules se déroulait différemment, selon le type de cellules malignes impliqué. Et effectivement, les scientifiques ont constaté une différence dans leur capacité à recruter les monocytes pro-angiogéniques. Le Dr Sidibé en explique le principe : “La capacité des tumeurs à recruter les monocytes angiogéniques est due à la capacité des tumeurs elles-mêmes à produire des cytokines. En effet, les tumeurs qui recrutent préférentiellement ces monocytes secrètent un certain nombre de cytokines, dont TNF-alpha et VEGF”.

Lors de la deuxième partie de leurs travaux, portant cette fois-ci sur des cellules issues de tumeurs primaires prélevées directement sur 27 patients, les scientifiques ont à nouveau identifié les mêmes cytokines.

Troisième étape : les chercheurs ont testé, dans un modèle in vitro de recrutement cellulaire, l’une après l’autre la dizaine de cytokines identifiées dans cette étude. Les cytokines TNF-alpha et VEGF se sont révélées particulièrement efficaces : TNF-alpha permet l’adhésion aux cellules endothéliales, alors que VEGF donne l’autorisation de traverser la paroi endothéliale. Or, les deux sont essentielles à l’angiogenèse. »

« Notre étude montre qu’il faut viser les bonnes cytokines au bon moment, et surtout qu’il faut utiliser les mécanismes que nous avons découvertspour définir de nouvelles lignes de traitements contre le cancer. Ainsi, combiner des médicaments qui existent déjà -contre VEGF, notamment- ou dont le développement est déjà bien avancé, permettrait d’optimiser leur efficacité, plutôt que les utiliser de manière distincte », conclut le professeur Imhof.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) L’Avastin (bévacizumab) est un anticorps qui cible et inhibe le VEGF afin de couper l’approvisionnement en sang de la tumeur.

Psychomédia avec sources : Université de Genève, Nature Communications.
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Grippe : le pic pourrait être atteint la semaine prochaine

Grippe, news, actu. Toute la France est désormais concernée par l’épidémie de grippe dont le pic pourrait être atteint la semaine prochaine. Et c’est la région PACA (Provence-Alpes-Côte d’Azur, ndrl) qui est aujourd’hui la région plus touchée par la grippe avec 785 cas pour 100.000 habitants.

Comme l’a plusieurs fois annoncé Santé Publique France dans ses communiqués, la grippe semble toucher davantage les jeunes cette année. Un excès de mortalité a ainsi été observé chez les 15-64 ans. L’an dernier ce sont les 75 ans et plus qui étaient les plus touchés par les différentes souches du virus.

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Dans son dernier bulletin hebdomadaire, et en ce qui concerne la surveillance des cas graves de grippe admis en réanimation, on peut lire que parmi les 70 décès répertoriés 3 étaient âgés de moins de 5 ans, 29 de 15 à 64 ans et 38 de 65 ans et plus.

Face à ces chiffres inquiétants, et juste avant la rentrée des classes, Agnès Buzyn, notre ministre de la Santé, a d’ailleurs demandé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) de lancer en urgence une campagne d’information en prévention.

D’abord en raison d’une épidémie d’une ampleur exceptionnelle mais aussi parce que 19% des passages aux urgences pour syndrome grippal ont concerné les moins de 15 ans, et près de 20% ont conduit à une hospitalisation. Et d’appeler au renforcement des mesures de prévention contre le virus de la grippe en milieu scolaire.

Grippe : pourquoi les jeunes sont-ils davantage touchés cette année ?

Pourquoi les jeunes sont-ils davantage concernés cette année ? Cité par France 3 le professeur Bruno Lina, responsable du réseau Sentinelles à Lyon, a expliqué que le principal virus en circulation était de type A(H1N1), suivi du virus de type B de lignage Yamagata.

“Les virus de type B touchent plutôt les enfants de 5 à 20 ans à peu près. Quant aux virus H1N1, les jeunes aussi, les enfants, mais plutôt les 15 à 65 ans. Par contre, ces deux virus épargnent plutôt les personnes âgées” a t-il ensuite précisé

Grippe : appel à la vigilance et au respect des gestes barrières

C’est pourquoi la direction générale de la Santé (DGS) en appelle aujourd’hui à la contribution de chacun pour limiter la progression rapide de ce virus : il suffit d’adopter des gestes simples pour prévenir la transmission de la maladie

Ces gestes « barrières » sont rappelés par des spots TV et radio d’urgence élaborés avec Santé publique France en cas d’épidémie de grippe de grande ampleur

Lavage des mains
Pour limiter la diffusion des germes et peut être éviter de passer quelques jours au fond du lit avec de la fièvre, quelques gestes simples de prévention doivent être adoptés comme le lavage des mains plusieurs fois dans la journée. Ce geste est indispensable après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre. Pour un bon lavage des mains, on conseille d’utiliser un savon liquide (le pain de savon n’est pas aussi hygiénique car il reste humide) pendant trente secondes et de ne pas oublier de frotter les ongles et le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les jointures des doigts et les poignets. Le séchage doit se faire avec une serviette propre ou à l’air libre. Une solution hydro alcoolique peut aussi remplacer le lavage des mains sur des mains non souillées.

Mouchoir en papier
Se couvrir la bouche dès que l’on tousse ou éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) est un bon préalable qu’il faut également transmettre aux enfants. Utiliser un mouchoir en papier à jeter dans une poubelle fermée tout de suite après usage et se laver les mains ensuite.

Port du masque
Si l’on est malade, un masque chirurgical (que vous trouverez à acheter en pharmacie) permettra d’éviter la diffusion des microbes. Il faut se laver les mains avant de le manipuler, le changer toutes les 4 heures ou dès qu’il est mouillé, ne pas le réutiliser et le jeter dans une poubelle couverte avant de se laver les mains.

Éviter…
Enfin il faut éviter de serrer les mains, d’embrasser, de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dent, serviette de toilette…), éviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun) et éviter si possible d’y emmener les nourrissons et les enfants.

Aérer
Enfin, pensez à aérer chaque pièce du logement tous les jours pendant au moins 10 minutes pour renouveler l’air.

Votre enfant à la grippe ? Il doit rester à la maison

Il va de soi que si votre enfant a la grippe, vous devez impérativement le garder à la maison pour éviter qu’il ne contamine ses petits camarades

 
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Trouble bipolaire : la luminothérapie pourrait être efficace pour traiter un épisode de dépression

La luminothérapie, utilisée quotidiennement au milieu de la journée, diminue les symptômes de dépression et améliore le fonctionnement chez les personnes atteintes de trouble bipolaire, selon une étude publiée dans l’American Journal of Psychiatry.

Des études précédentes ont montré que la luminothérapie matinale réduit les symptômes de dépression chez les personnes atteintes du trouble affectif saisonnier.

La luminothérapie est habituellement utilisée le matin au réveil parce que des études ont suggéré que la lumière matinale aide à rétablir les rythmes circadiens (l’horloge biologique).

Ce traitement peut causer des effets secondaires tels que la manie ou des symptômes mixtes (dépression et manie) chez les personnes atteintes de trouble bipolaire.

Dorothy K. Sit de la Northwestern University et ses collègues ont vérifié si l’utilisation plus tard dans la journée était efficace et réduisait le risque de ces effets secondaires.

Ils ont mené cette étude avec 46 participants atteints de trouble bipolaire de type 1 ou de type 2, traversant un épisode de dépression de sévérité modérée à sévère, prenant des médicaments stabilisateurs de l’humeur et n’étant pas dans un épisode d’hypomanie, de manie ou mixte (manie et dépression).

Ils étaient assignés au hasard à un traitement avec une lumière blanche de 7 000 lux ou à une lumière placebo de 50 lux quotidiennement entre midi et 14 heures pendant six semaines.

Ils plaçaient la lampe à environ un pied de leur visage pendant 15 minutes pour commencer et augmentaient leur exposition de 15 minutes par semaine jusqu’à ce qu’ils atteignent une dose de 60 minutes par jour ou qu’ils connaissent un changement d’humeur important.

Après 4 à 6 semaines, 68 % de ceux assignés à la luminothérapie étaient considérés comme étant en rémission (dépression minimale ou niveau d’humeur normal et retour à un fonctionnement normal) comparativement à 22 % dans le groupe placebo.

Ils ont également connu des effets secondaires minimes, aucun participant n’ayant développé de manie ou d’hypomanie.

« En commençant à une faible dose et en augmentant lentement, nous avons pu ajuster la tolérabilité et rendre le traitement convenable pour la plupart des patients », souligne la chercheuse.

Le délai de quatre semaines avant l’apparition d’un effet notable est similaire à celui d’autres études ayant testé la luminothérapie pour la dépression non saisonnière et la dépression pendant la grossesse, précise-t-elle.

Pour plus d’informations sur le trouble bipolaire et la luminothérapie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Northwestern University, American Journal of Psychiatry
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L’homosexualité pourrait se lire sur le visage : une étude fait scandale

L’homosexualité pourrait se lire sur le visage : une étude fait scandale

Le 14 septembre 2017.

Une étude menée par deux chercheurs de Stanford fait scandale aux États-Unis. Elle révèle que l’intelligence artificielle serait capable de déterminer l’orientation sexuelle des individus uniquement en analysant des photos de leurs visages.

Une étude sur dérives de la reconnaissance faciale

Notre orientation sexuelle est-elle inscrite sur notre visage ? C’est ce qu’avancent deux chercheurs américains dans une étude publiée dans le Journal of personality and social psychology. Très décriés lors de leur publication, ces travaux portaient à l’origine sur les dérives des logiciels de reconnaissance faciale, alors même qu’Apple vient de présenter son iPhone X, qui possède un logiciel de reconnaissance faciale très perfectionné.

Michal Kosinski et Yilun Wang, les deux chercheurs de l’Université de Stanford à l’origine de cette étude, expliquent en effet que l’analyse et la catégorisation de traits physionomiques des individus permet de reconnaître si une personne est homosexuelle ou pas. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont fait examiner plus de 35 000 photos de profil, tirées de sites de rencontres, par leur algorithme.

Les associations LGBT en colère

Dans 81 % des cas chez les hommes et dans 74 % des cas chez les femmes, le logiciel parvenait à déterminer l’orientation sexuelle des personnes, alors même que le cerveau humain ne peut déterminer l’orientation sexuelle des hommes que dans 61 % des cas et des femmes 54 % des cas. En examinant 5 photos différentes de la même personne, le taux de réussite du logiciel serait même de 91 % pour les hommes et 83 % pour les femmes.  

L’étude a très vite attirée la colère des associations LGBT, qui ont dénoncé le fait qu’on puisse reconnaître, et donc discriminer, une personne uniquement en regardant son visage. Selon ces travaux, les personnes homosexuelles auraient des mâchoires plus fines et des nez plus longs que les hétérosexuels. Et de dénoncer les méthodes des deux chercheurs et le fait que les personnes bisexuelles et transgenres ont été totalement ignorées. 

Marine Rondot

À lire aussi : L’homosexualité : qu’est-ce que l’attirance homosexuelle ?

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La maladie de Crohn pourrait être soulagée par un médicament déjà sur le marché dans certains cas

La maladie de Crohn pourrait être exacerbée par une souche de levure courante et ses symptômes pourraient être atténués par un médicament générique déjà sur le marché, selon une étude publiée dans la revue Science Translational Medicine.

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) sont de deux types : la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. Toutes deux sont caractérisées par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif.

Depuis plusieurs décennies, la présence d’anticorps à des levures, en particulier à la Saccharomyces cerevisiae dite levure de boulanger, est utilisée pour différencier la maladie de Crohn de la colite ulcéreuse. Mais le rôle de la levure n’était pas clair.

June Round de l’Université de l’Utah et ses collègues ont montré que cette souche de levure aggrave l’inflammation intestinale chez des souris atteintes de l’équivalent de la maladie de Crohn.

Ces souris avaient des concentrations plus élevées de composés riches en nitrogène, appelés purines. À la différence d’autres variétés de levure, la S. cerevisiae ne peut décomposer les purines qui s’accumulent dans le tractus intestinal et se transforment en un autre composé, l’acide urique. L’acide urique exacerbe l’inflammation, ce qui peut aggraver les symptômes des maladies inflammatoires de l’intestin.

Les chercheurs ont aussi analysé le sérum sanguin provenant de 168 volontaires et constaté que chaque échantillon contenant des niveaux élevés d’anticorps à la S. cerevisiae avait également des niveaux élevés d’acide urique.

Alors que seulement un sous-groupe de personnes atteintes de MICI sont colonisées par la S. cerevisiae, « les résultats de cette étude appuient l’idée que la levure exacerbe la maladie chez ces personnes, et que le soulagement peut être à portée de main », souligne la chercheuse.

Pour tester l’idée, les chercheurs ont traité des souris avec un médicament générique, l’allopurinol, utilisé pour prévenir la production d’acide urique chez les personnes atteintes de la goutte. Le médicament a réduit significativement l’inflammation intestinale chez ces souris.

Mais des essais cliniques seront nécessaires pour déterminer si cette levure exacerbe aussi les symptômes de la maladie de Crohn chez les humains et s’ils peuvent être soulagés de la même manière, souligne la chercheuse.

Pour plus d’informations sur la maladie de Crohn, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Utah, Science Translational Medicine.
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