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Covid-19 : pourquoi des experts lancent-ils un appel pour distribuer de la vitamine D ?

Covid-19 : pourquoi des experts lancent-ils un appel pour distribuer de la vitamine D ?

 

Un certain nombre d’études scientifiques sont parues, proclamant les bienfaits de la vitamine D sur les formes graves de la Covid-19. Lundi 18 janvier, c’est au tour d’un comité d’experts francophones d’émettre des recommandations. 

Leur demande : distribuer de la vitamine D aux Français

Le but de la vitamine D serait de protéger la population des formes graves de la Covid-19, mais aussi de la prévenir. C’est ce que pensent 73 experts de la santé ainsi que 6 sociétés du monde savant, qui lancent un appel pour donner un supplément de cette vitamine à l’ensemble des Français. L’effet est protecteur pour la santé. Pour autant, elle ne remplace en aucun cas le vaccin et n’empêche pas les personnes de respecter les gestes barrières. Ce n’est pas un remède miracle, mais les experts ont regroupé toutes les connaissances relayées dans la littérature scientifique, qui commencent à se multiplier sur le sujet. C’est ainsi qu’ils ont constaté que la vitamine D possède des bénéfices pour l’organisme dans le cadre de la Covid. Les chercheurs d’une étude menée en Norvège et une autre, réalisée par l’Académie de Médecine avaient notamment recommandé de donner de la vitamine D aux personnes âgées et vulnérables, pour prévenir de la maladie. Selon le Dr Gérald Kierzek, le médecin urgentiste qui intervient au journal télévisé, « on observe simplement que les patients en réanimation et ayant des formes graves du Covid-19 avaient un déficit en vitamine D, et que ceux au contraire qui avaient une bonne dose de vitamine D, faisaient moins de formes graves ». Attention toutefois, cela ne veut pas dire que le risque est nul.

La vitamine D, quel rôle pour la santé ?

Selon le Professeur Cédric Annweiler, chef du service de Gériatrie au CHU d’Angers (l’une des six sociétés savantes) et spécialiste en vitamine D, cette substance a plusieurs impacts positifs sur la Covid-19. Parce que c’est une hormone sécostéroïde, elle est capable « d’activer ou de réprimer plusieurs dizaines de gènes » et par conséquent, prévenir et/ou améliorer les formes graves de Covid-19. Elle parvient à réguler la synthèse des protéines, notamment le récepteur ACE2, qui sert de porte d’entrée au coronavirus. D’autre part, elle permet à l’immunité innée (première ligne de défense) de s’adapter et d’activer une action anti-inflammatoire. Enfin, d’après le Professeur, « l’hypovitaminose D semble constituer un facteur de risque indépendant de forme grave de COVID-19 », sur lequel il est possible d’agir grâce à une supplémentation médicamenteuse. De plus, c’est une mesure simple, sans effets secondaires et peu onéreuse, puisqu’elle est remboursée par l’Assurance-maladie. La vitamine D doit être prescrite par un médecin et les doses doivent être respectées.

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Le masque, un facteur aggravant pour les migraines ?

Le masque, un facteur aggravant pour les migraines ?

Si aucune étude scientifique ne peut encore prouver les effets secondaires causés par le port du masque, plusieurs personnes atteintes de migraines ont témoigné avoir souffert de maux de tête après avoir porté un masque de manière prolongée. C’est le constat que fait Sabine Debremaeker, présidente de l’association La Voix des migraineux.

Le masque pourrait déclencher des maux de tête 

Selon Sabine Debremaeker, présidente de l’association La Voix des migraineux : « un port prolongé de masque peut déclencher une migraine, même dans une pièce confinée, avec de l’air renfermé ». Ayant reçu plusieurs témoignages de patients migraineux qui affirment avoir davantage de maux de tête lorsqu’ils portent le masque de manière prolongée, Sabine Debremaeker l’explique par plusieurs raisons. 

D’une part, les maux de tête peuvent être causés par un manque d’oxygène. Selon elle, « les migraineux ont besoin de bien respirer, et de l’air le moins vicié possible. Par exemple, être dans une pièce sans aération avec un air confiné est déclencheur. D’ailleurs, pouvoir respirer de l’air pur peut parfois enrayer une crise, sortir de la pièce peut suffire ». Autres facteurs déclenchant les maux de tête liés au masque : la chaleur (on respire de l’air chaud) et les odeurs (comme la lessive dans le cas de masques lavables).

Encore peu d’études pour prouver les effets secondaires du masque

Si la présidente de l’association a déjà reçu de nombreux témoignages au sujet des maux de tête causés par le port du masque, il n’y a, pour l’heure, aucune étude qui démontre les effets indésirables du port du masque. Comme l’explique journal Alexandre Bellier, vice-président de Bibliovid , une association de veille scientifique sur le Covid-19 : « Le niveau de preuve reste assez faible et il manque de larges études bien conduites pour pouvoir avoir une meilleure idée de la fréquence de ces effets indésirables ». 

A ce jour, seul un article scientifique paru en juin dernier au ClinMed International Library y fait référence. L’article expose les résultats d’une étude menée aux Etats-Unis sur des soignants mobilisés lors de la crise du coronavirus. Sur 343 soignants, 245 avaient signalé souffrir de maux de tête après avoir porté des masques chirurgicaux de type FFP2 ou N95 (l’équivalent américain) de manière prolongée. Les maux de tête étaient d’ailleurs, l’effet secondaire le plus signalé.

Selon les chiffres de l’OMS, la migraine fait partie des trois premières maladies considérées comme invalidantes. Elle toucherait près de 20% de la population adulte en France d’après la Fédération française de neurologie. Pourtant, la migraine reste encore peu reconnue. 

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Trois raisons pour lesquelles l’authenticité rend plus heureux

Les recherches en psychologie suggèrent que l’authenticité mène à une vie plus heureuse.

Stephen Joseph, professeur de psychologie à l’Université de Nottingham (Royaume-Uni) et auteur de « Authentic: How to be yourself and why it matters », présentent trois raisons principales pour cela sur Psychology Today.

  1. Suivre sa propre voie

    Plus une personne est authentique, plus elle est susceptible de suivre sa propre voie dans la vie, quelle qu’elle soit. Elle fera ce qui lui semble le plus naturel, développera ses intérêts et cultivera votre curiosité. Ce qui aura pour conséquence qu’elle deviendra qualifiée et experte dans ce qu’elle fait.

    « Il se peut que ce soit ce que vous faites dans vos loisirs qui vous donne le sentiment de suivre votre propre voie, ou que vous ayez réussi à trouver un moyen de gagner votre vie en poursuivant vos intérêts. Quoi qu’il en soit, au fur et à mesure que vous poursuivez vos propres passions, vous développez votre sentiment de compétence. »

  2. Être soi-même

    « Plus vous êtes authentique, plus vous êtes capable de résister aux pressions des autres pour être la personne qu’elles veulent que vous soyez, plutôt que ce que vous êtes. »

    « Vous serez libre d’être vous-même, de comprendre vos motivations et vos objectifs dans la vie. Vous comprendrez mieux ce qui vous fait avancer et vous serez en mesure de vous faire confiance pour prendre des décisions. La personne authentique valorise son autonomie. » (3 besoins psychologiques fondamentaux à la base de la motivation, du bien-être et de la performance)

  3. Avoir de bonnes relations

    « Les personnes authentiques auront des relations plus profondes et plus significatives avec les autres. Moins disposées à passer leur temps précieux dans des relations avec des gens qui ne se soucient pas d’eux, ou qui n’ont pas leurs meilleurs intérêts à cœur, les gens authentiques cherchent des relations dans lesquelles elles peuvent être elles-mêmes plus librement. »

    « Vous voulez être apprécié(e) et valorisé(e) pour ce que vous êtes, pas pour ce que quelqu’un d’autre veut que vous soyez. Et vous voulez être en mesure d’offrir la même relation authentique aux autres. » (TEST : Évaluez si une relation est positive pour vous)

« De ces trois manières, la personne authentique est capable de vivre une vie plus florissante. »

« Les gens peuvent décider de vivre une vie plus authentique, mais cela peut prendre du temps pour vraiment changer, pour s’éloigner des vieilles habitudes et façons de penser, pour commencer à se connaître profondément et apprendre à avoir confiance en soi et en ses propres directions dans la vie », souligne Stephen Joseph.

« Le chemin peut être long, mais comme le dit le vieux proverbe chinois : “Le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment est maintenant” », ajoute-t-il.

Différentes définitions de l’authenticité sont proposées en psychologie et une certaine ambiguïté persiste, comme le soulignait le psychologue George E. Newman en avril 2019 dans Review of General Psychology. Des travaux se poursuivent pour réduire cette ambiguïté.

Pour plus d’informations sur l’authenticité et sur le bonheur et le bien-être, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Psychology Today, Review of General Psychology.
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5 schémas cognitifs à modifier pour améliorer votre productivité

« Bien sûr, la vie ne consiste pas à n’être qu’un robot de productivité et à optimiser chaque seconde. Mais la plupart d’entre nous veulent se sentir bien organisés et efficaces dans la poursuite d’objectifs clés et la résolution de problèmes importants. »

« Une bonne première étape consiste à comprendre les erreurs mentales qui nous empêchent généralement de nous concentrer sur un travail significatif et de le terminer. » En voici cinq communes :

  • Vous surestimez le temps sans distraction et interruption dont vous disposez dans une journée

    Les projets créatifs à long terme, la réflexion stratégique et l’acquisition de compétences exigent beaucoup de temps de concentration. Il est facile de penser avec optimisme que vous avez toute la journée, ou même plusieurs heures, pour ce type de travail et de planifier vos priorités en fonction de cette hypothèse.

    Mais, pour beaucoup d’entre nous, les réunions, les courriels, les pauses, les appels téléphoniques et les diverses « petites tâches rapides » occupent une partie considérable du temps de travail.

    Par exemple, les données agrégées par l’application de suivi du temps RescueTime suggèrent que les gens ne disposent que d’une heure et 12 minutes de temps ininterrompu dans leur journée, cite l’auteure.

    Si vous reconnaissez le temps limité dont vous disposez pour vous concentrer sur votre travail, vous pouvez mieux déterminer votre priorité absolue et vous protéger des distractions pendant certaines périodes. Lorsque vous disposez de 60 à 90 minutes, essayez de vous concentrer sur vos objectifs globaux (aussi tentant qu’il puisse être de vous concentrer sur un travail de routine plus urgent).

    N’oubliez pas non plus que même ces projets complexes et importants sont généralement associés à des tâches qui ne nécessitent pas autant de concentration ou de créativité (par exemple, rechercher une référence lors de la rédaction d’un livre). Identifiez ces tâches et insérez-les dans les 15 minutes qui restent entre les réunions ou dans les périodes libres plus longues pendant lesquelles vous pensez qu’il y aura des interruptions.

  • Vous négligez des méthodes connues et éprouvées

    « Si vous consommez beaucoup de matériel d’aide (self-help) sur la productivité, vous êtes probablement familier avec plusieurs concepts de base de la psychologie cognitive-comportementale.

    Par exemple, si vous formez des “intentions de mise en œuvre”, vous avez plus de chances d’y donner suite. Cela implique de planifier quand et où vous ferez une tâche et comment vous surmonterez les obstacles que vous rencontrerez.

    De même, vous avez peut-être déjà lu comment le fait de réduire le nombre de décisions que vous prenez dans une journée peut réduire votre fatigue mentale et améliorer votre volonté.

    Et vous savez peut-être que lorsque vous facilitez une tâche, par exemple en vous assurant d’avoir le matériel nécessaire sous la main, vous êtes plus susceptible de commencer. (Procrastination : suggestion pour se mettre plus facilement à la tâche)

    Cependant, une fois que nous avons entendu ces principes, nous les considérons souvent comme de “vieilles nouvelles”, même si nous ne les avons pas entièrement mis en œuvre ou si nous ne les avons pas essayés du tout. »

    Pour chacun de vos projets importants, définissez votre prochaine action et réunissez tout ce dont vous avez besoin à portée de main et prêt à être utilisé. Si vous supprimez ces types d’obstacles pratiques au démarrage, ils n’affecteront pas votre temps de concentration.

  • Vous pensez au changement d’une manière tout ou rien

    Nous soupçonnons souvent qu’un certain changement d’habitude aiderait notre productivité, mais nous nous sentons psychologiquement réticents à le faire. Par exemple, vous pourriez croire que dormir plus aiderait votre productivité, mais vous êtes un oiseau de nuit et détestez les conseils d’aller au lit tôt.

    Recherchez plutôt des changements que vous êtes prêt à faire et qui ne semblent pas être une grosse affaire. Automatiser l’éclairage de votre maison pour l’atténuer le soir, utiliser des filtres de lumière bleue sur vos appareils ou passer les 30 dernières minutes de votre journée de travail à planifier le lendemain (créer une transition) peut vous aider à vouloir vous coucher 10-15 minutes plus tôt. (Une stratégie simple, prenant 5 minutes, aiderait à s’endormir plus vite)

    Cependant, si vous pensez que vous devez changer votre heure de coucher de deux heures ou rien, ou si vous êtes seulement concentré sur le fait que vous ne voulez pas arrêter de dormir avec votre téléphone, vous ne ferez aucun changement du tout. Récoltez les gains faciles qui ne déclenchent pas votre résistance psychologique. Lorsque vous effectuez avec succès un changement obtenu facilement, votre volonté d’effectuer d’autres changements s’accroîtra probablement naturellement. (Comment créer un élan psychologique)

  • Vous oubliez comment faire des tâches récurrentes mais peu fréquentes

    Si vous accomplissez une tâche quotidiennement, vous avez probablement un processus efficace pour l’accomplir. Mais si vous le faites une ou quelques fois par an, il se peut que vous soyez moins efficace.

    L’auteure donne un exemple personnel. Chaque fois qu’elle devait nettoyer son imprimante, elle passait au moins 10 minutes à trouver les instructions en ligne pour le faire. Elle a maintenant ces instructions sauvegardées dans un courriel bien identifié.

    Après avoir terminé tout processus que vous aurez besoin de répéter à l’avenir, écrivez des instructions sur la façon la plus efficace de le faire et enregistrez-les dans un endroit facilement consultable.

  • Vous sous-estimez les coûts des petites fuites de temps/énergie

    « Passer un peu de temps la plupart des jours sur vos projets importants mais non urgents et/ou améliorer vos compétences est souvent suffisant pour améliorer considérablement vos résultats globaux par rapport à ne pas y consacrer de temps. »

    D’un autre côté, les petites fuites de temps et d’énergie peuvent avoir un impact négatif plus important que ce que les gens perçoivent.

    Les dix minutes que vous passez à chercher des clés ou à répondre à un courriel qui n’avait pas besoin d’une réponse immédiate, sont sans importance en soi. Cependant, plusieurs de ces cas qui s’accumulent peuvent perturber votre flux, et, en général, saper votre énergie.

    « Lorsque vous créez des systèmes (p. ex. réduire les décisions inutiles, rationaliser et simplifier les tâches, mettre en lots, automatiser, déléguer ou utiliser des listes de contrôle) qui réduisent les petites fuites de temps ou d’énergie, vous constaterez des avantages sur le plan de la clarté mentale qui vont au-delà du temps économisé. »

  • « Bien que ces conseils ne résoudront pas tous vos problèmes de productivité, ils peuvent vous donner une meilleure chance d’accomplir les choses les plus importantes. »

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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    Trop de protéines est dangereux pour les reins

    Une croyance répandue est qu’une alimentation très riche en protéines est meilleure pour la santé, notamment parce qu’elle aide à perdre du gras et conserver la masse musculaire.

    Des chercheurs estiment, dans la revue Nephrology Dialysis Transplantation, « qu’il est nécessaire de remettre en question cette croyance et d’émettre un avertissement sérieux ».

    Une alimentation riche en protéines est très souvent recommandée aux personnes qui souffrent de diabète ou qui sont obèses.

    Mais un problème, indiquent Kamyar Kalantar-Zadeh de l’Université de Californie à Irvine et ses collègues, est que ces groupes de personnes sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes sur les reins d’un apport élevé en protéines.

    « Un régime riche en protéines induit une hyperfiltration glomérulaire qui, selon l’état actuel de nos connaissances, peut stimuler une maladie rénale chronique de bas grade préexistante qui est souvent présente chez les personnes atteintes de diabète. Cela pourrait même augmenter le risque de maladies rénales de novo », explique le professeur Denis Fouque, coauteur.

    Compte tenu du nombre croissant de personnes atteintes de diabète de type 2 et du fait qu’au moins 30 % des personnes atteintes de diabète souffrent d’une maladie rénale chronique sous-jacente, les experts estiment qu’il est grand temps que la population diabétique et le grand public soient prévenus.

    « En conseillant aux gens – en particulier ceux qui présentent un risque élevé de néphropathie chronique, à savoir les personnes atteintes de diabète, les personnes obèses, les personnes ayant un seul rein et probablement même les personnes âgées – à adopter une alimentation riche en protéines, nous compromettons leur santé rénale et leur faisons faire un grand pas vers un traitement de remplacement rénal », explique le Pr Fouque.

    Cet éditorial est publié en même temps que deux études dans le même numéro de la revue. La première montre, dans une cohorte néerlandaise, une association entre l’apport quotidien en protéines et un déclin de la fonction rénale. Plus la consommation est élevée, plus le déclin est rapide. La deuxième, une étude épidémiologique menée en Corée du Sud, va dans le même sens : les personnes ayant l’apport protéique le plus élevé présentaient un risque 1,3 fois plus élevé d’hyperfiltration glomérulaire.

    De nombreuses études antérieures ont montré qu’un régime riche en protéines peut nuire à la fonction rénale, et c’est pourquoi les néphrologues recommandent un régime pauvre en protéines aux personnes atteintes d’insuffisance rénale chronique de stade précoce, soulignent les auteurs.

    Comme le soulignent Fouque et ses collègues, le problème, ce sont les gens qui souffrent d’une maladie rénale chronique bénigne qu’ils ignorent et qui suivent la tendance d’une alimentation riche en protéines parce qu’ils croient que c’est sain.

    « Ces gens ne savent pas qu’ils prennent la voie rapide vers une insuffisance rénale irréversible. » Le professeur Fouque et ses collègues souhaitent lancer une campagne d’information et sensibiliser la population à ce problème. « Il est essentiel que les gens sachent qu’il y a un autre aspect aux régimes riches en protéines et que les maladies rénales naissantes doivent toujours être exclues avant de changer ses habitudes alimentaires et d’adopter un régime riche en protéines. »

    Puisqu’il n’est pas clair si le fait que les protéines soient d’origine animale ou végétale fait une différence, la recommandation est de s’abstenir d’un apport élevé en protéines en général.

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : European Renal Association, Nephrology Dialysis Transplantation.
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    Vous voulez étudier la psychologie ? Mieux vaut s’informer pour éviter la déception

    Filière « extrêmement attrayante auprès des lycéens, la psychologie souffre d’une représentation biaisée, voire idéalisée, ce qui donne lieu parfois à de véritables désillusions », rapporte Le Monde.

    « C’est une discipline qui n’est pas du tout enseignée au lycée, et cette inconnue séduit de nombreux jeunes », souligne David Clarys, président de l’Association des enseignants-chercheurs en psychologie des Universités (AEPU).

    Sur son site, l’AEPU met en garde : « Sachez que cette discipline ne correspond peut-être pas tout à fait à ce que vous pensez !  ».

    Elle suggère de consulter le dossier « PSYCHO OU PAS ? » de l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep).

    Chaque année en France, « plus de 10 000 bacheliers rejoignent les amphis de psycho à l’université », indique l’Onisep. Mais « nombreux sont les étudiants qui abandonnent dès la première année, constatant que cette licence ne leur convient pas ».

    D’après les statistiques du ministère de l’Enseignement supérieur, précise l’organisme, le taux de passage en L2 des nouveaux bacheliers inscrits en L1 de psychologie est de 45 % : 26 % redoublent la L1 et 27 % quittent l’université, parfois dès les premières semaines.

    Le taux varie beaucoup selon le bac d’origine. 56 % des bacheliers généraux (S, ES et L) passent en L2 ; 68 % des bacheliers S ; 21 % des bacheliers technologiques et 8 % des bacheliers professionnels.

    Le dossier de l’Onisep inclut notamment les sections suivantes :

    Suis-je fait pour la psycho ?
    Psycho : quels métiers pour vous ?
    Le « bon » profil pour faire psycho ?
    Quel bac pour faire une licence de psycho ?
    Licence de psycho : quel programme vous attend ?
    Et après une licence de psycho ?
    D’autres métiers qui peuvent vous intéresser.

    Pour plus d’informations sur les études en psychologie, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : Onisep, Le Monde.
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    Cancer du poumon : un test sanguin pour remplacer la biopsie

    Cancer du poumon : un test sanguin pour remplacer la biopsie

    Mardi 5 novembre 2019.

    Lors du Congrès ESMO 2019 qui s’est déroulé fin septembre en Espagne, des chercheurs ont présenté un nouveau test sanguin destiné aux malades atteints de cancer du poumon. Il permettrait de remplacer la biopsie.

    Un test sanguin à la place d’une biopsie

    La lutte contre le cancer se poursuit et c’est une étape supplémentaire qui vient d’être franchie grâce un nouveau test sanguin. Destiné aux patients atteints d’un certain type de cancer du poumon, il permettrait d’éviter la biopsie. Plus besoin de prélever un échantillon de tumeur pour l’analyser, une simple prise de sang suffirait.

    Ce nouveau test sanguin a été présenté lors du Congrès ESMO 2019 qui s’est déroulé fin septembre 2019 à Barcelone, en Espagne. Shirish Gadgeel, de l’Université du Michigan, aux États-Unis, et son équipe, ont donné des détails sur leur découverte. Ils ont expliqué comment le test permet d’identifier des mutations complexes de l’ADN dans les cellules de patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC, la forme la plus répandue) qui conviennent aux derniers médicaments ciblés. Le test pourrait aider les médecins à choisir le meilleur traitement pour les patients.

    Un coût élevé mais qui devrait baisser

    « L’un des plus grands changements récents dans le traitement du CPNPC a été notre capacité à identifier les mutations génétiques ciblées qui entraînent la progression de la maladie, mais il est très difficile d’obtenir un échantillon tumoral approprié pour analyse » a expliqué Shirish Gadgeel. Ce nouveau test sanguin permettrait de remplacer la biopsie et obtiendrait les mêmes résultats.

    Une découverte encourageante mais qui reste encore très coûteuse. Néanmoins, selon le professeur Alberto Bardelli, du département d’oncologie de l’Université de Turin, en Italie, plus ce test sera utilisé, plus son coût baissera.

    Perrine Deurot-Bien

    À lire aussi Cancer du sein : les hommes également concernés

     

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    Autisme : un don de 10 M$ pour le projet « Québec 1000 familles »

    Un don de près de 10 M$ remis par la Fondation Marcelle et Jean Coutu permettra aux membres du Réseau pour transformer les soins en autisme (RTSA) de lancer le projet multidisciplinaire « Québec 1000 familles » (« Q1K »).

    Ce projet, qui rassemblera des cliniciens et des chercheurs, « a pour mission d’accélérer les découvertes et d’intégrer les connaissances dans les soins apportés aux personnes autistes », indique le communiqué de l’Université de Montréal.

    Cette initiative « permettra de recruter une cohorte de 1000 familles afin de faire progresser la recherche sur les plans génétique, cellulaire, cérébral et comportemental. »

    « Le projet Q1K s’intéressera tout particulièrement à la qualité de vie des personnes autistes et de leur famille, un aspect sur lequel il existe présentement peu de données. »

    Le projet réunit des chercheurs du CHU Sainte-Justine, de l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal, du Neuro, du Centre universitaire de santé McGill, de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

    « Un grand mérite de Mme Coutu est d’avoir finalement convaincu tout le monde de s’asseoir autour de la même table », a souligné en conférence de presse le Dr Laurent Mottron, psychiatre à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies.

    « Ça a été compliqué. Vous avez des domaines qui ne se parlent pas beaucoup. C’est la compétition entre les hôpitaux et entre les universités. Ça a été très difficile de passer par-dessus, mais on a réussi », a-t-il expliqué.

    Selon le Dr Mottron et le Dr Carl Ernst de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas, « le spectre de l’autisme est composé de plusieurs désordres différents, et ce projet devrait permettre d’y voir un peu plus clair en créant des sous-groupes et des cohortes ».

    Actuellement toutes les personnes autistes sont traitées de la même façon, en fonction de critères cliniques.

    « On va faire la génétique de chaque individu, et on va voir que cette personne a une mutation X et cette personne a une mutation Y, et on va grouper les X avec les X et les Y avec les Y […] et ensuite ça va vraiment nous montrer quelles sont les variations entre chaque désordre, entre ces cohortes », explique le Dr Ernst. « On espère que pour certaines cohortes […] on aura la capacité de développer des traitements et des thérapies qui sont vraiment ciblés à la mutation en particulier. »

    Le projet va permettre de déterminer « si l’autisme est une condition unique pour laquelle un certain nombre de choses seraient vraies pour l’ensemble des personnes qui ont les caractéristiques, versus si l’autisme est une condition qui est peut-être trop large et qu’il va falloir fragmenter dans des sous-conditions qui, chacune, auront leur méthode d’approche, leur mécanisme étiologique, leur type de prise en charge », a-t-il expliqué.

    Un objectif sera de déterminer ce qui, dans le cerveau d’un autiste n’ayant pas de déficience intellectuelle, le distingue des autres. « On n’a des marqueurs que pour ceux qui ont d’autres problèmes associés », explique le Dr Mottron. « On n’a pas vraiment de marqueurs pour des autistes très caractéristiques, très fortement différents des autres humains, mais qui n’ont pas de déficience intellectuelle. Ceux-là, au bout du compte, on n’a pas avancé tellement, et c’est le groupe qui est le plus nombreux, et c’est peut-être celui qui a les plus grosses difficultés en début de vie ».

    Pour plus d’informations sur l’autisme et sur l’autisme au Québec, voyez les liens plus bas.

    Psychomédia avec sources : UdM, La Presse canadienne (Radio-Canada).
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    5 astuces pour garder le moral en automne

    5 astuces pour garder le moral en automne

    Vendredi 8 novembre 2019

    La transition vers les journées d’automne plus courtes et plus froides peut être un défi pour certains d’entre nous. Pour vous aider à affronter la nouvelle saison, voici cinq conseils de bien-être qui vous permettront d’éviter au mieux les baisses d’énergie et de booster votre corps. 

    Renforcez votre système immunitaire

    Pour entretenir son immunité à l’approche de l’hiver, vous pouvez commencer par boire davantage d’eau. Optez pour de l’eau tiède citronnée mais aussi des tisanes qui vont réchauffer le corps. Quand les températures sont basses, nos besoins en eau augmentent. Une bonne hydratation permet ainsi de compenser nos pertes énergétiques. Hydratez également votre peau qui peut être asséchée par les températures plus froides.

    Envisagez de prendre de la vitamine D. La majeure partie de notre vitamine D provient du soleil. Par conséquent, notre consommation diminue lorsque le temps est froid. En novembre, c’est le moment de prendre des compléments de vitamine D car le corps ne peut plus synthétiser la vitamine naturellement. Si vous constatez que vous ne sortez pas beaucoup, un complément en vitamine D peut renforcer votre humeur et votre système immunitaire.

    Restez en mouvement

    Afin de renforcer un système immunitaire faible, pratiquez une activité physique. Même si la grisaille fait son apparition, n’arrêtez pas votre séance de running ou remplacez-la par une séance de gym en intérieur. Les sports aquatiques permettent aussi de renforcer l’organisme.

    De plus, profitez de l’air frais. C’est l’occasion de faire de belles balades dans la forêt en famille. Une heure de marche par jour est l’idéal en cette saison pour s’oxygéner. 

    Pratiquez la respiration abdominale

    Pour évacuer les déchets qui encombrent le corps, il est essentiel de pratiquer la respiration abdominale. Nous sommes nombreux à respirer avec le thorax de façon courte et irrégulière. Pourtant, cela ne permet pas d’insuffler suffisamment d’oxygène dans les poumons. 

    La respiration abdominale permet d’insuffler une plus grande quantité d’oxygène dans nos poumons. Cette respiration profonde permet également de se détendre. Lors de l’inspiration, le diaphragme descend et le ventre se gonfle. Les poumons vont se remplir pleinement en commençant par le bas. À l’expiration, les poumons se vident complètement. 

    Dormez plus longtemps

    À mesure que la lumière du jour devient plus courte et que l’obscurité des mois d’automne et d’hiver semble s’éterniser, vous remarquerez peut-être que vos habitudes de sommeil changent. La diminution de la lumière du jour en automne et en hiver influence le cycle veille-sommeil du corps.

    L’automne et l’hiver sont des saisons durant lesquelles la nature ralentit. Tout comme elle, notre corps a besoin de se mettre en pause. Commencez par dormir plus longtemps et à vous coucher plus tôt. Prenez également davantage de temps pour vous reposer.

    Mangez des aliments nutritifs

    Dès qu’il fait plus froid, optez pour des plats chauds et variez les légumes. Choisissez des fruits et légumes de saison tels que les carottes, le céleri, la citrouille, le chou, le poireau mais aussi les poires, les pommes et les clémentines.  

    Une alimentation variée et équilibrée vous permettra de faire le plein de vitamines afin d’affronter la saison et d’éviter les coups de fatigue. N’oubliez pas le petit-déjeuner qui permet de débuter la journée du bon pied.

    Stéphanie Haerts

    Les Nouvelles de PasseportSanté.net

    Dans nos assiettes : des fongicides toxiques pour les cellules humaines (France)

    Les fongicides de la famille des SDHI sont toxiques pour les cellules humaines, selon une étude française publiée dans la revue scientifique Plos One.

    Elle montre que huit molécules fongicides « SDHI » commercialisées en France et en Europe inhibent non seulement l’activité de l’enzyme SDH (succinate déshydrogénase) dans la chaîne respiratoire des champignons parasites (moisissures), mais aussi dans celle des cellules humaines.

    L’étude, menée par Paule Bénit et Pierre Rustin avec leurs collègues des universités de Paris et de Toulouse (CNRS, Inserm, Inra), montre aussi que les cellules des personnes atteintes d’Alzheimer ou de maladies mitochondriales sont plus sensibles aux SDHI (inhibiteurs de la succinate déshydrogénase).

    Ces fongicides sont utilisés en agriculture et sur les terrains de sport en plein air. En France, environ 70 % des surfaces de blé tendre et 80 % d’orge d’hiver étaient traitées avec les SDHI en 2014, mentionnaient les chercheurs de cette équipe dans une tribune en avril 2018. Sont aussi notamment traités des semences, des fruits (raisins, agrumes…).

    Les SDHI visent à bloquer une étape clé de la respiration cellulaire (production de l’énergie par les mitochondries) des champignons dans laquelle intervient la succinate déshydrogénase (SDH). « Or, les cellules de tous les êtres vivants respirent. Tous. Depuis les micro-organismes, les champignons, les plantes, les animaux, jusqu’aux hommes », expliquaient les chercheurs dans cette tribune.

    De son côté, l’association Générations futures a rendu publique, le 8 novembre, une analyse réalisée à partir de données de la DGCCRF de 2017, qui montre la présence de 6 résidus de fongicides SDHI dans l’alimentation végétale française, à savoir : le boscalid, le flupyram, le flutolanil, le fluxapyroxade, le bixafen et le mépronil. Le boscalid est le plus fréquemment présent, se trouvant dans 7,43 % des échantillons analysés. Le fluopyram est le 19e résidu le plus retrouvé, présent dans 2,42 % des échantillons.

    Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

    (1) Paule Bénit, Agathe Kahn, Dominique Chretien, Sylvie Bortoli, Laurence Huc, Manuel Schiff, Anne-Paule Gimenez-Roqueplo, Judith Favier, Pierre Gressens, Malgorzata Rak, Pierre Rustin.

    Psychomédia avec sources : PLOS One, CNRS, Générations futures.
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