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Les placebos seraient efficaces même si le patient est informé

Le 4 novembre 2016.

C’est une information qui bouleverse la théorie de l’effet placebo : des médecins portugais ont démontré que ces traitements bidon conservent leur efficacité, même si le patient est au courant qu’il prend un comprimé sans aucun effet thérapeutique.

Une expérience scientifique

Pour vérifier leur hypothèse, les chercheurs ont réparti 97 patients souffrant de lombalgie chronique, maladie se caractérisant par une douleur aiguë, en deux groupes. Tous les deux ont reçu des explications sur l’effet placebo, après quoi le premier groupe s’est vu administrer les mêmes traitements que d’habitude, tandis que le second a reçu des comprimés estampillés « placebo » et n’avait pas le droit de prendre de traitements réels.

Trois semaines après, 30 % des patients ont déclaré que leur douleur moyenne et maximale ont faibli, alors que dans le groupe prenant des traitements habituels, seuls 9 % ont observé une baisse de la douleur moyenne et 16 % ont déclaré que leur douleur maximale a faibli.

L’immersion dans le milieu

Selon le docteur Ted Kaptchuk, qui a piloté l’équipe de chercheurs, la raison de ce constat étonnant tient à l’immersion du patient dans le milieu hospitalier : le fait de voir régulièrement son médecin, de prendre des comprimés ou de voir défiler différents symboles du système de soins moderne, tout cela influence le subconscient des patients.

Pour une généralisation des placebos

Même si le placebo ne peut pas être un traitement pour toutes les maladies, cette expérience démontre son efficacité pour les situations où la perception par le malade de son état entre en jeu. L’empathie et la chaleur humaine sont également des ingrédients obligatoires dans un traitement au placebo.

L’effet placebo consiste à administrer au patient un traitement sans vertu thérapeutique, mais présenté au patient comme bénéfique. S’étant préparé psychologiquement à aller mieux en suivant ce traitement, le patient perçoit effectivement son état comme s’améliorant. Le docteur Kaptchuk estime même que la médecine devrait recourir plus souvent aux placebos, avant de faire appel à de réels traitements, ces dernières pouvant être source d’effets secondaires nocifs dans certains cas.

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Insolite : des jumeaux qui ne naissent pas la même année

Le 8 janvier 2015, Les jumeaux californiens Jaelyn et Luis Jr ont su faire parler d’eux dès leur venue au monde ! En effet, ces bébés sont nés à quelques minutes d’intervalle, mais pas la même année ! Un phénomène extrêmement rare et des naissances qui n’étaient pas programmées !

Le premier bébé est une petite fille prénommée Jaelyn, elle est née le 31 décembre 2015 à 23h59 et elle est le dernier né de 2015 à naître dans le comté de San Diego. Le second bébé est un petit garçon prénommé Luis Jr, il est né le 01 janvier 2016 à 0h02 et il est le premier né de 2016 dans le comté de San Diego… Et ces deux enfants sont jumeaux !

Les bébés se portent à merveille, mais ce qui ravit les parents, c’est que pour une fois, des jumeaux ne fêteront pas leur anniversaire le même jour… Chacun aura droit à sa journée, de quoi éviter bien des jalousies !

Félications aux parents et belle vie à Jaelyn et Luis Jr qui ont su faire parler d’eux au monde entier dès leur naissance !

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Antidépresseurs : même la plupart des méta-analyses sont influencées par l’industrie

Il est connu depuis longtemps que les études publiées sur les médicaments qui sont financées par l’industrie pharmaceutique ont plus tendance que les études indépendantes à avoir des résultats positifs. Pour cette raison, les chercheurs et cliniciens se fient souvent davantage aux méta-analyses, qui combinent les résultats de plusieurs études, pour se faire une idée plutôt qu’à des études individuelles.

Mais, une étude publiée dans le Journal of Clinical Epidemiology montre que 80% des méta-analyses sur les antidépresseurs ont des liens avec l’industrie, et conséquemment ont davantage tendance à ne pas tenir compte des études qui ont des résultats négatifs.

Ce qui est très troublant, soulignent les auteurs, car ces études sont considérées comme étant celles ayant le plus haut niveau d’évidence scientifique.

John Ioannidis de la Stanford University School of Medicine et ses collègues ont évalué 185 méta-analyses, qui constituaient toutes celles portant sur les antidépresseurs approuvés, publiées entre 2007 et mars 2014.

Ils ont constaté que 80 % des méta-analyses avaient des liens avec l’industrie, soit par le financement direct, soit par les conflits d’intérêts dans lesquels un ou plusieurs auteurs étaient des employés de l’industrie ou des chercheurs indépendants recevant tout type de soutien de l’industrie (honoraires de conférence ou subventions de recherche).

Un tiers des méta-analyses étaient écrites par des employés des firmes pharmaceutiques et 60 % étaient écrites par des chercheurs indépendants affiliés à des universités qui avaient des conflits d’intérêts.

Pour les 53 méta-analyses qui n’étaient pas rédigées par des employés de l’industrie et qui ne rapportaient pas de conflits d’intérêts, 25 % avaient omis de rapporter ces derniers.

Les méta-analyses réalisées par les employés de l’industrie étaient 22 fois moins susceptibles de rapporter des résultats défavorables. Quand aucun employé n’était impliqué, près de 50 % rapportaient des réserves ou des mises en garde.

Ioannidis estime que les sociétés pharmaceutiques ne devraient pas financer des méta-analyses afin de sauvegarder l’objectivité.

Psychomédia avec source : Scientific American.
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Alcool : même lors de la conception, sa consommation nuirait au futur bébé

Si l’alcool est fortement déconseillé lors de la grossesse, il nuirait également au futur bébé lorsque la mère en consomme pendant la période de conception, selon une nouvelle étude scientifique australienne.

On ne précise plus les effets néfastes de l’alcool pendant la grossesse sur le futur bébé. Et grâce à la prévention, la plupart des femmes cessent de consommer de l’alcool une fois qu’elles se savent enceintes.

Cependant, il semble que la consommation d’alcool au moment de la conception entraîne déjà des risques pour la santé de l’enfant à naître, selon une étude de l’université du Queensland (Australie). Elle a été publiée dans le numéro de juillet 2015 du Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology( FASEB Journal).

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont travaillé sur deux groupes de souris femelles au moment de la conception. Le premier groupe de souris a consommé de l’alcool de façon modérée, soit l’équivalent de cinq verres standard chez l’homme, quatre jours avant et quatre jours après la conception. Le second groupe, ou groupe témoin, a consommé un liquide tout aussi calorique mais dépourvu d’alcool autour de la période de conception.

Résultat : les souris du groupe « alcoolisé » ont mis au monde une progéniture à plus haut risque de diabète et d’obésité que les souriceaux issus du groupe témoin.

« Même avant le début du développement des organes, la consommation d’alcool provoque déjà des modifications à l’embryon », alerte ainsi le Professeur Karen Moritz, auteure principale de l’étude. Et cette altération du développement risque ensuite d’entraîner des changements à long terme et un risque accru de maladies chroniques, selon la chercheuse.

Ainsi, l’étude souligne qu’un plus grand risque d’obésité et de diabète n’est pas uniquement dû à une mauvaise alimentation et/ou à un manque d’exercice durant l’enfance, comme on pourrait le croire. La consommation d’alcool lors de la conception peut également entrer en jeu. Reste désormais à sensibiliser les mères en devenir afin qu’elles optent pour une alimentation sans alcool avant même (…) Lire la suite sur Topsanté

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Mort de Jacques Servier, fondateur des laboratoires du même nom

PARIS (Reuters) – Jacques Servier, président et fondateur des laboratoires dont le nom reste associé à l’affaire du Mediator, est décédé mercredi à l’âge de 93 ans, annonce le groupe pharmaceutique.

« Les Laboratoires Servier et tous leurs collaborateurs ont appris avec une immense tristesse le décès de leur président-fondateur, le docteur Jacques Servier, décédé à son domicile le 16 avril 2014 dans sa quatre-vingt-treizième année », dit-il.

« L’esprit, la motivation et la mission de cet homme exceptionnel, qui a consacré sa vie à la recherche de médicaments innovants, perdurent dans la priorité donnée à la recherche scientifique et dans les valeurs humaines au sein de l’entreprise qu’il a créée il y a exactement 60 ans », poursuit-il.

Le groupe, non coté, emploie 21.000 employés dont 3.000 chercheurs et son chiffre d’affaires a atteint 4,2 milliards d’euros pour 2013, selon les chiffres publiés sur son site.

Le laboratoire est visé par plusieurs procédures judiciaires concernant le médicament Mediator, un antidiabétique largement prescrit comme coupe-faim qui aurait, selon les études, fait jusqu’à 2.000 morts en France.

Retiré du marché en 2010 après plus de 20 ans de commercialisation, le Mediator provoquait des valvulopathies et de l’hypertension artérielle pulmonaire, selon plusieurs études.

A titre personnel, Jacques Servier était poursuivi pour « tromperie aggravée ».

« Il a marqué la branche pharma de manière durable, même si la fin est celle que l’on connaît. Pour nous, ça restera monsieur Servier, un chef d’entreprise inventif, généreux et proche de ses salariés », a déclaré un salarié de l’usine de Gidy, dans le Loiret, lieu de fabrication du Mediator.

(Jean-Stéphane Brosse, avec Mourad Guichard à Orléans)


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Pourquoi vous prendrez sûrement de la bûche même si la dinde vous a rassasié

Il est clair que la tendance est à l’abondance voire à l’excès pendant les repas des fêtes de fin d’année. Question existentielle: comment peut-on humainement encore prendre de la bûche alors que, quand on y réfléchit bien, dès l’apéro on n’avait déjà plus envie d’avaler un douzième toast au foie gras?

«Une des raisons pour laquelle nous pouvons continuer à manger comme ça est un phénomène appelé « rassasiement sensoriel spécifique »», explique The Guardian:

«Nous pouvons en avoir assez d’une sorte d’aliment, mais avoir encore de l’appétit pour autre chose.»

La faim et l’envie de manger, processus aux nombreux facteurs à la fois physiologiques et psychologiques, sont contrôlées par des signaux notamment mécaniques, chimiques, ou sensoriels (le goût et l’odorat en l’occurrence). Selon une définition de la revue Appetite:

«Le concept de rassasiement sensoriel spécifique (RSS) décrit la diminution progressive, jusqu’au rassasiement, du plaisir tiré de la consommation d’un aliment déterminé alors que le plaisir lié à d’autres aliments présentant des caractéristiques sensorielles différentes n’est pas affecté.»

Comme l’explique Jean-Michel Lecerf dans son ouvrage Poids et obésité, il est différent du «rassasiement conditionné», qui «permet au mangeur d’ajuster son comportement alimentaire à la teneur énergétique de chaque aliment et de prévoir les conséquences métaboliques de son ingestion».

Le processus de «rassasiement sensoriel spécifique» est là pour notre survie… Comme nous sommes omnivores, nous devons manger des aliments un minimum variés. Donc ce mécanisme nous empêche de ne manger que notre nourriture préférée avec obstination. Car évidemment, quelqu’un qui ne se nourrirait que de M&M’s ou de reblochon fermier ne resterait pas longtemps en bonne santé.

Marion Hetheringon, prof de biopsychologie à l’université de Leeds, explique au Guardian:

«Si je mange un plat de pâtes, au début, je vais me régaler. A mi-chemin, elles ne vont plus me sembler aussi bonnes. Puis je vais ajouter un peu de sauce pour les rendre meilleures. Ou je vais dire ça suffit, j’ai fini, je vais passer à la salade.»

Le phénomène serait plus actif chez les bébés et les enfants, période où la diversification de l’alimentation est primordiale. Du coup, pour Hetherington, forcer un enfant à terminer une assiette de légumes verts serait aller à l’encontre de ses signaux internes:

«L’enfant s’habituera à écouter les signaux environnementaux pour déterminer ce qu’il doit manger, et non ses propres signaux comme la faim et la satiété.»

Selon The Guardian, ce phénomène se retourne un peu contre nous dans notre monde moderne d’abondance (tout comme nos préférences pour le sucré, censées nous aider à survivre, mais engendrant aujourd’hui surtout de l’obésité). Comme on peut accéder à une variété incroyable de nourriture très facilement (car ce raisonnement ne marche pas dans une société où l’on n’a pas d’autre choix que de manger du riz trois fois par jour), le «rassasiement sensoriel spécifique» rend dans certaines circonstances le «trop manger» plutôt agréable.

Et l’ouvrage de Jean-Michel Lecerf ne dit pas autre chose:

«Ce mécanisme fondamental permet de s’opposer à la monotonie alimentaire et à ses conséquences, telle la carence, mais au contraire conduit à une suralimentation en cas de trop grande variété alimentaire, comme dans les régimes cafétéria, modèles de constitution de l’obésité chez les animaux de laboratoire.»

Mais pour en revenir à Noël, si votre repas est constitué uniquement de toasts au foie gras, vous allez donc sans doute manger beaucoup moins que si votre dîner est composé de plusieurs plats différents, et ce même si vous adorez le foie gras. Après, les agapes souvent pantagruéliques de fin d’année ont bien d’autres explications mêlant tout un tas de traditions, habitudes familiales et conventions sociales.

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L’activité sexuelle, source de santé et de longévité… même chez les mouches

Publiée dans Science, une étude expérimentale américaine montre que chez la mouche drosophile, la frustration sexuelle entraîne stress, problèmes de santé et raccourcissement de la durée de vie.

Des chercheurs de l’Université du Michigan se sont penchés sur la libido de la mouche drosophile (Drosophila melanogaster) et plus particulièrement sur les effets de la frustration sexuelle. Pour cela, ils ont employé trois techniques différentes. La première a consisté à placer des mâles génétiquement modifiés pour produire des phéromones femelles parmi des mâles ‘intacts’.

Le but était que ces derniers aient le sentiment d’être dans un environnement sexuellement riche sans toutefois avoir l’accès à des femelles. La deuxième technique a consisté à manipuler chez ces mouches les neurones spécifiques responsables de la perception des phéromones. Enfin, la troisième a consisté à manipuler dans le cerveau de ces insectes, les zones liées à la récompense sexuelle (zones qui sécrètent un groupe de composés associés à l’anxiété ainsi qu’à la libido).

Au cours des trois expériences, les chercheurs ont observé le comportement et l’état de santé des mouches. Ils ont ainsi observé chez les mâles sexuellement frustrés une baisse rapide des réserves de graisse et de la résistance à la famine, un stress accru et une durée de vie plus courte. Des effets négatifs partiellement renversés chez les individus auxquels les chercheurs permettaient (enfin) de copuler.

La frustration sexuelle, un problème de santé

« Nos résultats nous permettent de mieux comprendre comment la perception sensorielle et l’état physiologique sont intégrés dans le cerveau pour affecter la santé à long terme et la durée de vie », explique Scott D. Pletcher, du Département de génétique moléculaire et de physiologie intégrative de l’Université du Michigan, auteur principal de l’étude.

« La génétique et la neurobiologie de pointe utilisées dans cette recherche nous (…)

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Rester assis tue. Même ceux qui font de l’exercice

A la fin de cet article, vous vous lèverez. A coup sûr. En juillet 2012, nous vous avions parlé d’une étude australienne qui montrait que rester assis tue. Les conclusions étaient sans appel: les personnes assises plus de onze heures par jour connaissent environ 40% de décès supplémentaires par rapport à celles qui sont assises moins de quatre heures.

Oui, mais bon, si je fais de l’exercice régulièrement, tout va bien, êtes-vous en train de vous dire. Mauvaise nouvelle.

Le site Runner’s World, spécialisé dans la course, donc, fait le point sur les études qui tournent depuis déjà quelques temps sur les dangers de la sédentarité. Intitulé «S’asseoir est le nouveau fumer, même pour les coureurs», il rappelle à ses lecteurs les dangers de la position assise. Oui, même pour eux qui font de l’exercice et donc ne se sentent pas concernés par les articles mettant en garde les inactifs.

«Un nombre croissant de recherches montrent que les personnes qui passent de nombreuses heures collées à leur siège meurent plus tôt que ceux qui s’assoient moins –même ceux qui font de l’exercice.»

Runner’s World cite un doctorant, Travis Saunders, spécialisé dans l’exercice physique:

«Jusqu’à très récemment, si vous faisiez de l’exercice pendant 60 minutes ou plus par jour, vous étiez considéré comme physiquement actif, affaire classée. Maintenant, un ensemble cohérent de recherches suggèrent qu’il est tout à fait possible de répondre aux directives actuelles concernant l’exercice physique tout en étant terriblement sédentaire, et que la position assise augmente le risque de décès et de maladie, même si vous faites beaucoup d’exercice. C’est un peu comme fumer. Fumer est mauvais pour votre santé, même si vous faites beaucoup d’exercice. Etre trop assis, c’est pareil.»

Le problème, c’est que notre corps est fait pour bouger, pas pour rester assis. C’est ce qu’explique le professeur Marc Hamilton, directeur du département Inactivité physique au Pennington Biomedical Research Center. Lorsque nos muscles, en particulier certains muscles des jambes, sont immobiles, la circulation ralentit. Donc, on utilise moins de sucre de notre sang et on brûle moins de graisses, ce qui augmente notre risque de maladie cardiaque et de diabète.

Autre mauvaise nouvelle: l’institut de recherche américain sur le cancer établit maintenant un lien entre position assise prolongée et cancer du sein et du côlon. Selon le Alberta Health Services-Cancer Care, au Canada, l’inactivité est liée à 49.000 cas de cancer du sein, 43 .000 cas de cancer du côlon, 37.200 cas de cancers du poumon et 36.000 cas de cancers de la prostate par an.

Maintenant que tout le monde est bien inquiet, voilà quelques conseils donnés par le site Walking About pour arrêter de rester assis:

  • 1. Portez un podomètre: voir le nombre de pas que vous faites par jour va vous motiver à en faire plus.
  • 2. Faites une pause debout toutes les trente minutes.
  • 3. Passez vos coups de fil debout et en marchant
  • 4. Levez-vous pour parler à vos collègues, au lieu de leur téléphoner ou leur envoyer des mails…

Marisol Touraine, qui évoque ce week-end dans le JDD la possibilté d’interdire de fumer dans les parcs et sur les plages va-t-elle également militer pour enlever les bancs des parcs et interdire de rester assis sur la plage?

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